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15 avril 2020

Magnolia jaune

Elle rêvait que je lui couse une robe Magnolia. J'ai un peu laissé traîner, suite à mon expérience précédente avec ce patron, et puis c'était une robe pour la belle saison. j'ai tout de même cousu une première toile, dans un vieux drap, et le verdict a été sans appel : beaucoup trop large au niveau de la poitrine, encore ! Et beaucoup trop croisé, ça tire de partout. J'ai fait les retouches pour petite poitrine, deux fois, puis totalement redessiné le devant : épaule plus basse, côté plus étroit, décolleté moins prononcé en haut. La troisième version a été la bonne.

15 avril - 4

Le 11 mars, nous étions allées au marché et Marie avait choisi cet imprimé fleuri. Le tissu doit être en polyester, il est très fin, doux et fluide, il ferait de très beaux foulards ou de la lingerie. Pour une robe, je l'ai trouvé finalement trop fin et transparent, il fallait le doubler, mais avec quoi ? J'ai fouillé dans mon petit carton et trouvé du crêpe noir qui m'avait servi à doubler… je ne sais plus quoi, mais il m'en restait un bon métrage, de quoi doubler tout le haut de la robe, sauf les manches, et les 2/3 de la jupe. Marie était un peu réticente mais je lui ai montré que cette doublure ne changeait pas le fond jaune du tissu, elle mettait même en valeur les motifs fleuris. En revanche, ma doublure était extrêment fuyante et déformable. J'ai commencé par piquer les pinces du dos, puis cousu les épaules des deux hauts, intérieur et extérieur, avant de les assembler par l'encolure et les bordures du devant. Ensuite, j'ai surjeté toutes les pièces du patron en double. J'avais ainsi des pièces relativement stables avant d'épingler et d'assembler. J'ai juste entoilé les ceintures avec une vlieseline fine pour tissus extensibles (je ne sais plus quelle référence), pour les solidifier car la forme cache-cœur les soumet à pas mal de tension.

15 avril - 1

J'ai choisi un intermédiaire entre le décolleté plongeant et le décolleté sage, mais j'ai tout de même fait une petite couture pour le maintenir dans des limites raisonnables, sinon Marie n'osera pas porter sa robe ! 

15 avril - 2

J'avais une fermeture invisible blanche (j'en avais aussi une jaune et pensais pouvoir enfin la caser, mais elle était trop courte) que je n'ai pas eu de mal à poser (j'améliore ma technique à chaque fois) et j'ai grandement apprécié d'avoir mon pied à ourlets étroits pour ourler les manches.

15 avril - 1 (1)15 avril - 2 (1)

Après un peu d'hésitation (je me demande toujours si les coutures vont passer sans problème), j'ai également fait un ourlet étroit pour le bas. Et, grande première, j'ai arrondi la robe grâce à Lucie, qui est équipée d'une pince à ourlet (bon, en vrai, j'ai simplement fait tourner la pince autour du mannequin, épinglé juste au-dessus, puis recoupé le bas, car mes panneaux avaient des longueurs très inégales. Mes souvenirs d'arrondissage d'ourlets, debout sur la table de la salle à manger devant Marie, restent un traumatisme, ça n'en finissait pas ! Alors, vive Lucie !

15 avril - 3

je n'ai pas assez insisté pour qu'elle mette ses chaussures à talons ! 

 

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Commentaires
Z
Bravo pour ce résultat, car les tissus fins et fuyants,plus tous les ajustements nécessaires, ça n'a pas dû être facile.
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N
Bravo pour tous ces ajustements, le résultat est très réussi dans ce joli tissu fleuri.
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M
Le tissu lui donne bien un air de fête champêtre ! Et cette demoiselle porte cette robe avec enthousiasme et joie. Vos efforts sont bien récompensés.
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