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attraper le temps qui file…
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28 février 2013

Mieux vaut tard que jamais…

… c'est ce que va pouvoir se dire Gloewen, qui aura attendu bien longtemps sa dinette en feutrine ! Oui mais…  depuis ce tirage au sort, j'ai animé 2 bals folks, participé à 7 répétitions de musique de chambre, plus 4 auditions de mes filles (et les répétitions qui vont avec), préparé et animé 6 messes (dont des obsèques), je suis allée à l'opéra, à l'Aiguille en fête, aux portes-ouvertes d'un lycée agricole, j'ai arpenté Paris toute une journée, tenu le buffet au loto de l'école, accompagné mes enfants chez le médecin, l'orthodontiste, aux scouts et ma brodeuse chez le docteur des machines à coudre… bref, une vie ordinaire de maman de famille nombreuse, qui travaille et fait de la musique en plus, de surcroît maman solo pendant deux semaines. Alors je suis sûre que Gloewen me comprendra !

28 février1

Innovation pour cette dinette : mes premières fraises (oui, je sais, ça n'est pas encore de saison, mais ça va venir) très pénibles à finir à la main en raison de la double épaisseur de feutrine, je crois que je vais modifier la couture finale)

Et c'est parti pour 5 fruits et légumes par jour !

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24 février 2013

Le premier truc bizarre qui me soit arrivé

Je ne suis pas au niveau d'Anne, et heureusement ! Mais dans le style étrange, il m'est arrivé quelque chose … je ne veux pas croire aux prémonitions, aux prédictions de toutes sortes, mais ce qui s'est passé ce jour-là est troublant. Un après-midi, j'allais chercher Paul à la gare, au retour d'un camp scout. La nuit précédente, j'avais rêvé de ce retour : il descend du train et m'annonce qu'il a perdu ses chaussures de randonnée. Je suis plutôt en colère et l'interroge : mais enfin, comment peut-on perdre des chaussures ? Une chaussette, une petite cuiller, son foulard,je peux le comprendre, mais des chaussures ! (bon, quand je vois les messages échangés au retour des camps, certains font très fort en la matière, l'un d'eux avait perdu son sac de couchage, une année…)

Nous sommes quelques parents à attendre et nous discutons, je raconte mon rêve à une amie, nous en rions toutes les deux : nous n'avons reçu aucune lettre de nos fistons et ne sommes pas très bien disposées à leur égard (eh oui, ils partent avec des cartes et des enveloppes timbrées et libellées, qui ne servent presque jamais, quels ingrats !)

Le train arrive, embrassades, récupération de garçons sales et débraillés… nous quittons la gare quand je demande à Paul : « Ça va, tu n'as rien perdu cette fois ? » et lui me répond « Heu… si, j'ai perdu mes chaussures de randonnée… » *

J'en ai eu froid dans le dos !

 

 

 

* Il a réussi l'exploit d'en perdre une seconde paire au cours de l'année suivante, dans le genre tête en l'air, je crois qu'il mérite une médaille : pulls, blouson, sac de piscine oublié dans le bus, clés (retrouvées) rien d'irrémédiable, heureusement.

18 février 2013

Pour la reine des listes…

… qui, jusqu'il y a peu, notait ses loooongues listes de cadeaux à coudre sur de petits bouts de papiers (ou sur le forum couture, ça se perd moins facilement) ; pour la spécialiste des porte-blocs-notes : je ne sais pas si je pourrais compter combien elle en a cousus et offerts, tous différents et plus beaux les uns que les autres… quand elle a dit l'autre jour qu'elle devrait bien se coudre un porte-bloc pour elle, j'ai noté bien vite cette idée sur mon bloc made by Rachel, j'avais trouvé une broderie idéale… et ma brodeuse m'a lâchée ! Alors j'ai changé d'idée, brodé de petites phrases, choisi un tissu qu'elle aime, cousu… ma brodeuse a guéri bien vite, mais je manquais de temps pour revenir à mon idée première. Tant pis, il y aura d'autres occasions…

