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attraper le temps qui file…
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28 février 2014

Pénélope…

… doit être mon troisième prénom ! Je peine, dans la Wool War One, mais j'apprends plein de nouvelles techniques, ça c'est chouette.

Bon, déjà, il fallait tricoter en aiguilles 2 avec une laine conseillée pour du 2,5-3, vu comme je tricote serré d'ordinaire, je le sentais moyen. Mais en bon petit soldat discipliné, je monte mes mailles et je fais une dizaine de rangs. Verdict : trop petit (d'un bon cm). Pas de problème, je vais recommencer avec des aiguilles de 2,5 (en plus, les aiguilles 2 en bambou sont tellement fines que j'ai peur de les casser, mais que voulez-vous, quand on a goûté au bambou et aux aiguilles circulaires, on ne peut plus revenir en arrière — et puis de toutes façons, sur les dizaines d'aiguilles héritées de mes grand-mères, il n'y avait pas de 2 non plus)

Je refais mon morceau de vareuse : trop petit, mais pas si loin du but ! Je détricote et j'ajoute 2 mailles, cette fois-ci, c'est bon. Pendant ce temps, sur Ravelry, je vois que certaines ont déjà fini leur pelote, mais ce n'est pas une course de vitesse, j'ai jusqu'à septembre.

Je finis mon dos, j'attaque le demi-devant avec les mêmes tâtonnements : j'avais ajouté une maille mais ce n'est pas nécessaire, je défais et refais, donc. Sur du tout-petit, le moindre écart prend des proportions énormes, il faut une précision presque millimétrique.

Je commence le deuxième demi-dos et j'étudie les étapes suivantes, inconnues pour moi : relever des mailles sur la lisière et rabattre à trois aiguilles (car je suis fâchée avec la couture de tricot, c'est toujours moche et serré, voilà pourquoi je me cantonne désormais aux mitaines, étoles et écharpes). Cette technique va m'ouvrir de nouvelles perspectives, je le sens ! Après voir bien regardé la vidéo, je me lance : je récupère les mailles du haut que j'avais rabattues, les mets en attente sur une aiguille à chaussettes et commence à assembler des deux morceaux. Hem… dans "rabattre à 3 aiguilles", j'ai oublié "rabattre", je m'en aperçois quand je me demande ce que je vais faire de toutes ces mailles sur mon aiguille droite ! Je défais, donc (ça devient compliqué, heureusement que cette laine ne perd pas trop sa torsion) et je recommence en rabattant soigneusement. Ouf, ça y est !

27 février1

Enfin, je croyais… allez, on défait encore un coup, on remet endroit contre endroit et cette fois sera la bonne !

 

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24 février 2014

Déjà arrivée !

… mon enveloppe pour Anne. Alors voilà : c'est Anne qui avait été tirée au sort ; elle avait choisi des maniques, dans les tons de sa future cuisine : 

Capture d’écran 2014-02-24 à 14

Un peu plus tard (oui, bon, presque 15 jours, je sais, mais le temps file trop vite, que voulez-vous…), je me suis mise à la broderie sur lin uni. Et puis je suis tombée sur un tissu en lin pile dans les tons recherchés, parfait pour l'autre face des maniques ! J'ai attendu l'Aiguille en fête pour les coudre car je savais que j'y trouverais du Thermolam. Enfin, j'ai décidé de broder un torchon assorti, j'ai choisi un beau motif de point de croix, le fil qui allait bien, et j'ai démarré la brodeuse. « Ah, 57 minutes quand même ! Bon, de toutes façons, je n'ai pas prévu de sortir, allons-y… »
Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'était de tomber en panne de fil en cours de route. Je surveille avec inquiétude ma bobine, avant de me rendre à l'évidence : elle n'ira pas jusqu'au bout. Je vais voir le site du fournisseur : coloris en rupture ! (et puis il aurait fallu quasiment laisser la brodeuse allumée le temps de recevoir le fil, pour retrouver l'endroit où redémarrer). Je réfléchis, je consulte mes ados, pas possible d'employer un autre rouge, la différence serait trop flagrante, alors allons-y carrément pour un changement de couleur !
On dira que c'est fait exprès, le bonheur n'est jamais tout d'une pièce, n'est-ce pas ?

