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attraper le temps qui file…
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31 mai 2019

Jaya, deuxième !

J'avais acheté ce petit coton coréen sur le marché, l'été dernier ; 1 mètre, pour une petite jupe toute simple. Comme j'entamais le rouleau, j'avais eu droit à un bon supplément de tissu. Lors des grosses chaleurs, je le regardais en rêvant de me coudre une jupe légère, mais le temps m'a manqué…

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Heureusement, puisque j'ai pu réutiliser mon nouveau patron fétiche, cette fois en version plus courte, non doublée, avec une poche sur le côté.

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J'ai surpiqué les deux ceintures ensemble comme indiqué en bâtissant d'abord tout à la main, ça passe pour un tissu fin mais je ne sais pas ce que ça donnerait pour un tissu plus épais (il y a les deux ceintures repliées + les fronces, soit 5 à 7 épaisseurs). Je n'ai entoilé que la ceinture extérieure pour éviter un effet carton.

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Demain, je vous présente le haut !

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30 mai 2019

Mini-besace

Dans son blouson d'hiver, Guillaume a une grande poche intérieure, dans laquelle il range son casque audio. Mais point de poche dans son blouson d'été. Il m'a donc demandé de lui coudre une petite sacoche qu'il pourrait porter en bandoulière sous son blouson.

J'ai ressorti mon gabarit de la sacoche de collégien, je l'ai agrandie en hauteur et doublée. Pas de fermeture à glissière pour la fermer, juste un rabat et une pression. À l'intérieur, une poche pour la batterie externe. À l'extérieur, une poche pour les câbles. Ainsi, tout est bien rangé, ce qui limite le risque de perdre un accessoire en sortant le casque dans le train !

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Et pour éviter l'inconfort de la sangle qui frotte le cou, une petite gaine en chambray tout doux.

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26 mai 2019

Projet 52 de Virginie #21 : flou

Une photo par semaine avec Virginie.

Déjà, je ne suis pas adepte de la technique. Pour regarder un DVD (ce qui m'arrive une fois tous les 3 mois), je dois demander de l'aide : allumer la télé — ce qui ne se fait pas en appuyant simplement sur un bouton — allumer le lecteur, allumer l'ampli, allumer le transcodeur, et puis régler chacun de ces appareils afin qu'ils acceptent de communiquer entre eux, quel cauchemar ! 

Mais ensuite, il faut choisir la langue du film et le sous-titrage…  Or je suis un peu myope, ce qui ne m'avait jamais posé de problème jusqu'à ces derniers mois. Mais… sans mes lunettes, je ne lis pas les options sur l'écran, avec mes lunettes, je ne lis pas les boutons de la télécommande. 

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(et d'après mon ophtalmo, les lunettes progressives, ce n'est pas avant 5 bonnes années au moins)

 

24 mai 2019

Au cœur de l'escalier

Est-ce que, vous aussi, vous faites ce rêve ? Je suis dans un immeuble, ou une très grande maison, je monte un escalier, mais au lieu de me conduire au palier supérieur, celui-ci redescend : après avoir monté une volée de marches, je me retrouve plus bas que mon point de départ et je m'épuise à essayer d'atteindre mon but (je rêve aussi d'un ascenseur qui se déplace verticalement et horizontalement).

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L'escalier en forme de cœur de Michel de Broin vous conduit dans les arbres et vous ramène à votre point de départ, après trois montées-descentes successives. Les volées de marches se croisent, s'entremêlent et vous font perdre vos repères.

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Pour l'artiste, il s'agit « d'expérimenter… le défi vertigineux du Grand-Paris-Express ». Pour moi, c'est plutôt une évocation poétique du Baron perché. Et pour vous ? Si l'expérience vous tente, c'est à Versailles jusqu'au 13 juillet !

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20 mai 2019

Vite, une jupe !

