Après tant d'efforts, je dois dire que ces jours passés en famille ont été à la hauteur de nos espérances : un temps splendide, de belles cérémonies, sans incident, sans brouhaha dans le fond des églises, le temps de profiter des uns et des autres… seul bémol, comme toujours, nous avons pris très peu de photos, je n'ai même pas ma grande fille en aube, ni ma petite dans sa belle tenue ! Mais je sais que nous en recevrons très vite.

Alors je peux juste mettre un aperçu de nos tables du week-end : quand la belle nappe blanche en jacquart n'est plus immaculée (au bout de presque 20 ans de mariage, c'est inévitable), on se procure des rouleaux d'intissé de couleurs et on dispose des bandes sur la nappe, c'est joli, coloré et ça sauve la situation…
Samedi : verrines asperges-saumon, mini-assiettes foie gras-figue-pain d'épices, mini-cannelés au peccorino, terrine de lotte, terrine de légumes grillés, méridien poivrons-tomate, tourbillon défendu.

Dimanche : verrines hoummos-tarama, verrines fêta-coulis de poivrons rouges, mini-cakes thon-poivrons (même pas eu le temps de les prendre en photos, il faut dire qu'on a eu une très mauvaise surprise : il ne faut pas mettre le repas congelé de 20 personnes dans un frigo 24h avant, ça ne décongèle pas du tout, les micro-ondes — le nôtre et celui du voisin — ont tourné à plein régime pour éviter la catastrophe), curry d'agneau, aubergines à l'indienne, aloo palak (épinards), lentilles corail, lentilles vertes, riz, naan, chutney de mangue, et pour le dessert, fraisier, tourbillon sacré, tarte à la rhubarbe (il ne reste quasiment rien !)

Et j'avais fait un montage, là aussi, impossible de charger l'image, pourquoi ? Mystère ! Canalblog est en train d'étudier la question…

Hier soir, j'ai eu un accident de baignoire ! En voulant me laver les pieds, j'ai heurté ce petit accessoire :

Évidemment, sur le coup, j'ai eu très mal, plus encore peut-être en sortant le pied de l'eau et en voyant que l'ongle avait sauté. Direction les urgences… 1h30 plus tard : orteil foulé, ongle recousu (ça fait mal, une aiguille dans l'ongle !), toute la peau décollée sous le choc…

Bon, tout va bien : je suis à jour dans la cuisine et le ménage, et je n'ai pas besoin de mon pied pour chanter, mais que je suis fatiguée !

eh oui, j'aurais pu, mais j'ai pensé que ce serait facile et rapide : coller des fleurs artificielles sur un serre-tête. Oui, mais, je n'ai pas été convaincue par le résultat, les fleurs qui semblent dressées sur la tête, bof ! Le tressage des tiges en fil de fer, bof encore ! Les petites perles du bout, bof, bof, c'est moche !

Bon, j'oublie les fleurs artificielles ! J'essaye les fleurs brodées en 3D : un désastre, les bords sont beaucoup trop épais pour mon voile tout fin.
J'ai fini par aller voir sur Emblibrary, si par hasard des broderies correspondaient à celles choisies pour la robe et ouf, j'ai trouvé une petite bordure toute fine de papillons et branchages, parfaite !

Il n'y a plus qu'à découper la bande brodée, la coudre en tunnel, y passer le serre-tête, finir à la main et un petit bouquet pour parfaire tout ça (et pour que les fleurs servent à quelque chose…)

Il n'y a aucun doute, ma Miss sera la plus belle !

c'est ce que vient de me dire ma voisine ! Depuis hier matin, nous l'avons gratifiée de parfums de curry d'agneau, aubergines à l'indienne, lentilles corail… aujourd'hui, j'ai commencé à préparer l'apéritif, avec des muffins thon-poivrons et des cannelés salés.