23 février1

Enfin, alors que je n'avais plus qu'un ourlet à piquer, Anne a posté ce commentaire

Capture d’écran 2014-02-24 à 15

Comme mes tissus étaient sortis, que cette pochette est vraiment rapide à coudre (un peu plus de 2 heures), que je savais faire une heureuse de plus, j'ai joint une petite pochette pour Suzanne (t'ai-je dit, Anne, que c'était le prénom de ma Mamie adorée et le troisième prénom d'Aurore ?)

23 février223 février3

PS : pour tes garçons, je te fais des photos dès que possible de la pochette à billets cousue pour Paul avant son départ pour l'Angleterre.

23 février 2014

Les drames de la vie…

Il y a des drames dans la vie de collégienne, mais ma lycéenne n'est pas épargnée ! Depuis la rentrée de janvier, la cantine du lycée est en travaux. Comme il s'agit entre autres d'un lycée hôtelier, la cuisine était faite sur place, en partie par les élèves, avec une qualité fort appréciée. Pendant la durée des travaux (8 mois), la restauration scolaire a été confiée à une grande société spécialisée dans ce domaine. Le premier soir, Marie est rentrée fort abattue : « C'était mauvais, je ne sais même pas ce que j'ai mangé, dans une barquette mal réchauffée. » Deux jours plus tard, elle pleurait à l'idée de devoir y manger de nouveau, prête à se contenter de sandwiches chaque midi. Cela ne lui ressemble pas du tout !* De nombreux parents se sont mobilisés (sans trop d'effet, à part quelques promesses), un micro-ondes a été installé, permettant aux élèves d'apporter des plats à réchauffer, puis retiré car cela ne faisait pas l'affaire du prestataire… les trois quarts des élèves apportent désormais leur repas ou sortent déjeuner à l'extérieur (une boulangerie, une superette, pas très varié !)

Nous avons transigé : Marie rentre déjeuner dès que possible à la maison (une à deux fois par semaine), se prépare une salade les autres jours et mange à la cantine le jour des TP, je tiens à ce qu'elle ait un repas complet avec un plat chaud avant de passer quatre heures dehors à bêcher, tailler, charrier des pavés…

Désormais, elle pourra manger chaud tous les midis (on ne sait jamais, l'hiver va peut-être finir par arriver) : une visite au Vieux Campeur (ne laissons rien au hasard) pour trouver une boîte isotherme et bien étanche, suffisamment grande et légère à la fois, compartimentée si nécessaire, selon les besoins du jour.

22 février1

Et une journée de couture plus tard (enfin, j'ai aussi avancé sur mes coutures "secrètes" et l'éternel racommodage), une housse pour le transport, doublée d'un revêtement isotherme (j'ai découpé un sac à surgelés et j'en ai bien bavé pour coudre cette matière, pire que le tissu enduit, je crois) ; une poche pour les couverts et la serviette ; tissu "feuillages" rapporté du salon Créations et savoir-faire en vue de coudre quelque chose pour Marie (ça tombe bien !).

22 février222 février322 février4

* Une jeune fille capable de gagner le concours cuisine d'un camp scout avec des saucisses feuilletées cuites à la poêle (?), qui prennent feu en cours de cuisson, sont arrosées d'eau pour éteindre les flammes… en somme des saucisses-feuilletées-pas-feuilletées-grillées-bouillies ne peut pas être qualifiée de "difficile"

 

 

 

20 février 2014

Retour sur l'Aiguille en fête

J'ai cousu, mais ce sont des coutures secrètes (du moins, jusqu'à ce qu'elles arrivent à leurs destinataires). Alors je vais vous raconter mon Aiguille en fête.

Pour moi, le principal intérêt de ce salon est de retrouver les copines, je ne m'y rendrais pas seule.

Trop brièvement, j'ai rencontré Annabelle et Brunehilde devant le stand Triscote (bouh, je ne me remets pas de la disparition des triscotes !) après un petit jeu de bataille navale par SMS ("Jy suis" "Mais quel stand ?" "B3 devant Froufrou" "OK, escale technique et on arrive" "On est en B3, mais toi ?" "J'arrive" "Ben où êtes-vous ?" "en A 16"…

Puis mes copinautes du forum MM, évidemment, avec lesquelles nous avions élaboré une stratégie de combat très au point : salon dès l'ouverture (pour ma part, je piaffais devant les portes à 9h04, en râlant intérieurement contre les organisateurs qui ne sont pas capables d'ouvrir à l'heure, avant d'entendre dans la file derrière moi « Ça ouvre à 9h30 »… hum, dire que j'ai couru pour avoir mon train… du coup, j'ai pu arpenter la moitié des allées désertes en toute tranquillité), premier tour des allées, puis restaurant à 12h30 (juste en face), pour papoter à notre aise toutes les 7, refaire nos forces avec de retourner affronter la foule du début d'après-midi, puis la presque-plus-foule après 15h30, puis la re-foule de la nocturne dès 18h. Nous en avons profité à fond, donc !

