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attraper le temps qui file…
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24 mai 2014

Des liens virtuels… ou pas

Parce que j'ai tissé des liens avec certaines d'entre vous, que j'ai rencontrées "en vrai" ou pas encore, quelques petites choses dans le désordre :

- Une petite guirlande réalisée comme ça, sur un coup de tête, pour offrir des couleurs : une perforatrice empruntée à une gentille voisine très bien équipée, du papier au kilo de chez Hema et quelques heures de découpage-pliage-collage… du coup, je crois que je vais m'équiper (parce que le découpage des ronds à la main, on oublie !) J'ai aussi cousu des sachets de thé, avec des filtres à thé Cilia, rempli le reste du colis de friandises… et ça lui a fait plaisir !

24 mai124 mai2

- Un peu de champagne (en image, seulement… le vrai, ce sera demain, j'espère, pour la confirmation de mon deuxième filleul), pour fêter la réussite de Mamanlit et d'Annabelle ! Elles ont toute mon admiration pour avoir mis leurs vies entre parenthèses durant quelques mois, quel courage de reprendre des études avec une famille et un travail ! Et je suis vraiment, vraiment heureuse pour elles*

Et maintenant, un peu de de repos s'impose : ce matin, réveil à 5h30, Aurore partait à Lisieux, puis course (j'en suis à 1 min 30 de course, 2 min de marche, durant 25-30 minutes, c'est un début, mais je n'ai ni point de côté, ni courbature ; j'ai un an pour arriver à courir sans arrêt pendant 40 minutes, j'y crois !), répétition de musique avant un mini-concert à 11h, puis re-répétition, mini-concert à 12h30, déjeuner rapide au traiteur japonais, retour à l'école de musique, Marie pour une master-class, moi pour une … répétition, eh oui, avant de jouer à 15h30 devant un public nombreux (6 personnes), vivent les portes-ouvertes de l'école de musique ! Vers 20h, je récupère Aurore, sans retard j'espère car Marie donne un concert à 20h30. Et demain, passage au bureau de vote dès l'ouverture avant de prendre l'autoroute. Vivement lundi que je me repose !

* Ah, si seulement le bac qui se profile pouvait être gagné, également…

 

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22 mai 2014

Scout un jour, scout toujours !

Dans la série les scouts libèrent les parents : les week-ends de groupe où nos 3 enfants campent, nous avons la soirée à nous, youpi ! (oui, bon, on va dire que ça compense les heures de covoiturage dans les campagnes profondes et les forêts lointaines, même qu'on se perd, des fois…). Samedi dernier, c'était fête de groupe, avec réunions des diverses unités auparavant. Après 2h45 de cours de musique le matin, 2h de répétition l'après-midi, je rentre dans un état second, rêvant d'une sieste, mais non, il faut se préparer pour être sur le lieu de la fête à 17h, en ayant réparti le pique-nique de notre progéniture en plusieurs parts. Nous arrivons à l'heure, bizarre, il n'y a presque pas de voitures sur place… nous débarquons sur le vaste terrain occupé par de petits groupes de chemises orange, bleues, rouges, vertes, ça chante, ça joue, ça répète. Nous trouvons Paul, lui demandons où nous devons aller « Mais je crois que vous ne deviez pas venir, en fait… ». Effectivement, le responsable que nous arrivons à repérer nous confirme que cette fête est juste pour les jeunes, il faudrait apprendre à lire les mails ! Nous sommes repartis prendre un thé au jardin, lire, dîner en tête-à-tête, commencer un film avant de récupérer Aurore à 22h et ça nous a fait du bien ! Marie dormait sur place, Paul est rentré en vélo à 1h30, oups !

