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attraper le temps qui file…
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28 juin 2020

Défi de Virginie #26 : Musique

Je ne vais pas refaire une énième photo de violon(s), alto, violoncelle, guitare(s), flûte(s), piano… (le yukulélé est chez le luthier) ! La musique est une affaire de famille chez nous et nous en avons largement usé pour nous sentir un peu utiles pendant ce confinement. Régulièrement, encore, un voisin, un habitant du quartier nous remercie pour nos joyeux "euro-balcons" du vendredi, je remercie en retour pour leur tolérance face à nos interprétations approximatives et nos fausses notes.

Lorsque l'on apprend à jouer d'un instrument c'est comme le vélo : c'est pour la vie. Pourtant, c'est aussi un instrument de torture : la corne au bout des doigts, les douleurs de poignet, d'épaule, de nuque, de dos, de mâchoire… mais malgré tout, le bonheur de jouer ensemble peut faire oublier un moment une situation pénible. 

Comme ce poilu qui a construit un violon, à partir d'une popotte métallique, de morceaux de bois dans lequel il a taillé un manche, une tête et des chevilles, d'un cordier (auquel il semble manquer un morceau) et de cordes de violon, pour rendre plus douces les soirées des soldats et oublier un peu le froid, la boue, la peur.

28 juin - 1
"le violon du poilu", Historial de la Grande Guerre, Péronne

 

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21 juin 2020

Défi de Virginie #25 : L'Air

Ce dimanche, c'est le thème des cinq éléments qui revient, avec peut-être le plus difficile à photographier : l'air. Si j'avais eu le courage de prendre le RER, je serais allée photographier le Ballon de Paris qui mesure la qualité de l'air (mais aucun regret : je vois qu'aujourd'hui, il ne vole pas !), mais comme j'ai entendu le vent souffler par les fenêtres entrebaillées, je suis descendue au jardin, car je viens enfin de trouver un moulin à vent pour remplacer celui qui était cassé, après cinq ans de loyaux services été comme hiver.

Et… croyez moi si vous voulez : le vent agitait bien les arbres, mais pas un souffle au niveau de la terrasse ! Il m'a fallu demander à ma fidèle collaboratrice (Marie) de souffler sur le moulin. Pas facile : si elle se plaçait derrière l'appareil, ça ne marchait pas ; sur le côté non plus, ce qui nous a valu un bon moment de rire.

21 juin - 1 (1)

17 juin 2020

Brodeuses

18 juin - 1

 

          Saison des pâturins
          Extrême la chaleur
          Décolorées les fleurs

                                    Kakeï 

 

 

 

Lorsque je commence par un haïku, c'est que ce n'est pas mon œuvre que je présente : mes filles se sont mises à la broderie, Marie en décembre, avec le sashiko (il faudra que je vous montre sa veste) et Aurore pendant le confinement. Je ne les ai pas vues comploter toutes les deux et les questions d'Aurore sur la boutonnière automatique ne m'ont pas mis la puce à l'oreille (elle est en train de se coudre un top, avec mon aide, et avait de toutes façons besoin de rétrécir les boutonnières, trop grandes, sur l'une de ses robes). Elles ont acheté une taie d'oreiller qu'elles ont recoupée pour en faire une housse de coussin et l'ont brodée d'une couronne de fleurs, pour me l'offrir lors de la fête des mères.

18 juin - 2

La couture, puis les boutonnières, n'ont pas été sans quelques difficultés, Aurore ayant essayé de les broder avec mon ancienne machine à coudre (que je lui avais prêtée pour confectionner des sacs à linge pour les scouts), puis sur ma "nouvelle" machine sans plus de succès, malgré les tutoriels vidéo sur internet. J'ai ri quand elle m'a raconté ses déboires, surtout qu'elle ignorait que j'avais fait un tutoriel sur la machine en question, qui lui aurait fait gagner du temps…

18 juin - 318 juin - 6

Il y a encore de la marge de progression pour les ourlets, mais elle a surfilé les coutures dans les règles de l'art

18 juin - 7

J'ose à peine m'asseoir sur mon beau coussin ! Magnifique symbole de complicité sororale, l'une sachant mieux broder au point droit, l'autre maîtrisant les pétales de fleurs au point lancé et les cœurs au point de nœud.

