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23 février 2020

Défi de Virginie : 8/52 - jaune

Voici un thème qui tombe on ne peut mieux : je suis dans ma semaine jaune ! 

Après le pull, voici un projet que j'ai repoussé de mois en mois, tant il me faisait peur. J'en ai assez de coudre de beaux sacs qui se détériorent au bout de quelques mois : le tissu, même résistant, ça s'use, le simili-cuir, ça craque dans les plis et aux endroits de frottements. Mon beau sac bleu n'est plus du tout sortable, même en ayant changé quelques morceaux (notamment près de la bandoulière où le simili s'était tout bonnement déchiré, en plein trajet, très pratique). Et puis, je n'aime pas avoir plusieurs sacs (je ne suis pas une vraie fille, je l'ai déjà dit). Or, le bleu ne va pas avec tout, il jure terriblement avec ma veste de pluie violette (et la veste de pluie sert de plus en plus souvent).

23 février - 2

J'ai donc décidé de franchir le pas et de passer au cuir. J'ai lu et relu et compris qu'il fallait du cuir pleine fleur, pas de la croûte (qui est du cuir, mais dont la surface est synthétique, donc peu durable). J'ai lu et relu les conseils et me suis persuadée que je pourrais le coudre avec ma machine (mais j'ai peur), j'ai tout de même acheté un petit outil pour réduire les épaisseurs au niveau des coutures. J'ai cherché, calculé, fait des schémas pour savoir quelles dimensions acheter et porté mon choix sur cette peau de vachette.

Et la couleur qui va avec tout ? Beige, marron, taupe, évidemment, mais je voulais de la couleur. Et le jaune est sorti gagnant :

Mon manteau bordeaux ? Le jaune convient. Ma veste violette : OK. Mon pantalon bleu canard : Oui, parfait ! Du rose… ça peut aller.

J'ai donc commandé mon morceau, en tremblant pour ne pas avoir une découpe trop compliquée. J'ai refait un patron de sac, un peu plus petit que le précédent (autant s'alléger un peu). Et j'ai posé les pièces sur mon cuir jaune safran, en tremblant pour que ça rentre…

23 février - 1

Oui ! Et il reste de belles chutes, même ! Maintenant, il va falloir oser découper, puis faire de multiples essais de couture sur les chutes.

 

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21 février 2020

Retour aux sources

L'automne dernier, j'ai convaincu la petite voisine de s'inscrire à l'option musique du bac : ça ne peut pas faire perdre de points et de toutes façons, j'allais préparer Aurore à l'épreuve… car l'école de musique ne propose plus ces cours depuis deux ans. Mais je me suis trouvée bien démunie devant l'une des œuvres au programme et les modalités de l'examen, qui a bien changé depuis "mon temps". J'ai fouillé sur le net, trouvé des sites de ressources, des fiches remplies (très peu), mais pas d'annales ou de corrigés (c'est un oral, mais ils pouraient dire ce qu'ils attendent un peu des candidats tout de même). Enfin, j'ai commandé LA revue qui analyse les œuvres, sauf que pour celle qui me laisse perplexe, parce que je la trouve fort peu intéressante (j'étais tombée sur le concert, retransmis sur Arte, il y a 4 ans, et m'étais demandé : « mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? »), eh bien la revue la dénigre en quelques phrases et ne l'analyse pas, flûte ! 

Entre temps, l'ancienne prof de solfège des filles a accepté de leur donner quelques cours particuliers (4h en tout), je lui ai donc demandé si elle voulait bien se charger du "truc" (oui, elle veut bien, ouf ! Et m'a indiqué aussi le site trop bien fait du prof de lycée qui lui donne ses cours). Suite à un embroglio et au passage de la revue de mains en mains, le professeur d'alto m'a envoyé un autre de ses élèves, concerné lui aussi (et quasiment débutant).

22 février - 1

J'ai donc reçu mes "élèves" trois fois deux heures, durant ces vacances. Après tout, j'ai fait toutes les études nécessaires pour cela.

