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attraper le temps qui file…
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24 mars 2018

En mode survie…

Comme chaque année avant Pâques : il y a les répétitions de chorale tous les mercredis, avec le stress qui monte (jamais nous ne serons prêts), les nombreuses célébrations à préparer, avec les partitions et feuilles de chants associées et la fatigue de fin d'hiver.

Printemps-en-cours-d-installation

Cette année s'y ajoutent : la convalescence de la grippe pour 3 membres de la famille, une réunion pédagogique scoute au territoire (ce qui signifie un retour à 23h45 au plus tôt), le bal de la St Patrick, quelques générales et concerts à l'école de musique, la prépa de Marie et le concours qui approche…

Je travaille sur un projet un peu particulier : après 25 ans de travail en binôme, mon collègue prend une retraite bien méritée. À cette occasion, un livre lui sera offert et je suis chargée de sa mise en pages (j'aurais été très vexée qu'il en soit autrement), mais ce travail n'est pas dénué d'embûches. Je dois travailler sans sa précieuse relecture, qui était si confortable pour moi. Je dois travailler à son insu (or, il entre dans mon bureau et farfouille dans mes papiers à tout bout de champ). Je dois travailler dans l'urgence (le projet a pris encore plus de retard que d'ordinaire, certains articles ne sont pas encore écrits !). Notre éditeur nous a fait faux-bond (les joies de la restructuration…), nous en avons trouvé un nouveau, ce qui veut dire délai raccourci (de deux mois) et normalisation à refaire. Je vais y arriver (enfin, si les pannes informatique et électriques se mettaient en vacances pour quelques semaines, ça m'arrangerait), mais je dois trouver des ruses, comme ce vendredi : j'étais à mon bureau à 7h40, après avoir déposé Aurore devant son lycée, sûre de ne pas être dérangée pendant un bon moment. J'ai pris mon petit déjeuner en savourant les joies de la normalisation des références bibliographiques.

24 mars - 1

Alors je me serais bien passée d'une surprise à laquelle je ne pensais plus être confrontée : l'invasion des poux sur la tête de ma petite dernière ! À sa question  « Maman, c'est noir un pou ? Parce qu'il y a une petite bête grise qui est tombée sur mon cahier aujourd'hui… », j'ai empoigné le peigne métallique à dents torsadées en espérant que ce n'était qu'une fausse alerte (comme pour les cafards *). Un coup de peigne plus tard, j'avais capturé des gros poux, des moyens poux, des petits poux, des nymphes et des lentes (ce qui veut dire que le problème ne date pas d'hier). Mais elle dit que ça ne gratte pas beaucoup…

Une inspection familiale plus tard : Paul n'a que de la poussière dans son épaisse tignasse (dommage, je pensais tenir un prétexte pour couper), Marie avait un pou et quelques lentes, de mon côté, rien du tout. Je suis passée à la pharmacie, j'ai traité les filles et je vais peigner, peigner jusqu'à la disparition des bestioles.

Comment attrappe-t-on des poux à 15 ans ? Quand on a des cheveux jusqu'au bas du dos, comme toutes les copines, quand la mode est aux cheveux qui volent au vent (nous étions plus tranquilles lors de la période "chignons") et quand les camarades de classe ont des frères et sœurs en maternelle…

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Allez, on va dire qu'on croit à l'arrivée prochaine du printemps !

 

* l'an dernier, à trois reprises, j'ai vu des cafards solitaires dans le salon, en plein jour, sur un mur clair (pas du tout leurs habitudes). J'ai bien reconnu la bestiole sur internet, sauf sa couleur, un peu brune… j'ai posé des pièges dans tous les recoins, sous l'évier, les lavabos… trois mois plus tard, aucun piège n'avait fait de prisonnier. Et un jour, j'ai vu un cafard sortir d'une bûche que je venais de rentrer du jardin : un cafard des bois, aucun rapport avec les envahisseurs de nos cuisines, aucun risque de le voir se reproduire en intérieur, quel soulagement ! 

 

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