18 juin - 518 juin - 4

 

 

15 juin 2020

Jaune safran

J'en avais déjà parlé : après de longues hésitations, je me suis enfin décidée à couper dans mon cuir jaune. J'avais d'abord rapidement cousu une version d'essai dans un vieux pantalon en velours côtelé, plus petite que mon sac en simili, pour vérifier que tout mes objets indispensables y trouvaient place. Puis j'ai cousu l'intérieur du sac, avec toutes ses poches, dans un tissu provençal (acheté en 2000 — j'y avais cousu, entre autres, un mignon petit corsaire pour Marie), avec de petites cigales jaunes sur fond bleu.

12 juin - 112 juin - 2

Comme toujours, une poche pour chaque objet, afin de les trouver sans peine. Et un mousqueton pour les clés.

12 juin - 3

J'ai ensuite fait des essais de couture sur de petites chutes et constaté que le résultat était meilleur avec une aiguille 90 universelle plutôt qu'avec l'aiguille spéciale cuir (qui fait de gros trous). J'avais acheté du fil polyester 30 en même temps que le cuir ; par la suite, le vendeur de Fil 2000 m'avais prédit qu'il n'irait pas dans la machine (malgré ce qui est indiqué dans la notice) et il avait raison ! J'ai essayé de mettre le fil 50, qu'il m'avait conseillé pour le jean, dans la canette et c'était une mauvaise idée également. Je m'en suis donc tenue sagement à du polyester ordinaire dans la canette et le fil beige 50 au-dessus et j'ai obtenu, à très petite vitesse, une couture parfaite pour 1 épaisseur de cuir et 1 de tissu, une couture très correcte pour 2 épaisseurs de cuir, passable pour 2 de cuir et 2 de tissu (les surpiqures du rabat — quelques soucis de tension sans plus et quelques points irréguliers) et, comme je m'y attendais, des points sautés quand je devais coudre sur les valeurs de couture.

15 juin - 115 juin - 2

Au bout d'un moment, j'ai constaté que je passais mieux les sur-épaisseurs en arrêtant la machine à chaque point c'est toujours plus rapide que de coudre à la main) et j'ai refait à la main les endroits où les points avaient sauté. J'avais pris soin de retirer un peu l'épaisseur au cuir, avec le couteau à parer prévu à cet effet, mais je n'ai pas osé racler très fort de peur de le fragiliser. Peut-être aurais-je dû y aller plus franchement.

12 juin - 1412 juin - 8

La souplesse et la douceur du cuir m'ont enchantée et convaincue d'acheter une machine spéciale cuir (Toyota Power Fabric), dès que celle-ci sera de nouveau disponible en France !

12 juin - 1512 juin - 16

Pour arrêter les coutures, j'ai tiré les fils vers l'intérieur, noué plusieurs fois avant de les rentrer dans les coutures.

Pour la bandoulière, j'avais acheté une lanière de cuir, mais le coloris safran n'étant pas disponible, j'avais pris de l'orange. Finalement, j'ai trouvé ce cuir un peu trop rigide. J'avais coupé ma peau de manière à conserver, dans les chutes, de quoi couper une bande de 90 cm de long. J'ai regardé comment étaient finis tous les sacs de la maison, et décidé de doubler ma bandoulière avec un ruban. Pour mes précédents sacs, la bandoulière était prise dans la couture du haut. Mais, outre le problème des épaisseurs, cela oblige à tout découdre en cas d'usure. Forte de mes expériences, j'ai choisi de la fixer sur les côtés du sac et de la confectionner en trois parties : une longue bande réglable par une boucle, et deux plus petites qui sont attachées au sac et facilement remplaçables lorsqu'elles sont abîmées par les frottements.