Côté achats, j'avais une petite liste et j'ai trouvé tout ce que je souhaitais : de nouveaux ciseaux de couture en direct de Nogent pour remplacer ceux offerts il y a une vingtaine d'année par Mamie, privés de pointe suite à une chute sur le carrelage, qui se montraient très récalcitrants depuis quelques mois, probablement après avoir affronté une épingle oubliée… deux aiguisages ne sont pas venus à bout du problème ; et une petite paire de ciseaux "lingère" pour les découpages de précision (le monsieur a été assez effrayé de me voir sortir un petit bout de tissu de mon sac pour essayer les ciseaux de broderie — Mais Madame, il ne faut couper que du fil avec ceux-là !)

Et puis du fil de canette pour la brodeuse, quelques tissus et rubans sur les thèmes "Londres" et "Japon-mais-bleu" pour des commandes de mes filles… et un achat coup-de-cœur : cette tasse coquelicots chez Tissus anglais.`

18 février3

Vous remarquerez le trouve-ciseaux offert par Gloubichamalu à chacune d'entre nous. 18 février1
Pour ma part, j'avais préparé des trouve-découd-vite (et dire que je ne m'en suis toujours pas fait un !)

 

Nous nous sommes bien fait remarquer avec notre déballage sur la table :
thermocollants, pressions résine, marque-page en patchwork…

Pour l'instant, comme je ne lis plus que sur le kindle en ce moment,
le marque-page me tient compagnie quand je couds

16 février11

et l'après-midi, petite pause chocolatée sur les tables prévues pour le pique-nique (une bonne amélioration par rapport aux années passées), déballage de chutes de montgolfière et partage sous les yeux interrogatifs de nos voisines ; exposition de sacs de couturières, également

20 février1

Voilà, c'était une belle journée, rendez-vous l'année prochaine !

 

 

19 février 2014

Pour que cessent les larmes

Dernièrement, le bureau de la vie scolaire du collège a été le théâtre d'un drame, Aurore versait des torrents de larmes, les surveillants cherchaient frénétiquement sur les étagères et dans les tiroirs, allaient chercher des serpillères, ils ont été à deux doigts de m'appeler (je ne sais pas ce que j'aurais pu faire à distance) : Aurore avait perdu ses clés, celle de la maison et celle du casier où était enfermé son cartable. Je ne sais ce qui était le pire : se trouver à la porte pendant 20 minutes ou devoir aller aux cours de l'après-midi sans ses cahiers !

Le dénouement a été heureux (ce n'était donc pas un drame mais une comédie) : les clés, perdues dans la cour, avaient été ramassées par un élève, remises à un surveillant qui avait quitté le collège après avoir les avoir déposés dans le mauvais tiroir.

J'ai retrouvé ma fille un peu secouée en fin d'après-midi (c'est dur, la vie de petite fille !) et nous avons conclu qu'il lui fallait de toute urgence une pochette à clés. J'ai bien tenté de la convaincre que la sacoche de collégienne était parfaite, mais la demoiselle voulait un sac à main comme sa copine (et je vous assure que lorsqu'elle a une idée en tête, elle est difficile à convaincre, son quart breton prend le dessus dans ce cas-là). Nous avons fini par nous mettre d'accord sur la pochette de Merci Giroflée, avec quelques variantes : pas de passepoil pour le bas, fermeture par pressions, ajout d'une bandoulière. Je lui ai proposé quelques touches de flex pailleté, elle a sauté de joie « parce que tu m'avais dit que c'était pour moi et tu ne m'as jamais rien fait avec » (j'assume mon statut de mère indigne, mes enfants sont brimés quotidiennement, les malheureux). Ce patron de pochette est un pur bonheur, les explications sont claires, aucun difficulté !

Comme deux précautions valent mieux qu'une, j'y ai placé un mousqueton, tenu par un ruban. Avec cela, si elle réussit à perdre ses clés, je démissionne.

