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attraper le temps qui file…
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31 janvier 2014

Mon plantain est bleu

Il y a quelques semaines, mes copinautes SewLN, Laclédeschamps  et Lamarie se lancent dans une série de tee-shirts plantain, patron gentiment offert par Deer and Doe. Je promets de les suivre, mais vous connaissez maintenant ma lenteur au démarrage… une fois le jersey trouvé, le patron imprimé (c'est long), collé (encore plus long), copié, coupé, je suis allée assez vite.

J'avais depuis longtemps ce tissu oiseaux acheté pour me faire une jupe. J'ai attendu que ma jupe-puzzle rouge soit usée jusqu'à la trame (c'est le cas de le dire, le tissu en est devenu transparent, un gros défaut du velours milleraies) pour me décider à m'y mettre. J'avais un coupon de jersey parfaitement assorti (acheté pour tout autre chose) mais un peu petit : 1m06 en 125 de large et une broderie Emblibrary pas du tout prévue pour aller avec, mais dont le motif concorde de façon surprenante.

31 janvier4

Il m'a fallu ruser, réduire un peu la longueur (c'est un peu court pour porter avec un pantalon, mais avec la jupe ce sera parfait) et faire des manches 7/8e (je n'aime pas les manches 3/4, ça remonte sous les manches de gilet)

J'ai beaucoup apprécié les conseils donnés avec le patron, notamment la mention de l'élasticité du jersey. J'ai eu quelques déboires avec des jerseys pas assez extensibles et des tee-shirts trop serrés au final. La méthode donnée pour vérifier le coefficient d'élasticité est bien pratique !

31 janvier131 janvier2

Je galère toujours à me prendre en photo, pas d'appareil à retardateur à ma connaissance, quoique je pourrais peut-être potasser la notice, pour une fois ?

31 janvier3

Pas de doute, ce patron me va parfaitement, rien à retoucher (peut-être réduire un peu le décolleté pour une version plus hivernale ?)
Maintenant, évidemment, la robe Belladone me fait de l'œil ! Je verrai à l'aiguille en fête si je cède…

Et pendant que ma petite malade récupère de sa folle nuit passée dans la salle de bains, je vais m'attaquer à la jupe (eh oui, la gastro annuelle est de retour ! Pourvu que son frère passe à travers cette fois…)

31 janvier5

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28 janvier 2014

Lettre de rupture

Mon cher et fidèle compagnon,
Tu es à mes côtés depuis 8 ans un exploit si l'on considère que mes ex n'ont jamais dépassé 4 ans *. Il faut dire qu'ils m'ont lâchée d'un coup en choisissant le suicide (ou je les ai empoisonnés à coup de calcaire, je ne sais trop…)

Tu as toujours été là quand il fallait, toujours prêt, comme les scouts, en moins de 2 minutes !

Mais là, ça ne va plus du tout entre nous, nos rapports se sont refroidis ces dernières semaines ! (oui, quand on peut poser la main sur la semelle en réglage "coton", y'a comme un problème) Tu commences à sentir mauvais (le brûlé)

Alors voilà, j'en ai rencontré un autre, il est tout beau, tout jeune, il m'a fait de magnifiques promesses :

29 janvier1

Il est arrivé cet après-midi… ah oui, du coup, je passe du bleu au rose, oui, ton remplaçant semble être une remplaçante (signe des temps ?)

29 janvier2

Que vais-je faire de toi ? Te jeter ? Alors que tu peux encore servir ? (ou te garder pour les entoilages, le flex, les transferts ?)

Adieu, mon fer à repasser !

 

* 8 ans, merci l'adoucisseur d'eau, je n'ai jamais eu à subir les fuites marronasses sur le chemisier tout propre que m'avaient infligé les précédents modèles en fin de vie. Pour une fois, ce n'est pas le réservoir qui lâche mais le thermostat. J'ai repris le même modèle et j'ai eu droit à une réflexion : tu vas choisir cette couleur, vraiment ? Bon, je vais avoir l'impression de jouer à "Barbie repasse son linge" mais je n'ai pas trop eu le choix, et puis, est-ce important, la couleur de son fer, pourvu qu'il fasse son boulot ?