Dans la série les scouts vous pourrissent les vacances : il y a eu l'épisode 2013 avec les dates de camp annoncées en avril, du 27 juillet au 10 août, avec pour conséquence notre passage par le Jura en descendant dans les Alpes pour y prendre Marie au passage et Paul qui nous avait rejoints en train plus tard. Cette année, les dates ont été anoncées relativement tôt (fin février), avec pour indications : Aurore près de St Nazaire du 12 au 26 juillet, Marie dans les côtes d'Armor du 3 au 17 août (Paul se débrouille, il est chef et son camp ne dure qu'une semaine). Vu que Marie quitte le lycée le 18 juillet pour y retourner le 25 août, nous avions une petite "fenêtre" de vacances en famille d'une semaine, à condition d'aller chercher Aurore sur son lieu de camp, puis de conduire Marie… Quand la troupe de scouts-guides a été lâchée par ses correspondants et qu'ils ont envisagé de déplacer le camp à Royan, on s'est dit que ça allait compliquer les choses, mais pourquoi pas ? Voici donc le gîte réservé dans le Morbihan… Et puis les chefs bleus sont allés sur place le 8 mai, ont trouvé un emplacement catastrophique, entre l'autoroute et la voie de TGV. Il leur a fallu trouver très vite un autre plan… trouvé ! Oui… à 40 km de Lyon. Bon, eh bien… Paul a besoin de faire des km en conduite accompagnée !

Dans la série Les scouts vous font passer de bons moments : Il y a eu la couture de sacs avec les guides,

guidesGuides2

les spectacles attendrissants des jeannettes, la générale (encore très approximative) de la pièce de théâtre des pionniers-caravelles l'an dernier, les moments très émouvants des engagements…

Hier, le groupe de Marie organisait sa "course de karts" sur une petite route en forêt. D'abord, ils ont eu du mal à rejoindre le lieu de la course, certains véhicules avaient les roues qui faiblissaient déjà. Son équipe avait assemblé un avant de vélo, une palette, deux roues de vélo à l'arrière et un fauteuil de bureau au-dessus, un skate venait solidifier l'arrière qui pliait, le tout peint très artistiquement :

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D'autres avaient équipé une brouette de roulettes arrière fixées par des rails de placo

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Une autre équipe : une planche et quatre roues de vélo (le problème était que la tige filetée qui reliait les roues qui n'était pas bloquée par des écrous spéciaux, si bien que la tige tournait à chaque tour de roue, donc qu'ils devaient fatalement perdre leurs deux roues gauches au bout d'un moment — en attendant, la tige filetée dépassant largement d'un côté pouvait menacer les autres chars, façon Messala)

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Les chefs avaient aménagé une poubelle à roulettes, en la couchant et en ajoutant deux petites roues avec système de direction par ficelles (pas très maniable mais solide)

 

 

 

L'équipe de Marie a perdu ses roues arrière dès la première course ; heureusement qu'ils avaient ajouté le skate au dernier moment, ils ont pu finir avec un véhicule difficile à diriger, mais "roulant"

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Bref, nous avons bien ri ! Aucun véhicule n'avait de système de direction fiable, ce qui a occasionné quelques collisions. Nous avions (les parents) des bombes à eau à leur lancer. Certains parents avaient été désignés comme juges (forcément) impartiaux, sachant que les barêmes étaient parfaitement équitables (les chefs avaient d'office 40 points supplémentaires parce qu'ils sont chefs… mais ils ont perdu malgré tout)
Je me demande comment ils ont ramené ensuite leurs chars déglingués au local…  pour notre part, nous les avons lâchement abandonnés car nous devions animer un bal breton pour clôturer un stage de danse. La perspective de finir cette radieuse journée dans une salle étouffante ne nous enchantait pas, mais nous avons trouvé des danseurs suffocants qui nous ont demandé de nous installer dehors, c'était un vrai bonheur !

21 mai 2014

J'ai fait des dates…

… comme me l'a demandé ma nièce, il y a quelques semaines « Est-ce que tu peux me faire des dates ? » D'abord, je n'ai rien compris, ensuite, à force de l'interroger, j'ai cru qu'elle voulait un calendrier perpétuel en tissu.

« Je peux te faire ça pour ton anniversaire, si tu veux, parce que c'est très très long ». Puis j'ai enfin compris qu'elle souhaitait juste que je complète celui de son frère, parce que des étiquettes ont été perdues, mais surtout il s'arrêtait en 2010 (pour un enfant né en 1998, c'est assez logique).

Je lui ai donc brodé des mois, des jours, des chiffres, des saisons et des années jusqu'à ses 12 ans, ensuite, je pense qu'elle sera lassée de son calendrier en tissu. Sur l'envers, j'ai tout simplement mis un morceau de thermolan, qui est la matière qui ressemble le plus aux étiquettes d'origine ; j'espère que ça tiendra dans la durée…

21 mai1

 

19 mai 2014

J'ai pris un coup de vieux !