Je l'ai vue passer sur les blogs des testeuses et je me suis dit que cette jupe devrait résoudre mes problèmes habituels : trop serrées aux hanches, trop larges à la taille = jupes qui me remontent sous les bras. Mais bon, est-ce raisonnable d'acheter un nouveau patron quand j'en ai tant qui n'ont pas encore été cousus ? Et puis il y a eu cette répétition, puis ce bal, où j'ai eu tellement chaud. Les deux jupes noires dans lesquelles je rentre sont pour l'hiver et j'ai le bal renaissance samedi soir ! Et puis je suis certaine d'avoir un coupon de lin noir au fond d'une caisse, je sais même à quoi je le destinais : un pantalon large d'un livre japonais, j'ai porté et reporté la toile mais jamais cousu la version définitive. Cette jupe est annoncée comme trop facile à coudre, seulement cinq pièces ! Allez, je me lance, nous sommes mardi, c'est jouable d'ici samedi (et je pourrais me coudre un haut, aussi — là, c'est mon optimisme sans limite qui prend le dessus).

Comme pour la blouse Barcelona, c'est de la couture express sur un coup de tête. Un patron aussitôt acheté, aussitôt réalisé ! Quoique… ça a commencé par mon ordinateur, qui s'est ligué avec l'imprimante pour une grève du zèle : une minute par page, le patron en fait 35, j'ai réglé leur cas en les faisant travailler pendant le dîner, non mais !

Ensuite, il a fallu assembler les morceaux. Et là, je préfère de loin les patrons à assembler bord à bord, tant pis s'il manque un petit bout des tracés, quand il faut recouper les bord des pages, c'est long et fastidieux, ensuite vient l'épreuve du collage où les feuilles ne se superposent jamais correctement (un quart de millimètre de décalage, multiplié par 7 pages, c'est beaucoup), puis le décalcage. Pour une fois, j'ai bien regardé le tableau des tailles et modifié les empiècements de ceinture : 42 en haut, 44 en bas (soupir). Tant que j'y suis, je copie aussi le patron d'un top (cette fois, pas besoin de recouper les pages, youpi) dont j'ai vu aussi maintes réalisations.

Bon, maintenant, je vais ajuster Lucie à mes mesures, séance assez déprimante car je dois pousser les réglages à leur maximum, mais ça ne devrait durer (n'est-ce pas ?)

Ah, flûte, les marges de couture sont comprises dans le patron de la jupe, je n'aime pas ça car je trouve les marges de 1,5 cm beaucoup trop larges pour mes habitudes couturesques. Je vais devoir recouper un peu les pièces, pour le patron on verra après essayage et retouches éventuelles. Je prends les restes d'un vieux drap, je coupe une ceinture et une mini-jupe, et puis le top aussi. Et puis je m'aperçois qu'emportée dans mon élan, j'ai coupé le haut au ras du patron alors qu'il n'avait pas de marges de couture, lui.

Je couds donc les pièces bord à bord, sur de fines bandes de tissu, après avoir soigneusement réalisé les pinces, descendu la pince de poitrine d'1 cm, un peu creusé les emmanchures (l'expérience). Essayage : désastreux ! Je ne passe pas les hanches, c'est trop long, ça gondole aux emmanchures (je m'en étais un peu doutée en voyant les photos des couseuses), ça tiraille de partout. On oublie ! Je vais revenir à mon cher Datura, plutôt.

20 mai - 1 C'est affreux, non ?

Pour la jupe, je respecte scrupuleusement les marges (qui ne font qu'1 cm, ouf), je pose une fermeture invisible et… parfait ! Rien à reprendre sur moi ; sur Lucie la taille baille un tout petit peu, mais Lucie est un peu raide et pas conciliante du tout.

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C'est décidé, je me lance ! J'exhume mon coupon de lin, magnifique, très fin (donc transparent, il faudra doubler), un peu brillant et plus stable que ceux que j'avais travaillés jusque-là (il faut dire que je ne l'ai pas lavé, pour une fois), ce qui me facilite grandement la coupe. J'en ai suffisament pour couper une jupe de 70 cm de long et une doublure de 50 cm, c'est parfait. Et j'ai le temps, dans un mercredi habituel (séance de mésothérapie, collage de patrons, course, aquagym, copie de patrons, lessive, coupe du tissu d'essai, repassage, jardinage…) de repasser et couper mon lin, marquer les repères, passer les fils de fronces, enfiler la surjeteuse en noir et faire des essais sur les chutes. Y'a plus qu'à… acheter de l'entoilage noir, mais une nouvelle mercerie (avec une boutique en ligne, très pratique pour savoir que je vais y trouver mon bonheur à des prix raisonnables) vient d'ouvrir près de mon magasin de thés favori, ce sera ma pause déjeuner du jeudi.