19 février3

Voici donc la pochette idéale pour le collège, tout juste assez grande pour deux clés, un paquet de mouchoirs, un stick à lèvres et une ou deux bricoles indispensables dans la vie d'une petite fille. Et bien sûr, elle est rooose, avec du qui brille, des fleurs, un gros grain étoilé (froufrou)… elle ne la quitte plus, je parie qu'elle dort avec cette nuit !

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J'avais dit une couture par jour cette semaine ? On dirait que je m'y tiens et encore, je ne compte pas les genoux de pantalons réparés, les boutons recousus, l'ourlet du pyjama défait et refait, les patrons rangés… allez, on garde le rythme !

 

 

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18 février 2014

Nuits de Chine, nuits câlines…

Frileuse comme je suis, j'avais besoin d'un nouveau pyjama de toute urgence et pourtant… coupé le 2 janvier, cousu aujourd'hui seulement ! Mais pour une fois, rien n'est venu me perturber. Patron Ottobre 1/2005, comme le précédent, version femme, cette fois. Bas maison également (montant bien haut à la taille, comme j'aime). J'ai dû tricher pour les manches, n'ayant qu'un mètre de jersey (Stenzo) mais le bleu uni (coton-lycra) acheté à Reims est un plaisir à coudre, bien épais et ne se déformant pas. Je sens que je vais passer une commande bien vite ! Pour les finitions de l'encolure, j'ai opté pour la version « élastique dentelle » trouvé chez Fil 2000, très doux et souple.

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Et pour le même prix, la version portée (devant le miroir de salle de bains nettoyé par mes filles, hum…)

19 février1

17 février 2014

Un chouette pyjama

Lors du Stoffenspektakel de Reims, Aurore avait choisi ce jersey à petites chouettes, mais le coupon ne mesurait que 50 cm. Elle voulait un tee-shirt, je lui ai proposé plutôt un haut de pyjama, pas question de l'exposer aux moqueries en portant ce genre de motifs au collège…

Patron du tee-shirt croisé Ottobre 1/2005, bas maison, divers jerseys achetés à Reims. J'ai coupé deux manches gauches, n'ayant pas remarqué que le jersey avait un endroit et un envers, elle a donc une manche en jersey endroit, une manche en jersey envers, mais je dois être la seule  à le remarquer !

17 février117 février2

À cause de la petite taille du coupon, j'ai fait un ourlet étroit et le bord a tendance à se retourner, je vais esssayer d'y remédier en faisant un faux-ourlet à l'aide d'une bande de jersey… si la Miss consent à me rendre le pyjama : voilà deux nuits qu'elle dort avec l'élastique de la taille fixé par une épingle-nourrice ; à peine essayé, aussitôt adopté !

 

16 février 2014

Va-can-ces !

Elles n'ont commencé que samedi après-midi, après un cours de musique à rallonge (l'élève suivant était malade, j'ai enchaîné 1h30 de cours et 1h de consort), un sandwich vite avalé et l'accompagnement de Paul à Jambville pour son stage de BAFA (je trouve beaucoup plus fatigant de pratiquer la conduite accompagnée, où je dois rester vigilante à chaque instant, surveiller la conduite de mon fils ET le comportement des autres conducteurs, tout en essayant de suivre la carte, que de conduire moi-même).

16 février01

 

 

 

  Heureusement qu'il ne craint ni la pluie, ni le froid !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, j'ai pu me détendre ! Essai de tricot pour les vareuses de la Wool War One (oui, je me suis enrôlée mais j'ai du mal à trouver mes marques, j'en suis au troisième essai, changement d'aiguilles, ajout de mailles — pas de -doute, je tricote serré !), thé dans ma nouvelle tasse achetée chez Tissus anglais à l'Aiguille en fête, goûter gourmand (cadeau de St Valentin tout à fait intéressé de ma part…)

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Et ce matin, il faisait beau, incroyable ! Alors direction Paris, pour l'exposition Pixar au Musée des arts ludiques (un monde fou !), balade le long de la Seine, sandwichs mangés au soleil (mais vite, parce qu'il faisait froid, quand même)

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Une péniche en béton (!) dessinée par Le Corbusier pour l'Armée du Salut
il faut croire que ça flotte, le béton ! Ils vont avoir du boulot pour la restaurer…