Pour les cannelés, j'ai adapté la recette sucrée :

Pour 3 fournées de cannelés

50 cl de lait tiède
200 g de farine
2 œufs entiers + 2 jaunes
40 g de beurre fondu
30 cl de vin blanc
150 g de pecorino râpé (ou autre fromage fort en goût)
1 cuil à soupe de basilic haché

Mélanger tous les ingrédients, laisser reposer la pâte 1/2 journée. Remplir les moules aux 3/4, enfourner à 200 °C pendant 10 minutes, baisser le four à 180 °C et laisser cuire 1 heure environ.

Eh oui, c'est long, surtout pour trois fournées, mais par chance, il ne fait pas très chaud aujourd'hui ! Ma dernière fournée est ratée : les cannelés sont sortis de leurs moules et ont cuit au-dessus, donc sont informes… ils seront engloutis ce soir, en famille. Mais enfin, si quelqu'un peut m'expliquer comment on persuade les cannelés de redescendre sagement au fond des moules ça m'arrangerait, ce n'est pas la première fois que ça arrive ici !

Et pour le dessert, il faudra attendre encore quelques jours mais on y est presque (avec près d'un mois d'avance !)

Dans une semaine, c'est la profession de foi de ma fille, suivie le lendemain de la première communion de la plus jeune. Ces deux fêtes nécessitent pas mal de préparation, tant matérielle (les repas pour 15 à 20 personnes, du vendredi soir au dimanche midi, et presque autant de monde à coucher) que spirituelle (j'encadre une partie de la retraite des collégiens, j'assure l'animation musicale des 3 messes, avec ce que ça implique de réunions de préparation, copie de partitions, répétitions…)
Ajoutons-y les dossiers d'inscription ou réinscription à remplir (scolaires, extra-scolaires, séjours d'été) et pas mal de rendez-vous médicaux "de routine", orthodontiste, lunettes… quelques imprévus (grosse casse sur mon vélo, appareils électroménagers qui nous lâchent — et dans ce cas, il doit exister une solidarité entre eux, ça arrive toujours par série…), deux concerts et les répétitions qui vont avec, et voilà un emploi du temps qui déborde largement !

Alors quand je dois préparer des cadeaux personnalisés, je mise sur une valeur sûre et rapide : le tee-shirt brodé !

Pour le départ de deux collègues, leurs petites phrases favorites :

Pour une troisième, sa principale passion :

Pour une amie de ma fille, le cahier des charges était "un tee-shirt qui fasse fille mais pas trop, avec un papillon au point de croix", je crois que je suis dans le thème :

Bon, je peux retourner à ma cuisine…
j'en verrai le bout, si, si !

Il y a 24 ans, de retour de l'emménagement dans ma chambre d'étudiante, j'étais devant la télévision et ce fut une révélation !

Pour mes 20 ans, j'ai reçu le coffret CD, tellement écouté que je le connais par cœur.

Il y a 19 ans, nous y étions, debout, tout en haut du poulailler, une ambiance extraordinaire !

Il y a près d'un an, mon mari attendait fébrilement devant l'ordinateur l'ouverture de la billetterie…

Et voilà, c'est demain !

Un petit extrait ici

Débordée, débordée… je ne touche plus ma machine à coudre, j'ai du linge à repasser ou à plier partout, des paperasses à faire en pagaille, je n'ai plus toute ma tête du coup ! Aussi ai-jé été bien étonnée hier de recevoir une jolie enveloppe rose d'une certaine Émilie… je connais une seule Émilie, elle a quatre ans !

Et puis, à l'ouverture, ah mais oui ! Les petits boutons en forme de poissons que j'avais gagnés chez Émilie Touchatou ! Je les avais oubliés, ça me fait deux surprises : une de découvrir que j'avais gagné, une autre de recevoir mon lot… et ils sont aussi jolis en vrai qu'en photo… et j'ai déjà une idée pour les utiliser…

  Un grand merci, Émilie!