J'ai redécouvert que la préparation de 2h de cours prend autant de temps, sans compter les manipulations informatiques ensuite, pour choisir, convertir, découper des petits extraits musicaux de deux minutes, comprenant tout ce que je veux leur faire deviner (effectif musical, tonalité, mesure, style, procédés d'écriture… il faut bien viser), récapituler les notions abordées, noter des définitions ou termes techniques qui leur permettront de grapiller un ou deux points le jour de l'épreuve, lister les œuvres écoutées et leur envoyer tout cela par mail.

Nous avons survolé l'histoire de la musique et de ses formes de la renaissance au post-romantisme, je me réjouis par avance de leur faire découvrir les compositeurs modernes et contemporains. La 5e de Beethoven a été décortiquée (pas autant que nécessaire, mais le programme prévoit 30 à 90h de cours…), mes nuits de fièvre ont été remplies de musique (c'est lequel, au fait, ce thème, le B ou le C ? Et ce passage, est-ce vraiment une forme-sonate ?). Nous avons aussi joué au quizz musical (j'en profite pour affiner leur méthode d'écoute). Nous avons essayé de comprendre les directives de l'éducation nationale quant au déroulement de l'épreuve (c'est fait exprès pour noyer les candidats d'employer des termes aussi abscons ? Et de ne pas préciser à quoi se rapporte la fiche-synthèse ? Heureusement qu'on en trouve 2 ou 3 en ligne, remplies… et malgré tout je ne vois pas encore très bien ce qui est attendu)

Encore deux ou trois rencontres, et surtout qu'ils révisent bien chez eux, et ils seront prêts ! Mais je me serai bien amusée, surtout avec 3 élèves motivés et attentifs (c'est normal : rien ne les obligeait à venir — sauf Aurore évidemment)

20 février 2020

Scouts toujours #4

Nous sommes montés en grade, avec de nouvelles chemises (violettes) et de nouveaux foulards. Ou plutôt, notre déléguée territoriale nous a demandé d'assumer une nouvelle mission, au sein du territoire, tant qu'à faire, autant aller aux mêmes réunions que Paul, c'est plus écologique !

Lors de notre formation fin janvier, nous nous sommes trouvés un peu décalés, avec nos chemises vertes au milieu de tous ces violets (du coup, chaque question sur les compas était pour nous). En revanche, nous avons reçu des compliments sur nos beaux foulards. Chaque territoire (qui représente 1000 jeunes) doit avoir sa couleur de fond et de liserés, mais les nôtres sont plus complexes : un biais et trois liserés. Notre déléguée devait donc, pour en acheter de nouveaux, commander des foulards à la boutique, commander des rubans dans sa mercerie, puis les envoyer dans les Vosges pour une fabrication spéciale. Comme elle arrivait au bout de son stock, je lui ai proposé de me charger de coudre les rubans (sur des foulards déjà munis de biais, je ne suis pas complètement folle non plus, juste à moitié !).

19 février - 1

Ce qui fait donc : 12 rubans verts à glisser sous le biais (décousu sur quelques points), coudre bien droit même si ça glisse, plier et fixer dans l'angle, coudre sur la deuxième longueur puis glisser sous le biais. Et de même pour les 12 rubans jaunes et les 12 rouges. Découdre quand c'est parti de travers et recommencer. Plus de 50 mètres de ruban ! Et pour finir, recoudre les extrémités du biais bleu. J'avoue que j'ai poussé un soupir de soulagement lorsque j'ai fermé le dernier biais !

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Et comme nous avons une "sortie" officielle, nous nous sommes offert de belles chemises violettes (qui tirent pas mal sur le bleu — et mon appareil n'y est pour rien), sur lesquelles j'ai cousu les insignes adéquats (il en manque) et j'ai pris aussi un lacet de cuir pour voir si je saurais refaire une bague de foulard et… oui ! (pas sans modèle, quand même, et pas du premier coup)

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PS : les virus attaquent sans prévenir, mais s'en vont aussi très vite. Je suis presque guérie, avec cette incroyable sensation de revivre d'un coup.

