Rendez-vous d'Anne : par les temps qui courent
Il court, il court, le temps, et nous essayons de courir après lui !
La semaine a été ponctuée par les répétitions pour le spectacle du jumelage avec l'Allemagne, deux longues soirées (19h-23h45) lundi et mercredi, les balances samedi matin (où, grâce à l'assistance de régisseurs professionnels il a fallu près de deux heures pour sortir, installer et régler — très aproximativement — 12 micros, une tâche que notre chef-accordéoniste-flûtiste effectue en 20 minutes habituellement… pas la peine de préciser que je fulminais) et le spectacle samedi soir, plutôt réussi au vu de ce que laissait prévoir la générale… l'an prochain, pour la soirée de jumelage avec l'Écosse, ça devrait être au point !
C'était aussi la semaine où Marie débutait son stage, celle où mes journées sont miraculeusement rallongées de 45 minutes, vu que je la dépose sur place à 6h45 (ah, le dévouement maternel !). Encore quelques jours pour caler mon horaire de sommeil et la fatigue se fera moins présente.
Une semaine compliquée pour Aurore, qui ayant couru le 100 m lundi, a été prise de contractures musculaires et fait un malaise hypoglycémique (sans gravité), elle avait pourtant déjeuné convenablement ! Puis a tellement saigné du nez sur son trajet mardi matin qu'elle m'a appelée pour savoir que faire, s'est rendue directement à l'infirmerie en arrivant au collège, collège qui a appelé son père pour lui signaler son absence au premier cours ; comment un collège si petit peut-il perdre une élève ? Et enfin, s'est profondément entaillé le mollet lors d'un trajet à vélo vendredi. Je ne faisait pas le pont, sinon je l'aurais conduite aux urgences pour faire quelques points de suture… les hommes de la famille ayant jugé la blessure sans gravité, j'ai rattrapé comme j'ai pu la situation en fin d'après-midi (non, je ne l'ai pas recousue moi-même ! J'ai posé des sutures adhésives, mais il était déjà bien tard pour intervenir. La blessure semble évoluer favorablement mais laissera une vilaine cicatrice).
Celle où Guillaume a décidé de continuer les travaux : notre chambre, dépouillée de son papier-peint jaune datant des anciens propriétaires, est devenue incroyablement lumineuse. J'ai prévenu que je ne toucherais pas un pinceau !
Une semaine qui s'est achevée ce soir par la dernière représentation des Polichinelles dans l'terroir, pièce dans laquelle notre petite dernière se révèle pleine de talent dans le rôle de Ginette.
Avec quelques heures de répit, tout de même, ce dimanche, le temps d'un bon repas et d'une sieste !