Un tour dans les serres du Jardin des Plantes (impressionnantes par leur hauteur, mais je préfère de loin celles des Jardins suspendus, les collections sont bien plus riches, mieux mises en valeur, il y a moins de foule — et l'entrée est trois fois moins chère), un thé à la menthe à la Grande mosquée, une balade rue Mouffetard et rue Broca, un retour à pied vers la gare Montparnasse pour profiter à fond du soleil, un train direct dans la minute, si tout ça ne fait pas un bon dimanche…

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Bon, mon niveau d'énergie est proche de zéro, mais j'ai un programme pour la semaine, quand même : 2 pyjamas à coudre, une sacoche pour les clés d'Aurore (qui les a perdues deux fois en peu de temps), cinéma, rangements des patrons et des tissus, radios, RV médicaux, tricot, vaccins, lecture…

 

 

 

10 février 2014

les 10 du 10 : lundi sur les chapeaux de roues

Toujours à l'initative de Frenchlily

6h35, le réveil sonne, mais pas pour moi, je peux rester un peu au lit…

10 février1

7h05, je prends le traitement que je partage avec ma fille (les joies de l'hérédité), tiens, Marie a oublié son cachet ? Je descends à la cuisine, pas de Marie ! Elle a oublié de programmer son réveil, trop tard pour le train de 7h30, avec 10 minutes de vélo avant… allez, c'est la première fois depuis septembre, je vais la conduire…

8h03, c'est parti ! Traversée de toute la ville, campagne, zone d'activités, campagne, entrée du village, aïe, ça ne roule plus du tout ! Je la dépose in-extremis à 8h30 devant le lycée (pour un trajet habituel de 18 minutes)

10 février2

8h40, ça n'avance toujours pas mais je prends mon mal en patience, j'ai presque tout mon temps…

11h00, j'ai un gros fichier à imprimer, ce serait plus rapide sur le copieur du rez-de chaussée : deux longs couloirs et deux étages qui comptent double (c'est le prix à payer pour travailler dans un monument historique).

10 février3

Après 4 aller-retour infructueux, je renonce : mon ordinateur et le copieur sont fâchés, sans aucun doute, je vais me rabattre sur ma petite imprimante de bureau, ça prendra le temps qu'il faudra, en tenant compte du fait que je ne peux pas mettre plus de 15 feuilles dans le bac à papier et qu'elle peut avaler, si ça lui chante, 4 feuilles d'un coup, la gourmande…

10 février4

12h30 : 120 pages imprimées, courage, plus que 338 !

10 février5

13h30 : je décide de profiter du beau temps et pars à la quête d'une pelote de laine rose se tricotant en 5. Je pensais que ce serait facile… je reviens bredouille.

10 février6

14h30 : des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous…

17h : j'aide Marie à trouver les coordonnées des nouvelles entreprises à prospecter pour son stage. Elle n'a eu que des réponses négatives (sauf une, mais là, son lycée a dit "surtout pas eux !") ; une nouvelle réglementation destinée à améliorer le confort des salariéEs contraint les entreprises à faire quelques aménagements dans leurs locaux, tant mieux pour les salariées, mais du coup, si l'entreprise n'emploie que des hommes, elle ne va pas faire de travaux pour prendre UNE stagiaire…
Elle appelle, j'entends au ton de sa voix que ça semble bien se passer, elle raccroche les larmes aux yeux : « Il a dit oui, mais je dois y passer jeudi au plus tard ! » C'est dans notre ville, en plus ; bon, croisons les doigts pour que le monsieur ne change pas d'avis avant mercredi…

10 février7

18h : je cuisine pour ce soir, le repas devra être vite expédié. Gratin de coquillettes au poulet et pommes au four.

18h15 : Marie part rejoindre sa sœur à l'orchestre symphonique, concert répétition publique * dans 1h

18h30 : j'apprends que le chef est malade, le "concert" est annulé… j'attends le retour de mes musiciennes (flûte, je comptais sur une belle photo)

10 février0110 février02

19h15 : j'ai droit à un concert privé en consolation

20h00 : le repas qui devait être expédié va pouvoir se faire plus tranquillement, avant de partir à la répétition (pas publique) de notre groupe folk. Après le bal breton de samedi dernier, nous animerons un bal pour les bénéficiaires de la banque alimentaire le 8 mars, puis la Saint-Patrick le 14 : pas de répit !