29 janvier3

27 janvier 2014

Mes souvenirs des 70's

70s 12

Je me souviens du bruit des ciseaux de Mamie, répercuté par la table en bois, lorsqu'elle nous coupait des robes, nos robes en velours bleu marine et nos robes longues pour les mariages l'été en Bretagne

Je me souviens de ma robe préférée, en nylon jaune avec une grosse fleur en plastique appliquée devant, je me souviens de nos blousons-moutons (tricotés en laine à franges)

70s 16

Je me souviens du préau de l'école et des joints en goudron noir entre les grandes plaques de ciment, qui nous servaient à jouer aux quatre coins

Je me souviens de mon premier cartable de CP, avec son mouton (je l'ai encore !)25 janvier1

Je me souviens de notre numéro de téléphone (nous l'avons eu assez vite, le voisin de pallier travaillait aux PTT) : 46 62 88, c'était long à composer sur le cadran, surtout quand on lâchait la molette en composant le dernier 8, il fallait tout recommencer. Et Mamie, c'était 48 62 21.

Je me souviens de la Mire, le matin quand les programmes n'avaient pas encore commencé ; puis le générique de Aujourdhui Madame, regardé avec Mamie le mercredi.

Je me souviens des porte-mines en bronze, pour écrire sur les ardoises, et des billes de mercure (!) qui roulaient dans les encriers désormais inutiles

Je me souviens des nuits dans la caravane70s 8

 

je me souviens des vacances au printemps et en juillet, à Saint Romain, et de découvrir chaque matin une nouvelle robe de Barbie tricotée par Maman70s

 

 

Je me souviens de l'odeur des peupliers, entre les deux cours du primaire

Je me souviens de ma première recette, le pain-gâteau, que Papa avait malencontreusement fait tomber devant la bergerie — dommage, il n'avait pas pu y goûter ! (allez, tu peux me le dire maintenant, que tu l'avais fait exprès…)

27 janvier1

Je me souviens du tilleul-miel des mardis et samedis soir chez Mamie

Je me souviens des vacances d'été en Bretagne (si, il fait beau, dans le Finistère, la preuve !)

70s 10

Je me souviens des bains moussants avec de l'eau bleue

Je me souviens de la semaine anuelle sur l'île de Ré, des concours de maisons en sable, de déguisements, de trampoline

70s 24

Je me souviens du Petit vélo rouge, une solderie où l'on trouvait de tout (même, une fois, ado, des mètres de tissu Cacharel pour une bouchée de pain)

Je me souviens de cette semaine à Crest-Volant et d'avoir passé mon flocon

70s 5

Je me souviens de mes arrière-grands-mères Lucie et Madeleine ; je me souviens, chez Grand-mère Lucie, de la bonbonnière en métal qui contenait ces tout petits biscuits ronds avec une fleur de sucre blanche, rose ou jaune. Elle me sert à stocker mes tablettes pour le lave-vaisselle.

70s 727 janvier2

Je me souviens des 400 coups avec mes cousins le dimanche70s 4

 

Je me souviens de la sortie de maternité de Ma Petite Sœur à Moi Toute Seule (cramponnée au couffin, j'étais…)

70s 1870s 13

Je me souviens des points de suture au sourcil parce que j'étais tombée dans la salle d'attente du médecin en chantant "qui a peur du grand méchant loup ?" (une petite piqûre de moustique, il m'avait dit)

Je me souviens d'avoir planté un arbre, je représentais mon école

70s 22

Je me souviens du buffet de Mamie, l'odeur de bois mêlée à celle de la tarte aux pommes

Je me souviens des sièges en skaï de l'Autobianchi, glacés l'hiver et brûlants l'été

Je me souviens de mes premières pointes, taille 0, j'avais 4 ans25 janvier2

Je me souviens de ce week-end à Paris, du train de banlieue et des croissants Danerolles préparés le matin chez ma marraine (ah, les pyjamas-combinaisons jaunes !)

70s 19

Je me souviens des sous-pulls en nylon et des pulls-tubes tricotés en laine qui changeait de couleur70s 17

Je me souviens d'être allée voir Blanche Neige et Cendrillon au cinéma

Je me souviens de mon bateau, reçu au Noël du CE, et de mon immense surprise quand j'ai demandé à dormir dedans ce soir-là, au milieu du salon, et que Maman a dit Oui !

70s 20

Je me souviens de mes goûters : pain, beurre et morceau de sucre

Je me souviens de mon premier vélo, bleu et pliant70s 9

Je me souviens de nos voitures, les R16 (rouge et verte), la DS (marron glacé) puis la Granada (dorée)

70s 6

Je me souviens de fabuleux matins de Noël, la decouverte de mes deux bébés avec leur mobilier (construit par Papa) et leur garde-robe (cousue par Mamie), de notre chien à bascule Bivouac, de ma robe de fée (mise longtemps après qu'elle soit devenue trop petite)

70s 1

Je suis étonnée d'avoir retrouvé des photos pour chaque souvenir, ou presque, alors que la décennie suivante, nous ne faisions plus que des diapos, de retrouver les goûts, les odeurs, les sensations intacts. Je me souviens d'une enfance heureuse, mes enfants auront-ils autant de beaux et vivaces souvenirs plus tard ?

