Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
attraper le temps qui file…
Newsletter
Albums Photos
31 juillet 2018

Bonheurs de juillet

Un mois de juillet chaud et sec, trop sec pour le jardin (et surtout pour notre chère Morgane, qui n'a toujours pas l'eau sur son terrain, honte à la Lyonnaise des eaux, qui n'a toujours pas effectué les travaux et ne donne aucune date, plusieurs mois après la souscription du contrat. Impossible de faire jouer la concurrence… à part une Amapienne qui les appelle tous les jours, que faire ?)
Un mois qui a commencé dans l'incertitude de l'avenir pour Marie et se termine par son inscription enfin bouclée (non sans peine), le mois des départs en camps (et retours pour deux d'entre eux), la retombée de la pression pour moi, suivie de longues vacances, le possibilité enfin de réaliser tous les projets que j'avais imaginés, les trois derniers mois, un départ qui se profile pour des vacances à trois pleines de promesses et de découvertes.

31 juillet - 1

 

1/ Une jolie (et plutôt courte) comédie musicale d'enfants, où chantait le filleul de Guillaume. 2/ Dernière répétition Calibeurdaine, avec une nouvelle recrue pour l'an prochain, guitariste mais qui souhaite apprendre un autre instrument folko-compatible. Nous nous attardons un peu, le réveil demain sera rude ! 3/ La robe sort du placard : Cendrillon est invitée au bal et cette fois, c'est du sérieux, le prince charmant, en costume-cravate, est venu la chercher (elle est rentrée bien après minuit) 4/ À 9h30, j'étais allée courir et j'avais cuit et mis en pots ma confiture d'abricots… ma productivité a nettement baissé ensuite, endormissement à 1h45 oblige. La journée s'est terminée par un apéritif au champagne autour du petit Pablo (mais qu'il est mignon !) 5/ Marie m'annonce en pleurant (ça devient une habitude) qu'elle est prise à Épinal ; petite fête improvisée (ne jamais manquer une occasion de faire la fête). 6/ Que choisir : le discours enthousiasmant de notre nouveau directeur sur le plan d'action à venir ? Le projet qu'il souhaite me confier ? Le repas de fin d'année, tous réunis dans la cour ? La soirée cinéma en famille ? Notre retour dans la nuit, à vélo, après le restaurant japonais ? Une bien belle journée ! 7/ Opération chaussures pour Aurore et nous sommes rentrées AVEC une paire de sandales, victoire ! (et aussi une selle de vélo, des glaces et un poisson rouge, entre autres) 8/ Réunion-parents de nos compas, pour présenter leur camp (les filles avec leur mère, les garçons avec leur père, hasard ?), ils ont encore un peu de boulot pour savoir quel matériel emporter, mais ça va bien se passer… 9/ Ma séance de kiné, petit moment détente de la semaine (mon corps me fait payer cher mes heures suplémentaires !). Gros fou-rire avec les filles : j'ai égaré mon téléphone et nous l'entendons vibrer, mais où ? Dans le placard de la cuisine ! 10/ Rencontres devant la gare : une maîtresse de l'école primaire (bien gentille : elle me voyait de loin et pensait « on dirait la maman de Paul en plus jeune » et une amie de Marie, qui rebondit après sa non-réussite au concours Paces (pas un échec : elle a obtenu des notes très conrrectes, mais un concours reste un concours…) 11/ Paul est doublement diplômé cette année (c'était attendu, mais ça fait toujours plaisir d'en avoir confirmation) 12/ Vider un camion de déménagement, n'est-ce pas une bonne manière de faire connaissance avec notre nouveau curé ? (qui arrive tout droit de Belgique)/ Et… il pleut, enfin, un peu ! 13/ Je suis en vacances, pour 8 semaines (et je n'ai pris que la moitié de mes récups) 14/ Chaumont-sur-Loire, une belle année. 15/ Une fin de journée particulière : animer une messe, avec un peu d'émotion (la dernière de notre vicaire), pendant la deuxième mi-temps de la finale, en plein centre-ville. Traverser ensuite cette foule joyeuse pour rentrer (avec un peu d'appréhension, tant le comportement de certains au volant est dangereux) 16/ Une journée tranquille avec ma grande fille, préparer son voyage et envisager son installation future. 17/ Voilà Marie logée pour l'an prochain, un souci de moins. 18/ Visite de contrôle chez ma dentiste et… je n'ai rien ! Juste un mini-détartrage (auquel j'ai droit tous les trois ans ; qui a dit que la plaque dentaire était seule responsable des caries ?) 19/ J'ai terminé de couper les pantalons de Marie dans ce tissu fluide et glissant, rien que cela suffit à illuminer ma journée ! 20/ J'ai cousu tous les pantalons, je sais ce que je vais coudre ensuite (et j'ai choisi tissus et broderies !) et Marie a eu une réponse des services d'inscription de la Fac, lui disant tout est normal dans son dossier (les messages d'erreur sont une erreur, donc… on verra, mais au moins, nous avons une confirmation écrite). 21/ Premier bain de mer de la saison et l'eau est bonne ! 22/ Une jolie journée en famille, les petits qui grandissent, un bon repas d'anniversaire un skype avec notre québécoise, la carte signée par tous qu'Aurore attend avec impatience chaque année. 23/ J'ai encore des idées pour des salades différentes midi et soir (et presque sans rien à cuire) mais je sens que j'arrive au bout. 24/ Une idée de couture que j'avais depuis un an en tête, qui se concrétise enfin. 25/ Après cette dernière petite réunion, la voilà impatiente de partir et… contre toute attente, nous réussissons à trouver des bottes de pluie. 26/ Trajet du matin sans encombre, premier avion parti et arrivé. Dossier "université" enfin réglé, tout s'organise pour la rentrée. 27/ Un premier message de nos jeunes, bien arrivés à destination et, enfin, une averse ! 28/ 10 degrés de moins on respire. 29/ Le retour d'Aurore, bronzée comme je ne l'ai jamais vue ! 30/ Le dite donnons.org est vraiment une belle initiative. J'ai récupéré 8 bouteilles d'eau de 8 litres, pour apporter de l'eau à Morgane, et attendu ma donatrice sur une petite place agrémentée de jets d'eau, en regardant les petits enfants se faire arroser (malgré les mises en garde de leurs parents : tu ne mouilles pas tes vêtements/chaussures… y croyaient-ils vraiment ? Comment pourraient-ils résister à un tel plaisir ?) 31/ Un pantalon coupé/cousu qui va tellement bien à Aurore et la chaîne de l'eau qui se met en place, si réconfortante pour Morgane.

