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attraper le temps qui file…

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14 mars 2024

Un pantalon vitaminé

Comme j'ai grand besoin de pantalons, j'ai profité du défi du moment sur Thread & Needles pour sortir les tissus achetés à cet effet cet automne et mon patron fétiche Douce de Lamericana. J'avais trouvé un superbe "chino strech" jaune moutarde chez Ma Petite Mercerie, légèrement satiné, qui a été un régal à couper et à coudre… sauf que bien évidemment, j'ai innové en matière de bêtises.


J'ai pourtant pris mon temps, je me suis appliquée, mais la fatigue et les préoccupations du moment ont eu raisons de ma concentration : j'ai cousu l'une des rehausses du dos à l'envers (le petit côté vers le milieu dos) et je m'en suis aperçue au moment de fermer la fourche, j'avais donc déjà surpiqué. Au passage, j'ai oublié également de surjeter la couture des rehausses. 

Et pour terminer en beauté, j'ai décidé de border la ceinture intérieure par un biais, pensant gagner du temps car le pliage de celle-ci au ras de la couture me demande toujours beaucoup de minutie, d'épinglage et de bâti. Erreur ! J'ai cousu le biais, puis l'ai replié selon la méthode Hong Kong et constaté qu'il ne serait pas pris dans la surpiqure : je devais d'abord recouper le bas de cette ceinture. J'ai donc décousu mon biais, recoupé 5 mm, recousu le biais, commencé à le replier et à l'épingler et constaté que ça tirait beaucoup beaucoup sur la ceinture. Et pour cause : la ceinture est en forme et j'avais posé la ceinture intérieure tête en bas. Le fait de devoir la recouper de 5 cm par rapport à la ceinture extérieure ne m'avait pas mis la puce à l'oreille… je suis vraiment fatiguée.

Évidemment, je n'avais pas de quoi recouper une ceinture, il m'a fallu mettre une pièce. Et refaire un morceau de biais aussi. 

Mais j'ai bien réussi ma braguette et ma boutonnière et je suis très contente de mon nouveau pantalon. Il est un peu serré pour l'instant mais le tissu va se détendre et, normalement, je vais perdre un peu de poids, donc il sera parfait pour le printemps.

 

 

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10 mars 2024

52/2024 : piquant

Ce dimanche, Virginie nous invite à apporter du piquant dans nos photos. Et je vais encore faire dans les oiseaux, plus précisément les gallinacés : depuis le 20 avril, Bertille est toute seule et s'ennuie. Elle vient sans cesse à la fenêtre, entre dans le garage et passe, le soir, de panier en panier, à la recherche de la chaleur de sa copine. Je lui ai donc cherché une compagne et commandé une poulette rousse, que nous sommes allés chercher ce matin.
Pour qu'elle trouve ses repères, nous avions décidé de l'installer directement dans le petit enclos devant le poulailler, mais dès qu'elle est sortie de son carton, Bertille s'est jetée sur elle pour lui donner des coups de bec, et ce bec est bien piquant ! J'en sais quelque chose quand je la laisse picorer dans ma main.

Nous avons alors mis Bertille dehors pour que Lucette s'habitue un peu à son nouvel environnement, mais dès que nous avons rouvert la porte, elle s'est de nouveau jeté sur cette intruse : nous avions fait les choses à l'envers, c'est l'ancienne qu'il faut laisser sur "son territoire", et n'introduire la nouvelle qu'à la tombée de la nuit, quand elles sont bien calmes.

C'est là que le deuxième enclos, que l'on peut isoler du premier par un grillage, est bien utile. Nous avons donc une poule dans le jardin, une poule derrière la ganivelle et… elles ne cessent de se rapprocher l'une de l'autre, comme attirées par des aimants. Tant que cette clôture (pourtant bien espacée) les sépare, tout va bien.

J'espère que la guerre ne durera pas trop longtemps ! 

