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attraper le temps qui file…
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29 octobre 2013

Welcome to London - Day 4

The last day ! Avec un programme chargé encore : rendre l'appartement, déposer un gros sac à la consigne, visiter la Tour de Londres, goûter au Fish and chips, acheter un pique-nique pour le train, rejoindre St Pancrass !

25 octobre1

10 h, Alex, notre property manager nous rend notre caution, nous disons adieu à notre petite maison. Première étape à St Pancrass ; le guide (édition 2013) annonçait une consigne de 8,5 £, l'office de tourisme de St Paul nous a parlé de 8,75, en fait il faut débourser 9£ par bagage ! Londres, la ville où tout augmente sans arrêt… un bon conseil donc : essayez de programmer la visite du dernier jour dans un musée national, équipé d'une consigne, ce sera beaucoup moins cher (2 £ à la Tate Modern, par exemple). Nous avons chargé au maximum notre sac à roulettes, mais je vais porter toute la journée un sac à dos de randonnée, les enfants ont leurs sacs de collège.

25 octobre2

Comme nous avons nos billets, nous évitons une bonne demi-heure de queue (tiens, et puis les tarifs ont augmenté depuis hier, quelle surprise !). Il fait un temps splendide, qui aurait parié que nous aurions trop chaud à Londres fin octobre ? Nous pouvons rester en tee-shirt dehors, c'est dire…

Forts de nos expériences de déambulations dans les musées nous fixons rendez-vous aux enfants à 14h devant l'entrée. Pour notre part, nous suivrons les conseils de notre guide : commencer pas une visite guidée par un Yeoman warder. Il parlait vite, je n'ai pas saisi le dixième de ce qu'il racontait (pourtant, ce devait être fort drôle, à voir les gens s'esclaffer), heureusement que j'avais lu Balthazar Jones et le Zoo de la Tour de Julia Stuart et que j'étais un peu au courant de la vie dans cette enceinte, véritable petite ville au cœur de Londres.

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Il nous relate les exécutions qui ont eu lieu sur place, la ménagerie qui y était installée durant quelques siècles (pour accueillir les animaux offerts à la cour d'Angleterre par les souverains étrangers), l'histoire de la monnaie (qui y était frappée depuis le moyen-âge), les prisonniers célèbres (les deux princes mystérieusement disparus - on peut voter pour désigner le coupable), sans oublier les fameux corbeaux, le tout agrémenté de réflexions sur sa vie personnelle ou les avions qui survolent la ville toutes les 5 minutes (un touriste aurait demandé pourquoi on avait construit la tour si près de l'aéroport). Puis nous explorons les différents bâtiments, admirons les joyaux de la couronne et l'impressionnante collection d'armures (qui doit être la première attraction touristique de l'histoire, puisqu'elle reçoit des visiteurs depuis le début du XVIIe siècle), nous évitons juste le musée de la torture — la visite du château de Gand nous avait suffi, pas besoin d'accroître nos connaissances en ce domaine.

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La Tour de Londres dispose aussi d'un beau point de vue sur le Tower Bridge !

Bon, il est 14h, il est temps de nous mettre en quête d'un fish and chips. Comme nous ne voulons pas compter sur le hasard, nous avons noté une adresse, une station de métro plus loin : Poppies (bon, un peu d'errance lié à l'absence de plaques de noms de rues… mais comment font-ils pour s'y retrouver ? Comme nous sommes hors-plan, il nous faut sortir l'ordinateur en pleine rue, très pratique !)

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Les portions sont très copieuses, ça n'est pas léger mais très bon !

26 octobre7

Il est temps de remonter vers la gare. Une petite contrariété nous attend au London travel office (où nous avions acheté nos Oyster cards) puisque l'agent au guichet ne nous laisse pas le temps d'expliquer quoi que ce soit, part pendant 10 minutes et revient avec… du liquide. Rien à faire, il refuse de créditer notre carte bancaire, soutient que nous n'avons pas formulé correctement notre demande (il ne nous a pas laissés placer un mot !). Il aurait fallu rapporter nos cartes au guichet de la station de métro pour cela (pouvions-nous le deviner ?)

Furieux, nous n'avons plus qu'à passer par le bureau de change de la gare qui nous reprend nos 15,90 £ pour… 16 € (génial, comme taux de change !). Bon, tant pis, allons reprendre le TGV.