Non, ça n'est pas de voir ma grande devenir une belle jeune fille, ça le le savais déjà (quoique, après 4 semaines de tenue de travail si peu seyante et de mains noires aux ongles incrustés de terre impossible à enlever, je la trouve changée), mais la confection de cette robe m'a encore valu pas mal de cheveux blancs (je sais, j'en ai déjà tellement !).

Il y a eu pas moins de 3 prototypes, avec retouches du patron à chaque fois. La coupe de ce tissu glissant, qui se déforme, a été terrible, la couture très pénible. Il y a une quinzaine d'années (oui, c'est ça, Marie ne marchait pas encore), j'étais partie une semaine en gîte en emportant machine à coudre et tissus, dont un fameux voile de polyester… une semaine plus tard, malgré les siestes des petits, j'avais réussi à coudre la moitié d'un chemisier et m'étais promis de ne jamais y retoucher ! Je dois reconnaître que ce tissu est solide et ne nécessite pas de repassage, ce sont ses seules qualités, mais qu'est-ce qui m'a pris de l'acheter sur le marché il y a quelques semaines (son prix, certainement) ? Surtout que c'était gagné d'avance, que Marie, en fouillant dans mes sacs, me demande « Tu peux me faire une robe avec ce tissu ? »

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Le crêpe qui m'a servi pour la doublure s'est avéré beaucoup plus agréable, ne glissant presque pas et ne s'effilochant pas non plus.

Patron maison, donc (et je constate que la taille aurait dû être un peu plus haute dans le dos, ça plisse un peu), robe toute cousue envers contre envers, le plus dur a été de trouver comment faire les fameuses manches froncées : j'ai passé un ruban organza entre les deux épaisseurs, l'ai calé entre deux fils de fronces puis froncé et tendu le ruban avant d'y coudre les fronces en zig-zag pointillé. Ainsi, pas de risque de voir cette couture se défaire. La pose de la fermeture invisible a été aussi un peu casse-tête, j'ai commencé par fixer la jupe au dos du corsage sur quelques centimètres afin de pouvoir coudre la fermeture à plat (les côtés de la robe n'étaient pas fermés) et évidemment, au premier coup, je me suis retrouvée avec un tour dans la fermeture !

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Ah, finalement, le repassage ne sera pas superflu…

Les tissus pris indépendament étaient très transparents, mais les deux superposés font un effet "polarisant" parfaitement opaque, c'est parfait !

 


 

La jeune fille n'a pas intérêt à reprendre les 4 kg perdus lors de son stage, c'est bien ajusté et je ne ferai pas de retouches ! Pour les bleus sur les jambes en revanche, on pourra s'en passer…

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14 mai 2014

J'ai fait un truc dingue !

Il y a quelques semaines, elle s'est mise à courir, je lui ai dit qu'elle avait toute mon admiration et tout mon soutien… moral ! La course, ça n'est pas pour moi, je le sais, ça fait 20 ans que j'essaie de temps en temps. Et puis elle s'y est mise aussi et m'a assuré que je pouvais y arriver, en commençant tout doucement. L'idée a commencé à faire son chemin… puis Ginie en a rajouté une couche et dans les commentaires, il y avait le lien vers un programme très progressif "du canapé aux 5 km". Et puis il y a ce nombre sur la balance qui ne bouge plus depuis 10 jours, malgré le régime.

Enfin, hier, Mamanlit m'a asséné le coup de grâce. Ce serait dommage d'aller l'an prochain regarder les copines jouer les princesses sportives, ce serait tellement mieux de courir à leurs côtés ! (avec diadèmes et tee-shirts de princesses cousus de nos blanches mains, évidemment)

Ce matin, les enfants tous à l'école  au collège/lycée/en stage, les courses faites hier soir, rien de prévu, pas de pluie… aucune excuse pour ne pas tenter de courir ! Alors j'ai bien regardé le programme, cherché une application i-phone (parce que ça me plaît bien, les petites bandes colorées de La Puanise), chaussé mes baskets neuves achetées pour la zumba (les autres avaient 20 ans et même si elles avaient peu servi, je pense que l'amorti était nul) et… je suis allée sonner d'abord chez mes voisins pour leur apporter une adresse promise hier soir, du coup ils ont vu que j'allais courir, je leur ai dit que ce serait laborieux, que j'essayais juste pour la Nième fois et ils ont promis de m'envoyer le Samu si je flanchais ! (ils sont très, très sympas, mes voisins… et un peu moqueurs parfois).