19 février 2020

Jaune moutarde

C'est au salon CSF que Marie a craqué pour ce joli sweat à torsades, aux Tissus du Chien vert. Elle avait une idée en tête : un pull bicolore, avec de la dentelle. Il a fallu trouver la dentelle, celle-ci doit être destinée à de la lingerie, elle est extensible et très douce au toucher. Et puis définir le modèle, établir un patron, chercher à contourner les difficultés de l'encolure en V. Je n'ai pas trouvé de jersey fin ou de bord-côtes de la bonne couleur, mais nous avons déniché en soldes un petit top (moche), aussitôt adopté par Aurore (elle a parfois des goûts étranges), dont j'ai décousu les poignets (assez larges) pour les diviser en deux dans la largeur, afin d'en récupérer un pour le pull de Marie.

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Abracadabra, je transforme deux poignets en quatre poignets

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Celui-ci, je pense qu'il va être transformé aussi, d'autant qu'il me reste deux grandes chutes de sweat torsadé

Je n'avais donc pas de patron, juste un pull confié par Marie. J'ai donc tracé un patron, constaté que je n'avais pas assez de tissu, remesuré et retiré 10 cm de longueur partout (parce que le pull-modèle est en fait beaucoup trop grand !). J'ai ajouté deux bandes d'épaule pour mettre en valeur les torsades.

Après avoir longuement réfléchi à comment insérer la dentelle entre le jersey et le biais, fait des essais sur une chute, j'ai décidé de plaquer la dentelle à l'intérieur après pose des biais et parementures (avec l'encolure et des tissus extensibles, c'était impossible d'avoir un joli rendu)

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J'ai posé un biais sur le devant et une petite parementure pour la pointe, je les ai retournés et juste épinglés. 

J'ai cousu les pièces d'épaule au dos, posé un biais sur l'encolure dos (là aussi, juste épinglé) et coupé une doublure pour les bandes d'épaule.

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 J'ai ensuite glissé les devants sous la doublure de l'épaule, cousu puis retourné le tout (après avoir bien réfléchi au dessus-dessous des biais et autres morceaux.

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 Et, miracle, j'avais une encolure toute propre, prête à recevoir la dentelle ! J'ai donc épinglé ma dentelle en la tendant un peu, puis réalisé deux piqûres, une sur l'envers à 1 cm du bord pour fixer mes biais (qui n'était qu'épinglés à ce stade), puis une deuxième sur l'endroit, à 2 mm du bord, pour stabiliser la dentelle. Enfin, j'ai recoupé la dentelle à l'intérieur (elle faisait 20 cm de large à l'origine)

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Enfin, j'ai posé un biais rabattu en bas.

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La cliente est satisfaite, puisqu'elle l'a mis dès le lendemain pour aller au bureau !

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18 février 2020

L'explication

J'ai trouvé la raison de ma baisse de motivation d'hier : certes il ne faisait pas beau, j'étais un peu contrariée, j'avais un peu mal au dos et à la gorge en avalant. Nous sommes partis en fin d'après-midi à pied vers l'église, accompagner une nouvelle animatrice. J'avais emporté mon violon, tout juste sorti des mains du luthier. J'ai joué plutôt correctement, il me semble, avec pas mal d'énergie. Nous avons discuté avec quelques amis à la sortie, avant de prendre le chemin du retour. Il commençait à pleuvoir et le vent était toujours aussi fort, et soudainement, j'ai eu mal partout : des courbatures, des frissons, la gorge qui brûlait. La pluie s'est renforcée et nous sommes arrivés à la maison trempés comme des soupes. J'ai commencé par ouvrir mon étui : la garniture était mouillée, j'ai donc essuyé mon violon (il ne manquerait plus qu'il se décolle de nouveau) avant même de me changer.

