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attraper le temps qui file…
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24 septembre 2014

C'est de la triche !

L'ensemble tee-shirt + débardeur, c'est du faux ! Les manches avec coudières, c'est du faux !

23 septembre323 septembre4

Aurore m'avait réclamé ce tee-shirt depuis un bon moment, nous avions choisi ensemble le jersey à pois (Butinette)… mais voilà, à la commande, j'ai oublié de vérifier le métrage nécessaire et me suis basée sur mes estimations habituelles (tee-shirt manches longues 10 ans = 1 mètre) en oubliant que ma fille avait bien grandi et que je ne pouvais plus caser un devant et une manche dans ce métrage.

Me voilà bien embêtée… j'ai imprimé sur du papier brouillon une multitude de petits schémas tirés du site Ottobre et j'ai colorié, en lui proposant différentes versions, dont aucune ne lui a plu. Pour finir, j'ai replié jersey et patron et je suis passée à autre chose (des cadeaux de naissance par exemple) en attendant une meilleure idée… ou que l'idée des fausses coudières fasse son chemin dans l'esprit de la demoiselle parce que je suis moitié-bretonne moitié-normande, donc plus têtue que mon petit bélier 1/4 breton 3/4 normand !

Comme c'est la troisième fois que je réalise ce patron, on pourrait penser que c'est sans difficulté, mais j'ai quand même trouvé le moyen d'assembler le tout en oubliant le débardeur et je ne suis pas satisfaite de la bande d'encolure, un peu trop tendue (j'ai du mal à estimer l'élasticité du jersey). J'ai piqué l'ourlet du bas à l'aiguille double, ça a tendance à gondoler, même si je baisse la tension du fil et la pression du pied, si vous avez des astuces, je suis preneuse…

23 septembre5

Et pour finir, un petit bêtisier pour vous montrer à quel point je suis une mère indigne ! Aurore était contrariée de ne pas pouvoir m'accompagner aux courses (activité qu'elle adore) en raison d'un rendez-vous de dernière minute chez l'orthodontiste (le fil s'est détaché 3 fois en 15 jours. Finalement, il s'est de nouveau décroché hier soir, une heure après que l'orthodontiste ait tenté de mieux le bloquer au bout… encore 5 semaines avant de passer — espérons-le – à un fil plus rigide, je sens que je ne vais pas lâcher ma petite pince !). Elle n'a pas de pantalon qui va avec ce tee-shirt (pauvre enfant qui n'a rien à se mettre) et elle avait froid !

23 septembre123 septembre2

Toutes ces contrariétés ont été heureusement compensées par 1. Le fait d'avoir obtenu l'atelier de ses rêves au collège (théâtre en anglais – ma fille va jouer Shakespeare dans le texte !) 2. Le livre demandé par le professeur de français que j'ai enfin réussi à dénicher (d'occasion – il pourrait peut-être prévenir les libraires du coin des titres qu'il a choisis avant d'exiger jeudi d'avoir le livre pour le lundi suivant…) 3. Le nouvel alto tout neuf que j'étais passée prendre chez le luthier. 4. La méthode de solfège (achetée d'occasion aussi) trouvée dans la boîte aux lettres en rentrant, pile à temps pour le prochain cours.

Patron Ottobre 1/2007, tee-shirt n° 39

 

