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7 janvier 2021

Colibri #7 : les éponges

Un point colibri, ça faisait longtemps, n'est-ce pas ? La crise sanitaire a bien mis à mal l'écologie (à part l'arrêt des transports durant quelques semaines et la réduction des voyages en avion, si ça pouvait durer…). L'emballage à usage unique est revenu en force et je peste de voir tant de masques jetables abandonnés n'importe où et les gens faire leurs courses avec des mains gantées de plastique (mais lavez-vous les mains et ne les portez pas au visage, c'est beaucoup plus efficace !)

À la maison, passées les premières semaines où l'achat en vrac était impossible, nous sommes revenus sur le chemin vers le presque-zéro-déchet (on en est loin, si vous saviez !) Et nous avons conservé l'habitude prise pendant le premier confinement de faire les courses à pied, avec le caddie de marché acheté en 2010, pour l'attacher derrière mon vélo alors que j'étais privée de voiture durant quelques semaines. En plus de nous permettre, à Marie et moi, de marcher quatre kilomètres, cela nous a fait réfléchir à nos achats : quand il faut traîner le caddie, on hésite à prendre un jus de fruit supplémentaire ou une boîte de conserve inutile… (d'un autre côté, nous privilégions le verre sur le plastique). Je pensais que ça ne serait pas tenable lorsque j'aurais repris le travail en présentiel, mais j'ai tenu (oui, bon, 4 semaines !) Le fait ne n'être plus que trois à la maison dans la semaine, d'avoir une grosse partie de nos fruits et légumes et la farine par un autre biais (l'Amap) allège aussi les courses hebdomadaires.

Mais revenons au sujet du jour : année après année, je râlais contre les éponges du commerce qui durent de moins en moins longtemps. Au bout de 3 semaines, l'éponge à vaisselle devient gluante ou part en morceaux. J'ai essayé d'en acheter des plus chères… j'ai eu l'impression que c'était mieux, mais ils ont probablement changé la composition quelques mois plus tard, retour à la case "une éponge ou plus par mois"

J'ai tenté les tawashi :
– tissés : c'est tout plat, relativement petit, ça tient mal dans la main et ça n'absorbe pas assez
– tricotés : même problème, ou si j'augmente la taille et l'épaisseur, ça met des heures à sécher et il faut les passer au lave-linge tous les 3 jours, or je ne fais pas de lessive tous les 3 jours, donc j'ai des trucs peu ragoûtants qui sèchent ici ou là en attendant le prochain lavage

J'ai essayé les éponges microfibres (H2O, car une amie passait commande) :
– pas mal, elles nettoient bien, mais sèchent mal et sentent mauvais au bout de quelques jours. Et le lavage ne résoud pas toujours le problème, de plus il faut les sécher sur un radiateur sinon elles gardent leur odeur de chien mouillé.

J'ai fini par en déduire qu'il me fallait des éponges déhoussables avec :
– une surface lisse, éventuellement en microfibre
– une surface plus rugueuse (de la toile de jute ? j'en ai justement une chute)
– un rembourrage en mousse synthétique (les tutoriels proposent des morceaux de tissu ou de laine, mais l'élasticité du contenu est importante pour que ça mousse, que ça s'essore sans trop d'effort et que ça tienne bien en main)
– une attache pour la suspendre (les H2O sont pénibles, pour ça)
– et pouvoir laver et sécher séparément la housse et le rembourrage

Et puis… j'ai procrastiné. Jusqu'à ce que je trouve dans mon Chouette calendrier cette fiche :

6 janvier - 5

 

 

 

 

avec deux pièces de coton nid d'abeille bordeaux
et de toile de jute.

 

Je n'avais plus qu'à m'y mettre ! J'ai donc modifié le modèle pour laisser une ouverture, par laquelle j'ai inséré un morceau de mousse (chute d'un matelas dont j'avais réduit la largeur — je ne jette presque rien). J'ai plié le morceau de jute (qui était plus long que le nid d'abeille) selon le principe de la taie d'oreiller, puis une fois la housse retournée, j'ai piqué 1 cm de chaque côté de l'ouverture, en prenant un petit biais dans la couture de l'un des côtés. Le morceau de mousse est un peu difficile à mettre en place, mais ensuite il ne bouge plus !

6 janvier - 36 janvier - 4

Je n'ai plus qu'à en coudre quelques-unes pour la cuisine, pour la salle de bains, le coin-douche… avec des couleurs assorties à la déco de chaque pièce !

6 janvier - 16 janvier - 2

 

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Commentaires
S
Pour les tawashi, j'avais testé en les tissant avec les chaussettes dépareillées ou trouées des enfants : zéro déchet assuré et ça se lave et sèche sans trop de problème... Par contre, le côté grattant manque un peu : la toile de jute me semble une bonne idée. Mais chez moi, personne n'adhère vraiment à mes rares tentatives écologiques :(
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B
Géniale l'idée de la rendre déhoussable !<br /> <br /> La quête de l'éponge parfaite... quelle galère... Maintenant, on n'utilise plus que les éponges crochetées en fil Creative bubble de chez Rico Design. Tout notre entourage ne jure que par ça aussi, et m'en redemande quand elles sont trop vieilles (ça tient des mois, en les passant de temps en temps à 60°).<br /> <br /> Bonne année et bonne vaisselle !
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G
ça fait longtemps que j'ai vu l'idée mais je n'y suis pas encore passée alors je vais peut-être essayer ta méthode !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Nos courses n'ont pas beaucoup changé avec le confinement parce que, depuis notre déménagement, on se rend toutes les semaines au marché bio à la ferme d'à côté. On y va à pied ou à vélo (on a une remorque) suivant le temps et on y trouve légumes, qq fruits, lait, œufs, pain, brioche, vinaigre, jus de pomme et cidre (pendant le confinement, ils se sont arrangés pour vendre de la viande et du papier toilette en plus).<br /> <br /> ça nous a quand-même permis de découvrir que l'épicerie de notre village vend pas mal de choses pour compléter nos courses (beaucoup de bio et local) alors, depuis, on ne va quasiment plus au supermarché et on y perd beaucoup moins de temps !<br /> <br /> <br /> <br /> Pour le vrac, on se rend à la biocoop et, en temps normal, c'est mon conjoint qui y va parce que c'est à côté de son travail (en attendant le bus, il attrape des petits trucs vite fait et s'y rend régulièrement pour avoir un sac moins lourd).
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C
C'est vrai que les éponges sont un gros point noir ! Mon frère utilise de la courge éponge luffa, c'est naturel puisque c'est une courge séchée. Je n'ai jamais tenté, mais pourquoi pas ? Ta solution a l'air bien aussi en tous cas et ta réalisation est très jolie :)
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