10 du 10 : quartier libre
Pas de fil conducteur aujourd'hui, ça tombe bien, je ne sais pas si j'aurais réussi à m'y tenir en ce dimanche de fête !
Réveil difficile, je ne refais pas le canapé de la chambre d'amis, je pense que je vais y dormir plusieurs nuits encore… les quintes de toux m'ont réveillée à peu près toutes les heures. C'était un problème récurrent chez moi il y a quelques années, j'étais touchée au moins deux fois par hiver et cela inquiétait beaucoup Aurore qui, ne comprenant pas bien la raison, pensait que je dormais dans la chambre d'amis… parce que nous allions divorcer.
Petite discussion matinale avec nos grands jeunes sur le don d'organes : « Mais évidemment, qu'on est d'accord, qu'est-ce qu'on ferait de nos organes quand on sera morts ? Autant que ça puisse sauver des vies ! ». Je n'ai pas encore lu le livre mais le spectacle est vraiment très bien construit. Nous avons eu la chance de le voir au tout début de sa tournée, 150 dates l'an prochain, s'il passe près de chez vous, n'hésitez pas ! Quant à nous, je pense que nous reprendrons un abonnement l'an prochain : un théâtre pas loin, dans un quartier garable, avec des fauteuils confortables et une programmation de qualité, quelle chance !
Paul s'est acheté une cafetière, à Rome. Mais tous les cafés ne conviennent pas. Alors, comme il ne l'utilise que les jours de repos, il prend le temps de moudre son café à l'ancienne.
Brrr, il fait 5 °C, une petite pensée pour Aurore qui a dormi sous la tente. Nous partons avec Marie pour une "moche petite église moderne" et nous constatons que notre amie n'a pas exagéré sa description !
Pendant que Marie répète, nous prenons un café, sur la place envahie de mousse et de cardamines hirsutes (trop contente d'avoir enfin retenu le nom de cette mauvaise herbe si amusante à cueillir)
L'église est moche également à l'intérieur, mais joliment décorée
Paul nous a rejoints, après sa participation à une course (où il est tombé sur les genoux, il a du mal à marcher, je sens que la semaine va être dure, tant pour lui qui doit sans cesse s'accroupir à la crèche, que pour moi qui vais devoir l'assister dans ses trajets, car impossible de faire du vélo pour l'instant)
Il fait un temps incroyable et malgré un petit vent un peu frais, nous décidons de manger dehors : une habitude chez nos amis ; au baptême de la demoiselle, en avril, nous avions pu nous installer dans la cour de leur immeuble ; à sa première communion, début mai, après une semaine de pluies dilluviennes, nous avions frôlé l'insolation ; la profession de foi ne déroge pas à la règle, chapeaux pour tout le monde !
Je rentre tôt pour récupérer ma guide, enchantée de son week-end d'éclaireurs de tribu, et m'attaque à la montagne de radis de l'AMAP : ce soir, soupe de fanes, demain nous mangerons les radis, puis le reste des fanes en pesto.