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20 septembre 2014

Chutney de pêches

À la maison, nous aimons beaucoup la cuisine indienne (parmi d'autres), je cuisine souvent pour le dîner un plat de lentilles, un aloo palaak (épinards et pommes de terre), avec quelques bouchées de poulet tikka (de l'ami Picard, si je manque de temps), j'ouvre un pot de chutney et tout de suite, la soirée prend un air de fête. Lorsque je trouve des mangues en promotion, j'en profite pour préparer du chutney, mais j'arrive rarement à en avoir suffisamment en stock (Aurore, qui a eu des assistantes maternelles marocaine puis algérienne, adore tout ce qui pique et mangerait le pot à elle toute seule si nous n'y prenions pas garde). Quand notre voisin est arrivé, il y a deux ans, comme chaque début septembre, avec quelques kg de pêches de son jardin, qui cette année-là tombaient au sol bien avant d'être mûres, il a fallu trouver des recettes pour changer de la confiture ou des pêches au sirop et le chutney m'est venu naturellement à l'esprit. Et cette année, après avoir une fois de plus dû faire une synthèse des recettes trouvées pour internet, je me suis décidée à la noter une fois pour toutes dans mon cahier.

Pour 4 bocaux à confiture de 350g

1 kg de pêches épluchées et dénouyautées
300 g de cassonade
4 petits oignons
4 CS de raisins secs
2 CS d'amandes effilées
2 cm de racine de gingembre frais
20 cl de vinaigre de cidre
1 petit piment oiseau
1 cc de quatre-épices
1 cc de cannelle

Coupez les pêches et les oignons en morceaux, les placer dans le bol d'un mixer avec les raisins, le gingembre, les amandes et mixer le tout. Ouvrez et épépinez le piment… attention ! Lavez-vous soigneusement les mains ensuite et ne vous touchez pas le visage ou les yeux ! (après deux savonnages de mains, j'ai frotté ma paupière une bonne heure plus tard et je m'en repens)
Versez tous les ingrédients dans une grande casserole, laissez mijoter une bonne demi-heure. Enlevez le piment avant de mettre le chutney bouillant en pots, il se conservera plusieurs mois à température ambiante puis une dizaine de jours au réfrigérateur après ouverture.

Et je dois l'avoir bien réussi car Aurore est rentrée de la médiathèque en demandant « On mange indien, ce soir ? »

20 septembre1

 

19 septembre 2014

Reprise du rythme de croisière…

et je suis déjà sur les genoux !

Lundi, nous reprenons les répétitions du groupe folk. Chouette, une nouvelle violoniste nous a rejoints et elle ne se débrouille pas mal du tout ! Mais bon, finir à 23h, ça met le cerveau en ébullition, pas facile de s’endormir ensuite.

Mardi, réunion de l’aumônerie, avec plein de perspectives réjouissantes pour les filles, une responsable de niveau dynamique, enthousiaste (et musicienne) pour les cinquièmes, un programme de rencontres qui devrait plaire à Marie, des voyages en vue pour les deux filles. La réunion, bien que précédée de l’assemblée générale de l’association, se termine à une heure raisonnable, mais je prends un peu de temps à mon retour pour raconter tout ça…

Mercredi, jour des courses et de la course, emploi du temps minuté pour les filles, à moi de m’assurer que chacune trouvera déjeuner et goûter prêts au bon moment, atelier « cuisine intensive » : de la confiture de pêches aux épices car les pêches données par le voisin ne peuvent pas attendre, des bo-buns pour le soir pour utiliser certtains ingrédients qui ne peuvent pas attendre non plus, un grand plat de lasagnes pour le lendemain. Aurore a cours de solfège de 20h à 21h, j’en ai eu assez de lutter contre cet horaire aberrant (j’avais obtenu, pour Marie, un changement de cours deux années de suite, mais je sais qu’avec les nouveaux rythmes scolaires, caser les cours de tous les niveaux devient de plus en plus compliqué). Dîner en deux services, donc, comme le lundi (les filles sortent de l’orchestre à 20h ce soir-là).

Jeudi, réunion au collège de 17h15 (!) à 19h, suivie d’une séance d’essai du cours de Pilates (d’où les lasagnes préparées hier). Et le petit imprévu qui tombe bien : l’infirmière de l’école de Marie m’appelle, elle a des maux de tête, des vertiges, une tension basse, elle est couchée depuis 9h30, ce serait bien que je passe la chercher… ce que je fais sur ma pause du midi, en train, profitant au passage de ce trajet bucolique et hors du temps (comme cette petite gare aux quais de bois ou ce train décoré façon « galerie des glaces »). Heureusement qu’il fait beau ! Mais le déjeuner avalé vite-fait et tardivement me reste un peu sur l’estomac.