Si ces souvenirs trouvent des échos chez vous, vous pouvez aller lire ceux d'Anne, de Loulou, de Virginie

 

 

 

 

 

 

24 janvier 2014

Petite improvisation culinaire #2

J'avais acheté un paquet de pâte Filo pour réaliser des tourtières landaises aux pommes (nous avons beaucoup de pommes et poires, une petite erreur d'estimation de ma part pour le choix du panier à l'AMAP, les ados renâclent à éplucher des fruits, il me faut donc trouver un maximum de recettes pour les utiliser et varier les plaisirs)

Mais voilà, un paquet, ça fait beaucoup, beaucoup de feuilles. Il m'en restait pas loin de la moitié !

23 janvier1

J'ai tapissé le fond de moules à mini-tartelettes de feuilles de filo, beurrées au pinceau (environ 5 épaisseurs de feuilles — c'est un tantinet long à faire, prévoyez un bon fond musical), battu 2 œufs, 2 petits-suisses, 100 g de fromage frais ail et fines-herbes, ajouté des herbes hachées (persil et menthe), garni mes "fonds" de ce mélange (pour deux plaques, soit 24 tartelettes de 4 à 5 cm de diamètre)

23 janvier2

 

J'ai enfourné à 180 °C durant 15 minutes.

 

23 janvier3

Comme il me restait encore de la pâte, j'ai épluché et coupé en lamelles des pommes, les ai étalées dans des petits plats à crèmes brûlées avec un peu de cassonade et dispersé dessus les chutes de pâte filo légèrement beurrées.

Cela m'a valu des exclamations « On a un invité ce soir ? » « Il y a quelque chose à fêter ? » comme si ce n'était pas tous les soirs la fête des papilles, non mais !

 

23 janvier 2014

Défi Charlie… la suite

… avec le haut du jogging de Violette Beauregard. À l'origine, j'avais acheté le velours bleu canard à Courtrai pour en faire un bas (jusqu'ici, tout va bien). Je me rends à l'autre bout du hall pour prendre du bord-côtes pour la ceinture, je trouve ce magnifique bord-côtes Hilco rayé, j'en prends 20 cm, puis je me dis que je vais acheter du velours rose assorti pour faire le haut. C'est là que mon cerveau bloque (comme en cuisine, quand je réduis les proportions et que j'oublie en cours de route) : j'ai le velours, mais pas de bord-côtes supplémentaire !

En mai, un nouveau Stoffenspektakel a lieu à Reims, je charge les copines de me rapporter le bord-côtes qui manque, mais la marchande n'en a pas cette fois. Le temps passe… le 30 novembre, je retourne au Stoffen à Reims, Aurore me demande (devant témoins) quand je lui coudrai le survêtement promis, j'achète du bord-côtes fuschia qui complètera l'autre…

J'ai trouvé et copié les patrons, coupé le velours, je m'attaque au bas pour tenir les délais du P'tit défi, quelques jours passent, je commence à coudre le haut… flûte ! Mais où est passé mon bord-côtes rose ? Je n'aurai pas assez avec le rayé.

Je cherche, je range, je trie… rien à faire ! Je finis par me résoudre à réduire la largeur des poignets et de la bande en bas. Puis c'est le bas de survêtement qui disparaît, Aurore ne sait pas, elle ne l'a pas rangé dans sa chambre… il n'est pas dans la lingerie. Je commence à sentir l'angoisse monter, vraiment, je déteste ne pas me souvenir de ce que j'ai fait de telle ou telle chose (le plus souvent, des papiers importants). Je vais chercher dans la chambre des filles : erreur ! Ce que j'y trouve me met en rage (elles ne sont pas là, heureusement) mais point de jogging… et en descendant l'escalier, que vois-je sous un meuble ? Un petit carton reçu quelques jours plus tôt FERMÉ PAR DU SCOTCH, une lumière rouge s'allume dans mon esprit, c'est du pur Aurore, ça, elle adore mettre les objets dans des sacs, des cartons, des enveloppes… * je glisse la main à l'intérieur, c'est doux et moelleux !