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17 février 2013

Deux jours hors du temps

C'est l'impression que j'en ai : deux jours à parcourir Paris, sans horaires… jeudi matin, je la retrouvais en gare de Versailles, nous prenions le train ensemble, elle vers l'Aiguille en fête, moi vers un quartier éloigné de Paris pour récupérer une commande. Trop brève rencontre, nous avions tant à nous dire… Une fois sur place et munie de mes premiers achats, je me suis dirigée vers Fil 2000, un peu sous la pluie, un peu en métro (parce que finalement, il pleuvait trop). La boutique était si pleine que je n'ai pas pu y entrer tout de suite… (il faut dire que c'est minuscule, 7 ou 8 clients et plus personne ne peut bouger). Quelques fermetures-éclair plus tard, j'ai entamé ma marche vers le nord. Après 40 minutes de marche, j'étais au Marché Saint-Pierre, à la recherche de quelques tissus particuliers, en attendant Rachel. Nous avons eu la surprise de retrouver Mélanie, échappée de l'Aiguille en fête où l'affluence, ce jour-là, était insupportable. De retour à la maison, après quelques retards de train, je suis repartie écouter ma fille qui auditionnait.

Vendredi, lever très matinal (5h30) avec mon mari, pour un avion vers le Moyen-Orient… pour ma part, une fois mon écolière déposée devant l'école, j'ai rejoint une fois de plus la gare, pris le tramway pour la première fois de ma vie… et fait la queue durant une bonne demi-heure avant de pouvoir entrer au salon (il faut dire que lorsque c'était à la Villette, j'avais beaucoup plus de trajet) et d'y retrouver mes copines. Là, nous avons douté un moment de l'intérêt de faire tant de route pour se faire comprimer comme des sardines en essayant d'apercevoir un petit bout de stand inaccessible… nous avons donc fait un tour à l'exposition, encore presque calme, puis dans les allées les moins courues.

J'ai pu enfin rencontrer la tricoteuse la plus célèbre de la blogosphère (enfin, si ce n'est pas encore le cas, ça ne saurait tarder) et voir en vrai tous ces petits personnages qui me font tant rire à chaque nouveau message.

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(Vous avez vu ? Je n'avais pas la panoplie spéciale comme Gloubi, mais j'avais mon collier fabriqué spécialement pour l'occasion !)

Enfin, vers 15h30, les allées sont devenues un tout petit peu praticables, les vendeurs disponibles. Nous avions prévu de rester jusqu'à la fermeture et là, c'est devenu dangereux pour le porte-monnaie (ben oui, jusque-là, on ne pouvait quasiment rien voir), je me suis laissée tenter par quelques babioles, quelques coupons. En fin de journée, épuisées, nous avons juste traversé la rue pour gagner le restaurant prévu, où l'on nous a installées dans la Mercerie (chaque petite salle est décorée selon un thème différent), on ne pouvait trouver mieux ! L'idéal pour reprendre des forces avant de nous séparer pour regagner nos banlieues respectives.

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Le samedi a été du même acabit, avec lever matinal pour cause de bac blanc de français et coucher tardif suite à l'animation d'un bal folk, je commence tout juste à reprendre pied…

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13 février 2013

Un peu de gaîté…

… dans une semaine morose : pluie, vent, froid, neige… j'ai l'impression d'avoir toujours les pieds mouillés. La panne de chauffage au bureau lundi a achevé de me démoraliser. Mais il y a aussi des points positifs : nous avons enfin réussi (malgré une nouvelle alerte orange à la neige) à nous rassembler en famille pour fêter Noël et échanger nos cadeaux (il était temps, quelques jours de plus et nous fêtions Noël en plein Carême).
Et puis vendredi, je vais à l'aiguille en fête ! (oui, bon, mon mari part en déplacement à l'autre bout du monde pour 12 jours, aussi, c'est nettement moins réjouissant) Et puis, j'ai commencé une lecture suivie des Rougon-Macquart mi-décembre… quel rapport avec la couture, me direz-vous ? Alors, évidemment, dans ce cas, je fais appel à ma médiathèque, pas question d'acheter et stocker les 16 romans qui me manquent (oui, oui, entre collège, lycée et fac, j'en ai lu 4). Mais dans ma médiathèque, à part les romans les plus célèbres, il y a ceci :

