Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
attraper le temps qui file…
Newsletter
Albums Photos
12 septembre 2014

En mode râleuse

Les jours où je suis à la maison, je reçois bien plus d'appels de téléprospecteurs que d'ordinaire… et il m'arrive de répondre un plus plus longuement que « Non, ça ne m'intéresse pas ».

L'an dernier, par exemple « Bonjour Madame, je vous informe que vous pouvez participer à un tirage au sort pour gagner des volets roulants ou une porte de garage ». Tiens justement le changement de porte est au programme, pourquoi pas ? Mon interlocutrice me signale alors que pour participer, il faut prendre RV avec un technicien qui passer prendre les mesures (et essayer de nous faire signer un bon de commande, évidemment…). Le rendez-vous est fixé « Et Monsieur sera là, bien sûr ? » Ah non, il travaille dans la journée, savez-vous… mais ça ne pose pas de problème, une fois le devis reçu, nous en discuterons ensemble le soir. « Ah, mais ce serait mieux qu'il soit là » Non, désolée, il ne va pas prendre un jour de congé pour une hypothétique porte de garage.

Le jour fixé, je suis donc restée tout l'après-midi à la maison, alors qu'il faisait beau… et personne n'est venu, évidemment !

Eh bien cette société m'a rappelée la semaine dernière, cette fois-ci, nous pouvions gagner des fenêtres ! « Ah, mais c'est vous qui m'avez donné RV avec un technicien qui n'est jamais venu, sans même prévenir » « Ah bon, savez-vous pourquoi ? » « Peut-être parce que je lui ai dit que mon mari ne serait pas là » « Ah, c'est normal, Madame, il faut que les deux personnes soient là »

Ah bon, c'est normal d'avoir des préjugés d'une autre époque ? De parler encore, aujourd'hui, de « chef de famille » ? Sachez, Monsieur, qu'il n'y a pas de chef de famille ici, que nous sommes tous les deux propriétaires, tous les deux salariés, mais que, ayant un emploi du temps plus léger, c'est moi qui reçois les artisans pour des devis ou des travaux. Sachez aussi que depuis l'an dernier, nous avons changé notre portail, notre porte de garage, après avoir fait établir des devis par des entreprises qui n'ont pas les même idées rétrogrades que vous ! Et franchement, nous aimons passer nos journées de congés ensemble d'une autre façon.

il en est resté sans voix et c'est lui qui a raccroché !

 

 

L'année dernière, la liste de fournitures de Marie, reçue début juillet, m'avait laissée perplexe : Que signifie couteau multi-usages ? Quel type de casque anti-bruit choisir ? Où trouver une tenue de travail (verte de préférence) ou des gants solides en taille 7 ? Pourquoi demandent-ils, pour l'informatique, un bloc-notes et un rouleau de scotch ? (rouleau qui n'a jamais servi…)

Cette année, point de liste (ni de date de réunion de rentrée d'ailleurs, je me demande s'ils vont renouveler l'exploit de la fixer en même temps que celle du collège, à moins qu'une seule réunion en début de seconde soit jugée suffisante… il est vrai que nous avions tous l'air tellement perdus et que pas un seul parent n'y manquait, un jeudi à 17h !). J'avais acheté quelques cahiers, fait un stock de copies, vérifié l'état des gants et des chaussettes et ça devait rouler. Sauf que… jeudi dernier, Marie m'informe que sa prof d'histoire-géo-économie leur demande un cahier 24x32 de 192 pages « Pas de problème, note-le sur la liste de courses ».

Mardi, donc, juste une semaine après la rentrée des classes, je me rends dans mon hyper (c'est pas parce que je passe devant à vélo tous les jours que je vais y aller 3 fois dans la semaine, non mais !) et me dirige vers les rayons de rentrée… vides, les rayons ! Nous cherchons, fouillons… plus de cahiers 24 x 32 ! Nous en dénichons un, finalement, à petits carreaux. Bon, la jeune fille va s'en contenter ; je lui ai bien proposé de mettre un mot « Madame, ma fille n'a pas le cahier demandé car notre hypermarché est déjà en train d'installer les rayons de Noël » mais Marie m'a assurée qu'elle n'avait pas beaucoup d'humour.

Cette course en avant m'épuise, je n'ai pas envie d'anticiper, d'acheter mes plants de tomates en mars et de les conserver dans la salle de bains en attendant les saints de glace, de devoir choisir un maillot de bains en avril, je me désole de voir les rayons habillement tout gris et noirs alors que c'est encore l'été ! Stop ! Prenons le temps de vivre un peu !

 

 

 

Qui a eu la géniale idée, alors que le nouveau grand parking vélos de la gare était installé depuis moins d'un an, de refaire la place et de débuter les travaux début juin ? Quand on démonte une centaine d'arceaux (de 2 places chacun) aux beaux jours et que les nombreux cyclistes doivent se rabattre sur l'ancien parc, d'à peine 60 places, forcément ça coince ! En août, ça allait mieux, évidemment… alors le même esprit tordu a eu une autre idée géniale : mettre des arceaux de l'autre côte de la gare, près de la station taxis, un lieu couvert, bien isolé de la rue, où ne passe quasiment personne… certains, tentés par l'idée d'attacher leur bicyclette sans devoir se contorsionner, ont essayé… (pas moi, je sais bien que le soir, j'aurai forcément oublié et que je serais persuadée qu'on m'a volé ma monture : tous les matins, je me dirige immanquablement vers l'ancien parking, même lorsque je suis à pieds !)

Paul, par exemple. Qui a retrouvé le soir son vélo par terre (attaché à un arceau avec un antivol U, il faut drôlement forcer), le pneu avant crevé, la roue arrière dévissée… qu'il ne se plaigne pas, il avait encore sa selle, tous ne peuvent pas en dire autant.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
aller... ça va mieux en râlant! ;-)
Répondre
A
Il parait que râler prolonge la vie...
Répondre
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité