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attraper le temps qui file…
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25 septembre 2013

Se souvenir des belles choses

À l'instar d'Anne, de Mamanlit, de Loulou, de La Punaise, … se remémorer un moment parfait des dernières vacances.

Parce que ce soir, je vis un petit moment presque parfait… il fait beau, le déménagement touche à sa fin (si, si, on y croit ! Même si j'ai vraiment l'impression de jouer au Tetris en taille réelle : faire rentrer les meubles de 52 m2 dans les 73 m2 restants, déjà pourvus de leurs meubles, sans que ça ne devienne invivable, un vrai défi), je savoure le calme après une journée très bruyante au bureau, le violoncelle de Marie jouant Saint-Saëns derrière moi (non, il ne joue pas tout seul, le violoncelle, il y en a, des heures de boulot, pour en arriver là), mes trois véhicules presque remis en état de marche…

Fin août, nous avions donc : une voiture qui fait un bruit de ressort cassé sur la roue arrière quand on passe une bosse + un bruit de moto, vu que le pot est à changer + pas de bruit du tout en cas de danger, vu que l'avertisseur ne fonctionne plus – retour de vacances en croisant les doigts pour que rien ne nous lâche sur la route… vu l'état des finances (retour de vacances et les prochaines déjà réservées, travaux de l'été et accompte sur les travaux de l'automne, violoncelle et alto changés), nous décidons d'attendre un peu pour décider de son sort, et voilà que l'autre, jalouse, se met à faire un bruit de moto elle aussi ! Nous commençons par faire réparer la voiture qui est encore sous garantie, moyennant trois passages au garage, qui n'est pas vraiment la porte à côté… (oui, achetez une voiture française, ça sera plus facile pour avoir des pièces, qu'ils disaient… 12 jours plus tard, la pièce, on l'attend encore ! En attendant, elle roule, heureusement). Puis vient le tour de l'autre, je la confie à notre garagiste préféré, avec des larmes dans la voix… il nous appelle le lendemain : le bruit, il ne sait pas, mais rien de grave, il a tout vérifié ; le pot, ça peut attendre qu'on ait payé le peintre ; le klaxon, des fils à rebrancher. Je lui ai laissé ce matin un chèque de… 38 euros (j'aime mon garagiste !)

Et le troisième, direz-vous ? Eh bien lundi, j'ai trouvé mon vélo à plat ! Ah, ces maudits morceaux de verre sur la piste cyclable, ai-je maugréé en poussant mon vélo de la gare à la maison… même pas, j'ai trouvé le coupable :

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Pour tout vous dire, je ne suis pas allée plus loin car le dernier a avoir réparé un pneu dans cette maison a omis de signaler qu'il avait utilisé la dernière rustine, grrrr ! Mais bon, je suis tout simplement soulagée, ce soir

 

Un moment parfait de cet été ? La dernière randonnée, avec notre ami Christian, qui nous a menés là où nous ne pensions pas être capables d'arriver, alors que l'entraînement des deux semaines passées nous avait rendus bien plus endurants qu'au début. Deux cols franchis, quelques lacs sur le bord du chemin et des bouquetins qui prennent la pose.

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24 septembre 2013

Travaux, c'est reparti !

Il y a 11 ans, notre appartement étant devenu exigu, nous cherchions à acheter une maison avec travaux (à cause du prix de l'immobilier en région parisienne). À l'époque de notre premier achat (1996), nous avions visité 46 appartements avant de trouver le bon… nous repartions à la chasse pleins d'entrain et d'optimisme (et une bonne dose d'inconscience, il faut le dire : j'ai accouché le jour prévu pour la première visite !)

Bon, 1 mois plus tard, visite de deux maisons… et abandon : enchaîner les visites avec deux enfants en bas-âge et un nouveau-né, tenir notre appartement propre et rangé pour le vendre était au-dessus de mes forces. Nous avons préféré installer un lit-mezzanine pour Paul qui allait avoir 7 ans : une chambre de 9 m2 peut très bien accueiller trois enfants, surtout avec une hauteur sous plafond proche de 3 mètres, l'avantage des bâtiments anciens (1748 pour celui-ci — les inconvénients, fissures et murs qui penchent, nous en avions pris notre parti)