Jeudi, après ma journée de travail, une visite à la mercerie-magasin de tissu-atelier (très agréable, j'y retournerai), une séance de kiné et quelques petites choses chronophages, je peux m'asseoir devant mes machines. Le modèle est proposé avec ou sans passepoil. Je pensais faire sans, mais la mercerie avait du passepoil noir irisé. Pour ne pas avoir de sur-épaisseur au niveau de la fermeture invisible, j'ai mis le passepoil uniquement sur le devant.

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Quelques entorses au modèle (et aux explications ) : j'ai choisi une fermeture invisible et donc je ne l'ai pas posée comme prévu. Et surtout, j'ai surpiqué l'empiècement devant avant de poser la fermeture (faire l'inverse me semble inutilement compliqué !).

20 mai - 6  Pas mal, l'alignement, n'est-ce pas ?

L'envers : ma jupe serait presque résersible (oui, le lin, ça se froisse, surtout que je l'ai portée toute une soirée)

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Enfin, une jupe qui ne baille pas à la taille, sans être serrée !

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Bien évidemment, je n'ai pas eu le temps pour le haut !

 

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19 mai 2019

Projet 52 de Virginie #20 : heureuse ?

Virginie me demande, ce dimanche, ce qui me rend heureuse. Je ne vais pas enfoncer de portes ouvertes : l'amour, la famille, les amis, un métier que j'aime, toussa, toussa… oui, c'est évident ! 

Mais juste aujourd'hui, ce qui m'a rendue heureuse, c'est d'avoir réussi (avec un peu d'aide de la part de Paul pour le bêchage) à planter 9 pieds de tomates et 3 plants de courgette (entourés de barrages anti-limaces à base de cendre et coquilles d'œufs broyées). Parce qu'hier, ça n'était pas gagné cette histoire : il m'a fallu me tailler un passage à coup de mâchette au travers des pommiers qui, à défaut de pommes, font des branches immenses et désordonnées, puis arracher des orties, pissenlits, laiterons, chardons parfois hauts de 60 cm, juqu'à ce que je retrouve l'emplacement de ce qui était notre potager l'été dernier. Visiblement, l'apport de compost début mars a bien profité aux indésirables ! 

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Ce soir, j'ai mal aux bras, mal au dos, mes poignets sont brûlés par les orties mais je peux rêver à mes futures salades de tomates de toutes les couleurs, aux courgettes farcies et autres délices de l'été.

 

12 mai 2019

Projet 52 de Virginie #19 : reflets

Pour le thème de ce dimanche, reflets, je ne suis pas allée courir autour des étangs ce matin, nous avions grasse matinée. Mais j'ai trouvé plus original : ce miroir, exposé au musée de l'image d'Épinal, inspiré d'une image religieuse, Notre-Dame des Anges. S'il n'y avait que le cadre, ce sont des anges, de dos, qui font la ronde. Mais le reflet nous révèle leur visage inquiétant, beaucoup moins angélique ! Anges ou démons ?

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(et le reflet est aussi celui de ma petite dernière, toute pensive)

Je n'ai pas pensé à noter le nom de l'artiste. Voici l'image dont il s'inspire :

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10 mai 2019

10 du 10 : blanc

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford : « Voici le mois de mai, le mois du muguet, le muguet est blanc... bref vous voyez comment le thème m'est venu. Il y a le blanc, mais aussi des blancs divers, des blancs cassés, des blancs colorés, des blancs... pas tout à fait blancs. On interprète à sa façon ! »

Ce matin, j'ai oublié de prendre mon appareil, maois comme je n'ai pas bougé de mon bureau… je me suis rattrapée une fois rentrée.

D'abord, les farines, plus ou moins blanches, de blé et de seigle, pour préparer du pain.

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Puis un tour au jardin : le lilas blanc qui commence déjà à rouiller

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Le rhododendron blanc rosé

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et les fleurettes prometteuses des fraisiers

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Le ciel qui est beaucoup plus gris que blanc depuis une semaine

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La peinture blanc cassé, sortie pour des retouches, qui se conserve très bien après quelques années dans son bocal (celle de la chambre, restée 3 mois dans son pot métallique qui commence à rouiller, attend son bocal elle aussi… reste à manger les cornichons !)

