Ça y est, les lutins sont officiellement en vacances pour 11 mois (ou 10, si je suis plus organisée, comme je me le promets chaque année).

La dernière fournée de cadeaux est sortie de l'atelier hier soir :

2 grands bavoirs pour deux petites filles encore-bébés-mais-plus-pour-longtemps

et un ballon en tissu pour leur petit cousin

Ce modèle a a l'avantage d'utiliser de toutes petites chutes de tissus, mais pas ça n'a pas beaucoup fait baisser mon stock !

Je vous souhaite une très belle fête de Noël !

Hier, les lutins ont bien travaillé :

un trio de petits pulls polaires pour les 3 bébés que nous verrons dimanche :

Et c'est confirmé, ma machine n'aime pas la polaire épaisse. Le fil rose a cassé tous les
10 cm, je retiens la leçon : plus jamais de point fantaisie long et compliqué sur ce genre de tissu ! Le résultat est désastreux, vu de près…

Un porte-bloc-notes pour une jeune fille… j'ai battu des records d'étourderie : j'ai cousu l'ensemble sans laisser d'ouverture pour retourner, quelques jurons et mouvements de découd-vite plus tard,  j'ai retourné puis surpiqué l'ensemble pour découvrir que…
1. j'avais mis la languette à l'envers. 2. la languette était bien trop longue. 3. j'avais cousu la couverture tête en bas…
Armé de mon fidèle ami, j'ai tout décousu, j'en ai profité pour rectifier les points 1 et 2 que, j'avoue, j'aurais bien laissé en l'état, vu la longueur de ma liste à coudre aujourd'hui.

(z'avez vu comme je fais ma flemmarde en réutilisant
une brodure de drap déjà ourlée ?)

Et une fois de plus, ma grande fille est venue à mon secours : au lieu de deux banderoles brodées, j'offrirai deux grands bavoirs, ainsi nous sommes gagnantes toutes les deux : plus de broderies pour Marie, qui adore ça et peut les faire pendant que je boucle les derniers achats, et moins de couture pour moi — mine de rien, préparer tous ces petits triangles de tissu, les coudre et placer le biais, c'est long !

Et je viens à l'instant de recevoir le dernier cadeau de Noël commandé, j'ai bien cru qu'il arriverait demain, après notre départ, ouf !

Hier matin, dès 7h, « couture secrète » pour les lutinettes. La plus jeune — on s'en souvient — a le sommeil profond, mais la grande n'est pas encore assez ado pour dormir jusqu'à midi ! J'ai eu une petite heure de tranquillité, et malgré quelques bêtises accumulées *, j'ai bien avancé. Et l'après-midi, ils sont allés tous les trois à la piscine, j'avais bien un doute sur le fait que la piscine soit ouverte, mais je n'ai rien dit, j'ai pu coudre une bonne heure avant de les voir revenir : point de piscine, effectivement, c'était la vidange annuelle, mais un grand tour dans les bois… et de mon côté, la trousse au Petit Chaperon Rouge terminée et la seconde à moitié faite.

Je ne sais pas si le ruban (Farbenmix) et le tissu (Stoffenspektakel) sont faits pour aller ensemble, mais ça tombe très bien comme ça !

Et ce matin, dès 7h, devinez qui était derrière sa machine à coudre ? Pff, au moins, quand elles croyaient au Père Noël, je pouvais coudre pendant les siestes ou le soir ! Enfin, j'ai fini, plus besoin de cacher précipitamment ce que je suis en train d'épingler… je vais pouvoir me remettre à la couture « normale-mais-intensive ».

Broderies et ruban Farbenmix, tissu Butinette,
et je vous assure que le biais est de la même couleur partout !

Et maintenant, la première qui me pique ma brosse à cheveux pour partir en week-end scout aura affaire à moi ! (les trousses sont garnies…)

 * couture d'une poche à l'envers, aiguille de machine à coudre mal serrée, qui se détache en pleine couture, couture sans canette, découd-vite enfoncé dans le doigt, m'obligeant à tout arrêter, sous peine de transformer mon bais rouge-à-pois-blancs en biais rouge-tout-court…

Déjà offert, un sac pour la maîtresse qui mettait ses chaussures de sport pour les ateliers cirque dans un sac plastique !