Avant 

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Après, magique non ? La méthode employée (regonfler le bois enfoncé à l'eau chaude, puis coller) est incroyable de simplicité

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Je pensais tout de même pouvoir retourner travailler hier matin, mais dès que j'ai posé le pied par terre, cela m'a semblé insurmontable. Vive l'application qui permet de prendre des RV médicaux en ligne : il restait une place à 7h45 (oui, notre généraliste débute ses consultations à 7h — hélas il prend sa retraite en juillet). Comme il m'a dit, j'avais les symptômes d'une bonne grippe, mais c'est une angine virale. J'ai donc passé la journée à dormir, même le fait de m'asseoir est difficile. Et Marie commence à avoir mal à la gorge…

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16 février 2020

Défi de Virginie : 7/52 - rire ou sourire

À la demande de Virginie, je m'interroge sur ce qui me fait rire ou sourire… pas grand-chose aujourd'hui : la tempête fait rage au-dehors, mes vacances sont terminées et je n'ai bien évidemment pas fait tout ce que j'avais prévu, je dois m'atteler de toute urgence au repassage, en trouvant une nouvelle prise pour me brancher, puisque ça fait deux fois que mon fer fait disjoncter la maison et la fin de semaine a été remplie de petites contrariétés de toutes sortes, à commencer par la suspension pour deux mois d'une ligne de nos lignes de train, ou la panne de canalblog qui m'empêche, là tout de suite, de charger ma photo (à lire les commentaires, ça dure depuis 24h). Ça ira mieux demain (ou pas, vu qu'une nouvelle journée de grève est annoncée).

Alors je me suis replongée dans mes photos et celle-ci m'a fait sourire : Morgane ne nous avait pas prévenus qu'elle nous livrerait des mandragores ! 

16 février - 1

12 février 2020

Petites coutures et une astuce

Au programme de ces vacances, j'ai prévu quelques vêtements, mais j'écoule aussi toutes les petites choses qui étaient sur ma liste.

Par exemple, refaire quelques disques à démaquiller lavables, un côté en éponge de coton (des chutes de bavoirs), un côté en bambou, plus doux.

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Avec une petite corbeille en tissu pour les ranger joliment dans la salle de bains.

11 février - 211 février - 3

Reste à coudre un filet pour stocker celles qui ont servi, en attendant la prochaine lessive.

Coton à pois argentés et lin gris

11 février - 4

Aurore a vu la trousse de sa sœur et a réclamé son exemplaire. J'en ai profité pour étudier en détail comment je couds le bout des fermetures éclair, à la demande de Loulou. J'ai longtemps cherché comment faire, et je n'ai trouvé aucun tutoriel, les vidéos ou pas-à-pas de trousses passent toujours très rapidement sur ce point. À force d'essais, j'ai conclu qu'il était plus facile d'avoir affaire à un morceau de tissu, plus maniable que la fermeture à glissière.

Je coupe donc deux petits rectangles de tissu de la largeur de la fermeture et de 4 cm de longueur environ. Comme ma trousse est doublée, je coupe deux autres rectangles en doublure. Je vais les coudre aux extrémités de ma fermeture

12 février - 1

Si je garde toute la longueur de la fermeture, je couds les petits rectangles de part et d'autre des arrêts métalliques, donc attention à ne pas casser l'aiguille ! Pour cela, je commence par coudre la fermeture sur la doublure (avec le pied à fermeture), puis j'épingle le tissu extérieur et je pique exactement par-dessus ma première couture.

12 février - 212 février - 3

Je recoupe le ruban de la fermeture à 5 mm de la couture et je rabats mes bouts

12 février - 4

Si j'utilise une fermeture plus longue que la longueur de la trousse, je peux placer mes deux rectangles avant les arrêts, je ne risque pas de casser l'aiguille et je n'ai pas besoin du pied spécial, je peux coudre mes deux rectangles en même temps. Pour éviter tout problème avec la fermeture, je passe deux fois sur les mailles (doucement… et avec une aiguille de 80 au moins), puis je recoupe la fermeture.

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Ensuite, je couds les morceaux de la trousse au bord de la fermeture, en centrant celle-ci.

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Dans mon cas, j'ai coupé le tissu en double au pli, j'ai donc deux demi-trousses de part et d'autre de la fermeture

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Il faut à présent fermer les côtés (ne pas oublier d'ouvrir la fermeture à ce stade, ni de laisser une ouverture dans la doublure pour retourner). Je pousse la fermeture et j'épingle le tissu de la trousse. Je pique les côtés en arrêtant la couture à 1 cm de la couture de la fermeture. Puis je pousse la fermeture de l'autre côté pour fermer la doublure, toujours en arrêtant la couture à 1 cm.