Ah, un détail : Qui saurait où l'on peut acheter du temps ? Ce serait un cadeau idéal de fête des mères !

d'être un oiseau !
Les chanteurs, les poètes qui vantent la liberté des oiseaux, leur vie insouciante, n'ont jamais observé un nichoir ! Nous en avons un dans le bouleau, confort 4 étoiles : mi-soleil, mi-ombre, parfaitement climatisé, ouverture sud-est donc abritée des vents dominants, chiens de Sibérie perdant leurs poils dans le jardin voisin (ça fait de beaux nids douillets sans effort), branches trop fragiles pour supporter le poids d'un chat, même petit. Autant dire que la cabane est occupée chaque année par deux couvées successives. Au début, on a l'impression qu'elle est vide, puis on voit une mésange entrer, ah, ça commence : le couple visite, revient, puis se décide et se met au boulot. Déménagement, déco, ils sont discrets au début, les travaux ne font pas de bruit, mais quand les bébés grandissent quel vacarme !

Hop, voici l'un des parents, il se pose sur la branche et observe les alentours, pour qu'on ne voie pas où est son nid (gros malin, on sait où il est, ton nid : une cabane bleu ciel, ça ne passe pas inaperçu !)

Un coup d'œil à droite, un coup d'œil à gauche, personne en vue…

Et hop, on s'élance

Une fois la tête à l'intérieur, le chahut commence : "Moi, moi, j'ai faim ! J'en ai pas eu tout à l'heure ! Et puis je veux la chenille verte, j'en ai eu une grise ! C'est pas juste, j'ai toujours la plus petite !"

Samedi, il fallait tendre l'oreille, dimanche déjà, je les entendais de l'autre bout du jardin, et maintenant de l'intérieur de la maison ! C'est qu'ils prennent vite de la vigueur, ces petits !

Un demi-tour à l'intérieur et la mésange repart.

Les petits piaillent encore un moment, pour se plaindre d'avoir été mal servis, certainement, les ingrats !

Et trois minutes maximum plus tard, nouveau service…

Ah, quel bonheur d'avoir des enfants qui ne mangent que quatre fois par jour !

Ah, et aussi, j'ai réussi à avoir des photos de la robe portée : contente, la Minette, il a fallu insister pour qu'elle arrête de jouer et l'essaye, mais elle ne l'a plus quittée ensuite ! Et question longueur, ça va, je rallongerai l'année prochaine…

Je l'appelle la jupe puzzle : 16 pièces ! C'est un patron maison, copié sur une jupe que j'avais depuis longtemps. J'ai testé ce patron cet hiver, avec un velours milleraies, j'avais eu toutes les peines du mondes à placer les pièces dans mon petit coupon de tissu, ici j'ai eu moins de mal : je pouvais en placer tête en bas, les retourner…

Mais le coupon de lin blanc que j'avais était coupé complètement de travers et avait pas mal rétréci au lavage, de sorte qu'il m'a fallu couper l'empiècement du dos et la ceinture dans une autre coupon, pas du même bain, moins blanc…
Alors il suffit de porter la jupe avec une blouse pas trop courte et on n'y voit que du feu (eh oui, c'est pour ça que je rallonge mes blouses japonaises, pas du tout pour cacher mes rondeurs, non, non !)

J'ai coupé les pièces un soir, et je me suis mise à la couture vendredi matin, pour finir la jupe le soir-même, entre deux séances de ménage et cuisine pour la réception du lendemain (confirmation), autant dire que le timing était serré et le stress au rendez-vous… surtout quand j'ai tordu une aiguille de surjeteuse et que la machine a fait ensuite des caprices, nécessitant deux enfilages complets, avant de déclarer forfait sur les épaisseurs.

Elle m'inquiète, celle-là, elle file un mauvais coton… Serait-ce une rébellion générale dans mon atelier couture ?

Chic ! Là c'est de nouveau chez Motif personnel, pour un tissu que j'aime beaucoup : les carreaux Seyès, ceux des cahiers d'écoliers.

Et puis, du coup, je vois qu'ils ont des rubans Farbenmix dans leur boutique !