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8 décembre 2015

Il était trois fois Noël : marathon lecture

L'idée est de lire un roman sur Noël dans le week-end… ce qui me semblait complètement irréalisable, mais ce n'est pas grave, j'ai trouvé l'un des deux romans choisis par vote à la médiathèque vendredi et je l'ai commencé le soir-même. Vu le programme de mes journées, le marathon-couture que j'ai entamé, je dépasse rarement les 50 pages par soir, il me faudra bien la semaine pour le lire ! (À ce moment-là, je ne sais pas encore à quel point la SNCF va m'aider à avancer dans ma lecture)

6 décembre2

Samedi : je devance le réveil d'un bon quart d'heure, à 5h45 me voilà debout ; je déjeune, remplis la thermos de café, vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié et c'est parti… pour gratter la couche de glace sur le pare-brise, d'abord, puis essuyer tant bien que mal la buée légèrement givrée à l'intérieur du pare-brise (notre vieille voiture dort dehors). Direction Colombes où m'attend une copinaute couturière. Une demi-heure de galère plus tard (la porte de son parking était en panne, finalement un voisin avait une clé pour ouvrir l'entrée piétons), nous repartons avec sa voiture (plus récente et plus économe que la mienne) pour Reims, retrouver Rachel et Valérie. Au programme du jour : toucher des centaines de tissus, en acheter un tout petit peu (si, si, relativement à ce que nous avons vu, c'était très peu), faire la connaissance de Mila, bien manger (Rachel, ta soupe était délicieuse et réconfortante), examiner sous toutes les coutures (hi, hi) les ouvrages que nous avions apportés, et surtout, parler, parler…

6 décembre1

Une très bonne journée, qui s'est conclue, après quelques bouchons, par un dîner entre voisins pour fêter la plantation de nouveaux arbres sur notre placette, en remplacement de ceux qui terminaient leur vie. C'est à 2h que j'ai rejoint mon lit, j'arrive à lire une vingtaine de pages et commence à vraiment entrer dans l'histoire.

Dimanche : à peine levée, je commence à coudre. Il y aura quelques interruptions, pour cuisiner, faire quelques achats, voter, accompagner les filles à la messe de l'aumônerie, quelques pertes de temps aussi quand je couds un tissu à l'envers ou que je m'aperçois que j'ai moins de ruban que je ne pensais, mais dans l'ensemble j'ai pas mal avancé (il vaut mieux ne pas trop regarder ce qui reste à faire…) Je m'écroule dans mon lit en fin de soirée, j'arrive à la page 97 !

6 décembre3

Lundi matin : pour une fois, je vais remplacer mon kindle par un gros livre, pour lire sur le trajet… bonne idée : le train reste à quai une dizaine de minutes, pour une raison qui m'échappe. Et hop, me voilà page 140 ! En fin de journée, re-belote, j'arrive à la gare pour découvrir que mon train est supprimé : 15 minutes de lecture supplémentaire.

Pour la suite, ça ne changera guère : le soir, nous avons notre répétition hebdomadaire de musique folk, précédée d'un petit concert de l'orchestre symphonique. Je vais tâcher de caser un peu de couture, parce que les lutins n'ont rien fait pendant la nuit, je leur avais pourtant laissé une liste…

Mardi matin, devinez ? Eh oui, train supprimé ! J'ai dépassé la page 250, quand j'arrive au bureau. C'est donc dans le train du retour (qui, surprise, était à l'heure) que j'ai terminé ce livre, en le tenant avec précaution car j'étais littéralement trempée de la tête aux pieds.

Mon avis : c'est un conte, dans la lignée de Dickens ou de Charlie et la chocolaterie. Comme tous les contes, il force un peu le trait : les méchants sont très méchants, les gentils très gentils, le héros très méritant et jamais abattu par les malheurs qui le frappent, ses aventures extraordinaires. Mais on y trouve la réponse à des questions essentielles : comment le Père Noël arrive-t-il à visiter toutes les maisons en une nuit ? Pourquoi passe-t-il par les cheminées ? Pourquoi décore-t-on un sapin ? Où sont passés les lutins qui aidaient dans la maison ?

Sans dévoiler la fin de l'histoire, je veux juste mettre ici le dernier paragraphe de l'avant-dernier chapitre :

« Cette bougie, mes amis, c'est tout l'esprit de Noël. Puisse-t-il ne jamais nous quitter. Puisse-t-elle ne jamais s'éteindre, cette flamme dérisoire qui cherche le Père Noël pour le remercier et qui veut éclairer l'espace.

Il n'est pas nécessaire d'être un enfant pour comprendre cela, je pense. »

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Avoue que tu carbures aux vitamines ?? 5h45 le samedi matin tu m'as achevée là.<br /> <br /> MDR pour le coup de main de la SNCF
Répondre
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