12 juin - 512 juin - 6

Comme il était impossible de les coudre, j'ai choisi de les attacher avec des vis Chicago. Je n'y avais pas pensé au départ, il m'a donc fallu repasser une commande chez Déco cuir. Pendant ce temps, j'ai laissé mon sac reposer un peu, je trauvais qu'il manquait de tenue. J'ai résolu ce défaut en intercalant, entre le cuir et la doublure, une couche de "jeffytex "ou plutôt, son équivalent de chez Mondial tissus : j'ai cousu un sac dans ce feutre, je l'ai glissé par l'ouverture dans le bas de la doublure, je l'ai bien calé en place, puis fixé juste par les vis qui tiennent la sangle.

12 juin - 1012 juin - 9

Comme pour mon sac précédent, j'ai cousu une petite poche extérieure pour ranger mon Pass Navigo. Je l'ai cousue en wax pour éviter d'avoir trop d'épaisseur. Mais la fixation de la bandoulière gêne l'accès à cette poche, je pense donc démonter cette partie, decouper une bande un peu plus longue, la faire descendre jusque dans la poche et la fixer en bas avec une vis supplémentaire. Je verrai si c'est nécessaire lorsque je reprendrai le train.

12 juin - 11

Prix de revient :

- cuir : 33 euros
- boucles, fermoir, vis, renfort : 6 euros
- outillage (couteau à parer et gomme adragante) : 11 euros
- frais de port : 12,5 euros (parce que j'ai passé deux commandes)
- fournitures non-utilisées (fil, boucles trop grandes, sangle orange) : 11 euros

Ce qui me donne un sac en cuir pleine fleur, sur mesure, léger, avec tout ce qu'il me faut comme poches intérieures, réparable si besoin, à moins de 65 euros  (sans compter les heures de travail) !

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un léger raté dans la couture

 

 

 

 

 

14 juin 2020

Défi de Virginie-24-plaisir gastronomique

14 juin - 1

Je ne vais pas nier ma gourmandise : j'aime manger des plats qui ont du goût, de préférence variés, des légumes tous les jours, et si possible tous les jours différents (même si nous pouvons manger 3 jours de suite des épinards ou des courgettes, selon les paniers de nos maraîcher, ce ne sera jamaisavec la même recette). Mais le goût ne suffit pas à aprécier un mets. L'aspect esthétique compte, évidemment : une savoureuse charlotte qui s'effondre au démoulage (ma spécialité) peut gâter légèrement le plaisir de la dégustation. Et puis il faut un état d'esprit apte à apprécier les bonnes choses. Comme ce tiramisu de tomates hier soir : premier repas entre amis depuis le déconfinement, nous étions 10 pour fêter l'anniversaire d'O., prévu de longue date, annulé puis reprogrammé en petit comité. Nous avons bien mangé, bien bu, bien ri, parlé jusqu'à deux heures du matin. Aucune ombre, si ce n'est le souvenir fugace des “gestes barrière” pas tout à fait respectés…

Quelle délicieuse soirée !

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11 juin 2020

10 du 10 : dures matières

Oh, mercredi, j'ai oublié que c'était le 10 ! J'ai couru après le temps toute la journée, aussi…

Voici donc le thème proposé par notre organisatrice : Je précise matériau, parce que Dur, c'est aussi Difficile... Allez on reste dans le positif, si ça peut être dur et joli à la fois c'est encore mieux... 

Je commence par une matière douce au toucher : le bois des bacs construits par Marie, bien garnis en ce moment

11 juin - 2

 

Puis une autre de ses réalisations qui vieillit joliment

11 juin - 3

 

Le morceau de souche, si dur, dans lequel j'ai cassé deux mèches, mais je m'en réjouis car plusieurs trous sont habités (et tellement bien bouchés qu'on les distingue à peine)

11 juin - 4

 

Le métal, pour la remorque de Guillaume enfin livrée !