Bilan : à ce rythme, ça va, j'avais mal aux cuisses et aux mollets sur la fin, mais c'est parce que j'ai fait demi-tour trop tard, du coup j'ai fait 10 minutes de plus. C'était un peu dur de courir en zig-zag pour éviter les flaques de boue, mais pas moyen d'avoir un chemin sec par ici. J'ai marché-couru 4 km 100, sur du plat (là ça risque de se compliquer car plus loin, j'ai de bonnes pentes, ou bien je dois faire des allers-retours)… alors je me dis que si j'arrive à tenir un peu dans la durée, les 8 km, c'est jouable, si je ne vais pas trop vite.

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Je suis à peine rouge et transpirante… oui, j'ai couru en polaire, ça caille chez nous le matin !

 

 

 

 

Merci les filles, voilà des années que je cherche la motivation, mais toute seule, ça n'était pas facile et avec mes coureurs de compét de mari et fils, j'étais découragée d'avance.

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11 mai 2014

Les 10 du 10 : enfin le week-end !

C'est le thème proposé par FrenchLily pour ce 10 mai. Mais, ce samedi suivant une semaine peu ordinaire, je ne l'ai pas vraiment ressenti comme le début du week-end… en revanche je pourrais intituler ce jour "pluie et musique".

Cette semaine, j'ai perdu tout repère temporel : lundi habituel, mardi, congé pour aller consulter un dentiste spécialisé à Paris (3h30 de trajets pour 20 minutes de rendez-vous : le bilan est un devis très salé pour deux interventions d'1h30 chacune afin de nettoyer correctement tous les canaux de la dent responsable de mes derniers ennuis, le prix à payer lorsque l'on a des racines tabariscotées et des canaux trop fins pour les instruments du dentiste), mercredi matin, obsèques d'une amie, célébrées avec chaleur et émotion par toute la paroisse, jeudi férié, vendredi travaillé (mais j'étais seule à mon étage).

Ce matin, je me suis réveillée à 7 heures, normal puisque je pouvais dormir jusqu'à 8, pfff ! Le ciel est peu engageant

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Je range les partitions des dernières messes et tombe sur celle-ci, je ne résiste pas à l'envie de la chanter de nouveau (de bon matin, quelle idée !)

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J'accorde ma viole au bon diapason, c'est agaçant de devoir changer de diapason sans cesse en fonction des ensembles. Il faut que je change ma corde de ré de toute urgence ! (je me le dis depuis un bon mois, mais elle va casser la veille du concert, c'est sûr)

 

10 mai04Je pars sous une petite pluie et en retard, heureusement, je ne vais pas loin ! L'école de musique est neuve, vaste  et fonctionnelle, mais n'a pas le charme de celle de mes débuts, une vieille maison de maître aux parquets grinçants.

 

 

 

 

Je rentre prendre un café et bâtir l'emplacement des pinces sur la robe en cours (j'ai horreur de coudre des pinces, mais sur ce tissu transparent et glissant, ma détestation atteint des sommets)

10 mai05

10 mai06

 

 

Aurore a une nouvelle étude à travailler et visiblement, elle lui plaît, du coup le travail avance à grande vitesse et l'alto sort de sa boîte bien plus souvent que d'ordinaire

 

Je repars répéter avec le clavecin, sous une bonne pluie cette fois.

 
Une petite éclaircie dans l'après-midi, je vais faire quelques achats : la pharmacie, la mercerie et retour par le parc. Tiens, les sangliers ont fait des dégâts ici aussi, en dix ans, je n'avais jamais vu ça !

10 mai07

Le départ pour l'église se fait sous un véritable déluge. Mais l'intérieur, refait il y a deux ans, est un havre de paix, c'est la troisième fois que nous y venons cette semaine (j'ai été distraite par les pitreries d'Amandine, ce soir) et les vitraux m'ont été d'un grand secours, mardi, lorsque je devais chanter et cherchais où poser mon regard pour ne pas pleurer.