12 février - 912 février - 10

Je retourne et je constate que le bout est beau ! Mais il reste une ouverture, du coup.

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Je vais donc réduire cette ouverture en reprenant la couture de la fermeture et en la rapprochant du milieu, d'un côté puis de l'autre, de 4 mm environ.

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Je retourne et j'admire le résultat ! Il n'y a plus qu'à fermer la doublure à points invisibles à la main ou par une piqûre à 1 mm des bords repliés.

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Et de nouveau, un joli pompon pour finir.

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9 février 2020

Défi de Virginie : 6/52 - Bizarre

Cette semaine, c'est Anne qui a choisi le thème : Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Je suis sortie, dans la tempête, avec mes jeunes, à la recherche d'une bizarrerie de la nature, un champignon, un visage sur un tronc d'arbre…  mais nous étions trop préoccupés à l'idée de recevoir une branche sur la tête ou de déraper dans la gadoue pour bien observer autour de nous. Le seul arbre remarquable de notre balade a été celui-ci, criblé d'inscriptions anciennes et placé près d'une stèle, au cœur du bois.

9 février - 2

 

Mais sur le retour, nous passons près de ces étranges installations, qui m'intriguent depuis 4 ou 5 ans qu'elles sont là, dans le vaste parc d'une grande entreprise. À quoi peuvent bien servir cette douzaine de plates-formes, disposées deux à deux, à 7 ou 8 mètres de distance, reliées par des câbles ?

9 février - 1

 

 

N'hésitez pas à me proposer des réponses !

8 février 2020

Le pantalon idéal

Depuis plusieurs années, je recherche un patron de pantalon d'homme correct, c'est-à-dire qui ne découvre pas la moitié des fesses dès que le possesseur se baisse un peu. Lorsque tous les pantalons du commerce, quelle que soit leur marque, ont comencé à baisser leur hauteur de taille, je suis passée à la vitesse supérieuse. J'ai d'abord cousu le patron de Casual wear, pour Paul, sans vérifier les mesures. Je l'ai plutôt bien réussi mais j'avais employé une toile sans élasthanne : Paul a pu le porter un peu, à condition de ne pas s'asseoir… ce qui est un peu gênant ! Il est vite devenu trop petit. J'ai rapidement assemblé une toile, pour Guillaume, et le verdict a été sans appel : pas confortable ! J'avais pourtant, dans un grand élan d'optimisme, acheté un jean couleur taupe assorti au coton de cette chemisette.

Presque trois ans plus tard, à l'aiguille en fête, je me suis laissée tenter par le patron de pantalon des BG, convaincue par Olivier à qui j'avais confié mes problèmes. Dans la foulée, j'ai suivi son conseil d'acheter une gabardine extensible chez Mondial tissus. J'ai tardé à couper et coudre la toile, Monsieur a tardé à l'essayer et a trouvé que ça n'allait pas du tout. Je n'étais pas du tout motivée à tenter des retouches pour un résultat forcément mitigé.

L'automne suivant, ma belle-sœur me dit « Tu devrais aller voir le blog du Vicomte du Bois-joly, elle vient de publier un patron de pantalon taille haute ! ». Un dimanche festif et un retour dans les bouchons plus tard, je recherche le fameux blog sous l'intitulé « Comtesse de Bois-Robert » et ne le trouve pas, évidemment (ah, les facéties de la mémoire !)

Enfin, j'ai admiré ce fameux patron, j'ai lu et relu tous les commentaires, comparé les pantalons des testeuses, tergiversé… (13 mois !) et je l'ai téléchargé. Puis, 3 mois plus tard, j'ai imprimé (le système des calques pour imprimer seulement la taille voulue, avec ou sans marges de couture, est vraiment top !). Je n'ai plus trop traîné pour le décalquer et couper une toile dans une vieille nappe un peu épaisse.