25 octobre8

Nous avons quand même saisi l'essentiel de Londres :

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2h30 plus tard : Bienvenue à Paris et dur retour à la réalité !

À peine entrés dans le métro, nous apprenons que "suite à une alerte de sécurité, le trafic est fortement ralenti sur la ligne 4".

Au premier tournant du couloir, nous sommes arrêtés par des contrôleurs (enfin, à cette heure, ce sont plutôt des vigiles, beaucoup moins polis et plus agressifs), je m'aperçois un peu plus tard que Marie ne suit plus… elle a été retenue car "son Pass est pour les zones 4-5". Je rappelle, un peu sèchement, que les cartes ImagineR sont dézonées pendant les vacanes scolaires, ce que confirme l'appareil de la dame qui affichait un signal vert… "ah oui, j'avais oublié", dit-elle (ma grande est tellement saisie qu'elle n'a même pas su se défendre de cette accusation de fraude, que ce serait-il passé si elle avait été seule ?) Arrivés à Montparnasse, le trottoir roulant est en panne (encore !) et pour finir, ce sera Aurore qui restera bloquée au portillon, car une fois de plus (ça lui arrive souvent), elle est tombée sur la machine défectueuse… un moment de panique, elle est au bord des larmes.

À 23h, nous sommes au lit !

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28 octobre 2013

Welcome to London - Day 3, la suite

Elle était riche cette journée et mérite bien deux messages !

De retour à Londres, après un pique-nique dans le train qui a ravi les enfants (il en faut peu pour être heureux…), nous commençons par rejoindre à pied la gare de King-Cross pour trouver la voie 9 3/4. Hélas, là aussi, l'aspect commercial a pris le dessus : il faut faire longuement la queue pour tenir la poignée du fameux chariot, puis se laisser prendre en photo par un professionnel.

24 octobre1

Nous avons mieux à faire qu'attendre 45 minutes (au bas mot), nous repartons pour la Tate Modern. Pour une fois que Paul demande à visiter un musée, nous n'allons pas le décevoir… enfin, il sera déçu, mais nous n'y sommes pour rien : les tableaux d'Andy Waroll ne sont plus exposés dans ce musée.

À la sortie, nous profitons du grand soleil qui s'est installé : prenons le Millenium Bridge (justement celui qui est détruit par les mangemorts dans le 6e tome) et gagnons la cathédrale St Paul. C'est au pied de celle-ci que l'on peut acheter les billets pour la London Tower sans faire la queue.

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Puis nous déambulons au hasard des rues (enfin, vers le nord-ouest), rencontrant de sympathiques pubs, la cour royale de justice (en français dans le texte), le British museum. Lorsque nos pieds refusent d'aller plus loin, nous reprenons le métro pour rentrer. La fatigue commence à se faire sentir, nous avons mal aux pieds, au dos… mais là, surprise : nous sommes bloqués au portillon.

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C'est là que nous voyons la différence avec le métro parisien. Un agent est posté auprès des portillons, avec un badge "assistance". Son rôle équivaut à celui d'un contrôleur, puisque nous n'avons jamais vu quelqu'un sauter le portillon (l'amende encourue est de 80 £, ça calme !). Ce monsieur s'approche, nous expliquons que nous avions ce matin plus que le plafond d'une journée zones 1-9, il nous emmène au guichet, demande à sa collègue de faire l'historique de notre journée, elle remarque que nous avons pris le train à 8h30, soit en heure de pointe, le plafond n'est plus le même ! Elle nous demande donc où nous allons, jusqu'à quand nous restons à Londres, et nous calcule le montant à recharger jusqu'à la fin de notre séjour, tout ceci avec un grand sourire. Nous en profitons pour demander si nous pourrons récupérer nos cautions sur la carte bancaire ; pas de souci, dit-elle. À aucun moment, nous ne nous sommes sentis soupçonnés de fraude, nous aurons hélas l'occasion de comparer avec la RATP le lendemain…

 

 

 

27 octobre 2013

Welcome to London - Day 3

Aujourd'hui, c'est le grand jour : nous partons pour le monde des sorciers ! Nous avons réservé nos places depuis longtemps déjà sur le site (compter une bonne semaine) en choisissant un horaire matinal : 10 heures. Bon choix, nous le vérifierons en voyant la file d'attente à notre sortie. Mais c'est tout un périple pour arriver jusque-là : le métro jusqu'à St Pancrass, un petit trajet à pied pour rejoindre Euston Station, puis prendre un train de banlieue jusqu'à Watford Junction où nous attendra le Magicobus la navette des studios Warner.

