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31 janvier 2020

Tour du monde des soupes #24

Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de mes soupes du mercredi, mais nous n'avons pas arrêté d'en manger pour autant ! Il y a celles que je refais régulièrement (la soupe aux champignons par exemple ou mes improvisations en fonction des légumes restants dans le panier de l'Amap. Ces dernières semaines, nous avons recommencé à voyager :

Au Cambodge, avec le Samlor kako, adapté au contenu de mes réserves : j'ai remplacé le sucre de palme par du sucre roux, la pâte de poisson par de la pâte de crevettes, les feuilles de combava par des feuilles de citronnier (données par ma voisine lorsqu'elle a vidé son congélateur), utilisé des haricots verts surgelés, une aubergine ordinaire et des piments longs verts (très très forts !). Le curry khmer était merveilleusement parfumé !

31 janvier1

La semaine suivante, j'ai préparé une soupe de potiron du Bothswana, que je n'ai pas photographiée, j'ai trouvé la cannelle… un peu spéciale.

Et nous revoilà en Asie, au Vietnam, avec un Bò Kho (oh, j'ai oublié le citron vert au moment de servir !), très parfumé et très copieux (à tel point que nous avons à peine goûté ensuite la salade de papaye verte que j'avais préparée, pour terminer la papaye de la soupe cambodgienne)

31 janvier2

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30 janvier 2020

Mets ton khitón #2

Le ville de Versailles a trouvé intéressante la Journée des humanités et décidé, depuis janvier 2019, d'organiser un Festival des langues classiques : latin, grec et chinois (!) Conférences, spectacles, lectures, rencontres sont au programme. Cette année, je passe mon tour, j'ai gardé un souvenir mitigé de la lecture déclamée en grec ancien de l'Illiade dans une ancienne chapelle pas du tout chauffée, fin janvier ; c'était, certes, fort beau et poétique mais j'ai eu si froid que j'y ai gagné une rechute de capsullite tant j'étais crispée.

Cette année encore, Aurore joue des extraits de pièces avec ses camarades. L'an dernier, il lui fallait un bébé. Cette année, c'est une cruche qu'elle doit laisser tomber au fond du puits (elle joue d'ailleurs un rôle de "cruche", à croire qu'elle y excelle, après La fausse gourde en quatrième et Ginette, qui n'avait pas inventé l'eau chaude, en troisième). J'ai suggéré une cruche toute symbolique, fabriquée en 10 minutes :

30 janvier - 1

C'est qu'avec Paul, j'en ai fabriqué, des objets qu'on voyait à peine passer le jour de la représentation. Le summum ayant été un girophare, devenu absolument indispensable 2h avant le lever de rideau (j'avais bricolé quelque chose de très bien avec une lampe de poche, du canson noir et du papier vitrail bleu)

Et pour les copines qui n'ont ni toge, ni khíton, elles passeront par mon bureau demain : ma collègue avait justement prévu de m'apporter un sac de vieux draps blancs. Je vais de ce pas mettre ma boîte de 1000 épingles-nourrice dans mon sac (encore de la récup de l'époque où Marie tenait le vestiaire de la course des princesses).

26 janvier 2020

Défi de Virginie : 4/52 - hiver

J'aurais pu photographier le givre du début de semaine, le beau ciel bleu des jours glacés, les gros pulls et écharpes, le feu de cheminée… mais mon grand plaisir d'hiver, ce sont les clémentines ! Je suis très contrariée quand je m'aperçois, les mardis ou vendredis, que j'ai laissé passer l'heure de la fin du marché et que nos réserves sont épuisées.

26 janvier - 1

21 janvier 2020

Petits renards

Pour souhaiter la bienvenue à Lucas, j'avais bien évidemment prévu de lui coudre une trousse. Mais comme je savais que je ne verrais pas sa maman de sitôt, le projet était tout en bas de ma liste. Et puis j'ai eu la surprise de trouver Helena parmi les 13 blogueuses du gang !

Comme elle vient tout juste de reprendre le travail, je me suis mise à la couture. Il me fallait trouver d'abord l'inspiration… c'est Marie qui m'a aidée à choisir le tissu (qui m'avait plu lors de son achat, mais que je trouvais difficile à utiliser en raison de ses coloris un peu particuliers), puis les broderies. Quoi de mieux que ces deux petits renardeaux endormis, pour le petit frère d'Adrien ?

20 janvier - 2

(et prendre des photos en gros plan m'a permis de remarquer que j'avais oublié de couper des fils, ce que je vais m'empresser de corriger !)