Et au premier essayage… miracle ! Il allait parfaitement, passant sans problème le test « je m'accroupis, puis je me baisse pour ramasser un papier par terre », sans la moindre élasticité pourtant. J'avais toujours mon métrage de gabardine bleu marine, la couture définitive n'a donc pas traîné. Surtout qu'entre-temps, il y a eu commande, puis renvoi d'un jean (c'est de pire en pire, ces coupes du commerce !). Bon, j'y ai tout de même passé presque trois semaines, lisant et relisant les explications et tutoriels pour coudre correctement les poches, la braguette, les passants.

J'ai cousu la version B (la plus simple), en ajoutant des poches plaques au dos, copiées sur un jean.

7 février - 1

Petit moment de solitude quand, vérifiant "comment c'était monté", j'ai cru avoir cousu la braguette du mauvais côté : il n'y a plus que chez Armor Lux que l'on trouve cette différence homme/femme ?

7 février - 27 février - 5

Pour l'intérieur de la ceinture, j'ai choisi un coton fin, de peur d'avoir trop d'épaisseurs. Comme pour les intérieurs de poches, j'ai choisi deux beaux cotons à chemises envoyées par les copines pour mon Dear Jane (du coup, je n'avais pas de quoi faire tout dans le même tissu)

7 février - 3

Au début, le pantalon tombait un peu, car il a fallu refaire un trou dans la ceinture en cuir, forcément : taille plus haute rime avec tour de taille plus petit (du mois quand le porteur n'est pas trop ventripotent)

7 février - 4

 (je n'ai qu'une photo, les autres sont trop moches, la faute au bleu marine foncé et au temps gris)

 Le pantalon a passé le test d'une semaine au boulot (enfin, trois jours, vu que le train-pour-aller-au-bureau est, depuis mercredi, hors service pendant 18 jours, suite à un effondrement de talus) (oh non, ma semaine de vacances-couture-bricolage-rangement est menacée !)

Avec des week-ends un peu moins chargés et si je ne tarde pas trop à m'y remettre, je pourrai peut-être coudre plus rapidement celui prévu en septembre 2015.

 

 

 

 

5 février 2020

Couture express

17h15, je suis au volant, au feu rouge, mon téléphone sonne, je jette un œil : Marie. Je me gare plus loin et je la rappelle : elle me demande si j'aurai le temps de lui coudre une petite trousse ce soir, mais oui, bien sûr.

18h21, je suis à la caisse, je m'apprête à payer, mon téléphone sonne… Marie. je verrai plus tard

18h35, je suis toujours à la caisse, à essayer de payer : mon bon de réduction est passé, ma cagnotte fidélité et mes tickets restaurant aussi, mais lorsque je règle le solde, tout le reste s'annule. La caissière ne comprend pas. La caissière centrale ne comprend pas. La jeune fille appelée en renfort ne comprend pas. Le monsieur derrère moi patiente admirablement. Un jeune homme muni d'un badge aux super-pouvoirs arrive, essaye, re-essaye et le paiement passe ! La jeune fille de l'accueil me propose de venir avec elle pour me donner un bon de réduction. Je rappelle Marie qui voudrait que je passe à la pharmacie. 10 minutes plus tard (il a fallu voir la directrice du magasin), j'ai un bon du montant de mon paiement (pas de toutes mes courses, donc, mais presque la moitié — reste à vérifier que le paiement n'est pas passé 4 fois…)

18h50, il y a la queue à la pharmacie (dire que j'y suis allée 2h plus tôt, pour constater que mon traitement, absolument vital, était en rupture de stock pour la troisième fois en 4 mois)

Avant le dîner (qu'elle prépare avec moi), Marie choisit un tissu qui briiillle 

5 février - 2

21h35, j'ai dû passer du temps sur une commande urgente, mais j'ai promis une trousse, je monte dans la lingerie.

22h05, c'est terminé !

5 février - 15 février - 4

(oui, oui, elle est doublée !)

Je prend même 2 minutes de plus pour une touche de fantaisie

5 février - 3

 

(petits pompons trouvés chez Action)

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