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attraper le temps qui file…
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28 mars 2021

Défi 52/2021 : Une trace

Une de plus. Je n'en compte que six, la première lorsque j'avais trois ans, mon arcade sourcilière qui avait rencontré l'angle de la table basse du médecin, puis de longues années sans anicroche, une césarienne, la thyroïde… passés mes 40 ans je suis entré dans l'ère de la maladresse : une chute dans la cuisine, un couteau qui dérape. Et me voici à ma première opération de "vieille", puisque c'est l'arthrose qui a causé cet hallux rigidus qui me faisait tant souffrir.

Les cicatrices peuvent s'estomper, il en restera toujours une trace.

28 mars - 1

 

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21 mars 2021

Défi 52/2021 : écriture

Avec une idée précise en tête, je me suis plongée dans la corbeille où je conserve les lettres reçues. Un jour, je devrai les trier, les ranger dans une boîte plus solide, à l'abri de la poussière.

21 mars - 1

Je cherchais une lettre de ma Mamie, qui avait connu la guerre et ses restrictions et utilisait chaque espace sur le papier… quitte à retourner la feuille pour écrire dans les marges, parfois même à l'envers entre les lignes.

21 mars - 2

 

Mais j'ai surtout trouvé des souvenirs, des lettres de mes amies de collège et de lycée, puisque chaque année, je me faisais une amie chère qui déménageait l'été suivant : Annemasse, Reims, Dunkerque… le papier fantaisie et l'écriture ronde des lettres de ma correspondante allemande, quelques-unes aussi de deux jeunes filles d'Athènes, je ne me rappelais pas avoir eu des correspondantes grecques, seulement être allée un après-midi chez la correspondante d'une de mes amies ; des lettres reçues en camp, mes échanges avec Guillaume lorsqu'il faisait ses classes dans la gerndarmerie, à Tulle ; des féliciations pour  nos fiançailles, notre mariage, la naissance de nos enfants ; d'autres plus anciennes de mon parrain, des cartes d'anniversaire, des faire-part. Et la lettre que je suis sûre d'avoir jetée, j'avais 9 ou 10 ans (et maintenant, je suis reconnaissante à Maman de l'avoir sauvée de la poubelle). Mes filles ont pleuré de rire, mais elle est touchante aussi.  Je peux la montrer, il y a prescription !

21 mars - 3

20 mars 2021

Deer and Ottobre pour le printemps

… en espérant pouvoir sortir un peu avec !

Lors d'un passage chez Mondial tissu, à l'automne, j'avais remarqué ce coton léger, très doux, souple, tellement bien assorti à mon nouveau pantalon, mais un peu cher. Je m'étais dit que ce n'était pas raisonnable d'acheter un coupon de plus, alors que j'en avais déjà tellement qui attendaient d'être cousus. Mais le caissier me dit « Pour 9 euros de plus, vous avez 20 % de réduction » et j'ai rapidement calculé dans ma tête que la réduction promise correspondait à un mètre de ce petit coton. Seulement, j'avais déjà attendu 45 minutes pour mes premiers achats… « pas de problème, je vous le coupe », me répond le jeune homme. Comment résister, alors ?

20 mars - 3

Mon idée était d'y couper le chemisier de Dressed, que je venais tout juste de recevoir. J'ai tout d'abord cousu ce qui était prévu (les têtes de lit, ma robe de Noël, les trousses pour Monica et Jeanne, le sac de Chloé, la housse d'ordinateur), réparé quelques vêtements, ma chaise de bureau, recousu des boutons, changé des fermetures. 

