La vraie vie des blogueuses normales
Un petit défi auquel je participe, lancé par Daphnénuphar :
Si toi aussi tu es une vraie fille normale, rebelle-toi : vendredi prochain, tu prends une photo des tes mômes au retour de l'école, de toi à la sortie du boulot, et de ton salon, le même jour, à 20h30. Et tu postes le tout le WE qui suit sur ton blog. Et pas de triche : pas de lingettes ni de brosse dans le cartable, pas d'anti-cerne dans le sac à main, pas d'aspi dans le salon avant le cliché !
De deux choses l'une : soit c'est comme chez moi (et je me sentirai un peu rassurée), soit c'est comme en Suède (et je m'inscris à "une semaine pour changer de tête" et "déco and co".
Je n'ai découvert ce défi que lundi, donc dommage, vous ne verrez pas mes photos de vendredi, pourtant c'était grandiose : partie travailler en laissant mon mari à la maison, les poseurs de cuisine ayant fini leur boulot et la fuite colmatée jeudi soir, j'espérais trouver le soir un semblant de progrès dans l'état apocalyptique de la maison… (oui, je sais, je rêve). J'avais dormi à peine 4 heures la nuit, pour cause de rage de dents, ma dentiste m'avait casé un rendez-vous en urgence entre deux patients avant de partir marier sa fille en Bretagne (pour finir, son patient a oublié de venir). Je suis donc rentrée avec une dent à moitié soignée (c'est une dent de sagesse, on a décidé de l'enlever dans 10 jours), une autre qui me fait mal, mais qui ne semble pas cariée (???), un trajet de 10 km à vélo, dont 1/3 de rudes montées (imaginez ma tête : rouge, transpirante, les yeux cernés), pour trouver la table du petit déjeûner pas débarrassée, des boîtes à outils ouvertes un peu partout, le lustre en pièces détachées étalé sur le canapé (mon mari avait entrepris de changer le fil) et j'ai commencé la soirée les bras en l'air, à tenir le contrepoids de la suspension, alors qu'il essayait de fixer un fil trop fin dans un domino…
Bref, je ne tricherai pas en vous mettant des photos du chantier qui me tient lieu de salon, en temps normal, il y règne un certain désordre, certes, mais nous avons atteint un record, ces jours-ci… *
Mais un jour normal, en fin de journée, nous avons souvent : les chaussures des filles qui traînent dans l'entrée, les chaussons aussi, d'ailleurs (marcher en chaussettes, c'est tellement mieux), voire les chaussettes, s'il fait chaud, leurs cartables ouverts aux endroit les plus gênants, les affaires scolaires de ma collégienne en vrac sur la table (elle n'a pas de bureau dans sa chambre), les gilets sur la chaise de l'entrée ou sur le canapé, au choix, et le meuble de l'entrée encombré du bazar habituel (courrier, sac, clés, barrettes, livres… avec en plus tous les tickets de caisse des matériaux achetés ces dernières semaines — 15 visites au magasin, au bas mot). Quant à ma tête, ça se voit qu'il y avait du vent ? (et encore, j'ai échappé au déluge de grêle qui est tombé pendant les 5 minutes que j'ai passées à l'école — comme quoi, on ne peut pas toujours avoir la poisse…) Le bazar du fisotn est (presque) cantonné à sa chambre maintenant, mais il n'est pas en reste, croyez-moi ! Là, il vient de rentrer en pestant contre la météo : les giboulées de mars, ça devrait être fini, selon lui !
* Allez, je vous mets les photos quand même, ne serait-ce que pour avoir des souvenirs… les meubles de l'ancienne cuisine presque vidés, qu'il faudra démonter, la petite cuvette où j'avais mis toutes les vis au fur et à mesure du démontage, que j'ai fait tomber hier soir au moment d'aller au lit (pas le courage, à cette heure, de ramasser), les cartons en cours de vidage (c'est long, car il faut réfléchir à la place idéale pour chaque chose). Mais en principe, tout ceci sera de l'histoire ancienne jeudi au plus tard (quoique, vu qu'on attaque le carrelage, je ne sais pas si le ménage ne peut pas attendre deux jours de plus…)