Les vacances #2
Alors, j'ai appris… que les Hautes-Alpes ne sont pas la Haute-Loire : on ne monte qu'une fois par randonnée, mais on peut monter pendant plus de 3 heures, et quand ça monte, ça monte ! Le premier jour, nous sommes partis sans carte sur un sentier balisé qui annonçait une Croix à 6 km, ça nous a semblé très très dur (surtout quand on part à 11 heures, parce qu'on est tombés avant sur un petit récital de cors des Alpes dans le village, et qu'il fait très chaud)
Sympa, non ? Et le son est très doux, très harmonieux.
Après une montée bien éprouvante (et heureusement qu'un panneau nous a annoncé vers 14 heures que nous étions tout près du but, sinon nous aurions rebroussé chemin), il a fallu redescendre, et là, on souffre aussi, ouille les genoux ! Car en haut, nous avons découvert que nous avions monté plus de 1000 m de dénivellée (ce qui fait plus de 15 % de pente, si je ne me trompe pas). Inutile de dire que le lendemain, c'était repos ! Même descendre nos 3 étages était un supplice.
Ah, quand même, ce premier jour, nous nous sommes régalés de myrtilles et de fraises des bois.
Le lendemain, visite de Briançon, sa citadelle (on commence à en avoir pas mal à notre tableau, des fortifications de Vauban…), le fameux pont d'Asfeld d'où s'élancent les amateurs de saut à l'élastique (rien que de voir la Durance 55 mètres au-dessous, j'en avais des frissons)
Et puis on a trouvé notre rythme : randonnées quotidiennes, de 6 à 8 heures de marche (en comptant les pauses), avec des dénivellées de 700 à 1100 mètres, toujours sous le soleil (parfois avec un fort vent glacé cependant). Les paysages ont été conformes à nos attentes : glaciers, lacs d'un bleu turquoise presque articifiel, torrents glacés, cascades, fleurs inconnues dans nos campagnes, mélèzes parfumés, pierres de toutes sortes (et les enfants en ont transporté dans leurs sacs, des beaux cailloux !), framboises et myrtilles (et même des groseilles, dans une vallée), sauterelles et papillons, troupeaux de moutons, vaches, marmottes (seuls les bouquetins ont refusé de se montrer, sur un versant où ils viennent pourtant presque chaque jour…)