C'était trop beau !
Vendredi soir, j'avais trouvé un stomato qui pouvait recevoir Aurore le 19 juin, l'orthodontiste m'avait dit que « C'est pas grave, si on ne pose pas les bagues avant l'été, rien que le fait d'extraire une des quatre prémolaires devrait permettre à la molaire du fond de sortir, on redressera le tout ensuite », j'étais rentrée sous le soleil, avais trouvé le nouveau portail tout-beau-tout-neuf-tout-bien-posé, mon mari était parti chercher mon cadeau de fête des mères ; dans la boîte aux lettres, il y avait la partition de violoncelle de Marie (pliée en deux par le facteur, grrr !), la confirmation de l'inscription de Paul en prépa au lycée et la confirmation de désinscription d'une prépa en école d'éducateurs, avec le renvoi de notre chèque pour les frais de scolarité payés d'avance. J'allais pouvoir m'installer devant ma machine pour terminer la robe ensoleillée…
Mais Paul ne serait pas Paul sans un petit accident de fin d'année, n'est-ce pas ? Donc, chute au lycée lors d'un match de basket élèves-professeurs pour fêter le dernier jour de classe, réception sur le poignet, déclaration d'accident, retour en vélo, il a mal… ce n'est pas bleu, ni gonflé, on va attendre. Samedi matin, il a toujours mal… et pour cause !
Fracture (ou du moins suspiscion, ce n'est pas très clair) du scaphoïde. Les médecins des urgences ont hésité entre plâtre et attelle, verdict vendredi avec l'orthopédiste qui pourrait déplâtrer au moins pour la durée des épreuves écrites du bac… dans 9 jours !