7 mars 2024

Brooklyn, la suite

Lorsque Marie a cousu son pantalon blanc, Aurore m'a dit qu'elle aimerait bien en avoir un, elle aussi. Ça tombait bien : j'avais acheté de quoi coudre une seconde toile, devenue inutile, en revanche je n'avais aucune envie de pantalon blanc. J'ai donc coupé celui-ci juste après mon lainage noir et je l'ai cousu à la suite, tant que l'ordre de montage était encore dans ma mémoire (le tutoriel vidéo est bien fait, mais les instructions alambiquées m'agaçent : "vous allez venir faire correspondre vos repères… vous allez venir épingler… vous allez venir piquer", pourquoi ne pas employer simplement l'impératif ?)

Aucune bêtise cette fois, mais la même difficulté à distinguer l'envers de l'endroit, je ne suis pas certaine de ne pas avoir confondu parfois. Aurore m'a épargné les poches au dos ainsi que les passants et je n'ai pas eu à doubler, d'où un gain de temps conséquent : j'ai cousu ce pantalon en à peine plus d'une journée.

J'avais utilisé ce patron comme base pour son pantalon rose, je savais qu'il taillait correctement pour elle, je lui ai tout de même demandé de l'essayer, par précaution, avant de poser fermeture et ceinture, mais j'aurais pu m'en dispenser.

Le tissu n'est pas idéal, j'ai constaté que les jambes tournaient un peu vers l'intérieur, ce qui a compliqué la réalisation de l'ourlet, et il semble bien chargé en électricité statique, mais à 3€/m il ne faut pas trop en demander, il devait juste servir de toile.

 

 

5 mars 2024

Un pantalon habillé

Après des années à chercher un patron de pantalon qui m'aille sans faire 1000 modifications, voilà que j'en ai trouvé un deuxième ! C'est Marie qui a choisi ce patron (Brooklyn de Maison Fauve), l'année dernière, au salon CSF. Elle avait acheté également un beau tissu fluide rouille, j'avais fait provision de fil et une fermeture. Et puis le temps a passé.
Quelques mois plus tard, j'ai décidé que nous allions nous attaquer aux toiles (une pour elle, une pour moi) et je suis allée au marché. J'ai choisi un crêpe blanc qui avait à peu près la même texture que le tissu final, quoique plus fuyant. Tant qu'à faire une toile, si jamais elle était portable, autant avoir quelque chose meilleure qualité que les vilains synthétiques qui étaient exposés ce matin-là. Et bien m'en a pris, car cette toile lui a convenu tout de suite, elle s'est donc appliquée dans ses finitions et a aussitôt adopté son pantalon blanc. Elle a cousu presque seule (à part la pose de la fermeture), d'après le livret (très succinct), mes conseils et le tutoriel vidéo.
Mais la plus grande surprise est que j'ai essayé cette toile et qu'elle m'allait parfaitement, alors que nous n'avons pas la même morphologie.

À l'automne, Marie s'est enfin attelée à son beau pantalon. Seule modification apportée au patron : il y a au-dessus de l'entrée de poche, une petite pièce carrée que l'on doit coudre à la poche et à la ceinture, cette couture est très difficile à réaliser avec précision, j'ai donc re-dessiné l'entrée de poche en la remontant de quelques centimètres et le bord de la ceinture vient s'y superposer, avec un petit repli dans la continuité du bord de poche, c'est beaucoup plus simple. Elle a eu de nombreux compliments de ses collègues sur sa tenue.

J'avais donc, dans un coin de ma tête, le projet de me coudre un pantalon Brooklyn, plus habillé ceux que je porte d'ordinaire. Seules les bas de jambes très larges me gênaient, je les ai donc légèrement rétrécis. J'ai également remplacé les faux rabats de poches au dos par de fausses poches passepoilées que je trouve plus élégantes.

