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14 mai 2021

Robe fleurie

Alors qu'Aurore choisissait un tissu avec des pâquerettes, je cherchais un coton léger pour une nouvelle Mademoiselle Joséphine, avec une vague idée de bleu marine à pois ou à petits motifs. Comme notre magasin ne présente pas un assortiment immense (c'est très frustrant par rapport au site), un seul rouleau correspondait à mon cahier des charges, avec… des pâquerettes !

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Un coton léger, souple et pas transparent, absolument parfait ! Surtout lorsque j'ai constaté qu'au lavage, il se froissait peu. Pour m'épargner les déboires et tâtonnements de ma précédente version, j'ai d'emblée fait le choix de la doublure partielle et j'ai même pensé à dessiner cette doublure en 42, puisque j'avais recoupé ma robe rose une taille au-dessous pour des raisons d'élasticité du crêpe.

Cette fois, j'ai doublé la ceinture et pas mal réfléchi à la façon de coudre au maximum en coutures invisibles. Je vous épargne les étapes où j'ai aterné pose de la fermeture/couture de l'encolure, de la ceinture, des 3 premiers centimètres du dos de la jupe, le tout en faisant bien attention au sens des pièces pour ne pas avoir un tour au retournement. J'ai même pris la peine de noter tout cela pour une prochaine fois.

J'hésitais pour les manches : mancherons ou manches courtes ? J'ai donc coupé une manche courte dans un drap léger, en réduisant la tête de manche que je trouvais trop froncée. Et puis j'ai bâti cette manche et j'ai entrepris d'essayer ce drole de corsage avec les deux pans de jupe dos qui pendaient le long de la fermeture… fermeture qui m'avait semblé bien courte à mon retour du magasin, mais bon, il n'y avait que deux longueurs, jupe ou robe, donc ça devait être bon. À aucun moment, le fait que la fermeture ne dépasse que de 5 cm sous la taille n'a déclenché une alarme dans ma tête.

Bien évidemment, l'essayage a échoué : la robe, fermeture descendue à fond, ne passait ni mes hanches, ni mes épaules. Il était 15h, j'avais espéré terminer ce jour-là. Je n'ai pas pleuré, j'ai sauté sur mon vélo direction la mercerie la plus proche, celle qui vous vend une fermeture invisible à prix d'or (et après, on s'étonne que personne ne répare ses vêtements !). J'ai eu de la chance : il leur restait un seul exemplaire en bleu marine (sinon, j'avais du noir à la maison). J'ai décousu partout où c'était nécessaire, fermeture et doublure, en terminant La Reine Margot avec Aurore (que ce film a mal vieilli !). J'ai tout recousé, bâti ma toile de manche, essayé et validé auprès de ma conseillère mode, coupé mes manches dans le tissu mis de côté et réussi à coudre une manche avant le dîner. Et le lendemain, j'ai pu coudre la seconde manche, les ourlets et faire les finitions à la main devant le film du soir. 

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Maintenant, j'espère pouvoir la porter un peu plus longtemps que pour les photos ! On n'a pas dit que le printemps était là ?

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Commentaires
F
Le printemps n'apparaît que pas petites tranches, entre deux averses, ici dans le Grand Est. Mais ce n'est pas grave, puisque tu as déjà les pâquerettes ! 😄 Tu es ravissante dans ta robe fleurie. Malgré toutes tes aventures, tout est bien qui finit bien.
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N
Bravo, tu as réussi à la terminer cette robe, et très joliment en plus !<br /> <br /> T'inquiète, le printemps va bien finir par revenir !
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L
J'aime beaucoup ce modèle de robe, le tissu aussi, je pourrais te la piquer!<br /> <br /> :D<br /> <br /> Et je suis toujours admirative de la patience et la ténacité dont tu fais preuve pour finaliser tes vêtements. Mais tu fais bien, elle te va parfaitement bien!
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