Début 2003, nous laissions nos coordonnées à un certain nombre d'agences de notre ville et des environs (pour certaines, nous attendons encore qu'elles nous rappellent, une agence nous a proposé un bien 1 an après notre déménagement !) en redoutant déjà les week-ends et soirées passés à la recherche de notre futur logis. Mais notre budget restreint a considérablement limité le choix : j'ai visité une maison (à peine plus grande que notre appartement), mon mari en a vu une autre et un beau matin, ayant remarqué une petite annonce, j'ai pris rendez-vous pour visiter une maison (presque neuve, pas du tout ce que nous cherchions), dans une ville totalement en dehors de notre champ de recherches, juste pour voir… avec un peu de mauvaise conscience, en plus, car Aurore était sérieusement malade. Samedi, 10h30, nous visitions, 14h30, nous faisions une offre, 18h30, nous signions le compromis !

Début août 2003, par 43°C à l'ombre, nous déménagions. Après avoir signé (et payé) pour un certain volume (estimé par le commercial de la société), nous découvrions vers 14h que le camion était trop petit… oh, quel heureux hasard, justement, des collègues devaient venir prêter main-forte à nos déménageurs et ils avaient un camion vide… pour une "petite" somme en espèces, ils pouvaient régler le problème (oui, quand vos meubles sont sur le trottoir et que le commercial vous accuse d'avoir acheté des meubles depuis son devis, vous avez un problème !). Nous n'avons pas trouvé le courage de résister, appeler la chambre syndicale (et à quel numéro ?), déposer plainte… nous avons cédé. Les jours qui ont suivi ont été éprouvants : Aurore, 16 mois, était perdue et hurlait dès que nous disparaissions de son champ de vision, les déménageurs qui ne savaient pas lire avaient déposé des cartons au petit bonheur ( "cuisine" dans la chambre de Paul, "chambres haut" dans le séjour) et étaient repartis avec tous nos taquets d'étagères, rien n'allait de soi (notre four ne rentrait pas dans le meuble prévu, la table de cuisson non plus, le branchement de gaz fuyait… de petits détails insignifiants mais qui, accumulés, usent les nerfs). J'ai mis trois ans à m'en remettre, pendant lesquels le seul mot de déménagement me donnait des crises d'angoisse !

Et pourtant ! Nos adorables vendeurs nous avaient chaudement recommandés à nos sympathiques voisins, la maison était d'une propreté impeccable, le quartier encore plus agréable à vivre que ne nous l'avions imaginé, la ville accueillante, jamais nous n'avons eu l'ombre d'un regret sur notre choix.

Dix ans plus tard, notre maison "presque neuve" a 20 ans, un bel âge, mais qui nécessite quand même un bon coup de jeune ! Alors que nous sommes en plein déménagement de la salle à manger vers la chambre d'amis (et un peu, aussi, le sous-sol de nos chers voisins), le portail a déclaré qu'une couche de lasure ne lui semblait pas nécessaire, vu que le bois est pourri dans le bas, et les toilettes de l'étage ont décidé de se faire remarquer en se bouchant ! Youpi ! Déboucheur classique inopérant, déboucheur plus costaud (acide sulfurique) pas tellement mieux, je suis passée à la méthode "balai à franges" et rétabli une situation acceptable, sans plus… mais comme le ballon d'eau chaude a 20 ans lui aussi, je pense que nous n'allons pas tarder à voir un plombier chez nous (j'aurai également une petite revanche à prendre sur la baignoire…)

État des lieux à six jours de l'arrivée des peintres : d'un côté, on vide, de l'autre, on remplit !

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On peut vérifier, une fois les meubles enlevés, que, oui, il faut vraiment faire repeindre !

On fait de drôles de rencontres (et ce soir, un frelon dans le grenier)24 septembre1

Et parfois, on a de la chance !

24 septembre3

à suivre…

 

19 septembre 2013

Petit passage à vide…

… côté couture : pas de projet en vue, la succession des réunions de rentrée, rendez-vous médicaux, les nouveaux emplois du temps des uns et des autres qui se mettent en place doucement auxquels je dois m'habituer (qui rentre manger, à quelle heure ?), de petits (ou gros) soucis mécaniques qui nous occupent pas mal (le garagiste est accessible en train, mais ça prend un petit peu de temps, surtout quand il faut y retourner trois fois… qui a dit qu'acheter une voiture française était plus pratique pour obtenir des pièces détachées ?), un déménagement partiel de la maison pour laisser le champ libre aux peintres qui arrivent en fin de mois…  et me voilà en panne d'inspiration ! J'ai au moins le petit défi de Casa pour me motiver (il faudrait que je m'y mette, d'ailleurs !)