Et là, voyez-vous ce qui est caché sous le velours bleu ?**

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Bon, je ne suis pas rancunière, j'ai quand même terminé le survêtement… le voici donc porté par une Aurore légèrement contrite (mais qui n'a pas retenu la leçon, ce matin, c'étaient ses clés qui avaient disparu, arrrgh !)

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Il m'a fallu raccourcir la fermeture-éclair séparable, voici comment j'ai procédé : j'ai tiré une maille à l'endroit voulu, puis l'ai coupée avec de petits ciseaux (non, non, le découd-vite ne suffit pas, de plus celui-ci est bien abîmé, il me sert juste de poinçon). J'ai ensuite tiré le fil maille après maille, en coupant à chaque étape, pour dégager une longueur de 3 cm afin de replier la fermeture proprement. J'ai ouvert la petite agrafe métallique situés en haut de la fermeture et l'ai remise sur ma dernière maille tant bien que mal (ça n'aime pas être déplié et replié, ces petites choses). Si quelqu'un sait où acheter des arrêts de fermeture au détail (pas avec des curseurs), je suis intéressée !

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* seulement, elle est comme les écureuils, elle ne se souvient pas de ses cachettes, ce qui peut donner lieu à des crises de larmes épiques certains matins où le livre de bibliothèque à rendre à disparu “mais je l'avais posé sur la table !” ou les clés, la partition, les chaussures…

** oui, oui, c'est bien le bord-côtes !

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22 janvier 2014

Oser ouvrir sa porte !

« Je peux jeter la carte de ton amoureux ? » me demande mon mari, en affichant les cartes de vœux reçues sur le réfrigérateur.

Il y a 3 ans, mercredi midi, c'est la course : Aurore termine son cours d'alto à midi et reprend le solfège à 13h, il faut vite, vite rentrer manger, je m'active dans la cuisine, dehors il pleut des hallebardes ; j'aperçois le monsieur qui distribue les pages jaunes, tentant maladroitement de s'abriter devant la porte du garage d'un voisin (le rebord de ciment fait 15 cm, tout au plus). J'ouvre la fenêtre « Monsieur, ne restez pas là, venez, entrez ! » Il hésite, interloqué, puis s'approche. Je lui propose un café et m'excuse de devoir manger devant lui avec ma fille… il parle mal le français, me tutoie et vouvoie Aurore (à son grand amusement). Il me montre son plan les rues qu'il lui reste à parcourir, je lui indique celles qui ne sont pas habitées. La pluie cesse, il me demande mon nom et mon adresse pour m'envoyer une carte de chez lui…

Je rêve de recevoir l'été suivant une carte venue de loin : Algérie ? Turquie ?

Et quelques jours plus tard, dans ma boîte aux lettres…

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Pour l'exotisme, on repassera ! Mais n'est-ce pas touchant ? En tout cas, j'étais bien contente d'avoir osé, moi qui a tellement regretté, un soir d'embouteillages monstres dus à la neige, comme il arrive de temps en temps en Île-de France, de ne pas avoir osé descendre au pied de l'immeuble, frapper à la portière des voitures que je voyais, de ma fenêtre, arrêtées sur le boulevard depuis des heures, et proposer aux malheureux automobilistes un café, un thé, une soupe… 

Une autre fois, nous avons osé accueillir durant un mois une jeune fille venue pour un stage. Ses parents, désespérés de ne trouver ni location, ni chambre d'hôtel, avaient sonné au presbytère ; notre curé m'avait appelée, des fois que je connaisse quelqu'un… « Je vais demander à mes voisins qui ont un studio ». Une heure plus tard, ils étaient à notre porte, mais le studio n'était pas libre… petite discussion avec mon mari et nous les rappelons « On la prend chez nous, dans la chambre d'amis ». J'étais inquiète (elle était mineure), elle aussi (seule chez des inconnus). À la fin du mois, nous avons pleuré en nous quittant !

Juste retour des choses : à 18 ans, de retour d'un concert, je n'avais pas pu ouvrir la porte de la maison où je logeais. À plus de minuit, j'étais à la rue ! J'ai découvert à cette occasion que les gares ferment, la nuit. Il était inconcevable pour moi de réveiller mes propriétaires ou mes parents (d'ailleurs, je n'avais pas de téléphone)… j'ai marché, trouvé un bar ouvert, je suis entrée, me suis expliquée, les patrons m'ont emmenée chez eux, j'ai passé la nuit sur une chaise (avec la dame qui visiblement se méfiait un peu…), les ai remerciés, ai pris le premier train, quelle expérience traumatisante !