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J'ai lu le premier tome (4 romans, donc) pendant les vacances de Noël, j'ai prolongé mon emprunt afin de pouvoir le finir dans les semaines qui ont suivi, mais ça me posait un gros problème : 4 semaines d'emprunt, c'est trop court pour plus de 1000 pages en petits caractères et 800 g, c'est trop lourd pour l'emporter lors de mes trajets quotidiens. Alors, je me suis laissée tenter (à vrai dire, j'y pensais depuis un bon moment, mais la promotion de lundi dernier m'a décidée à sauter le pas). En 15 secondes (et une bonne heure d'énervement, à comprendre comment on activait le wi-fi, puis à tout re-démarrer pour récupérer internet et le téléphone qui ne fonctionnaient plus…), j'avais mes 20 romans en mains. Restait à protéger cette merveille de technologie. J'ai d'abord fait un prototype très moche (oui, le tissu matelassé m'avait déjà servi à tester les fichiers de quilting la semaine dernière, je l'ai récupéré d'un vieux lit de poupée, je crois qu'il a gagné son passage à la poubelle, là)

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et j'ai bien fait, car à sous-estimer la place prise dans les plis, il me manquait 3 centimètres en longueur.

Puis une version plus chouette :

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Et vous avez vu, il tient debout ! Je pourrai lire à table (enfin, si je suis seule à table, ce qui me semble fort improbable dans les mois à venir)

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7 février 2013

Ptit défi du 7 : l'aventure du matelassage

Cette année, Casa nous propose de tester chaque mois une nouvelle technique de couture. Quelle bonne idée ! Ça va me permettre de progresser…

Je m'y suis prise en avance, car pour moi, matelassage rime avec patchwork (eh oui, je ne me sens pas encore prête à me lancer dans le boutis) et j'avais envie de tester le quilting à la brodeuse. Je suis nulle en couture à la main et encore plus nulle en piqué libre à la machine à coudre. J'ai donc repris le disappearing nine patch, testé cet été, coupé mes carrés de tissu, cousu, recoupé, re-cousu… j'étais prête pour affronter la dernière étape. Samedi, je coupe molleton et doublure et je fais un essai sur un premier quart. Bon, ça demande une certaine dose de patience, j'ai bien dû remettre 6 ou 7 fois l'ensemble dans le cadre avant d'obtenir un bon placement, bien droit et bien symétrique. Je brode le premier motif et ça me plaît !

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Et puis je me remets à un autre projet (la dinette pour Gloewen) et lundi soir, catastrophe : la brodeuse s'éteint en plein chargement de motif. Dès que j'essaie de lire la clé USB, la brodeuse redémarre. J'essaie la carte, pas mieux, pire même, l'écran se fige ! Me voilà limitée aux motifs qui sont en mémoire dans la machine, autant dire pas grand-chose… Hier donc, j'emballe ma chère brodeuse dans son carton et je la rapporte au magasin, pour une séparation que j'espère courte.

 

 

Magie de Canalblog, ou prise en flagrant délit de programmer mes articles à l'avance ? Voici donc ce qui vous auriez dû lire ce matin, mais entre-temps j'ai eu un jour de (presque) chance :

mercredi 8h : rangement de la cuisine. J'entasse dans notre petit congélateur tout ce que je peux pour vider celui du garage, qui commence à être bien givré, je stocke le reste dans des glacières et je débranche l'appareil.

8h30. Je vais à la douche ou pas ? J'attends d'une minute à l'autre le poseur de cuisine pour de petits réglages, j'espère qu'il ne sera pas en retard car Aurore a son cours d'alto ensuite. Bon, je file prendre une douche rapide et bingo ! le poseur arrive ; ma fille le fait entrer pendant que je m'habille en quatrième vitesse.

9h30 : le poseur est reparti, il a fait son travail vite et bien, m'a proposé une bonne solution pour la hotte qui est posée de travers (sans commander un nouveau meuble et démonter tous les meubles hauts…) Je m'attaque au congélateur, raclette à pare-brise dans une main, sèche-cheveux dans l'autre.

10h : c'est fini, nous allons partir…

11h30 : nous voilà revenues de l'école de musique, Aurore est fin prête pour son audition-pré-examen de la semaine prochaine. Je charge ma brodeuse dans le coffre, nous voilà reparties.

12h30 : après avoir fait le plein de GLP, je trouve une place juste devant le magasin ! (c'était loin d'être gagné) Le technicien prend ma machine, je lui propose de la brancher pour voir… après quelques explications sur ce qui s'est passé, il décide de reformater clé et carte dans l'un de ses appareils et miracle, tout refonctionne. Quelques conseils plus tard, je repars grandement soulagée.

Je vais donc vous faire profiter du conseil à mon tour : heureuses détentrices d'une brodeuse Janome, n'insérez jamais la clé ou la carte dans le lecteur sans avoir au préalable éteint votre machine, idem pour les retirer ! Il peut se produire à ce moment une micro-coupure de courant qui peut gravement endommager le système !

14h45 : grande fille récupérée au collège et renvoyée à son cours de violoncelle, je déballe ma machine, toute contente, et je me remets à mon travail en me disant que j'aurais peut-être fini à temps pour le défi. Je mets les motifs sur la clé, j'allume, j'importe et… Arggghh, rebelote ! Bon, on respire, on reformate la clé, on essaie avec un autre motif : nickel. Effectivement, l'idée m'avait traversé l'esprit sur la route du retour : un fichier de broderie peut-il être vérolé ?

16h15 : j'ai conduit mon altiste à son cours de formation musicale, suivi de l'orchestre, suivi d'une répétition avec piano (elle va être bonne à coucher à son retour), j'ai donc quelques heures tranquilles devant moi, sans "Maman !" toutes les 5 minutes. Je redémarre mon ordinateur sous W-XP (eh oui, j'ai un Mac), je lance le logiciel de la brodeuse, j'importe le fichier… tout va bien… je lui redonne un petit nom sympa et je le copie sur la clé, ouf, c'est passé (j'avais comme dernier recours d'ouvrir un fichier d'un autre format et de le convertir avec Tajima). Inutile de vous dire que je ne suis pas prête à les broder de nouveau, ceux-là, et que je vais tendre le dos à chaque importation de motif pendant quelques semaines…

Il y en a une autre qui ne s'est pas remise de cette aventure : la tablette de chocolat noir aux noisettes !

 Voici donc ma participation à ce petit défi matelassage, avec un résultat mitigé : j'aurais pu m'épargner le travail de patch préalable, l'envers est bien plus beau que l'endroit. Si un jour d'inconscience je refais ces broderies, je me contenterai d'un tissu uni ou à petits motifs provençaux.

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Bon, revenons donc à notre quilting machine ! Si j'arrive à peu près, après quelques essais, à centrer mon tissu dans la largeur du cadre, ce n'est pas forcément le cas dans la hauteur, ne serait-ce que parce que j'essaie de ne pas mettre de molleton dans la partie haute du cadre, non réglable en largeur, il ne manquerait plus que je le casse en plus ! Donc, comment savoir avec précision si le motif sera bien centré ?

Attention, nouvelle astuce broderie : il suffit de placer un point juste au centre du motif (oui, un point, vous avez bien un alphabet sur vos brodeuses, non ?) Au moment de broder, on descend l'aiguille à la main pour vérifier que le point se situe au milieu du motif de patchwork. Ce n'est pas le cas ? Il vous suffit alors de décaler le motif en hauteur, jusqu'à ce que ça coincide. On peut même mettre 4 points aux angles du motif, si on le souhaite… et de ne pas broder ces points, juste 2-3 coups d'aiguille, pour les défaire facilement ensuite, avant de passer à la couleur suivante.

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2 février 2013

Première fois : du virtuel au réel

La première rencontre, je l'ai déjà racontée , quand j'ai échangé un mercredi contre un vendredi pour aller à Paris attendre, au pied de la butte Montmartre (harcelée par les vendeurs à la sauvette) une autre couturière… Et je me prépare pour l'aiguille en fête : salon et restaurant entre copines venues pour l'occasion. Là aussi, il y aura une première fois : je vais pouvoir toucher (enfin, j'espère) les formidables personnages en laine du Délit maille !

Et si nous ne pouvons pas toujours prendre le train, en revanche, nous faisons marcher la Poste ! Cette semaine, j'ai envoyé deux enveloppes pleines de chutes de tissus à une internaute qui voulait faire de petits vêtements de poupée et à une autre qui vient d'être mamie pour la première fois et ne trouvait presque pas de rose et vert dans son stock de tissus. À nous toutes, je crois que nous l'avons fâchée pour longtemps avec son facteur ! Et puis j'ai reçu à mon tour une enveloppe :

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Un numéro d'Ottobre épuisé que j'ai en garde pour quelques jours, le temps de copier les patrons qui m'avaient fait de l'œil, accompagné de quelques surprises, de quoi ensoleiller une semaine pluvieuse, venteuse, fatigante…

Enfin, Anne, s'il y a une rencontre parisienne, j'espère bien pouvoir être de la partie !

 

 

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