Publicité
Publicité
27 juillet 2018

C'est parti !

Nous avons trouvé des bottes (enfin, des bottines de pluie) mercredi, non sans peine. Et jeudi, 6h, nous partions chercher la moitié de l'équipe (Marie est réveillée depuis 4h15)

27 juillet - 6

7h, je les dépose à Orly, leur avion est prévu à 10h45 (ils ne voulaient prendre aucun risque), il partira avec 25 minutes de retard.

27 juillet - 7

13h40, ils sont à Lisbonne, 8h d'attente… et ce n'est qu'à 23h qu'ils ont redécollé vers Dakar, pour une arrivée dans la nuit et un petit voyage vers Thiès où ils étaient hébergés pour la nuit. Ce soir, ils sont enfin arrivés à Kaolack, leur grande aventure a commencé !

Pendant ce temps… 

J'ai fait du SAV, Aline m'avait signalé que la fermeture du sac d'Adrien était cassée (c'est bien la seule chose que je ne puisse pas garantir), par chance j'en avais une en réserve, à spirale, ce qui m'a permis de renforcer les coutures aux extrémités (impossible avec les mailles moulées). Et je n'ai pas tellement décousu, finalement.

27 juillet - 127 juillet - 3

 

27 juillet - 227 juillet - 4

J'ai appelé l'université de Nancy car il était toujours impossible de prendre rendez-vous pour finaliser l'inscription et… il y a un bug inexplicable sur le compte de Marie (après avoir essayé, sans succès, de débloquer la situation, mon interlocutrice me dit « Vous avez de la chance que ça coince seulement à l'étape finale », je lui ai donc répondu que ça avait coincé à TOUTES les étapes, mais que nous en avons l'habitude — au lycée, déjà, j'étais la seule élève de seconde sur 450 à ne pas avoir reçu mon numéro Insee). Nous irons donc à Nancy, sans rendez-vous, quelques jours avant la rentrée (il risque d'y avoir du monde, m'a-t-on dit, eh bien nous attendrons le temps qu'il faudra), cela évitera à Marie un aller-retour en TGV juste pour montrer les originaux de ses diplômes et nous ferons son emménagement à Épinal dans la foulée. J'ai également pris rendez-vous pour son état des lieux, repéré une recyclerie pour acheter tout ce dont elle aura besoin, il me reste à lui confectionner quelques petits cadeaux symboliques pour son premier envol de la maison (qui n'est que provisoire, peut-être).

