Aux portes du Paradis
Une petite journée de route, une nuit à Annemasse (une ville qui ne donne pas envie d'y vivre), le Mont Blanc en ligne de mire, le passage du tunnel, une grosse frayeur à la sortie, quand un poids-lourd nous a collés (klaxon, appels de phare) dans la descente pour nous pousser à dépasser la vitesse autorisée (finalement, il nous a doublés par la droite dès qu'il l'a pu, il devait rouler à 100 km/h pour une limitation à 70), une petite heure de route et nous y étions : au milieu des montagnes, les maisons peintes (et un peu décrépites), les clochers à côté des églises, une part de pizza à la découpe, une glace et il était temps de découvrir notre appartement.
la vue de notre chambre
Immense, des parquets qui grincent, la peinture qui s'écaille un peu, les murs bien épais qui nous protègent de la chaleur… quelques détails à régler (la bouteille de gaz manquante, aucun récipient apte à préparer du café ou du thé, la clé de la porte du bas que nous ne trouvons pas), un nouveau tour de la ville, un autre à l'hypermarché du coin — qui se révèlera beaucoup plus cher que les petits commerces en ville — et l'orage éclate enfin pour le soulagement de tous.
Le lendemain, le temps est toujours à l'orage, nous décidons de visiter la ville (qui est à quelques minutes à pied), et il y a de quoi faire ! Le pont romain, l'arc de triomphe (bof), la collégiale St Ours et son cloitre, l'église St Laurent et une jolie exposition de photographies et sculptures
Un déjeuner typiquement italien, une sieste et c'est reparti : la cathédrale, le forum romain (enfin ce qu'il en reste : pas grand-chose), les rues piétonnes
L'orage menace toujours, les fontaines sur chaque place sont bienvenues… surtout que je souffre d'une infection urinaire récalcitrante (déjà soignée lundi dernier), un vrai bonheur en voyage ! J'appréhende de devoir trouver un médecin et lui expliquer mon cas par gestes… même si la moitié des aostois parlent français.
Deuxième soirée de tonnerre ! S'il pouvait pleuvoir autant dans notre jardin…