10 du 10 : joies
Nous voici déjà au 10 ! Avec un nouveau thème proposé par J'habite à Waterford :
« Et nous revenons avec la situation actuelle, à la source même du 10/10, qui était de photographier des moments de bonheur dans un quotidien difficile. Cette année plus que jamais nous devons nous efforcer de trouver du beau dans notre quotidien qui est devenu si étrange. »
Et oui, nos journées sont pleines de joie :
Il fait beau et chaud, je peux mettre mes sandales et ma nouvelle robe sans risquer un rhume.
Après un mois sans avoir démarré une voiture, Marie et moi partons pour une grande aventure : aller chercher une lettre recommandée au centre de tri, à 4 km ! Elle m'a demandé de l'accompagner car elle n'était pas sûre de savoir toujours conduire ; si, elle sait !
Nous pouvons passer des heures à lire dans le jardin, quelle chance !
À une période où, habituellement, nous ne faisons que courir, dans un printemps pluvieux, cette année, nous profitons à fond de notre jardin fleuri.
Les jacinthes sont fleuries, pendant une dizaine de jours les sous-bois deviennent bleus. Il est interdit de s'y promener, mais cette année, les jacinthes ont envahi aussi le bord du chemin.
Après une première version, j'ai trouvé un modèle de masque plus rapide à coudre et je vais pouvoir en faire plusieurs pour chacun, assortis à nos tenues (à l'hypermarché une dame portait une veste, un bandeau et un masque en wax — ou comment montrer que l'on coud soi-même ses vêtements). Et j'avais gardé des alèzes jetables fournies lors d'une de nos locations : les élastiques cousus aux angles sont très souples et l'intissé peut servir de filtre.
Le pilea de ma collègue, dont j'ai la responsabilité, semble se plaire à la maison puisqu'il fait une nouvelle petite feuille tous les deux jours.
Nous pouvons manger dehors midi et soir
Notre petit rendez-vous du vendredi soir a du succès et nos voisins constituent un public indulgent et enthousiaste ! Le bonheur d'hier a été, pendant que nous sortions nos pupitres, le retour de l'hôpital de notre voisine anesthésiste, plus détendue que les jours précédents : des lits se libèrent, son équipe respire un peu.
Notre Semaine Sainte vécue en famille, moins animée que d'habitude, mais tellement moins épuisante aussi.