En attendant, je vais relayer deux campagnes qui me touchent particulièrement. La première, sur les dangers d'internet et des réseaux sociaux pour les adolescents, en pleine période de doutes et de manque d'estime de soi. Est-ce parce que Marie chante en boucle (et avec talent) cette chanson (elle a même appris à s'accompagner au clavier) que j'ai eu du mal à visionner la vidéo jusqu'au bout ? Saurais-je repérer les signes d'alerte, si l'un de mes enfants était victime de cette forme de harcèlement, moi qui n'ai pas de compte Facebook ou autre et qui n'y connais pas grand-chose ? Pour l'instant, à défaut de nous raconter toujours tous leurs petits soucis au collège ou au lycée, ils se parlent entre eux, c'est déjà ça… Seul le grand a un compte Facebook, au départ pour avoir les nouvelles de son groupe Croix-Rouge. Il s'y connecte chaque jour, semble-t-il, mais n'y passe pas des heures et n'y contacte que de "vrais amis" : scouts, camarades de classe. Il n'y raconte pas non plus sa vie par le menu…

Capture d’écran 2013-09-18 à 12

Nous essayons de les protéger selon nos possibilités : l'ordinateur est dans la pièce à vivre, les heures d'utilisation sont limitées, pas d'internet sur les téléphones (je sais, ça n'empêche pas les SMS, mais la consigne est de ne pas donner son numéro à n'importe qui), mais personne ne doit se croire à l'abri, restons vigilants !

 

Second sujet : l'illettrisme, déclaré Grande Cause nationale 2013. Si vous le pouvez, engagez-vous, soit en donnant un peu de votre temps auprès d'une association comme Lire et faire lire, soit en faisant un don, par exemple aux Apprentis d'Auteuil. Ce handicap touche :

- 2,5 millions de personnes en France métropolitaine
- 7% de la population entre 18 et 65 ans ayant été scolarisée (une grande majorité d'entre aux sont de familles francophones, ce n'est donc pas un problème lié à l'immigration)
- plus de la moitié des personnes illettrées exercent une activité professionnelle (et ne peuvent donc lire leur contrat ou leurs fiches de paie…)

Pour mieux comprendre les difficultés d'une personne illettrée, faites le test : ICI

Je peux constater autour de moi les conséquences de ce handicap : quelques mamans de l'école ne pouvant lire les mots laissés par la maîtresse dans le cahier, délégant les rendez-vous avec l'équipe enseignante à leurs aînés, lorsque c'est possible, évitant ces rendez-vous le plus souvent, ce qui n'arrange rien. Dans mon hyper, j'ai dû plusieurs fois aider des clients déroutés par le changement de présentation des produits ou la réorganisation des rayons (un monsieur s'apprêtant à acheter de l'eau de Javel en croyant que c'était du liquide vaisselle !)

 

 

9 septembre 2013

J'avais oublié comme c'est petit…

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…un bébé d'un mois tout juste ! Elle est ravissante, cette petite Amandine, et fait le bonheur de ses parents. Un peu plus d'un an après leur avoir offert un cadeau de mariage, j'ai repris les couleurs orange et fuschia pour confectionner cape de bain et bavoir (ou plutôt, l'achat de ces serviettes m'a semblé évident). Terminé samedi soir, offert dimanche matin, étrenné dimanche midi, le bavoir est doublé pour plus d'étanchéité.

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La cape de bain est très grande pour l'instant (1m x 1m), mais servira plus longtemps

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 Eponge Ikea, que j'apprécie beaucoup car les fils ne se tirent pas, coton du Stoffenspektakel, broderies réalisées par Marie, qui m'a bien aidée sur ce coup-là (nous avons commencé les lettres le 19 août !)

 

7 septembre 2013

P'tit défi du 7 : triple !

Nous revoilà le 7, avec le petit défi de Casa, pour découvrir chaque mois une nouvelle technique de couture.

Triple défi : d'abord, un défi biais (OK, ça n'est pas vraiment un défi pour moi, quoique j'ai toujours du mal à avoir la même valeur de biais sur l'endroit et l'envers, il faut toujours qu'il glisse d'un côté ou de l'autre. J'ai beau replier le biais au fer, m'appliquer, je n'arrive jamais à avoir une surpiqure bien alignée sur l'envers, que je le pose en une ou deux étapes. Un pied pose-biais résoudrait peut-être le problème, mais ce n'est pas dans la listes des priorités).