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Vendredi, j’ai pris ma journée, avec un rendez-vous à 14h. J’ai prévu de coudre, de ranger (un tout petit peu), de bricoler, de cuisiner (eh oui, encore des pêches !), de flâner dans quelques magasins sympas… vais-je y arriver ? Et puis, en principe, la zumba recommence ce soir, si le professeur envisagé donne une réponse positive, si Marie va aussi bien que ce matin, si mes courbatures * s'atténuent un peu…

Allez, d'ici deux semaines, tout ira comme sur des roulettes !

* 45 min de gainage, 15 min d'étirement… je voulais faire du Pilates pour compenser en douceur les effets de la course, je vais peut-être continuer la zumba, finalement, c'est moins dur !

14 septembre 2014

Les bébés de l'été #3

En juin dernier, une amie attendait deux naissances avec impatience : elle avait pris un billet de train pour aller auprès de sa fille qui devait accoucher de son premier enfant, mais ce bébé se faisait attendre, il y avait des grèves… nous nous étions croisées dans les couloirs de la clinique où Paul venait d'être déplâtré, elle parlait d'annuler ce billet et de reporter sa visite d'une semaine. La petite Juliette s'était fait attendre jusqu'au dernier jour. Mais début juillet, c'est chez son fils qu'un bébé était prévu, le petit frère ou la petite sœur de Gabriel. Et puis les vacances sont arrivées, j'ai attendu les nouvelles, en vain. Ce n'est que fin août que j'ai su que Lætitia était venue rejoindre la famille. Bienvenue à elle, donc, qu'elle fasse la joie de ses parents !

 

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12 septembre 2014

Je pense avoir mes chances…

… pour remporter le trophée de la plus mauvaise mère de l'année !

J'ai débuté modestement, début juillet, lorsqu'Aurore m'a assuré qu'on pouvait très bien passer au centre commercial après son extraction dentaire, pour m'acheter un maillot de bain, et que je me suis retrouvée à faire la queue à la caisse avec une petite fille en larmes, car l'anesthésie ne faisait plus effet… 30 minutes plus tard, devant son film préféré et un verre d'eau glacée à la main, ça allait beaucoup mieux.

J'ai réitéré fin août, en retrouvant l'ordonnance pour ses lunettes datant du… 22 avril !

Mais aujourd'hui, je me suis surpassée et je pense largement pouvoir concourir pour le premier prix :

Marie devait se faire extraire deux dents de sagesse, j'avais tout bien fait : pris une demi-journée de congé, mis un mot pour son lycée, vérifié qu'elle avait acheté ses médicaments en avance et commencé le traitement la veille, comme prévu, qu'elle avait chargé son téléphone et emporté ses écouteurs, sa brosse à dents, j'avais fait un stock de glaçons au congélateur, mis dans mon sac des calmants et une petite bouteille d'eau (et un bon livre pour moi). Nous avions mangé, nous étions à l'heure au rendez-vous…

… et à notre arrivée, le stomato demande « Vous avez rapporté la radio panoramique ? »

Bon, bon, bon… rendez-vous dans 5 semaines, donc ! Et la radio, elle va rejoindre le tiroir de mon bureau dès lundi (à 10 min à pieds du cabinet médical, c'est plus sûr)

Je retourne m'enterrer la tête dans le sable !

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12 septembre 2014

En mode râleuse

Les jours où je suis à la maison, je reçois bien plus d'appels de téléprospecteurs que d'ordinaire… et il m'arrive de répondre un plus plus longuement que « Non, ça ne m'intéresse pas ».