 

 

25 juillet 2018

Couture express

C'est logiquement en terminant ses bagages que Marie a cherché la pochette dans laquelle elle souhaitait ranger ses papiers… et la pochette était introuvable ! « Aurore a dû la prendre sans me demander », c'est commode comme argument, d'autant plus que l'accusée n'est pas là pour nier les faits.

Je n'allais pas rajouter une couche à son stress de veille de départ, aussi ai-je proposé de lui coudre une petite pochette sur mesure, avec le tissu de son choix. Elle a sorti l'une des chutes que j'avais reçues pour mon Dear Jane « Celui-là, il est trop beau ! »

25 juillet - 1

La voici donc équipée pour ranger son passeport, ses ordonnances et les autres documents indispensables à son voyage.

25 juillet - 2

25 juillet - 3

Et maintenant, il lui faut… des bottes de pluie ! L'article le plus facile à trouver un 25 juillet, sans aucun doute.

 

23 juillet 2018

Brochette de pantalons

Elle part au Sénégal pour 5 semaines, donc. Là-bas, il fait chaud, pas question d'emporter des jeans. Mais pas de shorts non plus : il est indécent pour une jeune fille de montrer ses jambes là-bas et de plus, Marie souhaite se prétéger au maximum des moustiques. Elle m'a donc demandé de lui coudre des pantalons légers, larges et resserrés aux chevilles. Nous avons choisi le patron Wide Leg d'Ottobre 2/2017 et j'ai bien fait de faire une toile : le patron taillait mal (exceptionnel chez Ottobre), en comparant les mesures du tableau et le patron, le tour de taille et de hauche n'avaient aucune marge d'aisance, ce qui rend la pantalon à taille élastique impossible à enfiler. De plus, j'ai commis l'exploit de recopier deux fois le devant, de couper le tissu d'essai ainsi et de coudre les jambes… avant de m'apercevoir de mon erreur ! J'ai donc élargi le patron à partir du haut des cuisses, j'en ai profité pour remonter la taille, réduire l'ampleur des bas de jambe et raccourcir la longueur. Puis nous avons acheté, sur le marché, 14 mètres de viscose colorée (Aurore veut son lot de pantalons elle aussi), que les filles ont repassé après lavage (elles ont trouvé que c'était long).

Ce tissu glissant, fluide, fuyant sous les ciseaux et qui se déforme énormément a été une horreur à couper, il me fallait épingler tous les 10 cm. J'ai été surprise par les motifs, imprimés dans le sens de la largeur, j'avais oublié de prendre en compte le haut et bas des fleurs du bleu ciel, ou j'ai découvert en cours de repassage que le tissu à fleurs rouge/roses n'était pas imprimé de façon identique sur toute la laize, mais j'avais suffisamment de marge, heureusement.

23 juillet - 623 juillet - 8

Pour le bleu marine, nous avons décidé de laisser le bas droit afin de mettre en valeur la jolie bordure

23 juillet - 7

23 juillet - 1

La voici équipée ! Ses équipières lui ont toutes demandé où elle avait acheté ses pantalons et l'une d'elles vient chercher le patron ce matin pour que sa maman lui en couse un, vite, vite, avant le départ (j'en ai coupé-cousu un par jour, avec coutures anglaises, sans trop me presser)

23 juillet - 523 juillet - 2

23 juillet - 323 juillet - 4

21 juillet 2018

Le tour du monde des raviolis #4

Oh, que vois-je ? Un article resté à l'état de brouillon ! Le voici donc avec un mois de retard…  en ce moment, il fait trop chaud pour que je songe à me lancer dans les raviolis, je suis plutôt partie dans un tour du monde des salades.