11 juin - 5

 

Le verre, si difficile à photographier

11 juin - 6

 

L'ébène, l'amourette et la nacre de l'archet

11 juin - 7

 

Les touches des pianos anciens étaient en ébène et ivoire, à présent, elles sont simplement en plastique

11 juin - 8

 

Un morceau de verre poli par les vagues

11 juin - 9

 

Et dans la semelle de mon fer, le calcaire, malgré l'eau adoucie !

11 juin - 10

 

Enfin, une matière que je trouve bien dure : la chaise sur laquelle je passe des heures et qui aurait besoin d'une nouvelle assise mieux rembourrée !

11 juin - 1

7 juin 2020

Défi de Virginie-23/52 - symétrie

Aujourd'hui, chez Virginie, c'est le jour de la leçon de photo, avec la composition symétrique. J'avoue qu'il m'a fallu recadrer mes photos, j'ai un don pour les prendre de travers. Mais j'ai essayé de trouver la symétrie lors de notre grande balade de vendredi en bord de mer (ce qui aurait été idéal pour le thème de dimanche dernier !)

7 juin - 1

Je ne me souviens pas avoir déjà vu cette esplanade aussi déserte ! Plus de manège, de camions de glaces ou croustillons, de centaines de promeneurs, il faut dire qu'il ne faisait pas chaud et que le vent soufflait fort. Quelle incroyable libération, que de pouvoir y marcher !

7 juin - 2 

Pour une symétrie parfaite, il aurait fallu avoir les deux tours de part et d'autre de l'arche,
mais il m'aurait fallu prendre une centaine de mètres de recul (et me retrouver au beau milieu du bassin !)

7 juin - 3

La ville de mon enfance, bien quadrillée, m'a valu de me perdre très souvent, par la suite,
étonnée que toutes les rues ne se croisent pas à angle droit.

3 juin 2020

Objets insolites en cuisine, les réponses

Bravo, vous avez identifié quelques-uns des objets ! 

1. L'indice était dans l'origine asiatique de cet ustensile : c'est une pince à plumes, pour le canard laqué. Nous l'avions acheté, vu son prix modique, pour arracher les plumes restantes sur nos poulets, mais je ne peux plus m'en passer pour retirer les arêtes des filets de poisson cru ! C'est une sorte de grosse pince à épiler.

29 mai1

2. C'est un râpe-pommes. Dans mon enfance, Mamie ou Maman nous préparaient souvent ainsi de la compote crue, c'est délicieux.

29 mai2

3. Un objet détourné de son usage : quand le verre-doseur n'est pas assez précis.

29 mai3

4. Avec le micro-ondes, l'anti-monte-lait était devenu inutile, mais pour tasser la choucroute, c'est parfait !
(en principe, il existe des poids en porcelaine, mais je pense qu'on ne les trouve que dans l'Est)

29 mai4

5. Le couteau-zesteur, qui fonctionne mieux que la râpe lorsque le citron ou l'orange sont un peu ramollis.

29 mai5

6. Ah, là, vous avez séché ! ce sont les deux seules rescapées d'une série de 6… coupelles à vinaigrette pour les artichauts, à clipser au bord de l'assiette !

29 mai6

7. Détournement tout simple, j'en avait assez de récupérer la cuiller qui avait glissé dans la confiture bouillante.

29 mai7

8. C'est un ouvre-bocal (assez efficace), il permet d'ouvrir le pot sans déformer le couvercle (afin qu'il fasse bien le vide d'air la fois suivante), mais surtout, de dévisser le fond de mon blender, un peu plus large d'un pot de confiture et donc beaucoup trop pour ma main : si je ne serre pas assez, à ça fuit, si je serre trop, je n'arrive plus à le dévisser.