L'an dernier, par exemple « Bonjour Madame, je vous informe que vous pouvez participer à un tirage au sort pour gagner des volets roulants ou une porte de garage ». Tiens justement le changement de porte est au programme, pourquoi pas ? Mon interlocutrice me signale alors que pour participer, il faut prendre RV avec un technicien qui passer prendre les mesures (et essayer de nous faire signer un bon de commande, évidemment…). Le rendez-vous est fixé « Et Monsieur sera là, bien sûr ? » Ah non, il travaille dans la journée, savez-vous… mais ça ne pose pas de problème, une fois le devis reçu, nous en discuterons ensemble le soir. « Ah, mais ce serait mieux qu'il soit là » Non, désolée, il ne va pas prendre un jour de congé pour une hypothétique porte de garage.

Le jour fixé, je suis donc restée tout l'après-midi à la maison, alors qu'il faisait beau… et personne n'est venu, évidemment !

Eh bien cette société m'a rappelée la semaine dernière, cette fois-ci, nous pouvions gagner des fenêtres ! « Ah, mais c'est vous qui m'avez donné RV avec un technicien qui n'est jamais venu, sans même prévenir » « Ah bon, savez-vous pourquoi ? » « Peut-être parce que je lui ai dit que mon mari ne serait pas là » « Ah, c'est normal, Madame, il faut que les deux personnes soient là »

Ah bon, c'est normal d'avoir des préjugés d'une autre époque ? De parler encore, aujourd'hui, de « chef de famille » ? Sachez, Monsieur, qu'il n'y a pas de chef de famille ici, que nous sommes tous les deux propriétaires, tous les deux salariés, mais que, ayant un emploi du temps plus léger, c'est moi qui reçois les artisans pour des devis ou des travaux. Sachez aussi que depuis l'an dernier, nous avons changé notre portail, notre porte de garage, après avoir fait établir des devis par des entreprises qui n'ont pas les même idées rétrogrades que vous ! Et franchement, nous aimons passer nos journées de congés ensemble d'une autre façon.

il en est resté sans voix et c'est lui qui a raccroché !

 

 

L'année dernière, la liste de fournitures de Marie, reçue début juillet, m'avait laissée perplexe : Que signifie couteau multi-usages ? Quel type de casque anti-bruit choisir ? Où trouver une tenue de travail (verte de préférence) ou des gants solides en taille 7 ? Pourquoi demandent-ils, pour l'informatique, un bloc-notes et un rouleau de scotch ? (rouleau qui n'a jamais servi…)

Cette année, point de liste (ni de date de réunion de rentrée d'ailleurs, je me demande s'ils vont renouveler l'exploit de la fixer en même temps que celle du collège, à moins qu'une seule réunion en début de seconde soit jugée suffisante… il est vrai que nous avions tous l'air tellement perdus et que pas un seul parent n'y manquait, un jeudi à 17h !). J'avais acheté quelques cahiers, fait un stock de copies, vérifié l'état des gants et des chaussettes et ça devait rouler. Sauf que… jeudi dernier, Marie m'informe que sa prof d'histoire-géo-économie leur demande un cahier 24x32 de 192 pages « Pas de problème, note-le sur la liste de courses ».

Mardi, donc, juste une semaine après la rentrée des classes, je me rends dans mon hyper (c'est pas parce que je passe devant à vélo tous les jours que je vais y aller 3 fois dans la semaine, non mais !) et me dirige vers les rayons de rentrée… vides, les rayons ! Nous cherchons, fouillons… plus de cahiers 24 x 32 ! Nous en dénichons un, finalement, à petits carreaux. Bon, la jeune fille va s'en contenter ; je lui ai bien proposé de mettre un mot « Madame, ma fille n'a pas le cahier demandé car notre hypermarché est déjà en train d'installer les rayons de Noël » mais Marie m'a assurée qu'elle n'avait pas beaucoup d'humour.

