Les 10 du 10 : enfin le week-end !
C'est le thème proposé par FrenchLily pour ce 10 mai. Mais, ce samedi suivant une semaine peu ordinaire, je ne l'ai pas vraiment ressenti comme le début du week-end… en revanche je pourrais intituler ce jour "pluie et musique".
Cette semaine, j'ai perdu tout repère temporel : lundi habituel, mardi, congé pour aller consulter un dentiste spécialisé à Paris (3h30 de trajets pour 20 minutes de rendez-vous : le bilan est un devis très salé pour deux interventions d'1h30 chacune afin de nettoyer correctement tous les canaux de la dent responsable de mes derniers ennuis, le prix à payer lorsque l'on a des racines tabariscotées et des canaux trop fins pour les instruments du dentiste), mercredi matin, obsèques d'une amie, célébrées avec chaleur et émotion par toute la paroisse, jeudi férié, vendredi travaillé (mais j'étais seule à mon étage).
Ce matin, je me suis réveillée à 7 heures, normal puisque je pouvais dormir jusqu'à 8, pfff ! Le ciel est peu engageant
Je range les partitions des dernières messes et tombe sur celle-ci, je ne résiste pas à l'envie de la chanter de nouveau (de bon matin, quelle idée !)
J'accorde ma viole au bon diapason, c'est agaçant de devoir changer de diapason sans cesse en fonction des ensembles. Il faut que je change ma corde de ré de toute urgence ! (je me le dis depuis un bon mois, mais elle va casser la veille du concert, c'est sûr)
Je pars sous une petite pluie et en retard, heureusement, je ne vais pas loin ! L'école de musique est neuve, vaste et fonctionnelle, mais n'a pas le charme de celle de mes débuts, une vieille maison de maître aux parquets grinçants.
Je rentre prendre un café et bâtir l'emplacement des pinces sur la robe en cours (j'ai horreur de coudre des pinces, mais sur ce tissu transparent et glissant, ma détestation atteint des sommets)
Aurore a une nouvelle étude à travailler et visiblement, elle lui plaît, du coup le travail avance à grande vitesse et l'alto sort de sa boîte bien plus souvent que d'ordinaire
Je repars répéter avec le clavecin, sous une bonne pluie cette fois.
Une petite éclaircie dans l'après-midi, je vais faire quelques achats : la pharmacie, la mercerie et retour par le parc. Tiens, les sangliers ont fait des dégâts ici aussi, en dix ans, je n'avais jamais vu ça !
Le départ pour l'église se fait sous un véritable déluge. Mais l'intérieur, refait il y a deux ans, est un havre de paix, c'est la troisième fois que nous y venons cette semaine (j'ai été distraite par les pitreries d'Amandine, ce soir) et les vitraux m'ont été d'un grand secours, mardi, lorsque je devais chanter et cherchais où poser mon regard pour ne pas pleurer.
Pas de menu fixe chez nous, sauf le samedi : poisson le midi et pizza le soir. Celle-ci est au poulet et aux poivrons. À table !
Et comme je n'ai pas réussi à poster mes photos hier soir, je peux faire un petit bilan de cette journée : toutes les pinces sont piquées, j'ai attrapé un bon mal de gorge et ce dimanche a commencé sous un soleil radieux (mais qui ne va peut-être pas durer)