(Il est possible d'acheter des billets combinés Navette depuis Victoria Station-Visite des studios, avec un surcoût de 30 livres environ, bien plus que le trajet par transports en commun. Tout est expliqué — et du coup, je comprends maintenant pourquoi nous avons dépassé notre solde Oyster Card ce jour-là en prenant le train à 8h30)

6h30, debout ! (Le décalage horaire nous est favorable, sur ce coup-là) Un bon petit breakfast pour tenir le coup jusqu'en début d'après-midi et c'est parti, nous devons prendre le train de 8h24 et il nous faut trouver la gare… 

8h50, nous apercevons le bus qui nous attend, nous serons largement à l'heure pour la visite (prévoir d'arriver aux studios 20 minutes avant l'horaire des billets).

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 Aurore compare ses mains à celles d'Hermione. En attendant d'entrer, nous examinons dans les moindres détails le placard sous l'escalier.

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Ensuite, après un petit discours incompréhensible d'un présentateur (il parlait beaucoup trop vite), nous avons droit à un petit film pour nous mettre en haleine, avant d'entrer enfin dans la Grande Salle.

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Le temps de visite est limité dans cette première salle, mais très large quand même. Puis nous passons dans un espace immense où sont installés de nombreux décors du film : la salle commune de Gryffondor, le dortoir des garçons, le Terrier (maison de la famille Wesley — décor reconstruit car il est détruit dans le dernier film), le bureau de Dumbledore, la cabane de Hagrid, le bureau d'Ombrage, la salle de potions, l'entrée du ministère de la magie… quelques activités sont proposées aux enfants : agiter des potions, apprendre à lancer des sorts avec sa baguette, et bien sûr monter sur un balai (avec photo payante à la sortie). Il y a tant d'objets exposés que je ne pense pas que nous ayons réussi à tout voir !

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Les tableaux sont des portraits des producteurs, scénaristes, décorateurs… une vitrine est consacrée aux Horcruxes, une autre aux journaux, plans, lettres. Au milieu trône l'imposant monument à la dédié à la puissance de la magie, installé dans le ministère lors de la prise de pouvoir par les mangemorts, tout à fait dans le style de la propagande communiste.

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Et nous voilà dehors ! Aurore va frapper chez les Dursley, pour demander si Harry est là. Les enfants tentent de prendre la route au volant de la voiture volante, du side-car de Hagrid, du Magicobus, sans succès… nous n'avons pas assez de pièces pour prendre un verre de bièraubeurre aux Trois balais (dommage, j'aurais aimé goûter, mais 3 £ le verre !). Alors nous poursuivrons notre visite, avec une salle consacrée aux masques , perruques et effets spéciaux, dont le Monstrueux livre des monstres, qui tente de vous mordre quand vous approchez la main.

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Nous empruntons ensuite le Chemin de traverse, assez inquiétant.

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Découvrons les épures, plans et maquettes, dont la maquette du château au 1/13e (elle remplit une très grande pièce) qui a servi à tourner tous les plans larges ; puis la boutique Olivander, spécialiste en baguettes magiques. Les rayons en contiennent des milliers toutes étiquetées au nom de leur propriétaire (y compris celle de J-K. Rowling)

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Un petit passage par la boutique qui propose de tout (baguettes magiques, capes, robes, pulls, écharpes de chacune des maisons, friandises, livres, cire à cacheter, Nimbus 2000, peluches — de belles araignées, brrr — objets magiques). J'aurais bien craqué pour un retourneur de temps, mais le vendeur ne pouvait pas me garantir qu'il fonctionnait, dommage !

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Nous essayons au passage les baguettes magiques de nos rôles à l'anniversaire (Marie choisit celle du professeur Chourave, en toute logique)… sans effet, nous ne sommes pas doués pour la vraie magie.

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 Aurore essaie une robe de Poufsouffle (sa maison sur Pottermore, tout à fait adaptée à sa personnalité ! Paul a été envoyé à Gryffondor, la maison de ceux qui agissent avant de réfléchir, très juste aussi. Je n'ai pas tenté moi-même, trop peur de tomber sur Serpentard !)

