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attraper le temps qui file…
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16 août 2011

Les vacances #1

Ça commence par un long trajet en voiture, évidemment, on ne peut pas y couper… sauf que cette année, je suis seule à conduire : mon mari a très peu de vacances, période d'essai oblige. Évidemment, nous avions réservé un gîte avant même qu'il n'envisage de changer de boulot. Bon, tant pis, je ferai le trajet en deux fois, pas de chance, un an plus tard, j'aurais pu relayer avec mon apprenti-conducteur. Nous partons tard (lendemain de mariage), mais c'est dimanche, la route est calme, il fait beau, les enfants sont sympas, pas de "quand est-ce qu'on arrive ? J'ai faim ! J'ai soif !", très peu de "il m'a tapée !"  "C'est pas moi, c'est les filles !". Les grands ont eu pour consigne de me surveiller pour éviter tout risque de somnolence, et se relayent à l'avant. Fin d'après-midi, nous voici à Lyon et nous décidons de nous mettre en jambes pour la montagne en montant à la basilique de Fourvière (612 marches, nous avons compté !)

 fourvière Je suis peu touchée par ce style d'architecture, beaucoup trop grandiloquente à mon goût, ça me rappelle le Sacré-Cœur…
Et ensuite, on redescend les 612 marches, et on commence (enfin, moi surtout) à avoir sérieusement mal aux jambes !

fourvière2

Direction la banlieue lyonnaise, avec Fiston en co-pilote, pour chercher notre hôtel, que nous trouvons après un demi-tour seulement ! Et dégustation de nos nouilles japonaises en bol plastique (une trouvaille géniale pour nos enfants, qui n'ont pas connu les Bolinos de mon adolescence), puis nous plongeons sous nos couettes.

Lundi, départ de bonne heure, petit-déjeûner au distributeur d'une station-service — les filles prennent un chocolat à la noisette écœurant, ce qui s'avérera une grave erreur 2 heures plus tard sur els routes de montagne… Sur la route du Lautaret, je n'en mêne pas large : la chaussée est étroite, ça tourne et retourne au bord du ravin, je croise des camions, la route est pleine de cyclistes et les tunnels se succèdent (et je réaliserai au troisième tunnel que les cyclistes les prennent aussi SANS LUMIÈRE et qu'enlever mes lunettes de soleil ne suffit pas : on n'y voit quasiment rien — Marie ! Vite ! Cherche mes lunettes dans mon sac !). Je vais donc conduire d'une main en changeant de lunettes de l'autre… Bien sûr, ma plus jeune passagère a très vite mal au cœur (et pourtant, je ne vais pas vite, si j'en crois la file qui s'étire derrière moi), puis très très mal au cœur, son frère lui passe un sac étanche qu'elle remplit bien vite (impossible de s'arrêter, il n'y a pas d'accotement !)
2 heures et 100 km plus tard, nous arrivons enfin ! Le bonheur ! Le gîte est ravissant, avec vue sur les montagnes, les propriétaires semblent charmants aussi (ça se confirmera), nous pouvons nous installer, à nous les vacances !

 

 

 

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