Une belle botte de persil dans mon panier de légumes du jeudi, une plaque à ravioles en promo chez Lidl… et je décide de me lancer dans les ravioles du Dauphiné, en version allégée. J'ai mis :

- une petite botte de persil plat
- 100g de ricotta
- 1 œuf
- 50g de gruyère râpé
- sel et poivre

et pour la pâte : 400g de farine, 2 œufs, 125 ml d'eau

J'ai préparé ma pâte à la machine à pain, pendant ce temps, j'ai mixé la farce, que j'ai placée au frais en attendant de garnir les ravioles. Puis j'ai sorti tout mon matériel : le laminoir, la plaque à ravioles, un rouleau en bois et beaucoup de farine ! C'est parti pour l'atelier :

Aplatir une petite quantité de pâte, placer la feuille obtenue, bien farinée, sur le moule, face farinée dessous ; mettre 1/2 cuillère à café de farce dans chaque alvéole ; préparer une deuxième feuille de pâte, recouvrir le moule, fariner légèrement la surface, passer le rouleau plusieurs fois pour bien coller les ravioles et les découper ; retourner le moule et appuyer (j'ai un petit outil fourni avec la plaque) sur chaque raviole pour la décoller ; les placer au fur et à mesure sur une assiette farinée, séparer les couches par du papier sulfurisé fariné également. Placer les ravioles au frais en attendant la cuisson.

 (et enfin, nettoyer la farine qui a volé partout dans la cuisine)

20 juin2

20 juin3

20 juin1

J'ai choisi (redoutant que mes ravioles s'ouvrent à la cuisson) de les placer dans des cassolettes, de verser du bouillon de légumes et un peu de crème et de cuire au four pendant dix minutes, mais Paul, le lendemain, a cuit les ravioles restantes à la casserole sans catastrophe.

20 juin4

 

 

Publicité
Publicité
19 juillet 2018

Vive la mariée !

Non, je n'en suis pas encore à coudre une robe de mariée (quoique, j'ai déjà cousu la mienne et j'espère de tout cœur que mes filles me le demanderont), mais j'ai habillé la Maman de la mariée, ce n'est pas rien ! 

En avril, ma collègue-amie et moi sommes allées en expédition au Marché St Pierre pour trouver un tissu qui convienne. Le modèle était choisi : la Belladone, une valeur sûre, que je savais pourvoir réaliser dans les temps et sans problème. Nous partions avec l'idée d'un imprimé dans les bleus ou roses… et cette gabardine superbe, d'un vert émeraude lumineux, que ne peut rendre la photo, nous a plu tout de suite. Un tour de toutes les boutiques plus tard, nous revenions l'acheter. Ensuite… j'ai été un peu occupée, et nous avons ri entre collègues à l'idée qu'en guise de robe, elle allait devoir se réaliser une toge avec le tissu. (je savais que j'aurais le temps)

18 juillet - 3

Et puis j'ai coupé, cousu, pris mon temps pour soigner les finitions, aligner les pinces et les plis (il suffit de ne faire les plis de la jupe qu'après avoir posé la ceinture sur le corsage). Un essayage a suffi pour ajuster le dos (qui a souvent tendance à bailler dans ce modèle). J'ai perfectionné ma pose de fermeture invisible.

18 juillet - 718 juillet - 8

 

Petite touche de fantaisie : la parementure d'ourlet, en vague japonaise (c'est de saison en ce moment à Paris)

18 juillet - 9

Enfin, comme il restait largement assez de tissu, j'ai proposé de compléter la robe d'un boléro assorti. Là encore, j'étais sûre de moi, puisque je l'avais déjà cousu pour la confirmation de Marie (et heureusement, car il m'avait fallu retoucher énormément le patron).

18 juillet - 218 juillet - 4

Le choix de la doublure a été plus délicat, cette couleur est particulière (d'ailleurs, le vendeur de Fil 2000 n'a pas réussi à trouver exactement la bonne couleur de fil, c'est rare). Et puis j'ai retrouvé, en fouillant mes tiroirs, une soierie dans laquelle j'avais confectionné une robe pour Marie, qui avait été épouvantable à coudre : le tissu s'effiloche horriblement, se prend autour du pied de la machine… mais j'avais trouvé l'arme secrète : la surjeteuse !

J'ai tout juste réussi, dans les chutes, à couper la doublure du boléro.

18 juillet - 6

 

Je trouve l'ensemble très chic, peut-être un peu trop sobre, à égayer d'une broche ou d'un foulard coloré ?

(et un peu de repassage…)

18 juillet - 118 juillet - 5

 

La séance d'essayage, hier au bureau, a été largement applaudie. Mais surtout, je pense avoir fait vraiment plaisir à la destinataire, ce qui était mon objectif ! 

Maintenant, je souhaite que ce mariage se déroule joyeusement, sous le ciel bleu de Normandie, et soit une belle fête de famille. Car une maman reste une maman, et se fait beaucoup de souci à l'avance ! 