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Dans le hall, la foule est importante, je me demande ce que ça donne en pleine saison.
Il est temps de repartir, Londres nous attend !

26 octobre 2013

Welcome to London - Day 2

Après une bonne nuit (“Homely and quiet close”, on ne nous a pas menti), wake up, the breakfast is ready !

 

22 octobre1

(si, si, ça passe très bien avec le thé ou le chocolat, les haricots en boîte froids !
En revanche, le pain de mie aux céréales était un vrai étouffe-chrétien)

Aujourd'hui, nous emportons les parapluies, direction les beaux quartiers !

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Passage devant Harrod’s (fermé à cette heure matinale) pour rejoindre le Natural history Museum. 

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Là encore, il sera impossible de tout voir, nous commençons par la partie consacrée à la géologie (avec une collection extraordinaire de pierres précieuses, entre autres) avant de nous diriger vers le grand hall et ses dinosaures (et ses hordes d'écoliers et de collégiens dans leurs uniformes, plus ou moins chics : pulls et bas de joggins ou pantalons-jupes plissées, blazers et cravates, écusson de l'école pour tous). L'architecture néo-gothique du bâtiment vaut la visite, ainsi que le T-Rex animé (même pas peur !). Les enfants, qui visitent au pas de course (mais réussissent pourtant à tout voir) ont eu le temps de faire une étape au Darwin Center… bref, une visite qui pourrait s'étaler sur 3 jours tant les collections sont riches et bien mises en valeur.

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Nous n'avons pas pris d'audio-guides en français et n'avons pas encore le réflexe de télécharger sur internet des explications ou visites guidées en mp3 (pourtant, ça permet de réaliser de belles économies) — il faut dire que nous n'avons guère eu de temps libre avant de partir… mais finalement, je ne regrette pas, nos visites ont été ainsi parfaitement libres et chacun a pu améliorer un peu son anglais (en tout cas, j'ai fait l'effort de lire les panneaux, voire écouter parfois certains guides qui se trouvaient là).

Nous sortons affamés et nous mettons en quête d'un magasin d'alimentation… malheureusement, le quartier est essentiellement composé de musées et ministères. Il nous faut marcher pendant une bonne demi-heure pour apercevoir quelques passants porteurs de sacs Waitrose. Nous les guettons, suivons leurs traces à rebours ; nous voilà sauvés ! Petits pains, jambon, cheddar, un sachet de crudités.  Nous apercevons un square, tentons sans succès d'y entrer : il faut un badge magnétique. Direction Hyde Park, donc, à un quart d'heure de marche. Notre pique-nique est assez rapide, il pleut, pas assez pour ouvrir les parapluies, assez pour être désagréablement mouillés. J'avais promis à Aurore qu'elle verrait des écureuils, il nous faut un certain temps pour en apercevoir un, filant au coin d'un rosier. Puis nous traversons une pelouse et là, ce sont trois, quatre écureuils qui s'approchent prennent la pose en nous voyant sortir nos appareils ; c'est tout juste s'il ne viennent pas nous taper sur le bras pour obtenir un morceau de shortbread, quels effrontés !

23 octobre4

L'après-midi est consacré à la visite du Victoria & Albert Museum, immense bâtiment une fois encore, riche en objets décoratifs de toutes sorties, de tous les continents et de toutes les époques. À l'entrée, une exposition consacrée à la mode nous retient un bon moment : j'ai pensé au défi "plis" de Casa et me suis amusée à photographier des plis et fronces de toutes sortes.

23 octobre3

Il y a aussi des tableaux, des sculptures, de la ferronnerie, des bijoux, des dessins, de la porcelaine, de l'orfèvrerie, de la tapisserie… la section "Asie" comporte des objets datant de - 3000 à… nos jours, comme ces tasses créées en 2010

23 octobre2

23 octobre1

 J'avais fixé le rendez-vous de fin sous ce lustre, sans savoir que la zone serait inaccessible une heure plus tard, pour cause d'installation de tables en vue d'une réception, mais nous avons réussi à tous nous retrouver.