IMG_0250

23h30 : au lit ! On n'est que lundi et nous voilà éreintés.

Les autres 10 du 10 sont ici

* nouveau terme adopté par l'école de musique, correspondant mieux au niveau réel des prestations… pour l'orchestre, pas de fausses notes mais un travail en cours sur toute l'année, avant le concert final en juin

7 février 2014

P'tit défi du 7 : Mad men

Bon, ça commence mal ! Je ne connais pas du tout cette série, je ne suis pas fan de séries en général… — quoique je viens de découvrir Downton Abbey à la médiathèque — et puis la mode des années 50, heu, pas très portable tous les jours, non ? Mais je ne peux pas louper un petit défi de Casa, c'est impossible !

Et puis quelques jours après, je suis tombée sur ça :

Everywear Tails Design by lila_ / Pattern by Your Style Rocks!

Je sais, je suis faible, j'ai cédé aux sirènes de Pinterest, je ne sais pas où ça va me mener cette histoire, déjà que j'ai l'impression de courir après le temps… mais bon, j'avais trouvé comment épingler des pages directement sur mon navigateur, sauf que l'ordinateur familial s'est mis à ralentir, ralentir… pour sauvegarder mon couple, il me fallait une autre solution de toute urgence !

 Un site de patrons gratuits à imprimer ! Certes, avec des explications en anglais sans le moindre schéma (déjà que je ne comprends rien aux explications en français de Burda)… Certes, des patrons plutôt compliqués (celui-ci faisait 56 pages, heureusement que j'avais une pile de papier de brouillon à recycler ! Il m'a fallu une matinée entière pour imprimer et coller le tout)

Pour finir, j'ai cousu à ma sauce, en regardant juste fréquemment les photos du modèle sous toutes les coutures (enfin, pas toutes, justement). Il m'est resté deux pièces que je n'ai pas su comment utiliser (dont un devant entier) et un biais que je n'ai pas coupé, je n'en voyais pas l'usage. Petit bout par petit bout, j'ai tout cousu à l'envers en retournant au fur et à mesure.

Comme je ne voyais pas bien comment essayer le vêtement en cours de route, j'ai utilisé un tissu d'essai du marché, un coton avec élastanne, je craignais que l'élasticité ne pose problème, mais non, finalement. Coût de revient : 2,96 euros, qui dit mieux ? (avec les boutons)

Les points forts :
– tous les repères tombent nickel à l'endroit prévu, même les bords du devant plissé se superposent sans décalage, c'est assez rare pour être souligné.

6 février1
– il y a deux pièces de patron différentes pour le tissu extérieur et la doublure (bon, ce n'est pas un avantage pour imprimer, évidemment), ce qui permet de disposer toutes ses pièces en une seule fois (à part celles à couper en double)

Les points faibles :
– les marges de couture comprises de 1 cm à 1,5 cm. Je n'aime pas les grandes marges de couture, je préfère couper à 0,7 mm et prendre pour repère le bord du pied de ma machine.

6 février8
– les finitions bizarres en bas : un côté est coupé en biais "sortant", l'autre en biais "rentrant". Je n'ai pas bien compris l'intérêt de cette technique, si ce n'est éviter une superposition des coutures au niveau du bas du vêtement. En tout cas, ça complique singulièrement l'assemblage ! Je n'ai pas réussi à avoir un résultat propre au niveau de la fente du dos (mais c'est sur l'envers) et j'ai contourné le problème en bas en raccourcissant légèrement le vêtement. Si je refais ce chemisier en taffetas (en projet pour les fêtes de fin d'année, je ne suis pas en retard), je couperai tout droit, comme les pièces de doublure.

 

Après m'être lancée avec un peu d'appréhension, j'ai pris beaucoup de plaisir à coudre ce haut. Mais il ne sera pas pour moi, trop décolleté à mon goût ! Du coup, il faudrait que je réimprime le patron une taille au-dessous pour Marie car il taille vraiment grand. Le col est un peu long, mais je pense que je ne l'ai pas cousu assez bas (pas très sûre d'avoir identifié le bon repère…)

Photos sur mon mannequin préféré (qui avait froid)

6 février26 février36 février4

6 février66 février76 février5

D'autres défis Man men à admirer chez Casa. Pour ma part, j'irai voir tout cela demain car aujourd'hui… je suis à l'Aiguille en fête !

 

 

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