29 mai 8

 

1 juin 2020

Bonheurs de mai

Je ne l'ai pas vu passser, ce mois de mai, à force d'attendre chaque semaine les nouvelles officielles du peut-être-prochain-semblant-de-déconfinement, et apprendre à chaque fois que oui-peut-être-on-verra-dans-10-jours…

La première quinzaine a donc été semblable au mois d'avril, à quelques détails près. Et notre déconfinement a été très progressif : quelques sorties dans des magasins, un anniversaire en extérieur et en petit comité pour Aurore, les allers-retours de Paul entre sa crèche, l'appartement d'Alice et la maison. Chaque soir, j'ai guetté avec inquiétude les chiffres du jour, tant la vision des ces bandes de collégiens collés-serrés et sans masques dans les rues du centre commercial m'avait paniquée, sûre que nous serions re-confinés très vite. Et je me suis détendue peu à peu, parce que finalement, il semble y avoir suffisamment de personnes prudentes pour contrebalancer les imprudences de quelques-uns.

1 juin - 1

1/ Marie (au chômage partiel) se demande pourquoi nous nous levons si tard. Au programme ce soir : In the mood for love, gros défi pour Aurore ! 2/ Petite entorse au confinement : l'arbre du bout de la rue est tombé, tous les voisins sont dehors à tronçonner, couper, entasser des branches, deux heures de traval qui se concluent par un apéritif, chacun aporte son verre mais je ne suis pas certaine que les distances aient été scrupuleusement respectés (ça va, on est un peu confinés tous ensemble) 3/ La couture du cuir n'est pas impeccable, mais ça se passe plutôt bien. 4/ Petit moral, il fait gris, j'ai mal dormi, j'ai des corrections interminables à faire, je m'enferme avcee un peu de musique et ça va tout de suite mieux. 5/ Avec l'aide de Marie (10 fois plus habile que moi en graphisme), je modifie des cartes pour une collègue, puis elle me filme sur un tutoriel de masques pour une cousine et, enfin, m'aide à préparer des pancakes aux épinards, j'ai un elfe de maison compétent dans tous les domaines ! 6/ Réunion d'équipe sur zoom, une première pour moi, ça fait du bien de voir et entendre les collègues. 7/ Une sortie à la jardinerie avec Marie, à part les masques nous avons l'impression d'être revenues dans "le monde d'avant". 8/ Grosse journée de jardinage, avant le RV à la déchetterie. Notre jardin, qui avait été peu modifié depuis 8 ans, reprend un bel aspect. 9/ Un orage impressionnant, qui dure des heures… enfin de l'eau ! 10/ Dernière balade confinée. 11/ C'est le retour du fils prodigue, après deux mois d'absence ! 12/ L'hortensia grimpant est tombé hier, heureusement le magasin de bricolage a rouvert. Après quelques péripéties (la batterie de voiture à plat), Guillaume et Marie achètent tout le matériel nécessaire. 13/ Je me promettais depuis 50 jours que ma première "sortie" serait pour l'ostéopathe, que ça fait du bien ! 14/ Les premières courgettes chez notre maraîcher de la gare. 15/ Après avoir fait chanter nos voisins, nous les faisons danser. 16/ Fin des saints de glace, le potager est planté. Les cinq continents, ont enfin rouvert. Je mange ma première framboise. 17/ Avec un couple d'amis, nous allons marcher une heure dans la forêt, avant de prendre le thé au jardin.  Moment moins agréable : le vidage de la cuve de réserve d'eau, pleine de déchets végétaux en décomposition, avec odeur pestidentielle à la clé. 18/ Aurore a enfin trouvé un lieu (après 40 coups de fil) pour camper avec son équipe à la suite de leurs 10 jours au service de personnes handicapées en vacances à la montagne, elle est soulagée. 