Il a fallu aussi imprimer le patron. Je n'avais pas compris que les patrons du livre étaient à télécharger, ce qui est pourtant clairement mentionné, mais j'ai trouvé une solution plus écologique que les centaines de pages A4, profitant d'avoir à disposition mes logiciels professionnels pour créer des planches de patrons à l'image de celles de Burda ou Ottobre :
J'ai ouvert les pdf de 4 patrons en A0, j'ai supprimé les calques des tailles qui ne m'intéressaient pas (je conserve celles de mes filles et la mienne), puis renommé les fichiers. Je les ai ensuite ouverts avec Photoshop, j'ai rapproché les différentes pièces du patron, notamment les poches et parementures que j'ai mises au milieu des grandes pièces, j'ai ainsi gagné pas mal de place. Ensuite, j'ai passé le chemisier en vert, la jupe-culotte en rouge, le tee-shirt en bleu… et j'ai superposé mes patrons en veillant à ce que chaque trait reste lisible. Enfin, j'ai enregistré le fichier obtenu en pdf, je l'ai rouvert dans Acrobat et imprimé en mode "affiche" sans marge. Je suis ainsi passée de 79 à 20 pages. Je pensais m'épargner l'étape "découpage des marges" mais le logiciel tient tout de même compte de la marge d'impression (celle-ci est cependant beaucoup plus petite que celle prévue dans le fichier "print A4"). Ensuite, il faut coller, puis décalquer le patron évidemment.

Pour éviter toute déception, j'ai réalisé une toile rapide et fait le même constat que pas mal de couturières : ce chemisier (ou plutôt cette blouse) est confortable et bien taillé, mais la forme toute droite n'est pas très flatteuse. Au lieu de passer du temps à dessiner des pinces devant et dos, j'ai préféré reprendre le patron Ottobre des derniers chemisiers cousus en double-gaze jaune et en coton rouge, dont j'ai supprimé le col et raccourci les manches. J'ai cousu le chemisier entièrement, ourlets compris, puis je l'ai enfilé pour placer les boutonnières et là, je n'étais pas vraiment satisfaite du résultat : un peu trop long, il n'avait pas assez d'aisance aux hanches et trop à la taille.

J'ai donc sorti un troisième patron, une autre valeur sûre : le Datura, dont j'avais creusé les côtés pour le cintrer un peu. J'ai également décousu l'ourlet, recoupé le bas en arrondi,  préparé un biais pour les finitions. Et je ne regrette pas du tout les deux heures supplémentaires passées à ces retouches, mon petit chemisier de printemps me plaît beaucoup !

20 mars - 120 mars - 2

Pour les boutons, j'en avais tout juste le compte, tirés un lot de boutons de nacre de chez Butinette.

20 mars - 5

Le printemps est là en apparence, derrière les carreaux, mais les températures n'y sont pas encore, d'où mon sourire crispé sur la photo : 6°C, ressenti zéro, avec un petit vent glacial.

20 mars - 4

17 mars 2021

Qui a l'esprit mal tourné ?

Alors que je préparais un ourlet de manche, j'ai dit à Marie, qui cousait près de moi « je dois absolument rembourrer ma jeannette ». Elle a ouvert des yeux comme des soucoupes.
Je lui ai donc expliqué ce qu'est une jeannette : une mini-planche à repasser qui se pose sur la table pour repasser les manches. La mienne, comme sa grande sœur, est en contreplaqué et n'avait qu'une housse formée de deux épaisseurs de coton, ce qui m'agaçait depuis longtemps. J'ai enfin pris le temps de lui confectionner un nouveau manteau : deux couches de molleton synthétique épais, une de molleton de coton, du drap pour maintenair le tout en place, puis une housse plus décorative aux couleurs joyeuses.

17 mars - 217 mars - 1

Me voilà mieux équipée (et délestée de quelques petites chutes…)

 

14 mars 2021

Tous masqués

Avec les mini-chutes de rubans des foulards, je m'étais confectionné un masque pour les scouts. En juin, je ne l'ai pas porté, nous étions à l'extérieur. En septembre, j'ai eu un franc succès à la réunion de rentrée et de subtiles allusions m'ont fait comprendre que mes coéquipiers seraient ravis d'avoir leur masque aux couleurs du foulard. Lorsque j'ai acheté les rubans pour le mouton-scout, j'ai pris aussi de quoi faire des masques et puis… le 2e confinement est arrivé, puis le couvre-feu, toutes nos réunions se sont déroulées en visio. Et puis l'assemblée territoriale s'est profilée, avec autorisation de la tenir en présentiel, c'était l'occasion idéale ! 