Toile de montgolfière, broderies Bunnycup

Et puis hier, on a attaqué les choses sérieuses : ma lutinette a brodé deux tapis de tasses (avec quelques déboires…)

pendant que je cousais la robe de sa sœur. Bon, déjà, le patron est en néerlandais… samedi, une charmante dame de chez Abacadabra m'a envoyé les explications en anglais. Sauf que j'ai voulu faire quelques modifications : pas de fermeture-éclair devant, ma Miss rentre très bien dans la robe sans, robe entièrement doublée, que j'ai voulu coudre tout à l'envers pour la retourner ensuite. Et d'autre part, les explications ne comportant pas le moindre schéma… j'ai essayé de visualiser le montage, et pas de doute, je ne suis pas très douée pour ça. Je m'en suis bien tirée pour tout le haut de la robe, mais une fois cousu la jupe, la doublure, et le bas assemblé, j'ai retourné la robe par l'ouverture laissé dans un côté et…

… la doublure est à côté de la robe, pas dedans, non, non, et aucun moyen de l'y faire rentrer ! Bon, après un après-midi de couture non-stop (c'est long, les fronces et les surpiqûres), je saturais un peu, j'ai pris le parti d'en rire (aidée par ma charmante ado qui suggérait que sa sœur porte la robe telle-quelle en disant que c'était de la haute-couture), j'ai décousu la doublure au niveau de la taille et j'ai remis le montage au lendemain.

Et à 7h ce matin, quelques contorsions pour assembler haut et bas par une fente dans le côté de la jupe et…
…tadam ! Ça fait une robe boule, youpi !

patron 106 Abacadabra, tissu à 1€ le m du marché de Trappes,
broderies Stickbaer, quelques cheveux en moins…

Enfin, question déboires, j'ai déjà trouvé la parade pour un grand classique : les fils de canettes qui s'emmêlent !
Et dans un grand élan d'optimisme, après avoir bien rangé toutes mes canettes, j'ai fait le test ultime, j'ai laissé tomber l'anneau par terre, et rien n'a bougé !

(ils ne pourraient pas inventer ça pour les fils de broderie ? Parce que ça glisse, la rayonne !)

Vite, vite, mercredi il fallait coudre une pochette à offrir au professeur de solfège adorée de ma fille !

pour emballer ces biscuits

La recette est là, mais les proportions sont à revoir : je me suis retrouvée avec une pâte de la consistance d'une pâte à cake, donc impossible à rouler en boule et étaler, j'ai rajouté beaucoup de farine qui doit nuire au goût… à refaire, donc, avec moins de mascarpone !

Vite, vite, jeudi il fallait un « cadeau de l'amitié » à offrir à un élève tiré au sort par ma grande, qui n'avait aucune idée (renseignements pris, le jeune homme aurait du goût pour le dessin)

Ensuite, vendredi, j'ai pris du temps pour coudre tranquillement ce petit sapin, tissu et patron attendaient depuis un an…

                                             décoré par la Miss qui a retourné mon tiroir à rubans…

J'ai tenu mes objectifs du week-end :

3 pochettes à chargeur de téléphone, 2 tapis de tasse

Et puis, pour remplacer la broderie décousue dimanche dernier, après beaucoup d'hésitations, mes filles et moi avons trouvé la bonne formule, je crois (pas facile, le tissu à pois !) et les deux Miss ont pris en charge l’opération broderie (choix des coloris et changements des fils)
 
J'ai pu planifier les prochains cadeaux de Noël à coudre, pendant l’absence des enfants, partis recevoir la lumière venue de Bethléem et rapportée de Paris hier par quelques jeannettes. Le défi de la semaine est à présent de garder cette flamme allumée jusqu'à dimanche prochain ! (si nous ne sommes pas trahis par les bougies, comme l'an dernier…)
 