Chez Sacrés coupons, je suis tombée sur un crêpe laine-viscose fluide qui m'a paru parfait. Le coupon mesurait 3 mètres, c'est beaucoup, mais il est en 125 et ce patron est gourmand en tissu, de sorte qu'il me reste tout juste de quoi coudre une jupe droite. J'ai eu beaucoup de peine à distinguer l'endroit de l'envers, surtout le soir, j'ai fini par marquer tous les envers, un jour de rare soleil, par une croix à la craie.

J'ai pris la précaution de bâtir les coutures de côté pour essayer : la taille était parfaite, mais la fermeture ne descendait pas assez pour passer les hanches et, surtout, comme je le redoutais, le lainage grattait. Vu mon hypersensibilité du moment, qui ne va pas s'arranger je le crains, j'ai coupé un bermuda (option du patron) en doublure, afin de le coudre en rabattant la ceinture. Bien évidemment, j'ai commencé par le monter à l'envers (la fermeture du mauvais côté, puisque les coutures d'une doublure doivent être à l'extérieur, ce qui n'est pas intuitif quand on coud), j'ai décousu, recousu et commencé à poser la ceinture intérieure. Puis j'ai bâti très soigneusement celle-ci pour la surpiquer et, à 3 cm de la fin, je me suis aperçue que j'avais oublié d'insérer la doublure ! 


Une heure plus tard (découdre du noir dans du crêpe sans tirer un fil du tissu, quelle gageure !) j'ai pu recommencer l'opération, non sans déboires : doublure qui avait glissé à un endroit, puis jambe de la doublure prise dans la couture. Avec quelques jurons, j'ai fini par  m'en sortir honorablement. Je pense que c'est l'un de mes vêtements les mieux finis !

 

4 mars 2024

Le tour du monde en 80 livres #23

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. Voici deux ans que mes lectures m'emmènent autour du monde et pour fêter cet anniversaire, je viens de visiter mon centième pays ! En janvier et février, je n'ai lu que quatre livres : mes trajets quotidiens en train ont été plusieurs fois perturbés, ces jours-là le livre est resté dans mon sac. Le programme chargé en sorties et réunions m'a laissé moins de temps pour lire le soir et, surtout, l'un des romans, reçu à Noël, faisait 850 pages !

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Qu'est-il arrivé à Soyann, brillant économiste attaché au gouvernement de son pays, mort empoisonné et enterré sans autopsie, selon la volonté de son père ? Son frère jumeau, Layaan, mène une enquête risquée sur les activités secrètes de Soyann et se heurte aux traditions ancestrales, aux luttes entre clans, entre hommes et femmes, vieux et jeunes, mais, surtout au pouvoir politique et à la corruption de celui-ci.
Au fil de mes lectures, j'en apprends un peu plus sur l'histoire de l'Afrique et les traces qu'ont laissé les colonisateurs : ici, c'est l'Italie qui influence (du moins dans les années 70) la cuisine somalienne, où les spaghettis sont presque à tous les menus.

« Si jamais tu viens à Mogadiscio et que tu vas au centre, tu y trouveras maintenant de nouveaux bâtiments, de nouvelles grandes construction dont les rubans d'inauguration ont été coupés avec les ciseaux mêmes qui ont fait saigner les poignets de la force de la nation et affaibli ce pays. La route sur laquelle tu poses tes pieds et sur laquelle tu marches, tu dois te le rappeler, est asphaltée avec la souillure même qui bloque les pores de l'espace nécessaire à notre corps pour respirer — quelle suffocation ! De nouvelles routes. de nouveaux immeubles imposants. Il écrase l'anima de l'homme, comme le dit Medina ; il casse l'orgueil de la dignité de soi ; il réduit les femmes à être les concubines de sa prouesse : il est, après tout, le Général. Il construit des monuments et de faux espoirs. »
« — Pourquoi ton père mentirait-il ? Et pourquoi devrions-nous te croire toi et pas lui ? 
Silence.
— Réponds-moi. Pourquoi ton père mentirait-il ?
— Il me faudrait vingt-neuf ans pour vous le faire comprendre.
— Ça, c'est de l'absurdité révolutionnaire.
Et dans cet abîme entre générations s'engouffrèrent des généralisation monumentales. Kenyaan. Loyaan et Soyaan. Qu'est-ce que c'était, ce que Clémenceau avait dit à propos des Américains vivant, en l'espace de trente ans, l'expérience du barbare aussi bien que du décadent . Pouvait-il faire connaître à quelqu'un, en une minute, ce que cela signifiait que d'être le fils de son père et de sa mère  à lui ? »

Italie
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Modesta, née le 1er janvier 1900, débute son enfance dans la pire des misères et pourtant, au hasard de la vie, elle deviendra princesse. Elle parcourt ce siècle avec force et enthousiasme, menant sa famille et la tribu qu'elle a rassemblée au travers des bouleversements politiques de son pays, luttant contre le fascisme, l'obscurantisme, pour la liberté et le bonheur.
« Attention, Bambolina, Crispina, Olimpia, attention ! D'ici 20 ou 30 ans, vous n'accuserez pas les hommes quand vous vous trouverez à pleurer dans quelques mètres carrés d'une petite pièce, les mains mangées par l'eau de javel. Ce ne sont pas les hommes qui vous ont trahies, mais ces femmes, anciennes esclaves, qui ont volontairement oublié leur esclavage et qui, se reniant, se placent aux côtés des hommes dans les diverses sphères du pouvoir. »
« 
Le vent de ses yeux m'emporte vers lui, et même si mon corps immobile résiste, ma main se retourne pour rencontrer sa paume. Dans le cercle de lumière la vie de ma main se perd dans la sienne et je ferme les yeux. Il me soulève de terre, et dans des gestes connus l'enchantement de mes sens ressuscite, réveillant à la joie mes nerfs et mes veines. Je ne m'étais pas trompée, la Mort me surveille à distance, mais juste pour me mettre à l'épreuve. Il faut que j'accepte le danger, si seul ce danger a le pouvoir de rendre vie à mes sens, mais avec calme, sans tremblements d'enfance. »

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Dans un train traversant les steppes kazakhes, le narrateur fait la rencontre dans jeune homme qui joue prodigiesement du violon. Il a 27 ans mais l'apparence d'un garçon de 12 ans. Yerzhan, lui raconte son histoire, son enfance avec sa famille et la famille voisine, comment il a appris la musique, sa découvert du monde extérieur et, surtout, quelques actes irréfléchis qui ont fait son malheur.
Au passage, le lecteur est immergé dans le Kazakhstan pendant la guerre froide, dans une région abandonnée, reculée, où les deux familles vivent malgré tout heureuses, mais sous la menace des essais nucléaires menés durant 40 ans sans aucune protection des populations.
« Le garçon connaissait les ruines de campements kazakhs, et il avait également déjà vu des tombes dans la steppe. Elles avaient des formes arrondies, comme si la nature les avait prises en pitié, grignotant morceau par morceau leurs coins et saillies. À l'inverse, ces bâtiments-ci semblaient avoir été écrabouillés sans discrimination. Les charpentes dépassaient des murs en formant des angles hasardeux, les murs transperçaient les toits et les toits s'écroulaient sur les fondations. Yershan fut terrifié. La fin du mondé décrite par Mémé Ulbarsyn se matérialisait sous ses yeux. « Est-ce qu'Aisulu a vu ça ? » demanda-t-il d'une voix craintive à Tonton Shalen. L'homme fit non de la tête. « Si on ne rattrape pas bel et bien les Américains, c'est à ça que va ressembler le monde entier ! »»

France
Sophie Hénaff, Poulets grillés.