20 janvier - 3

Pour le support de broderie, j'ai choisi un coton beige, mais j'avais largement sous-estimé son taux d'élasticité, il a donc froncé lors de la broderie (qui est assez dense, ce qui accentue le problème). Le repassage n'a rien pu faire…

20 janvier - 1

Et pour le dos, il me restait un peu de coton rouille parfaitement assorti.

20 janvier - 4

 

 

 

 

19 janvier 2020

Défi de Virginie : 3/52 - rouge

Est-ce pareil pour toutes les jeunes filles ? À l'adolescence, il faut disparaître, se fondre dans le décor, on s'habille de gris, de bleu marine, de pulls larges. Et puis vient l'âge où l'on ose s'affirmer, où l'on se croit enfin compétente, où s'efface le syndrome de l'imposteur.

Hier, elle est allée faire les soldes, avec son premier salaire. Est-ce un hasard si elle a choisi deux hauts très rouges, pour s'habiller au bureau ?

19 janvier - 1

 

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17 janvier 2020

Vol de grues

             Une grue
             S'estompe dans le crépuscule
             Et traîne ses ailes comme de la fumée.
                                          Sumitaku Kenshin *

Au salon Création et Savoir-faire, outre quelques achats utiles ou prévus de longue date, nous avons fait une folie : un lot de papiers origami à motifs japonais, pour confectionner un mobile de grues. Le choix du kit, des motifs, nous a pris du temps, d'autant plus qu'il était difficile d'approcher du stand. Vu le prix du papier, Marie s'est longuement entraînée sur du papier ordinaire avant de se lancer dans le pliage de nos grues. Et moi qui suis moins douée qu'elle, je me suis contentée de les monter en guirlande, en nouant le fil autour d'une perle à chaque intervalle (la perle se place dans le ventre de la grue)

17 janvier - 5

 

Une jolie guirlande qui vient rejoindre mes petits bateaux.

17 janvier - 117 janvier - 2

17 janvier - 317 janvier - 4

 

* J'ai reçu pour Noël un joli recueil d'Haïkus

13 janvier 2020

Défi de Virginie : 2/52

Et voilà, dès la deuxième semaine, je flanche ! Hier matin, je suis sortie faire un tour de l'étang avec le projet de courir. Je n'ai donc emporté que mon téléphone et pris quelques photos, en espérant faire mieux l'après-midi. Et puis je me suis attelée à un gros travail pour les scouts, qui nous a été demandé lundi soir ; je ne pensais pas avoir tant de mal à réunir les textes et chants nécessaires. Je me suis battue avec Powerpoint, qui s'obstine à transformer mes textes en listes. Si bien qu'en fin de journée, je n'avais pas bougé du bureau. J'avais pensé poster ma photo ce matin, en arrivant au boulot, juste avant d'attaquer l'inventaire, mais voilà, le câble du téléphone est resté à la maison depuis les vacances. Et l'appareil refuse de communiquer "sans fil" avec l'ordinateur, vive la technologie.

Le thème du jour est une leçon de photo : le cadrage et la règle du tiers. Je pense avoir respecté la consigne : un tiers d'eau, un tiers d'arbres, un tiers de ciel. Mais je voudrais bien un peu plus de soleil !

12 janvier - 1

11 janvier 2020

Les petites souris

Lundi, pendant la pause-café, ma collègue a reçu une photo de sa petite-fille toute neuve, née 55 minutes plus tôt ! Alors je me suis dépêchée de lui coudre une trousse, pour qu'elle puisse l'emporter avec elle, lorsqu'elle ira faire sa connaissance.

11 janvier - 1

J'en ai profité pour minuter mon travail : excepté le choix des broderies et du tissu (qui peut prendre très longtemps quand je suis en panne d'inspiration), il me faut 3h30 pour une trousse.

11 janvier - 3

Cette fois, les petites souris ont été une évidence dès que j'ai aperçu le tissu dans le placard. Mais je ne savais pas que la petite Anaïs arrive dans la maison d'un chat… j'espère qu'ils deviendront bons amis !

11 janvier - 2

Petit détail symbolique : la doublure est coupée dans un ancien drap qui appartenait à ses arrière-grands-parents

11 janvier - 4

 

 

10 janvier 2020

10 du 10 : papiers

Notre inspiratrice a quelques déboires informatiques, visiblement, mais elle est fidèle au rendez-vous :

« Nous sommes presque le 10…

...et si vous passez voir si j'ai un thème à proposer, je vais dire : Papier.