19/ Premières réponses de Parcoursup : une admission (pas son choix préféré), tout le reste en liste d'attente, pas trop loin. Deuxième bonne nouvelle de la journée : la maison de Ste Adresse vendue en 4 jours, au prix demandé, nous voilà beaucoup plus sereins pour l'achat de l'appartement qui était en stand-by depuis le 12 mars. 20/ Notre projet de cueillette se solde par un échec, devant le panneau à Gally : « pas de fraises à cueillir aujourd'hui », mais nous sommes sorties,  nous avons vu l'avancée de la ligne de tramway et plein de coquelicots sur les talus. 21/ J'enfourche mon vélo, pour la première fois depuis 2 mois, pour aller acheter quelques légumes, du basilic et de la coriandre. 22/ J'ai eu du mal à travailler aujour'hui, seule à ne pas faire le pont. Deux bonheurs de fin de journée : un coup de fil de J., avec qui j'ai un nouveau livre en cours, mais dont la santé me donne des inquiétudes, et trois musiciens scouts venus enregistrer deux chants pour notre petit montage vidéo de Pentecôte. Nous avons réussi, malgré la pluie et les soucis techniques. 23/ J'appelle ma meilleure amie, qui voulait des nouvelles de sa filleule (partie chez son amoureux) Entre autres, nous échangeons sur les choix qu'elle doit faire, il n'est pas facile de la conseiller ! 24/ Le confinement aura eu un côté positif : Aurore sait que l'université, avec ses cours en ligne, ne lui plaira pas du tout. La réputation (justifiée) agitée de Nanterre la rebute également, une année tronquée lui suffit ! Et elle n'aura probablement pas la Sorbonne (à peine moins agitée, d'ailleurs), ce sera donc hypokhâgne, pour la proximité avec les professeurs et la stimulation intellectuelle. 25/ Petite virée chez Mondial tissus, beaucoup d'attente à l'extérieur, mais un magasin vide dont les vendeurs courent après les clients, ça change et c'est agréable. 26/ Marie avait découvert une fuite sous la baignoire la semaine dernière et nous penchions pour l'évacuation, alors qu'il n'y a pas de trappe de visite, ce qui nous a passablement inquiétés. Le plombier qui l'a posée, après avoir cassé un carreau, constate que ça ne fuit pas : c'est le joint le long du mur qui s'est décollé ! Il en profite pour resserrer le robinet et coller le nouveau carreau au silicone,  au cas où il y aurait une prochaine fois. 27/ Cette fois-ci, c'est bon pour les fraises, 5 kg récoltées ! La majeure partie est déjà en pots, nous mangerons les autres en dessert. 28/ C'est la reprise pour Marie, elle alternera deux jours au bureau, 3 jours en télétravail, sa collègue faisant l'inverse. Je me suis demandé moi aussi quand je reverrai ma collègue de bureau, d'autant qu'elle part à la retraite à l'automne. Quant à Aurore et son équipe compa, après avoir appris mardi que leur projet de camp en Savoie tombait à l'eau, elle ont retrouvé le lendemain une autre association similaire, établi le contact et se préparent à refaire leur dossier de camp en double : elles doivent aider au même type de séjour, peut-être avec les mêmes vacanciers handicapés, mais dans les Vosges ou en Bretagne. La signature est prévue au plus tard pour le 14 juin et le partenaire ne pourra leur répondre que le 12 ! 29/ Après avoir accepté une proposition Parcoursup, Aurore est 8e sur la liste d'attente pour l'internat… on espère, même s'il n'y a que 12 places. 30/ Alice est là pour la journée entière, elle participe à la cuisine, au bricolage, à la vie de la maison. 31/ Après le déjeuner, nous enfourchons nos vélos pour une petite balade (à 10 km, il faut commencer modestement), avant de cueillir les dernières cerises accessibles, laissant les autres aux oiseaux.

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