17 juillet 2018

Décompression

Nous avions regardé le calendrier de juillet : le 14, ce serait bien pour Chaumont. Et puis la météo, il y a 10 jours, annonçait de la pluie, et puis non, finalement. Jeudi, notre nouveau curé arrivait de Namur, il fallait des bras pour décharger son (petit) camion. Marie et moi nous sommes portées volontaires, et comme nous étions nombreux, cela s'est réglé en 20 minutes, suivies d'un petit apéritif dans le jardin, pour faire connaissance. Le vicaire (qui déménage lui aussi) disait sa dernière messe dimanche soir, il avait peur de se trouver bien seul. Je lui ai proposé notre soutien musical (sans bien comprendre, quand il me demandait si ça ne me dérangeait pas trop).


16 juillet - 24

Vendredi, j'ai conduit ma petite dernière à la gare, avec son gros sac, son petit sac et sa guitare (mais comment a-t-elle porté tout ça sur quatre kilomètres ?). Et puis Marie a eu le feu vert pour s'inscrire à l'université (il fallait que le secrétariat la fasse remonter de la liste d'attente), sauf que… ça ne fonctionnait pas. Après maints essais, sur les trois ordinateurs de la maison et avec différents navigateurs, elle s'est rappelé ses déboires sur e-candidat : impossible, pour la Fac d'Angers, d'y accéder sur un Mac, il fallait un PC. Elle est donc venue me rejoindre au bureau, nous avons allumé un ordinateur et attendu… qu'il installe toutes ses mises à jour ! Puis nous avons procédé à l'inscription, avec quelques difficultés : quand il faut obligatoirement renseigner le champ "adresse durant l'année universitaire" alors que le dossier de demande de chambre vient d'être posté, ou lorsqu'elle doit choisir dans une liste restreinte l'établissement universitaire où elle s'est inscrite pour la première fois et que rien ne correspond, ou encore lorsqu'au moment de passer au paiement, la page d'accueil revient et que toutes les informations rentrées ont été effacées. Ouf, j'ai payé, nous imprimons le récapitulatif et… découvrons que l'université de Lorraine s'est transformée en École nationale des technologies du bois ! Bon, nous téléphonerons plus tard, il reste des documents à télécharger (que nous n'avons pas sous la main, évidemment). Ces inscriptions administratives sont d'une complexité effarante. Marie dispose actuellement de 4 numéros d'indentification : son INE, identifiant national élève — quelle ne trouvait pas en premier lieu, vu qu'elle dispose d'un INA (le même, mais pour les élèves relevant du ministère de l'agriculture), un numéro de candidat (attribué lors de ses demandes de licence), un numéro d'étudiante, attribué lors de l'inscription en ligne, puis un numéro d'identification pour les services de l'université (téléchargement des pièces justificatives), à chacun de ces numéros est associé un mot de passe et chaque site auquel elle se connecte lui demande son identifiant, sans préciser lequel… suite à nos dernières démarches, il semblerait qu'elle doive encore se créer un "compte informatique".

Le soir, tous un peu fatigués, nous avons décidé d'un commun accord de zapper le feu d'artifice, pourtant généralement fort beau, et samedi, de bonne heure, nous étions sur la route.

J'ai beaucoup aimé le Festival des jardins cette année, j'avais été un peu déçue en 2016 et 2017… la tendance est à la mise en scène de décors dans lesquels les plantes sont là un peu par hasard. On retrouve toujours les mêmes végétaux. Cette année, quelques jardins redonnaient aux plantes la première place, cherchaient à créer le spectacle par les feuillages, les fleurs plus que par les objets.

16 juillet - 4 

un sol d'ardoises, un bassin et un érable, très bel effet mais… où est le jardin ?

Ainsi les Sept vallées, jardin qui a tant plu à Annabelle, où j'ai apprécié le dégradé des couleurs, du noir vers les bruns, puis différentes nuances de vert, jusqu'au plus clair.

16 juillet - 1916 juillet - 1816 juillet - 17

16 juillet - 1616 juillet - 1 (1)16 juillet - 15

Réflexion faite, où les hachères sont mises en valeur par ce fond rouge, au point qu'elles semblent presque peintes (non, c'est bien la couleur naturelle des feuilles). Si l'on s'assied juste au bon endroit, le rectangle rouge apparaît.

16 juillet - 1 (2)16 juillet - 2 (1)

 Et le joli jardin Dans ma bulle, qui nous a donné envie de trouver des branches d'osier à tresser 

16 juillet - 1016 juillet - 20

ou les Pensées jardinières (jardin qui n'est pas dans le catalogue de l'exposition, pourquoi ?)