Je vous passe mes cyber-déboires, j'ai utilisé beaucoup trop de temps  à essayer de comprendre pourquoi différentes applis refusaient de fonctionner si je n'avais pas le téléphone portable sous la main (Vérifiez votre code!!!), si je ne tapais pas à la vitesse super-V (votre session a expiré) ou si je ne donnais pas mon code postal. Faut pas chercher. 

Au final ce n'est plus que sur l'ordi que ça fonctionne (touchons du bois, d'ailleurs, ça va avec le thème, le bois est transformé en papier. mais de nos jours le papier se recycle, heureusement. J'arrête. ) »

À l'époque de la dématérialisation, le papier est encore utile :

Pour quelques documents administratifs

10 janvier - 2

 

… qui attendent leur classement

10 janvier - 7

Pour réviser un examen (j'ai privilégié l'achat d'occasion, mais on ne m'a pas envoyé le bon livre !)

10 janvier - 1

 

Je me suis lancée (très modestement) dans un simili-bullet journal simplifié :
quelques listes (aide-mémoire pour mes mots de passe, films à voir, recettes à essayer, projets couture), une double-page pour le mois avec les grandes lignes

10 janvier - 3

 

et une page par semaine, en essayant de barrer toutes les lignes (raté),
où l'on constate que le papier est trop fin pour dessiner au feutre

10 janvier - 4

 

Des papiers de soie de récupération, que je vais repasser

10 janvier - 5

pour en faire un bouquet de chocolats et fruits secs, pour l'anniversaire de notre voisin-ami-président de l'Amap

10 janvier - 10

De beaux papiers récupérés (des tirés-à-part jamais réclamés par leurs auteurs) destinés au pliage/découpage

10 janvier - 8

Un patron à replier soigneusement

10 janvier - 9

Et mon cahier de recettes (on voit les pages qui ont beaucoup servi !)

10 janvier - 6

 

 

 

 

 

8 janvier 2020

Je soutiens le gang !

C'est Annabelle qui a attiré mon attention sur ce mouvement : un certain nombre de blogueuses (couturières, mais pas que…) ont envie de revenir sur leur blog, délaissé au profit d'Instagram, et de faire revivre la blogosphère des débuts (voir leur appel, tout en bas).

Pour ma part, grâce à une grande inertie technologique, je n'ai pas besoin de ce retour : Instagram, je connais à peine. Si je veux y voir des photos, je demande à mes filles ! Sur mon smartphone, j'ai le strict minimum des applications nécessaires (la mémoire est très vite saturée) et les notifications (que je viens de trouver comment annuler) m'informe que ma moyenne de temps d'écran est de 12 minutes par jour (je préfère de loin le grand écran de l'ordinateur et un clavier sous mes doigts malhabiles). Prendre des photos avec le téléphone ? Ce n'est qu'en dépannage (de toutes façons, la batterie s'épuise trop vite à mon goût).

Mais si ce gang des couturières blogueuses permet de retrouver la convivialité des débuts, je suis pour ! Si j'ai bien compris, il s'agit de publier,  à peu près en même temps, des articles sur un thème commun, et de les commenter. 

Chaque fois que j'ai répondu à un défi de ce genre, j'ai fait de belles rencontres : Annabelle avec les petits défis de Casa, Anne et Loulou, grâce à La vraie vie des blogueuses normales, J'habite à Waterford et Tanette (pas encore dans la vraie vie) avec les 52 mercis, Virginie par le biais d'Anne, et ça continue, avec les 52 photos.
(vous avez remarqué, ce paragraphe est plein de liens ? Quel symbole !)

« Pourquoi je blogue ? »

J'ai beau avoir atteint un âge respectable, je ne suis pas très ancienne dans la blogosphère. Nous avons eu internet à la maison en 2004 seulement, avec l'achat d'un nouvel ordinateur (le précédent datait de 1991). Nous avions l'un et l'autre une messagerie professionnelle qui nous suffisait, pour les quelques contacts indispensables de l'époque. Peu après, nous nous sommes équipés d'un appareil photo numérique, puis d'une imprimante. Et nous avons conservé notre Minitel quelque temps encore. En 2008, je me suis inscrite sur un forum, pour discuter avec quelques couturières. Nous échangions de bonnes adresses, des astuces, des tutoriels, nous nous retrouvions (pour celles qui le pouvaient) à l'Aiguille en fête, nous avons même organisé quelques swaps, des patrons ou chutes de tissus ont circulé par la poste. C'était aussi un moyen redoutable de découvrir les nouveautés : je me suis équipée de livres japonais (chez Pomadour), d'une brodeuse, de revues Ottobre (en allemand ou en anglais), d'une surjeteuse, j'ai un peu voyagé, aussi.