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Ma caisse de tissus blancs : je dois me coudre un nouveau haut pour les concerts

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Les bons fromages de chèvre de Claudie viennent d'arriver !

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Je ne désespère pas de retrouver une coupelle à pain comme celle-ci, pour remplacer celle qui a été cassée (mais notre vendeuse de porcelaine blanche ne peut plus en avoir)

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Blanche, la ricotta  qui va accompagner la montagne d'épinards que nous venons de récupérer à l'Amap

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Les pâtes sont cuites, à table ! 

 

9 mai 2019

Comme chez Mamie

Voyager à cinq, pour quelques jours, est devenu beaucoup plus facile depuis qu'un site qu'on ne nomme plus permet les locations entre particuliers. Quand nos enfants étaient petits, nous avions la solution de la chambre d'hôtel familiale : petits déjeuners à moitié prix, menu enfant au restaurant, voire pique-nique… nous avons aussi beaucoup fréquenté les chambres d'hôtes, puis moins, après notre séjour dans le Morvan où la chambre était située dans la maison de la propriétaire, sans véritable indépendance, et que nous avons dû finir l'après-midi au Flunch d'Avalon, après avoir épuisé toutes les ressources touristiques du coin par temps pluvieux.
L'hôtel… il nous faut au minimum deux chambres et les tarifs prohibitifs des petits-déjeuners, le fait de manger au restaurant midi et soir, rendent le séjour bien plus coûteux que la location, ça va pour une nuit ou des vacances en itinérance.
Les locations de vacances classiques qui vont du samedi au samedi riment avec avec routes surchargées.
Nous préférons donc, lorsque c'est possible, la location entre particuliers et nous avons eu des expériences très diverses : l'appartement ou la maison aménagé pour cet usage (Rome, La Haye, Bordeaux), avec une décoration plus ou moins soignée, des lieux un peu impersonnels, dans l'ensemble modernes et jolis, plutôt pratiques.
Le logement du propriétaire qui s'est expatrié, emportant une partie de ses meubles (Londres, Berlin) : décoration un peu disparate, parfois nous avons manqué d'équipements (surtout à Berlin), gestion un peu plus lourde car c'est un prestataire qui s'occupe de la location.
Cette fois, il s'agissait d'une maison de famille et à part quelques modernisations indispensables, elle est restée un peu figée dans le temps (avec des livres, des photos de famille…). Sur les photos du site, la décoration promettait d'être… vintage : la cuisine jaune, les gros imprimés fleuris partout (y compris au plafond !). Et pourtant, dès que je suis entrée dans cette maison, j'ai eu l'impression de retrouver mon enfance. Le parquet vernis du salon, les meubles art-déco, le canapé en bois recouvert de velours fleuri et le repose-pieds assorti (Mamie avait le même !), le tourne-disques.

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Puisque j'avais oublié notre matériel de base pour la cuisine, j'ai ouvert tous les placards et j'ai trouvé des pots d'épices qui m'ont rappelé tant de souvenirs !

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Le précieux petit bocal contenant les indispensables de la bûche de Noël

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Le buffet, et sa vaisselle de porcelaine (mais pas le renard)

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L'ombrelle-parapluie, en satin noir, doublée de fleurs dans les tons gris

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La salle de bains à trois portes, communicant avec les chambres (ça, c'était dans l'appartement Perret de mon autre grand-mère, une impression de passages secrets qui nous ravissait, avec mes cousins)

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Et puis, en ouvrant la petite armoire de toilette à la recherche d'un rouleau de papier, ce parfum… mais oui, il y avait même un poudrier entamé ! Je n'ai pas résisté à la tentation de l'ouvrir pour humer cette odeur.

Alors oui, la décoration était datée, il y avait quelques toiles d'araignées, les rideaux étaient un peu poussiéreux, la douche était exigue, mais qu'est-ce que je me suis sentie bien dans cette maison !