16 juillet - 25

16 juillet - 6

Sur la route, nous avions décidé, cette année, de visiter le château : bonne idée, puisque sa visite est maintenant intégrée dans le prix d'entrée (qui a bien augmenté, de fait). L'occasion, aux heures les plus chaudes, de se mettre à l'abri des vieilles pierres. 

Un pochoir à sable, pour décorer la cour, appelé aussi pochoir de patience 

16 juillet - 5

Les musiciens, un peu sorciers, ornant une cheminée

16 juillet - 9

Un meuble que je découvre : l'indiscret (on trouve un peu plus loin son équivalent à deux places : le confident)

16 juillet - 11

L'installation exubérante dans la chapelle

16 juillet - 12

Ou la poétique collection de quartz dans le manège

 16 juillet - 1316 juillet - 14

Puis nous sommes ressortis au soleil pour admirer les derniers jardins

16 juillet - 2

Marie a continué la collection de photos de fleurs et plantes qu'elle constitue, année après année

 16 juillet - 116 juillet - 8

16 juillet - 7

Une petite visite chez Marcel Proust 

16 juillet - 21

 

Enfin, nous avons quitté Chaumont pour un petit village tout proche, afin de déguster (et acheter) quelques bouteilles de vin de Touraine-Amboise. Comme le pique-nique du midi se faisait loin, nous avons ressenti le besoin d'un petit goûter avant de reprendre la route… et vue l'heure tardive de notre arrivée à Amboise, l'ambiance festive dans les rues, nous avons finalement choisi d'y rester dîner, puisque aucun impératif ne nous imposait de rentrer de bonne heure.

16 juillet - 22

16 juillet - 23

C'est ainsi que je passe peu à peu à un rythme de vacances, même si les journées sont encore bien occupées (un peu de démarches administratives, un peu d'achats pour le voyage de Marie, un peu de couture…)

 

11 juillet 2018

10 du 10 : chaud ou froid ?

C'est malin, mardi 10  je suis partie sans mon appareil-photos, alors je profite de l’autorisation de J’habite à Waterford pour déborder sur le 11 : « Étant donné la saison, la fantaisie de la météo, ça donne quoi chez vous ? Fait-il chaud, et vous recherchez de la fraîcheur, ou au contraire devez-vous faire face à plus de chaleur...? Le 10 juillet, ou aux alentours, hein, on n'est pas à un jour près ! »

10 juillet - 1

Le 10, je recherchais encore la fraîcheur, après 15 jours de canicule. À dîner, nous avons donc mangé des spaghettis… froids, avec des spaghettis de courgette crue, sauce olives-amandes fumées-parmesan. Délicieux et rafraîchissant. Avant de nous installer tous les quatre sur le canapé, devant le match (la dernière fois que j'ai regardé du foot, c'était en juillet 1998), mais en écoutant Par Jupifoot  à la radio, beaucoup plus drôle ! 

10 juillet - 2

Et ce mercredi 11, il fait presque froid (et ça fait du bien)

10 juillet - 3

Le jardin souffre, de la chaleur mais surtout du manque d'eau (plus d'un mois sans pluie), malgré nos arrosages réguliers (un arrosoir ne vaudra jamais une bonne averse)

10 juillet - 4

Je profite de la baisse des températures pour attaquer le repassage, en souffrance depuis 15 jours, avant de partir avec Aurore à la recherche de gants de travail en taille 7 (honte aux magasins de bricolage ou jardineries qui proposent de jolis petits gants fleuris pour désherber ou couper des roses, mais passent aux tailles 9-11 dès qu'il s'agit d'un modèle un peu costaud !), et puis quelques pantalons, quelques indispensables pour le camp.

10 juillet - 5

Nous rentrons tard pour nous attabler avec soulagement devant le poulet au lait de coco bien chaud cuisiné par Marie.

10 juillet - 6

Et puis c'est le moment de jouer… les inscriptions universitaires démarrent cette semaine, Marie vient d'être informée qu'elle n'est plus, officiellement, sur liste d'attente, donc c'est parti ! Marie aux commandes, ma carte bancaire et moi en co-pilotes. Premier défi : payer la CVEC (contribution à la vie étudiante, nouveauté 2018). Elle crée son compte, rentre les renseignements demandés, ah… à quel département de l'université va-t-elle s'inscrire ? Suit une liste de sigles incompréhensibles ; nous supposons que UFR ST signifie "université sciences et techniques", reste à choisir parmi les 5 possibilités. Nous relisons la description de la licence, le site de la fac, les mails reçus… rien. Nous tapons les signes dans un moteur de recherche : on chauffe, ne restent que deux choix : biologie ou informatique ? Nous appelons la secrétaire de la licence : c'est Informatique.