15 mars - 2

Même Clotilde était de la fête, elle a été remarquablement sage tout l'après-midi.

15 mars - 1

 

 

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14 mars 2021

Défi 52/2021 : Photo humaniste

Selon la définition de Wikipedia : « La photographie humaniste est un mouvement photographique français qui réunit des photographes ayant en commun un intérêt pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960. »

Comme je ne sors guère de la maison ces temps-ci, j'ai parcouru ma photothèque… mais d'ordinaire, je prends bien soin de n'avoir personne dans le cadre. J'ai donc une multitude de photos de rues, de monuments, de jardins inoccupés, hormis les concerts. Et si j'ia des inconnus ou des amis sur les photos, je ne les afficherai pas ici sans leur accord.

Ah, si, tout de même, j'en ai trouvé une, très représentatiove de ce qu'était ma vie quotidienne avant l'épidémie, dans un petit matin gris, accentué par les vêtements presque unifirmément noirs des voyageurs qui, comme moi, guettaient ce matin-là l'arrivée du train (en retard, comme toujours).

14 mars - 1 (2)

Et comme les photographes humanistes du XXe siècle ont eu comme priorité de capter les émotions de leurs sujets, je n'ai pas résisté à cette photo qui illustre le lien si particulier qui unit ces deux-là :

14 mars - 1

11 mars 2021

Pour une princesse

Ce sac était en projet depuis longtemps, mais la technologie m'empêchait d'écrire en rond. Dès que le logiciel de ma brodeuse a été réconcilié avec l'ordinateur, je me suis attelée à la tâche. Trouver du tissu dans les coloris souhaités (rose et fuschia) n'a pas été commode, ce qui ne fâche un peu : pourquoi les magasins de tissus suivent-ils tous la même mode ? L'intérêt de coudre est justement de se démarquer de ce que l'on trouve partout. Enfin, j'ai choisi un imprimé rose et doré parfait pour faire briller les yeux d'une petite fille, j'en ai rajouté en brodant les poches au fil doré. Comme je n'avais qu'une fermeture rose vif, je l'ai assortie à la sangle et à la doublure.

11 mars - 211 mars - 4

J'espère maintenant que nous pourrons rapidement apporter le sac à sa propriétaire !

11 mars - 111 mars - 3

 

8 mars 2021

Faire et défaire…

Déjà que ce n'était pas une couture facile à la base : poser une fermeture dans des angles assez serrés, superposer les couches dans le bon ordre, ouatine, doublure, tissu, fermeture, sous-patte… je me suis trompée plusieurs fois, mettant le tissu à l'envers, me trompant dans l'ordre et j'ai joué du découd-vite plus souvent que je ne l'aurais souhaité, je me le suis même enfoncé dans le pouce.

Alors que je n'avais plus qu'à fermer la doublure à la main, Marie est rentrée. Je lui ai montré mon œuvre, toute contente, et là… « Maman, je ne veux pas te décevoir, mais ça ne rentre pas ».

8 mars - 1

J'avais pourtant pris de la marge, mais j'avais sous-estimé l'épaisseur du molleton !

Avant de tout recouper, j'ai examiné calmement la situation, il ne manquait pas grand-chose, finalement. Mais je me suis maudite d'avoir cousu avec un fil aussi assorti : d'un côté, l'envers du jacquard, avec tous ces fils. De l'autre, le molleton dans lequel était enfouie la couture. Avant de tout découdre, j'ai repiqué les coutures extérieures 2-3 mm plus loin des dents de la fermeture : cette petite marge, multipliée par 4, me faisait gagner 1 cm. Puis j'ai décousu, tout un après-midi, en écoutant Pêcheur d'Islande, puis La Princesse de Clèves, assise au soleil, un thé à portée de main (je pratique le hygge, dans les situations désespérées).