Juste à temps pour le défi du 7 de Casa ! Je m'y suis mise ce matin, sauf que le début de journée a été sportif justement : je me suis retrouvée à la porte de chez moi à 7h30, avec une collégienne à jeun et sans cartable, devant prendre son bus à 8h40, et une petite fille profondément endormie à l'intérieur. Ma princesse Aurore mérite bien son prénom : sonnette, coups tambourinés à la porte, cailloux lancés sur son vélux, téléphone sonnant sans interruption pendant 15 minutes, tentative de casser un petit carreau… rien n'a pu la sortir du sommeil ! Pour finir, nous pensions aller quémander un petit-déjeûner chez un voisin compatissant, en espérant que la Belle se réveillerait un peu plus tard, quand je me suis avisée que la fenêtre de notre chambre à l'étage était restée entrouverte. 15 minutes plus tard (le temps de me débattre avec l'échelle récalcitrante de ma voisine), j'escaladais ma façade, pas très fière (l'échelle appuyée sur la gouttière en plastique, ça inspire moyennement confiance…).

Je ne suis pas rancunière, puisque je me suis aussitôt attaquée aux broderies du sac de la Miss (qui s'est éveillée comme une fleur dès que j'ai prononcé son nom…), afin qu'elle puisse partir avec à la piscine cet après-midi.

Toile enduite (pour nappe), doublée de coton, pas de patron,
broderies Bunnycup, cordon de récupération en attendant mieux…

… que j'avais encore ma couronne de Pâques accrochée près de ma porte d'entrée ! Le deuxième dimanche de l'Avent. La honte !

Alors je suis allée faire une ballade en forêt juste avant la pluie, et puis j'ai enlevé les œufs et les plumes pour les remplacer par ces petites étoiles de feutrine achetées ce matin au Secours catholique (la décoratrice en chef étant ma fille de 9 ans, j'ai dû négocier ferme pour garder un peu de sobriété…)

Côté couture : rien. J'ai fait hier un essai de broderie pour une robe, et j'ai passé la soirée et une partie de l'après-midi à la découdre, ça n'allait pas du tout, donc je cherche la bonne idée…

Côté cuisine : à force de voir des gâteaux chocolat-courgette, je me suis décidée à tenter. J'avais vu cette semaine une recette de gâteau à l'orange et à la courge butternuk, mais impossible de retrouver où… donc je me suis lancée sans recette, avec les impératifs du moment : utiliser des pommes de l'Amap et un reste de courge-spaghetti. Et c'était fort bon !

Muffins courge et pommes
150 g de chair de courge (ou potiron), cuite
80 g de sucre
100 g de farine
100 g de poudre d'amandes
2 œufs
2 c à c de levure
le zeste et le jus d'1/2 citron
2 pommes
sel, cannelle, 4 épices, gingembre selon le goût

Battre les œufs avec le sucre, ajouter la farine, la levure, les épices et la poudre d'amandes, puis le jus de citron. Mixer la courge, ajouter à la pâte, ainsi que le zeste râpé, puis les pommes coupées en cubes.
Verser dans des moules à muffins, enfourner à 190 °C pendant 20 minutes (surveiller la cuisson), laisser refroidir avant de déguster.

Et puis  j'ai testé un fichier de broderie : un tapis de tasse ; comme je pose toujours mon thé sur l'imprimante, elle sera ainsi protégée de la chaleur.

Et ce premier tapis (car il y en aura d'autres) est aux couleurs du pendentif que j'ai gagné chez Émilie Touchatou ! Eh oui, c'est la deuxième fois que je gagne chez elle. Merci encore, Émilie !

Après une grande journée de couture hier, voici ce que j'ai encore pu emporter ce matin :

Deux corbeilles en tissu, une nouvelle loadette en jean, une petite pochette brodée

deux pochons qui pourront servir d'emballages-cadeaux

et l'ensemble que ma fille a offert hier pour un anniversaire

Et maintenant, repos ?  Heu non, j'ai une robe à couper !

(broderies Stickbaer et Kunterbunt)