Cette première étape validée, Marie se connecte sur le site de l'inscription administrative. Identifiant, mot de passe, choix de la formation, OK. Dernier diplôme obtenu, OK. Ancien établissement, nous parvenons à le trouver (il était bien caché). Date de l'obtention du diplôme… à la main chaude, je dirais "tu es glacée, tu es au pôle nord" : rien à faire, le site ne veut pas de ses dates. Appel à la secrétaire : elle ne sait pas, elle n'a jamais eu ce problème, elle nous donne le numéro d'une collègue à Nancy… qui ne repond pas, pas plus que le standard de l'université, saturé d'appels. Nous envoyons des copies d'écran par mail, avec un message de détresse.

10 juillet - 7

Au tour de Paul, maintenant, puisqu'il est dans un désert numérique (pas d'internet, réseau téléphonique aléatoire). Il m'a laissé ses identifiants, son dossier de l'an dernier. D'abord, le fameux CVEC (message à Paul pour vérifier qu'il n'avait jamais créé de compte). Ah, pour passer à la prochaine étape, on lui envoie un mail. Message à Paul pour récupérer le mot de passe de sa boîte mail (je promets de l'oublier dès ce soir). OK, ça c'est fait, je passe à l'université, je me connecte, tout va bien… ah non : "Vous n'avez JAMAIS été inscrit à Nanterre auparavant" ! Ben voyons, et sa licence, il l'a trouvée dans une pochette-surprise ? Je regarde un peu partout, trouve un lien "mode d'emploi réinscription" et retrouve son dossier, déjà presque complètement rempli, ouf ! Je fais chauffer ma carte bancaire une fois de plus et télécharge un certificat de scolarité 2018/2019, trop facile ! Ce qui me permet de passer directement au renouvellement de sa carte de transport (cet après-midi me coûte cher).

 

10 juillet - 8

Pour me remettre de mes sueurs froides, je m'accorde une petite pause rafraîchissante, avant de me mettre à la couture pendant la petite demi-heure qui me reste, avant de préparer le dîner.

 

10 juillet - 9

Aurore a demandé, avant de partir en camp, un bo-bun, froid, avec un thé bien chaud.

10 juillet - 10

Mes boissons fraîches attendront demain (tous les fonds de tisane passent en infusion froide, c'est délicieux. Et je m'essaie au kéfir de fruits)

2 juillet 2018

Bonheurs de juin

La tourmente de juin a encore frappé ! Pourtant, je pensais que ce serait plus calme : plus de kermesses ou fêtes d'école, moins de spectacles ou d'auditions de fin d'année, une remise programmée de mes fichiers le 31 mai… douces illusions dont je me berçais ! Le retard du livre n'a pas été la seule cause de ce rythme effréné, mais nos propres activités ont pris le relais de celles de nos enfants, l'Amap nous mobilise beaucoup (nous les aurons mérités, nos choux de l'hiver prochain !) et ce mois se termine dans l'incertitude de l'avenir pour Marie, placée (relativement bien placée, mais il y a si peu de places) sur liste complémentaire dans les trois universités où elle s'est inscrite en licence. Ça ne nous empêche pas de nous réserver de petites soirées festives en famille.

30 juin - 1 (1) 
Sur Pinterest, ça semblait tellement facile de découper des cubes parfaits et tous égaux

