J'ai mis ma cape…
… de SuperMaman pour affronter ce lundi ! Après une matinée de travail sans chauffage ni réseau (pas commode), une pause du midi passée sur le fauteuil du dentiste, un après-midi plus efficace, je suis rentrée vers 16h40 à la maison, grâce à mon temps partiel (ne m'enviez pas trop, si vous voyiez ma fiche de paie, vous pleureriez). C'est là que la deuxième journée a commencé :
16h45 : après m'être battue avec une serrure récalcitrante, je me précipite dans la cuisine, pour alimenter la machine à pain, préparer un goûter pour Marie et emballer le pique-nique des filles.
17h03 : je saute dans la voiture, je dois récupérer Marie afin qu'elle soit à l'heure à la répétition de l'orchestre qui débute 1/2h plus tôt que d'ordinaire (le chef avait dit : « mais si, tu peux arriver à l'heure, je suis sûr que ta maman va se plier en quatre pour ça »)
17h09 : le feu du bout de la rue passe enfin au vert (j'ai l'impression que le rouge est de plus en plus long)
17h23 : j'ai traversé péniblement deux zones d'activités, je touche au but ; mon téléphone sonne au feu rouge, je décroche pour dire à Marie que j'arrive… ah non, c'est Aurore, paniquée, la serrure s'est bloquée de nouveau, le voisin qui avait les clés de devant ne les a plus (elles sont chez un autre voisin, absent), je l'informe rapidement que Paul est à la maison (mouais, sauf qu'il est sur skype avec son casque sur les oreilles) et lâche mon téléphone : le feu est passé au vert.
17h27 : Dring ! Cette fois, c'est Marie… j'arrive !
17h29 : Aurore rappelle de la maison, elle est en larmes, la pauvre ! (elle aussi répète à 18h)
17h30 : ils ont ouvert une autoroute près de l'école ? La petite impasse est bondée, je dois laisser passer 25 voitures avant de pouvoir faire demi-tour.
17h35 : Bip, bip ! C'est l'alarme du GPL. Je passe à l'essence.
17h40 : ça roule mal ; je réalise que j'ai oublié le violoncelle à la maison (un léger détour à prévoir)
17h51 : je me gare devant la maison, Marie file chercher son violoncelle. C'est l'heure de sortie des bureaux, ça va être chaud dans les ronds-points.
17h59 et 50s : Marie descend devant l'école de musique
18h12 : je suis de retour. Je vide la moitié de la bombe de dégripant dans la serrure, avant de m'attaquer au dîner, puis au pliage du linge, puis à la commande de nouveaux joints pour la plaque de cuisson. C'est ce dernier point qui me prendra le plus de temps… au final, je ne sais pas si j'ai payé mais il n'y a pas de commande enregistrée. Bon, on verra demain.
20h30 : ça y est, la course est terminée, nous sommes tranquillement installés dans nos fauteuils, la salle est comble, le concert va commencer
(bon, forcément, après, on a un peu discuté avec les amis, les professeurs, et les filles ont eu du mal
à se calmer pour dormir, donc ce matin, il y avait de petits yeux et des maux de tête, mais c'était
drôlement chouette — et je peux témoigner qu'il y a eu beaucoup de boulot avec le métronome
et quelques larmes pour arriver à ce résultat)