Enfin, j'ai prolongé la fermeture d'une bande de tissu de même largeur, pour terminer l'entourage, au lieu de simplement coudre le dessus et le dos ensemble, comme je l'avais d'abord fait. Et ça a suffi, ouf !

8 mars - 58 mars - 6

Le jacquart doré provient de Mondial tissus ; j'y ai également acheté une fermeture au mètre, bien moins chère que celle de 75 cm qu'il me fallait et, surtout, comme deux curseurs sont fournis, j'en ai retourné un pour obtenir une "bouche-à-bouche" tellement plus pratique pour ce genre d'accessoire

8 mars - 48 mars - 3

Petite innovation par rapport aux housses déjà cousues : la sous-patte pour éviter le frottement de la fermeture sur les bords de l'ordinateur.

8 mars - 2

 

Enfin, ne reculant devant aucun sacrifice, j'ai fermé à la main les deux fonds de la doublure pour ne laisser aucune couture apparente. Ça plisse un peu parce que cette fois, j'avais laissé un peu trop de marge, par précaution.

8 mars - 7jpg

Je crois que je connais une jeune fille qui va trouver indispensable d'apporter son ordinateur au bureau, la semaine prochaine, pour montrer la housse à toutes ses collègues !

7 mars 2021

Défi 52/2021 : Photo-musique

Je sais, je sais, c'est trop facile, mais je n'ai pas résisté.

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4 mars 2021

D'inspiration nippo-africaine

Ça fait des années qu'elle me demande une ceinture obi, avec une vague idée du tissu qu'elle souhaite (aucun de ceux que j'avais déjà), or je n'étais pas très tentée par l'idée de parcourir tout le quartier St Pierre à la recherche DU tissu, dont il me resterait un grand morceau, évidemment, sans savoir qu'y coudre. Et tout à coup, elle décide qu'elle veut du bleu marine, pour aller avec sa nouvelle jupe plissée, et du wax (la ceinture doit être réversible) : « Il te resterait assez de "fleurs de mariage" ? » (une chute confiée par une amie pour que je lui couse des masques).

Je n'en avais pas beaucoup, mais tout juste assez pour couper la ceinture en trois morceaux. Du satin de coton de ma Belladone pour l'autre face et les cordons, de l'entoilage semi-rigide, acheté pour le corset, voilà des chutes bien exploitées.

 

4 mars - 13 mars - 7
4 mars - 24 mars - 3

Au passage, je constate que je peux appuyer sur la pédale avec le pied gauche, je suis sauvée ! Même si la séance de couture est saucissonnée en tranches de dix minutes, pour cause de pied qui s'ankylose (c'est pénible, même allongée, le pied gonfle et je dois me lever vers 3-4h du matin pour faire quelques pas), je peux avancer un peu dans la très longue liste de projets couture que sont en train de constituer mes filles.

3 mars - 13 mars - 3

Pour les photos, il faut faire vite, lorsqu'elle rentre un peu tard du travail et que le jour baisse… 

3 mars - 2

alors si Gribouille (le chat des voisins) s'en mêle…

3 mars - 43 mars - 5

J'ai réussi également à me confectionner un pare-chocs pour le lit : en effet, dès que l'infirmière ne passera plus tous les jours à l'aube (7h, WE compris) et que je ferai à nouveau mes nuits (j'y suis presque), je quitterai la chambre d'amis pour regagner notre chambre à l'étage, mais la cicatrice est encore à vif et je redoute un coup de pied intempestif de mon voisin.

3 mars - 1 (1)

Dans la journée, j'ai un pare-chocs intégré à ma superbe chaussure trop classe :

4 mars - 44 mars - 5

 

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