1/ C'est la course, je suis restée travailler tard, mais nous sommes invités pour un repas fort sympathique. 2/ Journée musicale, puis départ vers Quincampoix pour la communion de la jolie Camille, nous passons une bonne soirée (je vois trop peu ma sœur et mon cousin, encore moins). 3/ Réveil difficile, mais je dois aller travailler… au moins, je suis au calme. J'apprécie d'autant plus mon après-midi au jardin. 4/ Paul a pris le relais de lui-même : il se charge des préparer tous les repas, puisqu'il est en période de révisions à la maison. 5/ Entre deux grandes plages de travail (j'aurai petit-déjeuné, déjeuné et dîné devant mon écran), je passe ma première IRM sans crise d'angoisse (mais je retiens mon fou-rire tant les sons ressemblent à une mauvaise parodie de musique contemporaine) 6/ Heureusement que le directeur de l'école de musique a renoncé à son plan initial (retrait des dossiers à 14h, puis remplissage et remise au secrétariat avant 20h… pour 450 élèves en 360 minutes), sinon Aurore et moi serions radiées des listes. 7/ Encore un dernier effort nous y sommes presque ! La journée se termine en vaudeville mais… les fichiers ont été envoyés à l'imprimeur ! Et j'ai eu le temps de les relire attentivement, et je suis rentrée à la maison avant 21h. 8/ Ah, enfin je peux m'occuper de ma petite stagiaire (la pauvre, heureusement que mes sympathiques collègues l'ont prise en charge depuis lundi). Les Spuntini nous présentent leur beau projet en détail, nous remercions chaleureusement leurs deux accompagnateurs dirant ces trois années. 9/ Et cet après-midi, ce sont "nos" compas qui voient leur dossier de camp validé par la déléguée territoriale. 10/ Un fantastique repas italien chez des amis (j'ai enfin goûté au Spritz), suivi de la présentation du camp d'Aurore (ce week-end était placé sous le signe du scoutisme). 11/ Dure journée, placée sous le signe de la colère : contre des normes d'édition que je trouve absurdes (j'ai reçu 850 corrections de majuscules et accents, impensable à ce stade), contre l'un des auteurs qui a annoncé la publication de ce livre qui devait rester secret, contre les agences immobilières, qui persistent à ignorer notre autocollant "stop-pub". Paul s'est débrouillé pour nous préparer un délicieux dîner malgré le réfrigérateur vide. 12/ Ah, cette fois-ci, c'est bon. Après 250 corrections supplémentaires, j'ai envoyé le fichier définitif, refait trois pages où subsistait une petite erreur et c'est parti ! 13/ Premier jour de vacances, deux heures de repassage, quelques démarches administratives, reprise de la couture et deux bonnes nouvelles : l'admission de Paul en master et la subvention du JSI pour les Spuntini. 14/ Les copines d'Aurore viennent mettre un peu d'ambiance et partager un fabuleux goûter. 15/ Aller au marché aux tissus le jour de l'Aïd n'était pas l'idée du siècle… on y retournera mercredi et cela nous a permis d'admirer de superbes tenues de fête de tous les continents. 16/ Notre traditionnelle fête de la placette est toujours un bon moment, et cette année, il ne fait pas froid. 17/ Après une très longue messe (fin d'année et départ de deux de nos prêtres), nous allons déjeuner chez le parrain d'Aurore et passons un agréable après-midi, à découvrir l'un des nombreux parcs de leur ville. 18/ Je commence à retrouver mon énergie. Journée couture et préparatifs de voyage, puis soirée tranquille à l'hôtel avec ma grande. 19/ J'ai eu l'impression d'être partie plusieurs jours ! Retour (presque) sans bouchons, des sushis pour déjeuner et un après-midi courses-couture-démarches administratives avant de m'effondrer dans mon lit à 22h. 20/ Marché aux tissus couronné de succès (14 mètres de viscose !) et le dernier concert de Marie à l'école de musique. 21/ Enfin, le grand jour est arrivé et le héros de la fête semble heureux (il avait dit qu'il ne voulait rien !) 22/ Un beau spectacle (qu'on espère ne pas payer d'un rhume) 23/ Je me suis découvert des réserves insoupçonnées d'énergie pour faire face à cette journée. 24/ Profiter du beau temps et ralentir le rythme, pour une fois. 25/ Tout s'est bien passé à Nancy pour Marie, attendons… et Paul, une fois de plus, est tellement serviable. 26/ Distribution d'éventails sur le quai de la gare, en ce jour de grève et de grosse chaleur, quelle bonne idée ! 27/ Confectionner, avec Marie, les cadeaux pour les professeurs de musique. 28/ Marie m'annonce, en pleurant, sa réussite au BTS. Mais je n'ai jamais douté qu'elle l'aurait, moi ! 29/ Cette fois, nous allons au théâtre avec pulls et écharpes… mais il fait beaucoup plus chaud. 30/ Après une dernière répétition de l'ensemble baroque, agrémentée par la présence d'un serpent, une sympathique soirée chez des voisins, pour leur crémaillère… où nous découvrons que tous les invités sont scouts ou parents de scouts.

 

 

 

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité