Une journée particulière
Il a neigé hier, quelques centimètres, assez pour tenir sur les routes. Et cette nuit, il a gelé. Après quelques hésitations, j'ai décidé de conduire Marie et Guillaume à la gare (trop tard pour y aller à pied et trop dangereux en vélo). Dans notre petite impasse, ça glissait un peu, normal. Dans la petite rue à côté, ça allait. Je suis sortie du quartier sans encombre, arrivé sur l'avenue bien salée. Mais ensuite, le centre-ville était une véritable patinoire : une couche de glace épaisse au sol ! En roulant tout doucement (personne ne jouait les Formule 1), nous sommes arrivés à bon port. Demi-tour vers la maison, tranquillement, puis un bon thé pour me remettre de mes émotions. Une heure plus tard, j'ai conduit Aurore, pensant que les saleuses seraient passées, eh bien non ! 8h30, sur l'avenue la plus fréquentée de l'agglomération, les piétons tombent comme des dominos, les voitures dérapent, il est difficile de s'arrêter au feu. Bon, je suis rentrée sans accrochage, mais j'en ai vu quelques-uns autour de moi.
Il fait beau, mais le ciel menace au loin, j'embarque Paul pour un tour des étangs.
Les traces de l'averse de grêle qui m'a réveillée avant 6h sont bien visibles.
Les daims se cachent dès que je m'approche, ce sont des jeunes, d'habitude ils adorent se faire photographier.
Tout est calme, sauf les canards qui sont bien agités (pour se réchauffer ?)
Bon, ça devient de plus en plus vivifiant…
Pas la peine de me le dire !
La cascade est à sec, c'est dommage
Sur le chemin du retour, difficile de se dire que nous sommes en pleine ville
Paul reçoit un appel, lui demandant d'effectuer un remplacement dans une école éloignée, le lendemain à 8h30. Il demande un délai, puis refuse : il ne connaît pas les enfants, ce n'est pas vraiment son boulot, notre voiture n'a pas de pneus neige, il va geler nette nuit et aucun transport en commun ne dessert le village.
Aucune nouvelle du cours d'aquagym, il doit donc être maintenu, je vais y aller à pied, c'est plus prudent. Nous ne sommes que 6, l'eau est un peu froide mais ça fait du bien. En revanche, dehors, il neige sans discontinuer, ce n'était pas du tout prévu par la météo ! L'après-midi se passe, entre aspirateur, cuisine et couture.
Puis nous remettons nos grosses chaussures en fin d'après-midi. Sous la passerelle enneigée, la route est enfin bien dégagée.
Nous coupons par la forêt… enfin, un peu clairsemée la forêt depuis les coupes du mois dernier !
Nous voilà au centre-ville, l'université est illuminée
Et nous retrouvons Marie et une partie des Spuntini pour l'expo-photo à la mairie-annexe de la ville qui leur avait accordé une subvention (quatre autres groupes de jeunes ont été aidés à partir au Cambodge, Vietnam, Sénégal et Népal). Aurore puis Guillaume nous rejoignent.
Quelques discours et petits-fours plus tard, nous rentrons tous les cinq dans la ville enneigée pour manger une soupe.