 

En fin de journée, il nous fallait encore trouver de quoi dîner ; nous avons donc entrepris de retrouver le Waitrose de midi, un peu à l'aveuglette, et c'est avec les pieds en compote que nous avons repris le métro, en pleine heure de pointe, misère ! Ceci dit, nous avons entendu parler des pannes du métro londonien, mais tout a toujours parfaitement fonctionné. Jamais nous ne sommes restés à attendre plus de 3 minutes sur le quai. Nous n'avons pas compris le système de tarification, en revanche (c'est comme pour le système politique belge : si vous avez compris la tarification des transports de Londres, c'est qu'on vous a mal expliqué !). En principe, on paie au trajet, avec un plafonnement à la journée, mais le plafond dépend des zones traversées, du fait de circuler en heure de pointe ou pas, du fait d'emprunter telle ou telle ligne… nous nous sommes trouvés ainsi bloqués à la fin d'une journée, alors qu'on nous avait annoncé que nos trajets ce jour-là seraient plafonnés à 15,60 £ et qu'il nous restait 15,90 £ sur nos cartes le matin (visiblement, la personne au guichet ne comprenait pas plus que nous la grille des tarifs !). Mais dans chaque station, un agent d'assistance est posté près des tourniquets. Assistance, pas contrôle ! La différence est notable, lorsque le portillon sonne, au lieu de se précipiter sur vous pour vous verbaliser, il examine votre carte, vous conduit jusqu'à la machine (à quelques mètres, pas besoin de revenir loin en arrière), puis jusqu'au guichet où l'on vous expliquera ce qui ne va pas (et évidemment, on vous demandera de payer le complément). Mais malgré que nous ayons tous effectué les mêmes trajets aux mêmes moments, la somme restant sur la carte de Paul le jour du départ était différente des nôtres, totalement illogique !

25 octobre 2013

Welcome to London - Day 1

Lundi, 6 h, nous voici dans le train de banlieue (à l'heure, ouf, vu les problèmes des derniers jours, nous pouvions craindre le pire). Une bonne heure plus tard, nous arrivons gare du Nord, première étape de notre périple. Petit-déjeuner, passage des contrôles, un peu d'attente (avec cette impression bizarre d'être à l'aéroport) et nous nous installons à bord de l'Eurostar.

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10 h, heure locale, St Pancrass. Nous achetons nos Oyster cards et prenons le métro vers le nord. Première surprise : c'est tout petit ! Deuxième surprise : les stations sont vraiment éloignées, les unes des autres, on ne peut se dire, comme à Paris “deux stations de métro, c'est bon, j'y vais à pied” ; en revanche, une fois dans la station, on arrive très rapidement sur le quai, pas de kilomètres de couloirs et d'escaliers. À la sortie, nous errons durant quelques minutes (mais où sont donc indiqués les noms des rues ? Pas aux carrefours, en tout cas, se repérer en voiture doit être un enfer…), trouvons enfin notre rue et là, le dépaysement est total : la rue londonienne typique, petites maisons de briques, toutes semblables, box-windows et jardinets.

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Un tour au Sainsburys du bout de la rue, quelques sandwiches et nous voilà repartis vers Picadilly Circus, Regent Street et ses magasins de luxe (dont une boutique de thés et chocolats où l'on peut déguster dans de minuscules verres, irrésistible !), le Parlement (qui ne se visite pas ce jour-là car les députés sont au travail), Westminster Abbey, la Tamise et le London Eye, avant d'entrer à la National Gallery pour une visite de quelques salles (les musées nationaux de Londres sont gratuits — on vous suggère une libre participation — mais immenses ; impossible de tout voir en une seule fois. Nous avons vite pris le parti de fixer une heure de fin et de laisser les enfants déambuler librement de leur côté).

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La nuit va tomber, retour vers Regent Street pour trouver le magasin Liberty (à mon grand étonnement, c'est un grand magasin (tout en boiseries et colombages, superbe) et les tissus ne représentent qu'une infime part des rayons), avec un petit passage obligé par la boutique M&M's.

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Levés depuis 5 h et ayant parcouru des kilomètres, nous sommes bien contents de retrouver notre petite maison… ahem, un mot sur la porte : nous avions soigneusement fermé les portes à clé en partant, celle de l'appartement et celle sur la rue, et avons malencontreusement enfermé notre voisine (la serrure n'est accessible que de l'extérieur), une étudiante qui n'a pu se rendre en cours cet après-midi-là ! Nous nous confondons en excuses, nous ignorions la subtilité des serrures anglaises…

Quelques vues de notre sweet home :

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Charming, isn't it ?

