C'était le 6 décembre…
C'était donc la Saint Nicolas, que nous fêtons habituellement avec de petits biscuits aux épices ou des mannele en brioche, bien que n'ayant aucune origine alsacienne, allemande ou nordique, juste parce que c'est bien, dans cette période grise et froide, d'avoir quelque chose à fêter. Cette année, nous avions acheté à Amsterdam ce qui semble être LE cadeau traditionnel de la Saint Nicolas aux Pays-Bas : des initiales en chocolat (nous en avons vu partout dans les magasins). Trouver pour chacun son initiale avec son chocolat préféré a été un peu laborieux (et encore, nous n'avons pas de Yann ou de Zéphirine) mais nous y sommes arrivés : chocolat au lait pour Aurore, lait-noisettes pour Marie, blanc et riz soufflé pour Paul.
(petite révision d'algèbre : avec N lettres, on peut faire N x (N-1) x (N-2)… combinaisons)
Et dimanche, nous avons découpé, cuit et décoré les petits bonhommes de pain d'épices, j'ai trouvé une recette de pâte que l'on peut étaler et découper mais qui reste moelleuse à l'intérieur après cuisson :
Pour 12 grands bonshommes :
150 g de farine de seigle
180 g de farine de blé
1 cc de bicarbonate
1 cc de levure chimique
1 cc de sel
1 cc de quatre-épices
1 cc de cannelle
1/2 cc de gingembre en poudre
100 g de cassonade
100 g de beurre fondu
100 g de miel liquide
1 œuf
Le zeste râpé d'une orange
Bien mélanger le tout, laisser reposer 24 h au frais, étaler la pâte assez épaisse (1 cm environ), découper, enfourner à 170 °C pendant 15 minutes.
Pour le décor, je mets habituellement mon chocolat dans un cornet de papier sulfurisé, mais il faut éviter le papier haut-de-gamme : le scotch ne tient pas dessus ! J'ai bien galéré !
Dimanche, donc… avec un jour de retard… parce que samedi, j'était à Reims ! Voyage entre copines pour le Stoffenspektakel, qui a pris de l'ampleur depuis l'an dernier, pour notre plus grand plaisir (et dont la fréquentation a triplé, à vue de nez, ce qui est bon signe : ils reviendront), une bonne journée passée à regarder (et toucher) les tissus, à se raconter en vrai ce que l'on s'est dit sur le forum ou par mail… et le pique-nique directement sur le sol de ciment (nous étions tentées d'emprunter quelques coussins au stand de tissus d'ameublement voisin, mais il n'aurait certainement pas apprécié), avec de la soupe chaude, quel luxe (et d'autres choses beaucoup moins diététiques je vous rassure…)
Mais s'il n'y avait pas eu ce marché aux tisssu, samedi, c'est à Lille que je serais allée. Car c'était le grand jour :
Wool War One D Day
L'idée est toutefois d'y aller en famille ; d'ici le mois d'avril, nous devrions trouver un moment propice.