Et puis l'objet du défi était imposé : une trousse à couture de voyage, avec quelques contraintes (dimensions, forme… et mettre un "7" quelque part).

Enfin, cette fois, il s'agissait d'un échange, ce qui ajoute beaucoup de pression (coudre pour une couturière, ça place la barre assez haut).

Pour ajouter à mon trac, j'avais à peine coupé les diverses pièces que j'ai reçu cette merveille de la part de Mon amie Koumori

Une splendeur, toute cousue et brodée à la main ! Et des points d'une régularité… à faire pâlir bien des brodeuses.

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 Alors, voici la trousse que Céline a failli recevoir

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À première vue, pas de problème, sauf que… j'ai eu l'idée de la garnir pour la photo, et bien m'en a pris. Au moment d'enfiler les bobines sur le ruban, j'ai réalisé que ma pression ne passerait jamais *. Ahem, j'ai dû laisser quelques neurones en vacances, moi ! (Et si je vous dis que la veille, j'ai confondu une poule avec un poulet, et fait rôtir la brave bête au four, m'apercevant de ma bourde 1h plus tard… ceci dit, la poule rôtie/bouillie, c'est très bon finalement)

J'ai donc décousu un bout de biais, retiré les pressions, et, pour montrer à ma destinataire que les boutonnières automatiques ne me font pas peur, brodé une boutonnière sur le ruban (il faut bien viser… ça s'effiloche un peu, évidemment, mais ça devrait bien tenir dans le temps quand même)

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Pour le reste, après avoir douté, comme toujours, de mes premiers choix de tissus, elle me plaisait de plus en plus à chaque petite poche ajoutée. J'espère qu'il en est de même pour Céline !

 


* Tiens, ça me rappelle un autre échange de rentrée où j'avais eu la géniale idée, pour faire des appliqués, de dessiner les formes sur du papier de soie et de piquer en suivant les contours… ce qui m'avait valu de longues heures passées à retirer munitieusement à la pince à épiler les petits bouts de papier coincés dans le point de bourdon.

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6 septembre 2013

La rentrée en douceur

Bizarrement, je n'appréhendais pas trop cette rentrée : les fournitures scolaires avaient été achetées et réparties entre les enfants. Pour la première fois, j'avais commandé cahiers, classeurs, stylos… en ligne, m'évitant une fastidieuse collecte dans les rayons bondés de mon hyper, qui est en travaux depuis fin juin, transformant la corvée des courses en un véritable parcours du combattant — où est le jambon ? Ah bon, à l'autre bout du magasin, mais il était là la semaine dernière… et la levure de bière ? Ah, le rayon diététique est désormais placé entre les couches et les vêtements pour bébé, très logique, vraiment ! Et le chorizo ? Ah, il est en cours de déménagement ? Bon, tant pis, pas de paëlla, je vais changer mes menus… 1h45 à 2h pour remplir mon demi-caddie de juillet, et ce depuis 11 semaines ! Donc, les achats de rentrée, merci bien, je les fais ailleurs. En plus, le site proposait des cahiers 24x32 de 48 pages pour un prix modique, parfaits pour alléger le cartable de ma collégienne fluette.

J'ai eu plus de mal à venir à bout de la liste de ma lycéenne ; d'abord perplexe devant « une tenue de travail, verte de préférence, des chaussures de sécurité, un casque anti-bruit, un couteau multi-usages », j'ai appelé au secours la secrétaire pédagogique, qui m'a donné quelques adresses de fournisseurs. La liste a été bouclée début août avec l'achat d'un Opinel à Briançon et je suis plutôt fière de moi : Marie était quasiment la seule de sa classe à avoir un sécateur professionnel (merci la copinaute couturière qui travaille dans les espaces verts dans la vraie vie !)

J'ai repéré quelques jours avant le trajet vélo + train + train + 10 minutes à pied avec Marie, nous avons constaté que nos vacances dans les Alpes avaient été bénéfiques (c'est qu'il est haut perché, son lycée !). Le jour de la rentrée, j'ai accompagné ma grande fille à la porte (chargée de son sac à dos bien rempli et d'un sac de voyage), Paul, qui ne rentrait que l'après-midi, a accompagné sa petite sœur devant le collège. Aurore finissant la première ce jour-là, je lui ai remis, en grande solennité, une clé de la maison avec mille recommandations (mon bébé, toute seule dans la rue !).