Si vous souhaitez vous aussi séjourner à l'étranger sans dépenser des fortunes en petits déjeuners et restaurants (parce qu'avec des enfants de plus de 12 ans, c'est pour 4 adultes qu'il nous faut payer, en plus de 2 ou 3 chambres d'hôtel), nous avons trouvé notre bonheur sur ce site. Juste un bémol : les frais de ménage (60 £) ajoutés après-coup, nous aurions préféré le savoir lors de la réservation, plutôt que la veille du départ ! (le site précisait juste que “certains frais” pouvaient être appliqués en plus)

 

 

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18 octobre 2013

Soirée pyjama : première !

11 ans, ça commence à devenir sérieux… cette année, Julie fête son anniversaire à la maison et n'a invité que deux amies, mais ses parents ont sorti le grand jeu : atelier pâtisserie, piscine, soirée pyjama, petit déjeûner… je suis épuisée rien que d'imaginer le déroulement des festivités ! (mais ça n'est pas pour moi, hé, hé !)

J'ai déjà beaucoup cousu pour Julie, mais cette année, l'idée est venue toute seule : un nécessaire pour se faire belle et aller dormir hors de chez soi (non, pas un pyjama, Julie est déjà plus grande que moi, je n'aurais pas assez de tissu), mais un petit sac à lingerie et une trousse de toilette à suspendre, très pratique. Deux modèles cousus plusieurs fois, qui ne présentent pas de difficulté particulière, l'idéal pour une reprise de mes activités couturesques ; avec la recette magique "ruban Farbenmix et broderies assorties", effet garanti.

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(vous noterez le superbe alignement de mes photos… depuis la mise à jour de mon navigateur, je suis obligée de faire une règle de trois en html pour redimensionner les images, donc ça dépend si j'ai le temps — et le courage . Cette journée ayant été riche en animations offertes par la SNCF, le courage est épuisé et le temps manque ; c'est que je dois aider Aurore à préparer un apéritif gourmand pour demain, maintenant !)

 

17 octobre 2013

Quand une brodeuse, rencontre une autre brodeuse…

…qu'est-ce qu'elles se racontent ? Des histoires de brodeuses !

— Salut toi, tu viens d'où ?

— J'ai fait un long voyage : après de bons et loyaux services, on m'a remise dans mon carton, puis dans le coffre de la voiture. Je suis arrivée sur le parking d'une patinoire, on m'a changée de coffre, posée dans une maison, j'y suis restée 2 jours, puis je suis repartie sur les routes, enfin j'ai atterri ici. Ouf, je suis contente de prendre l'air !

— Tiens, si on faisait une course ?

— Oh oui ! Ah flûte, je n'ai pas d'aiguille… et pas de canette non plus.

— Allez, un motif chacune et c'est parti !

Quand une blogueuse, raconte à une autre blogueuse qu'elle a trouvé une brodeuse d'occasion, mais loin de chez elle, qu'il lui faut trouver une solution pour payer sans risque ni pour elle, ni pour la vendeuse, et puis un moyen de transport fiable aussi, parce que c'est fragile ces petites bêtes-là…

Quand la vendeuse habite justement dans mon département de naissance et que j'ai prévu d'y aller peu après…

On organise un rapatriement par petites sœurs interposées ! Elle aura quand même traversé la France par petites étapes, cette machine.

Et bien évidemment, je n'ai pas résisté à la tentation de sortir la bestiole de son carton (une fois l'étape "travaux et poussière" passée), pour voir si elle fonctionne bien et, mine de rien, vérifier si les deux machines font le même bruit (après nos soucis de voitures, je deviens légèrement paranoïaque et j'entends des bruits suspects partout). Bon, une brodeuse, ça fait du bruit, mais deux… je ne m'entendais plus penser !

 

 

10 octobre 2013

Les 10 du 10 : chantiers

Hier, en rentrant de l'école de musique, j'ai trié les messages reçus sur mon téléphone : mon opérateur qui me promet monts et merveilles, le don du sang qui me sollicite, les codes reçus pour payer en ligne… et des messages que j'ai effacés presque à regret : 14 février, Rachel "on se retrouve à quelle heure ?", Gloubichamalu le 15 "Je suis Porte de Versailles, et vous ?", mon mari, le 15 "Je suis à Francfort, un peu de retard à cause de la neige avant de repartir vers Riyad", 14 mai, Paul "J'ai !" (le code), 31 mai, Marie "Je passe" (en seconde)… presque une année écoulée, petits événements de la vie quotidienne.

Et puis j'ai lu cet article et je me suis souvenue que j'ai créé ce blog pour cela aussi : me souvenir, garder des traces des jours qui fuient si rapidement… prendre 10 photos d'une journée, chaque mois, pourquoi pas ? Aujourd'hui, le thème est venu tout naturellement dès mon lever : chantier !

Le chantier de peinture, tout d'abord, dans lequel nous vivons, pour quelques jours (semaines ?) encore. À l'étage, ça prend forme, le peintre aura terminé le plafond ce soir, à nous de faire les murs ensuite ; dans l'escalier, il en est encore à enduire et poncer les murs ; au rez-de-chaussée, la première couche est faite, on commence à avoir une idée du rendu final.

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10 octobre04

Et puis en débarrassant la table, un geste maladroit et voilà mon ménage d'hier à refaire ! Ça tombe bien, je rêvais de passer la serpillère avant de partir travailler…

10 octobre01

Chez nos voisins, un chantier nettement plus important avec l'extension de leur maison ; nous sommes perplexes devant cet assemblage de poutrelles métalliques et d'ossature en bois, recouvert de plaques de contre-plaqué. Pour l'instant, ça ressemble à une grande boîte et nous avons du mal à imaginer l'effet une fois terminé.

10 octobre05

Le pont au-dessus de l'avenue était fermé cet été, il est rouvert provisoirement (parce que le détour pour piétons et cyclistes peut doubler leur temps de trajet). Il sera impraticable de nouveau dès le début des vacances, et de nouveau, j'arriverai devant les barrières chaque matin avant de me rappeler qu'il faut faire le grand tour !

10 octobre06

Un peu plus loin, le lycée hôtelier en pleine restructuration… les élèves cuisinent dans des baraquements le long de la piste cyclable, les délicieuses effluves certains soirs sont irrésistibles !

10 octobre07

La gare, en pleine évolution également, je ne reconnais plus l'ancien parc à vélos.

10 octobre08

Un coup d'œil sur le panneau d'affichage : train supprimé ! Après la grève hier, la panne de signalisation ce matin. Il ne ne passe pas une semaine sans problème de transport…

Ma gare d'arrivée, qui devrait être rénovée elle-aussi, mais les projets se succèdent sans que l'on en voit aucun aboutir… elle n'a donc de chantier que le nom

10 octobre0910 octobre10

Juste en face :

le permis de construite est affiché depuis 18 mois
maintenant, mais les travaux ne débutent pas…
fallait-il vraiment démolir cette maison ?

 

D'autres photos du 10 .

7 octobre 2013

P'tit défi du 7 : les plis

Ah, je l'attendais ce petit défi ! Je me demandais si Casa allait inscrire cette technique au programme de l'année 2013… et puis en juin, j'ai acheté un métrage de voile de coton pour me faire une blouse dans ce style pour l'été, histoire de protéger mes bras du soleil. Bon, deux jours après, j'achetais une blouse toute faite (et bien soldée), en me disant que tous ces plis, c'était du boulot … mais j'avais toujours mon projet en tête, pour plus tard, quand j'aurais du temps. Autant dire que le p'tit défi est venu à point nommé me botter les fesses avant d'enterrer mon coupon au fond de mes caisses de tissus !

Comme j'ai déjà fait les plis couchés, les plis creux, les plis nervures ( aussi), que les plis religieuse m'ont servi à plusieurs reprises à rallonger des robes pour une petite fille qui avait grandi, il me restait à tester les plis ondulés (merci Casa, j'en avais déjà vu, ça me tentait, mais comme je ne connaissais pas le nom, je ne savais pas où chercher un tuto !)


Pour faire des plis ondulés, il faut d'abord faire des plis nervures, donc se munir d'une bonne dose de patience, d'une règle à patchwork (trèèès utile dans ce cas) et d'un bon fer à repasser (pas celui qui crache de l'eau noire ou rouge !). Il faut aussi avoir du temps devant soi et rien sur le feu (parce que ce soir-là, c'était choucroute brûlée au menu, la faute à notre hotte aspirante trop efficace : quand on commence à sentir l'odeur dans la maison, c'est que c'est trop tard, vraiment trop tard…)

 Après pliage, repassage, piqûre, décousage, re-pliage, re-repassage, re-piqûre, re-décousage (un problème de copiage de patron, visiblement), sauvetage in-extremis du dîner et grattage de la casserole de choucroute brûlée *, je suis venue à bout de ma rangée de plis. Ensuite, trop facile, y'a plus qu'à les coucher un coup d'un côté, un coup de l'autre !

7 octobre1

J'ai aussi profité de l'occasion pour essayer mon aiguille lancéolée. J'avais testé sur des tissus un peu épais sans succès, le voile de coton semble bien adapté à cet usage, à condition de prendre un point décoratif assez simple et pas trop serré.

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Pour la blouse, je n'ai pris aucun risque, j'ai ressorti mon patron n° 26 du livre n° 5 des JCA (Otona no couture one piece smock blouse).

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Comme j'étais un peu juste en temps (car ce week-end a été aussi consacré à la musique — 2h samedi matin, 2h l'après-midi, 5h dimanche —, au bricolage — début de ponçage de la pièce dont les peintres ne font que le plafond —, à la cuisine — une caisse de pommes offerte par un voisin et les dernières mûres de la saison), je n'ai pas encore fait l'ourlet et j'hésite pour les boutons…

7 octobre4Voile de coton Toto, Liberty Mark, boutons en nacre Butinette

 

* Comment ça, vous ne voyez pas le rapport avec la choucroute ? Non mais, faut suivre, un peu !

2 octobre 2013

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? (6)

Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?

Alors, voilà : mes voisins ont un noyer, tout près du mur du jardin. Logiquement, donc, quelques noix tombent dans notre allée (accessoirement, sur nos voitures, mais ça ne leur fait pas mal…). Quand je dis "quelques", je veux dire environ 1 kg par an (et encore, c'est depuis qu'il a été élagué, avant, c'était plus du double !). Quand tout va bien, les noix tombent toutes propres, toutes nues (enfin, juste avec leur coque). Mais certaines sont pudiques et choisissent de garder leur enveloppe de brou, et là ça se corse ! Cette enveloppe est très difficile à retirer, à ce stade de maturité. J'ai tenté le couteau, le lavage, la brosse métallique (si, si !). L'an dernier, probablement suite à une combinaison de phénomènes climatiques, c'est 90 % de la récolte que j'ai dû nettoyer, gardant les mains brunes pendant des jours et des jours. Cette année, ça va mieux, mais je ne peux me résoudre à les jeter. Si je les laisse, le brou les empêche de sécher, elles se recroquevillent et meurent. J'ai donc décidé de les casser immédiatement, mais les noix fraîches, ça arrache !

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D'autre part, il me restait des côtes de blettes… chez nous, ça ne passe pas très bien ; le vert, encore, en tourte à la niçoise ou en Aloo palak, à la place des épinards, j'arrive à le caser, mais le blanc… un peu dans un tajine de légumes, un peu dans la soupe *. Et puis m'est revenue en mémoire la recette de la quiche noix-roquefort que je faisais jadis ! Un peu forte au goût. Et si j'y mettais mes blettes pour adoucir ?

Quiche roquefort-noix-côtes de blettes

Il vous faut : 200 g de blanc de blettes coupé en lamelles, 75 g de roquefort, 60 g de cerneaux de noix, 10 cl de crème liquide, 3 œufs, une pâte brisée.

Faire revenir les côtes de blettes avec une noisette de beurre. Mixer le roquefort, les cerneaux et la crème. Ajouter les œufs, un peu de poivre et un soupçon de sel, ajouter les blettes, verser le mélange sur la pâte (c'est peu apétissant, c'est normal !), enfourner à 180 °C pour 20-25 minutes; déguster avec une salade d'endives et de mâche, à l'huile de noix si vous en avez.

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Et puis ? Un pain d'épices pour les goûters, pendant que les peintres bâchaient ; et ce soir, une bonne séance de cogitation sur le nuancier… que choisir ?

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Et pendant ce temps, d'autres voisins se lancent dans des travaux d'une toute autre ampleur ! Je surveille chaque matin l'avancée du jeu de construction.

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* Ce n'est pas par pur masochisme que j'achète des blettes, elles sont simplement dans notre panier de légumes hebdomadaire

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attraper le temps qui file…
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