10 mai08  10 mai09

Pas de menu fixe chez nous, sauf le samedi : poisson le midi et pizza le soir. Celle-ci est au poulet et aux poivrons. À table !

10 mai10

Et comme je n'ai pas réussi à poster mes photos hier soir, je peux faire un petit bilan de cette journée : toutes les pinces sont piquées, j'ai attrapé un bon mal de gorge et ce dimanche a commencé sous un soleil radieux (mais qui ne va peut-être pas durer)

7 mai 2014

P'tit défi du 7 : La petite maison dans la prairie

C'était la série préférée de mon enfance ! J'ai découvert l'histoire de la famille Ingalls lorsque Laura était une toute petite fille, dévoré les huit tomes de ses mémoires, ri et pleuré devant ses aventures. Je m'identifiais d'ailleurs beaucoup plus à la sage et raisonnable Marie qu'à sa petite sœur délurée. J'avoue même que lors de mon deuxième congé maternité, j'ai retrouvé avec plaisir cette série sur la 6 et vu les derniers épisodes (qui n'avaient plus rien à voir avec les mémoires de Laura)… jusqu'à la fin, lorsque les habitants font sauter Walnut Grove avant qu'il ne tombe aux mains d'un entrepreneur de chemins de fer. À mon grand regret, mes enfants sont restés totalement hermétiques au charme surrané et moraliste de cette série (comme à La mélodie du bonheur), seul Paul, grand lecteur, a dévoré les livres à son tour vers 9 ans.

Pour participer au défi de Casa, j'ai envisagé un moment de me coudre un bonnet de pionnière américaine dans ce style

mais ma famille m'a menacée de me laisser 100 mètres en arrière lors de nos randonnées estivales, déjà que j'ai du mal à les suivre…

Et puis, en sortant d'une de mes nombreuses visites chez ma dentiste, pour me consoler, je suis passée au magasin de tissus d'en face et tombée sur celui-ci :

7 mai3

C'était exactement ce qu'il me fallait pour un tablier ! Et là, j'ai fait une super affaire, digne de Caroline Ingalls lorsqu'elle négocie avec cette peau de vache d'Harriet Oleson : j'en demande 1m20, la vendeuse constate qu'il reste 1m70 sur le rouleau et me dit « Je vous laisse le reste » Heu, non, c'est fini depuis longtemps ce genre de geste commercial, cette boutique vend des coupons de 10 cm désormais (!), elle me propose donc de me vendre 1m20 à 12 € le m, et les 50 cm supplémentaires à moitié prix. J'accepte, ne sachant au juste combien je vais utiliser de tissu, je passe en caisse, paye… et une fois dans la rue, je me dis que 7,25 €, ça n'est vraiment pas cher payé… ah non, ça ne fait pas le compte du tout ! Dans le train, je vérifie mon ticket : le tissu, probablement en soldes, est passé à 5 € le m (plus la réduction sur la fin de rouleau) !

J'avais pensé au départ faire des bretelles volantées, mais j'ai renoncé, ce tablier sera souvent lavé et repasser les volants, ça ne m'enchante guère… me voici donc transformée en Caroline, avec sa réplique fétiche (oui, vous pouvez vérifier, je pense qu'elle prononce cette phrase dans presque chaque épisode) : « Encore un peu de café ? »

7 mai1

7 mai2

 

 

Avec une grande longueur et une bonne ampleur pour bien me protéger des taches, et une ceinture suffisamment longue pour faire le tour et la nouer à l'avant, ce que je fais le plus souvent. Je ne sais pas cuisiner sans tablier, avec celui-ci, je pourrai passer de la cuisine à la salle à manger sans honte devant mes invités (ou aller ouvrir la porte quand ça sonne en pleine préparation du dîner)

 

 

Allez, un petit générique pour le plaisir !