Cette course en avant m'épuise, je n'ai pas envie d'anticiper, d'acheter mes plants de tomates en mars et de les conserver dans la salle de bains en attendant les saints de glace, de devoir choisir un maillot de bains en avril, je me désole de voir les rayons habillement tout gris et noirs alors que c'est encore l'été ! Stop ! Prenons le temps de vivre un peu !

 

 

 

Qui a eu la géniale idée, alors que le nouveau grand parking vélos de la gare était installé depuis moins d'un an, de refaire la place et de débuter les travaux début juin ? Quand on démonte une centaine d'arceaux (de 2 places chacun) aux beaux jours et que les nombreux cyclistes doivent se rabattre sur l'ancien parc, d'à peine 60 places, forcément ça coince ! En août, ça allait mieux, évidemment… alors le même esprit tordu a eu une autre idée géniale : mettre des arceaux de l'autre côte de la gare, près de la station taxis, un lieu couvert, bien isolé de la rue, où ne passe quasiment personne… certains, tentés par l'idée d'attacher leur bicyclette sans devoir se contorsionner, ont essayé… (pas moi, je sais bien que le soir, j'aurai forcément oublié et que je serais persuadée qu'on m'a volé ma monture : tous les matins, je me dirige immanquablement vers l'ancien parking, même lorsque je suis à pieds !)

Paul, par exemple. Qui a retrouvé le soir son vélo par terre (attaché à un arceau avec un antivol U, il faut drôlement forcer), le pneu avant crevé, la roue arrière dévissée… qu'il ne se plaigne pas, il avait encore sa selle, tous ne peuvent pas en dire autant.

 

 

10 septembre 2014

Les 10 du 10 : mercredi

Ce matin, je suis allée voir si Frenchlily avait fixé un thème pour cette journée, et constaté qu'elle ne souhaitait plus continuer ce défi… j'ai tout de même commencé à prendre mes photos, puis ai été happée par la grosse tâche de ce jour : la gelée de grenadine * donc je retardais la cuisson de semaine en semaine. Et ce soir, je découvre que J'habite à Waterford a repris le flambeau, un grand merci à elle ! Mine de rien, j'ai pris goût à ce rendez-vous mensuel et pense avoir beaucoup de plaisir à regarder dans quelques années, les photos de ces journées ordinaires… ou pas.

8h, tout le monde est parti ! En attendant de partir courir (il faut digérer le petit déjeuner, d'abord), j'égraine ma première récolte de lavande, je suis contente : après 4 pieds plantés et morts peu après, le cinquième a enfin accepté de prendre racine.

10 septembre01

Je pars courir sans grand enthousiasme : lundi, j'ai vraiment peiné, j'avais l'impression d'avoir perdu tout mon entraînement… mais il fait beau et pas chaud, c'est le moment idéal !

10 septembre0210 septembre03

Les traces de sangliers sont vraiment très nombreuses ! Aux dernières nouvelles, ils seraient plus d'une centaine dans la petite forêt de Versailles, des battues vont être organisées… je n'aimerais pas me trouver nez à nez avec une horde, un matin !

10 septembre04

Ouf, c'était vraiment dur au départ, mais finalement j'ai couru plus de 7 km avec une bonne moyenne ! Je serai prête pour la course des princesses, si je n'ai pas de problème physique d'ici-là (dire que pendant ce temps, Marie se froissait un muscle en courant au lycée…)

10 septembre05

 

Je dois me mettre à ma confiture. Je descends à la cave récupérer des pots vides, je les lave et les ébouillante.

10 septembre06

Durant l'été, j'ai cueilli plus d'un kg de framboises que j'ai congelées au fur et à mesure, je les avais sorties ce matin, il est temps d'en extraire le jus. Le jus de groseilles et de cassis attendait aussi au congélateur, je trouve plus confortable de répartir le travail (cueillette, extraction du jus, cuisson…) en plusieurs fois.