(et puis il y avait aussi un très bon piano, accordé, j'ai regretté de ne pas avoir apporté quelques partitions)

7 mai 2019

Nancy… et les violons

Notre troisième jour de vacances promettant d'être moyennement pluvieux, nous avons opté pour la grande ville, avec un repli possible dans un musée. Retour donc Porte de la Craffe, Grande rue, Chapelle des Cordeliers ou Place Stanislas (“Pff, beaucoup trop de dorures”, a dit Marie). Une petit tour dans un quartier où nous n'étions pas passés cet été, rien d'inoubliable… je fais preuve toutefois d'une remarquable persévérance à prendre des photos penchées !

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Après un déjeuner dans un petit restaurant qui affichait complet cet été, nous nous réfugions au Musée des Beaux-Arts. Décidément, mes préférences vont aux peintres des XVe-XVIe siècles, puis aux modernes. Entre les deux, peu de tableaux trouvent grâce à mes yeux !

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Un peu d'école de Nancy…                        et notre plage de Sainte-Adresse par Dufy

Paul tente une géocache introuvable, puis en trouve une autre, minuscule, au pied d'une jolie maison. Nous terminons la journée par un petit détour par les côtes de Toul (avec évidemment une dégustation et quelques caisses pour remplir la cave)

 

Samedi, la neige est annoncée, tous aux abris ! Nous avons donc réservé la journée pour visiter le musée de Mirecourt, puis faire quelques achats. Mirecourt est la capitale de la luthrie française depuis le XVIe siècle, mais l'école n'existe que depuis 50 ans et le musée a été créé quelques années plus tard. On y trouve évidemment quelques violons, ainsi que d'autres instruments à cordes : guitares, mandolines. Rien à voir avec les collections des musées des instruments de musique de Paris ou Bruxelles, mais on peut aussi découvrir les étapes de la fabrication.

Commençons, logiquement, par l'épinette des Vosges

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Un magnifique violon ancien, ainsi qu'un archet particulièrement travaillé.

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Puis les différents états, des pièces d'épicéa et d'érable au violon… et du morceau de pernambouc à l'archet, en passant par les ingrédients secrets des vernis.

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Nous avons pu essayer un violon, un violoncelle et un alto fabriqués par les élèves de l'école de lutherie, expérience très intéressante pour Aurore qui avait essayé deux altos de Mirecourt du XIXe, lorsque nous cherchions à lui en acheter un.

À l'étage, quelques instruments fascinants : le nyckelharpa, le violon norvégien (et ses 4 cordes sympathiques passant sous la touche)

(pour écouter, c'est ici)

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l'oud

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Un film était diffusé : Ma vie de contrebasse, mais nous n'avions pas le temps de le regarder en entier, le musée fermait.

Sous une pluie glacée mêlée de neige, nous avons cherché un endroit pour déjeuner.

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Mais que vendent-ils au juste ?

Puis fait une mini-sieste dans la voiture, pendant que Paul cherchait une géocache (il est revenu bredouille, trempé et gelé au bout de 15 minutes). Nous étions à l'ouverture du musée de la musique mécanique et avons bénéficié d'une visite guidée pour nous cinq : des serinettes, inventées dans les Vosges pour apprendre aux canaris à chanter des airs à la mode, aux limonaires des manèges, des pianos mécaniques aux immenses orchestres automatiques, remplaçant 7 ou 8 musiciens, pour les bals, mais surtout infatigables et capables de jouer pendant des heures 7 jours sur 7.

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Nous avons pu nous essayer à tourner la manivelle de l'orgue de barbarie en rythme (pas si facile !)

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Ce musée comporte également un étage consacré à la dentelle aux fuseaux (qui n'a jamais été mécanisée dans les Vosges)

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Enfin, nous avons pu bénéficier d'une présentation du métier de luthier, par un élève du lycée Jean-Bastiste Vuillaume. Le voir tordre la table du violon pour montrer à quel point elle est souple nous a donné des sueurs froides. Il nous a présenté ses outils, les gabarits, les bois, c'était très intéressant, car le métier de luthier en ville est plutôt consacré à de l'entretien.

Les vacances se terminent, il est temps de remplir le réfrigérateur de Marie, de récupérer quelques objets devenus inutiles (sa couette d'hiver, les patins à glace) et de passer une dernière nuit ensemble, avant de la laisser à ses révisions.

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