Une nuit parmi d'autres
Habituellement :
11h30, comme j'ai toujours froid le soir, je m'endors bien cachée sous la couette.
0h40 : j'ai trop chaud, je retire la couverture, je me découvre complètement, j'attends que la bouffée de chaleur passe, je remets la couette, je me rendors.
1h45 : j'ai tellement chaud que j'en ai la nausée. Comme d'habitude, je me découvre et j'attends que ça passe. Ça ne passe pas, je me lève, je descends à la cuisine, je bois un verre d'eau. Malgré mes pieds nus sur le carrelage, je ne refroidis pas. Je me recouche sans me couvrir, j'ai l'impression de bouillir intérieurement, mais j'ai froid en même temps. Je couvre juste mes épaules, j'installe l'écouteur dans une oreille et je me rendors en écoutant un podcast.
3h10 : j'ai chaud, je me découvre, j'attends quelques minutes que ça passe, je me recouvre, je me rendors/ On répète cette dernière étape 3 ou 4 fois jusqu'au matin.
Forcément, le réveil est souvent difficile.
Mais cette nuit, il y a eu une variante que j'assimile à de la torture :
11h15, après une réunion/brainstorming en visio, j'ai du mal à me coucher ; Guillaume n'est pas rentré encore, il accompagnait Aurore à l’Olympia.
0h00, je dors, probablement.
1h00 : Zzzzzzzzz, un moustique vient me siffler dans l'oreille. Je mets la tête sous la couette. J'ai trop chaud, je me découvre, mais impossible de dormir avec ce moustique ! Je somnole un peu.
2h10 : Zzzzzz, ça ne s'arrête jamais ! Comment un moustique peut-il faire autant de bruit ? Je démarre un podcast, tout doucement, mais ça ne suffit pas à couvrir les sifflements. Et puis j'ai chaud, je me couvre d'un drap, tête comprise, j'essaye en vain de dormir plus de 5 minutes d'affilée.
3h30 : c'est insupportable ! Je me promets, ce soir, d'acheter une raquette électrique anti-insectes.
4h15 : le mal de tête qui était latent hier soir a explosé, je me lève, descends prendre un doliprane, j'en profite pour m'enfoncer du coton dans les oreilles.
4h45 : évidemment, le coton ne suffit pas… les idées suite à la réunion me tournent dans la tête, il faudra que je note tout cela demain matin. Je me souviens aussi que j'avais rangé une moustiquaire dans le tiroir du bas de la commode, ce soir, je l'installe !
5h20 : voilà la pluie. Le bruit des gouttes m'apaise et je réussis à somnoler, puis m'endormir un peu, entre deux réveils exaspérés dûs au moustique.
7h00 : le réveil sonne, suivi du Zzzzzzz. J'allume, je vois la bestiole posée sur la porte du placard, j'attrape un livre et je frappe : vengeance ! je lève les yeux : 5 moustiques sont posés au plafond (armée d'une tapette à mouche, j'en ai tué deux, mais j'ai une bonne quinzaine de piqûres)