10 septembre07

J'ai 5 kg de jus, avec le sucre, ça tient tout juste dans la bassine de cuivre, attention aux débordements ! J'ai trouvé une astuce pour que ma cuillère en bois ne plonge plus dans la confiture dès que je la lâche.

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 Voilà, c'est cuit, j'ai eu bien chaud ! Il reste à remplir les pots (27 au total), laver casserole et ustensiles, marquer les pots (au feutre blanc), les ranger, nettoyer la cuisine… je voulais accompagner mes filles à l'atelier lutherie organisé à l'école de musique, mais je n'ai pas eu le courage. Finalement, Marie est allée nettoyer son violoncelle, Aurore va avoir un alto neuf… j'irai l'an prochain avec mon violon.

10 septembre1010 septembre09

Et comme nous nous demandions justement dimanche où l'on pouvait trouver de la saucisse bretonne près de chez nous, lorsque j'ai vu cela en faisant les courses hier, je n'ai pas résisté **. Ce soir, galettes-saucisses !

Et voilà une journée vite passée, qui a dit que je ne travaillais pas le mercredi ?

* En proportions : 1 kg de jus de framboises, 3 kg de jus de groseilles, 1 kg de jus de cassis, 1 belle gousse de vanille fendue en deux (j'achète ma vanille bio en gousses chez Aroma-zone, rapport qualité-prix imbattable, je crois), 4,5 kg de sucre.

** Surtout que c'est la première fois, et probablement la dernière, que j'en vois dans mon hyper.

 

 

9 septembre 2014

Quelques heures de vacances en plus

Fête de la Mer 2014

Ce week-end, donc, c'était la Fête de la mer au Havre. À l'origine une fête de pêcheurs et une kermesse instaurées par le maire Pierre Courant pour venir en aide aux familles des hommes disparus en mer, c'est aujourd'hui une grande animation dans tout le quartier Saint-François : présentation des métiers de la mer, baptêmes de plongée, brocantelle maritime, marché des peintres, déguisements, défilés de bagads, fanfares… plusieurs musées étaient également gratuits, dont la Maison de l'Armateur (une merveille) et l'hôtel Dubocage de Bléville (ouvert depuis peu de temps, nous n'avons pas encore trouvé l'occasion de le visiter).

7 septembre17 septembre27 septembre3
Un manège poétique, formé d'un bric-à-brac d'objets anciens

Nous étions conviés, avec notre groupe de musique folk, à jouer devant un restaurant ; notre chef avait prévu un programme varié : provinces françaises, danses du monde, musique irlandaise, danses bretonnes… c'est la première fois que les partitions ne rentrent pas toutes dans mon lutin de 80 pages ! C'est aussi la première fois, je crois, que nous arrivons à jouer tout le programme, nous avons même repris plusieurs fois certaines parties. J'y ai gagné de fortes douleurs aux épaules et une ampoule au bout du doigt (voilà ce que c'est de ne pas sortir le violon de tout l'été : la corne disparaît !)

Le temps, comme souvent à la rentrée, était radieux, j'ai presque regretté de ne pas avoir emporté la crème solaire. Nous avons réussi à nous échapper deux heures pour aller à la plage et nous baigner (eh oui, j'avais pris les maillots !). À 23 heures, un petit gilet supplémentaire a suffi pour profiter du magnifique feu d'artifice, tiré juste en face de notre terrasse. Seule ombre au tableau : d'autres restaurants avaient eu la même idée et les deux guitaristes-chanteurs espagnols installés juste à côté nous faisaient une concurrence… assourdissante !

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Dimanche, Dame Brunehilde nous a fait l'honneur de sa visite, accompagnée du Sieur Ronchounet (qui n'est pas ronchounet du tout). Nous avons pu papoter entre deux danses et elle m'a envoyé de belles photos, merci !