Et puis je suis rentrée, par cette radieuse après-midi de septembre, je me suis attablée devant les formulaires (curieux comme le nombre de fiches diminue avec l'entrée au collège), ai tenté de les remplir sans trop de ratures malgré les deux filles qui se coupaient la parole pour me raconter leur merveilleuse rentrée le plus vite possible, ai attaqué courageusement les piles de livres à couvrir. À 18 heures, j'avais fini, et sans confusion entre plastique et cellophane ! Il n'y a pas à dire, je m'améliore…

Ce mercredi, Aurore n'ayant pas encore classe, nous avons donc prolongé les vacances en cuisine :

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Cuisson de la gelée de framboises-groseilles du jardin, dont le jus attendait au congélateur que j'aie le courage de m'y mettre, briochettes pour les premiers goûters, cueillette de tomates, lasagnes pour utiliser celles qui avaient été attaquées par les limaces, et brûlage de doigts au caramel (ouille !)

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Cette maison en kit attendait depuis… des années

Tous sont contents de leurs établissements, de leurs classes, de leurs professeurs, que demander de plus ? Ah oui, de bonnes notes, maintenant, on verra, chaque chose en son temps. Et chez vous, la rentrée, c'était comment ?

5 septembre 2013

Coudre des boutonnières automatiques en une étape

Voilà plus de 30 ans que j'utilise des machines à coudre avec boutonnière automatique. Je ne me pose donc plus d'autres questions que "où démarrer la boutonnière ?" ou "va-t-elle faire un blocage sur une épaisseur ?", mais je me suis aperçue que ce n'était pas forcément le cas de tout le monde, que certaines sont assez désemparées devant ces accessoires bizarres et que les notices ne sont pas forcément explicites.

Après un appel au secours de Céline, sur son blog, je me suis dit qu'un petit tutoriel ne serait pas inutile, sait-on jamais ?

Voici donc un petit guide en images pour réaliser ces fameuses boutonnières, si vous avez les mêmes accessoires que moi (Brother, pour mon compte)

1. Sélectionner un point boutonnière.

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2. Prendre le pied adéquat et placer dedans le bouton choisi
(ceci permet d'avoir une boutonnière de longueur adaptée au bouton)

 

 

3. Descendre la tige à gauche de l'aiguille. Cette petite patte doit être placée entre les deux guides du pied. C'est cette patte qui dira à votre machine de faire demi-tour au bout de la boutonnière, sinon celle-ci peut se broder sur des kilomètres ! Une machine électronique peut vous prévenir par un message d'erreur si vous oubliez cette opération. Sur une machine mécanique, il peut être nécessaire de repousser la patte vers l'arrière pour recommencer à broder une nouvelle boutonnière.

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4. Faire un essai sur une chute de tissu. C'est indispensable ! Ne serait-ce que pour adapter les dimensions, si le bouton est épais il peut être nécessaire de faire une boutonnière un peu plus longue ; si votre pied a un petit défaut de réglage (c'était le cas sur mon ancienne machine, les boutonnières étaient toujours trop longues). Broder la boutonnière sur la chute. Couper la fente (si vous n'êtes pas sûre de vous, placez une épingle à chaque bout, cela vous évitera de couper trop loin. Prendre un bouton et le passer dans la boutonnière. Si la longueur ne convient pas, enlever le bouton de réglage, en mettre un légèrement plus grand ou plus petit ou déplacer le repère d'un cran. Vous pouvez constater que votre tissu gondole, s'il est fin (ou pour certains jerseys), il faudra alors entoiler la patte de boutonnage pour la rendre plus rigide.

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6. Si tout va bien, broder vos boutonnières, après avoir repéré l'emplacement de chacune (marquer le bas de chaque boutonnière en tenant compte de sa longueur, ce serait dommage que celle-ci dépasse le bord du tissu, à l'encolure !)

7. Enfin, pour certaines boutonnières délicates : ceinture, col de chemise… il arrive que la machine fasse du sur-place en raison des différences d'épaisseur. Dans ce cas, je mets un petit morceau d'intissé (pour broderie) sous mon tissu, voire dessus et dessous et la boutonnière passe beaucoup mieux. Il suffit ensuite de déchirer l'intissé.

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