Bon, maintenant, vous savez que si vous passez chez moi, vous serez bien accueillis ! Pas dans un intérieur de magazine, non, dans le bazar, mais avec café et biscuits, promis !

20 janvier 2014

Alors, qui a gagné ?

Moi ! Oui, aujourd'hui, j'ai reçu une carte chance du Monopoly, vous savez, celle où est écrit "Erreur de la banque en votre faveur, vous recevez 10 000 francs". Je viens d'apprendre (par courrier, pas par un mail bourré de fôtes d'orthographe) que le Crédit logement nous doit des sous… ça alors ! Je ne me souviens pas en avoir entendu parler lors de la signature de notre prêt ! (heu, non, pas 10 000 euros, ni 10 000 francs, beaucoup, beaucoup moins, mais ça fait plaisir, ce genre de surprise, c'est si rare…)

Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos petits papiers.

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Alors, alors, la main innocente farfouille, elle attrappe un papier, elle le déplie…

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(vous remarquerez que la main innoncente ronge toujours autant ses ongles… comment peut-elle jouer du violon dans ces conditions ? mystère…)

Ma chère Anne, j'attends ton adresse et les couleurs de ta cuisine (ou de ta future cuisine…)

 

Et dans la catégorie "rions un peu", j'ai testé une recette de cheese-cake clémentine-chocolat. La première fois, la crème, trop liquide, avait coulé hors du cercle (le fond n'était pas assez étanche), j'en avais partout, sur la table, au sol, un vrai carnage. Cette fois-ci, j'avais modifié la recette (biscuits secs + chocolat fondu plutôt que biscuits au chocolat et beurre), il était superbe, enfin, les deux premières minutes après le démoulage, parce qu'ensuite :

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(mais il était délicieux !)

 

19 janvier 2014

Quand une princesse cuisine…

… elle doit prendre garde à ne pas tacher sa belle robe. Il lui faut un tablier de princesse, évidemment !

19 janvier1

Et puis un livre de recettes (je doute qu'il y ait des cours d'éducation ménagère en École de princesses), un moule rooooose pour faire des gâteaux en forme de château, des vermicelles, billes nacrées, petits cœurs rooooses pour décorer tout ça !

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 Tissu fleuri du marché de Reims, offert par Rachel, uni récupéré sur un drap, petite broderie gourmande Emblibrary

J'ai des petites filles à gâter dans mon entourage et j'en profite à fond… mais ça m'a donné envie de me coudre un tablier chic, les notres sont en triste état (à rajouter à ma très très longue liste de projets)

En attendant, je n'avance guère et je perds la tête : après avoir cherché durant une semaine un morceau de bord-côtes (j'ai déplié et replié toutes mes chutes de jersey, je désespère, d'autant que ce n'est pas bien gros), voilà que j'ai égaré… le bas de survêtement cousu pour le défi Charlie ! Inquiétant, non ? *

* J'ai noté aussi la disparition de toutes mes aiguilles à canevas — celles qui me servent à rentrer les fils de surjeteuse — d'une petite paire de ciseaux pointus, de 15 pinces spéciales quilting, d'une bobine de fil rose pâle. Mais pour tout cela, j'ai des suspects (qui nient, évidemment)

 

13 janvier 2014

Bientôt 3 ans

… et un petit bilan de cette année écoulée.

Moins de couture que l'an dernier (à cause des travaux dans la maison ?)

couture2013

Un nouveau rendez-vous pour essayer de retenir le temps : les 10 photos du 10 de chaque mois, je vais essayer de m'y tenir. Le Père Noël m'a apporté un téléphone qui prend des photos (entre autres), ce sera déjà plus pratique que devoir penser à prendre mon APN le matin du 10, plus discret aussi parfois…

Des rencontres "réelles" pour aller au-delà du virtuel, j'y tiens ! Cette année, c'est La Punaise qui est venue me rendre visite avec sa brodeuse. Et puis j'ai retrouvé mes copines couturières à l'Aiguille en fête, au salon MCI et à Reims.