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Le retour a été un peu laborieux, entre ceux qui avaient passé le dimanche à Deauville et les jeux équestres mondiaux à Caen et au Haras du Pin, nous n'étions pas tout seuls sur la route ! Mais Paul a pu faire avancer son compteur kilométrique…

Maintenant, les choses sérieuses commencent : reprise de l'école de musique demain, des scouts dimanche, les semaines vont s'alourdir. Vivement les prochaines vacances !

6 septembre 2014

Les bébés de l'été #2

Moi aussi, j'ai des cadeaux de naissance à faire ! Mes amies deviennent grand-mères (de jeunes grand-mères, mais c'est quand même signe que je vieillis). Une fois terminées les trousses d'Aline, j'ai cherché une idée pour le petit Romain, mais lorsque j'ai vu ce tissu renards (Rijstextiles), le reste a été une évidence (je suis parfois tellement indécise que je peux rester des jours et des jours à chercher une idée).

6 septembre1

Il me reste encore quelques carrés d'éponge, trouvés un jour de chance dans mon hyper (je regarde régulièrement s'ils n'en ont pas reçu de nouveau), parfaits pour couper des bavoirs. 

6 septembre26 septembre3

Et voilà un petit bien équipé pour partir en vacances le mois prochain !

6 septembre4

5 septembre 2014

La rentrée en douceur

J'ai bien aimé cette rentrée échelonnée : Marie a repris le 25 avec une semaine de travaux paysagers sur le campus de son école (légèrement entravés par les CRS qui ont refusé de laisser passer cette bande de jeunes armés de taille-haies, sécateurs, bêches et râteaux… à deux pas du congrès du Medef !). J'avais rempli les formulaires de son école en juillet, j'ai couvert son seul et unique livre (vive le bac pro), aucune fourniture à prévoir cette année hormis quelques cahiers et un stock de copies.

Paul a réintégré son lycée le 1er septembre, légèrement épuisé par son camp louveteaux (dont il était rentré ravi samedi soir), puis commencé son stage en crèche mercredi, avec pour consigne de "se transformer en meuble" afin de ne pas perturber les petits en pleine période d'adaptation. Il a trouvé que c'était fatigant… pour lui aussi, les fiches avaient été remplies et rendues lors de l'inscription en juin.

Aurore a repris le chemin du collège mercredi matin, elle commençait à 10h mais trépignait devant la porte depuis 8h ! Elle est enchantée de sa classe, de sa prof de latin, de son emploi du temps. Moins enchantée du poids de ses livres… ceux de français et d'histoire-géo battent des records ! J'ai fait tranquillement mes devoirs de rentrée, remplissage de fiches, couverture des livres (sans cellophane), mot dans le carnet de correspondance pour une première absence : hier, la demoiselle allait chez l'orthodontiste pour poser les premières bagues, la soirée a été douloureuse, le petit-déjeuner de ce matin arrosé de larmes, mais la matinée au collège s'est bien déroulée malgré tout… je pense que le plus dur est passé.

De mon côté, la fin de semaine a été éprouvante : un fichier probablement irrécupérable, une clé USB illisible (j'essaie de me rémémorer ce qui s'y trouvait et espère avoir bien tout sauvegardé ailleurs), une autre qui m'a donné des frayeurs (mais Marie me dit qu'elle a toujours refusé de causer à certains ordinateurs dont la tête ne lui revient pas), un téléphone oublié (quand on n'a pas de tête, on a des jambes !), une messagerie récalcitrante et un fidèle compagnon de tous les jours auquel je dois dire adieu :

5 septembre1
La pomme de terre n'était même pas dure !

Mais ce soir, nous retournons au restaurant en tête-à-tête pour nos noces de bronze, avant de partir demain avec notre groupe folk en grande tournée internationale : au Havre, pour les Fêtes de la mer. Avis aux amateurs, nous jouerons devant le restaurant Aux huit viandes aux heures de service ! Je vais emporter le sac de plage, on ne sait jamais…

 

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