Pour montrer mes petites coutures, je déposais mes photos chez un hébergeur, mais très vite, j'ai atteint la capacité maximale (c'était peu). J'ai changé d'hébergeur, puis je me suis décidée à ouvrir ce blog, il y a 8 ans. En plus de pouvoir partager mes coutures et mes recettes, il m'a permis de faire de nombreuses rencontres, de découvrir l'entraide entre de parfaites inconnues (n'est-ce pas, Lapunaise ?). Et puis c'est devenu aussi un petit journal familial (même mes filles le lisent parfois, ou le montrent à leurs amis !)

 

« Pourquoi je couds ? »

Ah… j'ai toujours cousu, je crois bien. D'abord, il y avait Mamie : dotée d'une solide formation de couturière, elle nous habillait, cousait rideaux, coussins et nappes, habillait mes poupées. Du plus loin que je me souvienne, il y a le bruit de sa machine à coudre (une Singer électrifiée — d'ailleurs je m'étais électrocutée en touchant à la pédale) ou des ciseaux coupant l'étoffe, contre la table en bois. Je jouais avec les chutes de tissu, les boutons, les épingles…

À la maison, nous avions aussi une Singer, mais mécanique : il fallait lancer le volant et actionner la grande pédale en rythme, des deux pieds (plus tard, j'ai joué de l'harmonium, c'était à peu près pareil). Dès l'école primaire (et mes premiers cours de couture à la main), j'ai commencé à me servir de la machine. J'y cousais des déguisements pour ma sœur et moi. Il y avait au Havre quelques magasins de tissus à bas prix. Lorsque Philibert a ouvert face à mon lycée, c'était le bonheur : on y trouvait tout, du coton basique à la toile imperméable, des matières pour le sport, l'ameublement, la bagagerie… et toute la mercerie possible et imaginable.

J'étais en cinquième quand Maman a acheté une machine dernier cri : une Singer électronique, avec une bonne trentaine de points fantaisie. Nous passions du point droit avant-arrière au zig-zag et aux boutonnières ! C'est à ce moment aussi que sont sortis les premiers numéros de Prima, avec chaque mois un patron très simple, des explications en photos (après Burda, quel confort !). Pour Mamie, évidemment, j'étais une hérétique : je ne marquais pas les valeurs de couture, je me contentais d'épingler avant de piquer ! Je n'arrondissais pas mes ourlets (ah, le supplice des longues minutes debout sur la table, à tourner lentement pendant qu'elle posait ses épingles) et je ne les cousais pas à points invisibles à la main ! Mais elle a tout de même consenti à admirer mes travaux, voire me donner quelques coups de main au besoin, plutôt que de me dire « Laisse, je vais le faire, ça ira plus vite et ce sera mieux ». Avec ma robe de mariée, je me suis appliquée : j'ai fait une toile, j'ai marqué les pinces avec un fil de bâti, j'ai cousu mon (grand) ourlet à la main. Il faut dire que j'avais mixé deux patrons de marque différente (je n'avais peur de rien). J'avais une petite Brother, prêtée par ma belle-sœur (elle faisait le zig-zag, mais toujours pas les boutonnières). À la naissance de Marie, j'en ai acheté une plus perfectionnée, que j'ai usée, en quatorze ans de couture intensive, avant de la remplacer par ma machine actuelle. Et comme Mamie n'était plus là pour me donner ses précieux conseils, je me suis équipée du "manuel de la couture pratique" de Burda (c'était avant internet)

Et aujourd'hui, pourquoi je couds ? Parce que je peine souvent à trouver les vêtements que j'aime : les jupes sont trop étroites aux hanches ou trop larges à la taille, les chemisiers sont en synthétique que je ne suppoorte pas, les bretelles ou les manches sont trop longues, les robes trop courtes. Parce que j'aime à offrir des cadeaux faits-main à ceux qui les apprécient. Parce que ça me détend (heu… pas toujours), parce que j'aime terminer un ouvrage, parce que je m'aperçois que je progresse encore après tout ce temps et que ça me fait plaisir, parce qu'il y a tellement de beaux tissus et de jolis patrons que je n'aurai jamais assez de temps pour tout coudre !

 

Voici l'appel du GCB : 

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