 

 

 

2 mai 2014

Style marin

Avec un rythme de couture on ne peut plus décousu (10 minutes, par-ci, par-là), parce qu'il y a toujours autre chose de plus urgent à faire), je suis quand même venue à bout de ce nouveau tee-shirt, qui répond parfaitement au cahier des charges fixé par Marie : des rayures, du biais noir (Hum, tu es sûre ? À la lumière du jour, on voit bien que les rayures sont bleu marine… Elle voulait des détails noirs, elle a eu du noir !), des pattes boutonnées aux épaules. Malgré les soucis de taille du patron, mes doutes sur les coloris, les trous dans le jersey noir (!), le décousage à 3 reprises des pattes qui n'étaient jamais droites, la difficulté à trouver 2 boutons qui vont bien (dans un stock de quelques centaines), la destinataire est pleinement satisfaite de son nouveau tee-shirt *

2 mai22 mai 3

 2 mai1

* Ce qui n'est tout à fait pas le cas de sa sœur qui m'a redonné le sien avec pour mission de le rallonger par une bande rose… mais c'est vrai, ça, il n'est pas bien long en fait !

1 mai 2014

Deux jours à Bruxelles

Nous avons bien failli ne pas y aller ! Jeudi soir, nous avons regardé s'il était encore temps d'annuler l'hôtel, mais c'était jusqu'à mercredi minuit, tant pis, ça nous laissait finalement une chance de partir… Vendredi après-midi, quand l'anesthésie a commencé à se dissiper, j'ai repris espoir et commencé à faire mes bagages au cas où. Je suis allée à la pharmacie demander quelques gélules de morphine, sur les 20 qui m'avaient été prescrites… et découvert que ce médicament était sur la liste des stupéfiants, avec une procédure de délivrance assez complexe (j'ai attendu un bon quart d'heure que la pharmacienne remplisse les formulaires) et donné au compte-gouttes, gélule par gélule. J'espérais bien ne pas en avoir besoin, vu les effets secondaires, mais mon expérience m'a préparée, hélas, à m'attendre au pire : rien ne se déroule jamais comme prévu chez moi…

30 avril1

 

 

Et nous sommes partis vers 19h, dans les encombrements d'un vendredi soir en région parisienne, pour Valenciennes où il nous avait semblé opportun de faire une pause, plutôt que de partir pour Bruxelles samedi matin, avons dîné, par hasard, à La crêpe à Sam, que je vous recommande : crêpes bien garnies, pas cher, accueil chaleureux…

 

 

Et puis la Belgique (et ses autoroutes en travaux, ses messages surprenants "attention, travaux vers Mons, risque de files" — j'ai compris le lendemain ce que "files" signifiait)… Nous avons marché, admiré, mangé des frites, marché, bu de la bière, marché, visité l'exposition Zurbaran au Bozar (même qu'en sortant, sous le soleil, j'ai mis quelques minutes à réaliser que nous n'étions pas en Espagne), failli ne pas voir le Mannekem pis (habillé, puis caché derrière un drapeau pour fêter l'anniversaire de l'Ordre des moustachus Bruxellois — qui arboraient, pour certains, de fort impressionnantes bacchantes), marché, mangé une gaufre, acheté un peu de chocolat…

30 avril4

Place de Brouckère (qui n'a plus d'omnibus), un message personnel m'attendait :

30 avril3

Au sortir du restaurant, sur la Grand-place où nous attendions la tombée de la nuit, nous avons eu droit à un remarquable concert du Big Band du Conservatoire Royal grâce au festival Courant d'Art (qui porte bien son nom car je m'y suis sérieusement enrhumée)

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Nous avons dormi à La Grande Cloche (là où Rimbaud a tiré sur Verlaine — très bon hôtel, juste un détail : les toilettes sur le palier, heureusement que je n'ai pas eu besoin de morphine !), avant de repartir à la recherche des "murs BD", puis de gagner le musée Magritte.

30 avril BD

 

 

 

 


L'après-midi a été consacré à une balade autour de l'avenue Louise pour admirer les maisons de style Art nouveau, mais nous avons renoncé à visiter le musée Horta : il ne peut accueillir que 45 visiteurs à la fois, la file d'attente était déjà très longue… et la route du retour, encore plus !

30 avril AN

 

 

 

 

 

 

 

30 avril8

 

Voilà une ville où je n'aimerais pas vivre avec un apprenti conducteur !

 

Le miracle du 5 janvier ne s'est pas reproduit tout à fait : la maison laissée sale et en désordre (je n'avais guère eu d'énergie pour faire du ménage) est restée telle quelle, mais un dîner "tout légumes" nous attendait.

Et pour certaines, qui se reconnaîtront, quelques clins d'œils !

30 avril2
30 avril630 avril7

Reste à choisir la prochaine destination…

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