Côté résolution tenues ou pas, on va dire que les occupations ne diminuent pas du tout ; cette année, j'ai ajouté un cours de zumba (avec Marie) à mon emploi du temps déjà bien chargé et finalement… c'est assez élastique, le temps, dirait-on ! D'un autre côté, ma jeune collégienne fait désormais seule ses trajets et ça me soulage beaucoup (mais je marche un peu moins du coup)

Je vous propose donc de fêter avec moi ce troisième anniversaire le 19 janvier, avec le traditionnel tirage au sort, mais pour les cadeaux, je sèche… j'ai relu vos commentaires et il n'y a rien qui sorte vraiment du lot cette année. Alors je vais dire que c'est comme vous voulez, une création de mes blanches mains qui ne dépasse pas 30 x 20 cm et ne me prenne pas 20 h à fabriquer : une trousse, un tapis de tasse, un pochon, un torchon brodé, des maniques, un porte-bloc, un doudou… bref, dites-moi ce qui vous ferait plaisir, vos couleurs préférées, vos motifs de prédilection, mettez un commentaire pour participer, partagez sur vos blogs, pages FB…  et c'est reparti pour un an !

10 janvier 2014

Les 10 du 10 : janvier

Une fois de plus, une journée bien remplie !

10 janvier03

13h, j'ai des cadeaux à acheter (mais comment ai-je pu oublier ?), j'achète un sandwich (moins appétissant que le mois dernier, c'est certain) que je mange en marchant vite…

 

 

 

 

13h30, un passage à la librairie, puis je traverse la ville : tiens, c'est la bonne saison pour visiter le château tranquillement, je n'ai jamais vu aussi peu de cars !10 janvier04

Il y a longtemps que je n'étais pas passée par ici. C'était le cabinet de mon gynéco, il a mis au monde mes trois enfants, il m'accueillait chaque fois par un chaleureux «Bonjour, tout va bien ? », il a sorti Paul aux forceps, Marie par une césarienne et m'a laissée faire pour Aurore, puisque tout allait bien, pour une fois, il a su écouter mes angoisses (Je ne veux pas qu'on me déclenche… Est-ce que je vais pouvoir accoucher par voie basse alors que c'est un siège ? … Est-ce que je peux accoucher sans péridurale ?) et y répondre à chaque fois en allant dans mon sens, il est venu chaque matin me rendre visite à la maternité (avec toujours un regard attendri vers le berceau)… j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour où, appelant pour un RV, j'ai appris qu'il était décédé subitement, laissant une jeune femme et deux petits enfants.

10 janvier02

Tiens, il n'y a pas que les sapins qui sont jetés, ces jours-ci, apparemment, certains se débarassent aussi de leurs bonnes résolutions non tenues !

10_janvier06

10 janvier05

Ma boutique de thés préférée ; en goûtant le thé du jour, j'attends que la cliente devant moi ait fini ses emplettes, mais elle achète toute la boutique.

 

14h05, je suis en retard, je remonte vite, vite vers le bureau et je croise un sapin tout plat abandonné sur un banc

10 janvier01

16h30, je vais récupérer ma voiture, j'espère qu'elle aura bien profité de ces deux jours passés au garage… grosse révision, un pot neuf, contrôle technique des 10 ans… et grosse facture à régler !

10 janvier08

Au passage, je croise une galette géante

10 janvier07

10 janvier10

 

 

 

 

16h45, heu, oui, grosse facture, c'est la première fois que mon garagiste me fait un cadeau, est-ce bon signe ? D'un autre côté, récupérer un véhicule qui ne fait plus un bruit de moto au démarrage, des sifflements à chaque carrefour et un méchant bruit de ferraille à chaque bosse, quel bonheur !

 

 

 

17h20, rencontres parents-professeurs au lycée, je ne vais pas entendre des compliments, c'est certain !

18h10, je confirme, les profs sont unanimes : il pourrait faire beaucoup, beaucoup mieux, s'il écoutait en classe, s'il apprenait ses cours, s'il ne se contentait pas du strict minimum dans ses réponses… je ne pense pas qu'il soit doté d'un véritable esprit de synthèse, mais il fait semblant en tout cas. Bon, on va prier pour qu'il ait son bac et gagne en maturité…

18h40, c'est fête ce soir, mais comme je suis en pleins préparatifs de notre repas de Noël en famille dimanche, mon magasin de surgelés est mon meilleur ami

10 janvier09

19h15, je ferais bien une pause canapé, mais il faut conduire Marie à la zumba (je déclare forfait pour ma part), Paul à un baby-sitting dans une nouvelle famille (le petit bonhomme éclate en sanglots à notre arrivée et s'accroche aux jambes de son père… souvenirs…), préarer la pâte à kouglof pour dimanche, puis réchauffer le dîner, me doucher…

22h10 : mon lit me tend les bras ! Demain est un autre jour (mais pas plus tranquille, hélas)

D'autres journées du 10 ici.

 

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