Un livre reçu à à Noël, une serie policière fantaisiste dans le genre de Fred Vargas en moins sombre, dont certaines pages m'ont fait pleurer de rire.
La commissaire Anne Capestan, suspendue après une énième bavure, se voit confier une brigade un peu spéciale qui réunit tous les rebuts de la profession : alcooliques, dépressifs, maladroits, chats noirs… On attribue à cette équipe de bras cassés quelques centaines de crimes non résolus. Malgré tout, avec des moyens plus que réduits, l'équipe se soude et obtient des résultats inespérés.
« Capestan n'avait pas élevé la voix, mais la salle se tut. La réunion virait à la séance de démotivation, il fallait intervenir. La commissaire survola l'assemblée du regard sans viser quiconque, mais, fait rarissime, elle s'adressa à eux sans sourire :
— dans les films de guerre, celui qui dit "on va tous crever", il n'aide personne. Donc on arrête ça tout de suite et on ne refait pas l'histoire avec des "avant, avant". Avant d'atterrir là, on était déjà au rancart. Tous,. Pas la peine de joueur les anciens barons des Orfèvres, la punition ne date pas d'aujourd'hui. »
« Torrez revint à son volant. Il tergiversa quelques secondes avant de confesser :
— Vous savez, le poste du répudié, je l'occupe depuis des années. Sauf qu'avant j'étais seul, maintenant on est une brigade. Pour moi, c'est plutôt un progrès. »
«-—Je croyais que tu faisais la grève de la faim ?
La bouche pleine, Dax hocha vigoureusement la tête, il tentait de répondre quand une nuée de miettes s'échappa de son puissant clapet. Il le rabattit aussitôt, il ne voulait pas gâcher un bon pain comme ça. Evrard récupéra la pancarte et le sortit d'embarras :
— C'est moi qui prends le relais pendant deux heures. Lui, il est en pause.
— Vous vous relayez ? Vous faites une pause déjeuner pendant une grève de la faim ? s'assura le policier d'un ton mauvais. »


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

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3 mars 2024

52/2024 : douillet

Ce dimanche, Virginie a choisi le mot "douillet" pour le thème du jour. Et c'est bien ce dont j'ai envie, en ce moment : du chaud, du doux, du confortable. Hier, j'ai eu froid toute la journée et il fallait que nous soyons bien motivés pour aller au cinéma à vélo sous la pluie. En sortant, il pleuvait encore plus fort et nous avons laissé de grandes flaques sales dans le hall de l'immeuble de Marie. C'est sous la pluie que nous sommes allés chercher des pizzas et encore sous la pluie que nous sommes rentrés le soir. J'ai l'impression qu'il va me pousser des nageoires !

En cherchant l'inspiration, j'ai immédiatement pensé à un nid, et j'ai réalisé que je n'avais pas vu de mésanges dans les environs du nichoir cette année. C'est peut-être parce que nous ne l'avons pas nettoyé à l'automne  En réfléchissant, nous ne l'avions pas fait non plus l'année précédente. Je suis donc montée (sur l'escabeau dont les pieds s'enfonçaient dans la boue) décrocher le nichoir, je l'ai ouvert et… il doit y avoir au moins 3 nids superposés, là-dedans, c'est plein comme un œuf !

Je l'ai vidé, puis récuré, brossé, lavé au savon noir, essuyé. Je vais le laisser sécher, puis nous irons le raccrocher, pour, peut-être, une deuxième nichée en avril.

J'ai aussi parcouru mes photos pour voir quand il avait été squatté par des bourdons roux : c'était en 2020, je pense que le dernier nettoyage date de ce moment-là, nous sommes des propriétaires bien négligents ! 

 

1 mars 2024

Les montagnes russes de février

Un mois de février intense, avec des hauts et des bas et pas mal de stress. J'ai beaucoup de travail pour deux projets urgents qui me sont tombés dessus en même temps, encore 15 jours à tenir le coup. Nos poules sont tombées malades et si Bertille a repris rapidement le dessus, Alphonsine s'est affaiblie au fil des jours, restant prostrée, la queue basse, la crête de plus en plus pâle et sèche, mais toujours aussi vorace, ce qui me faisait garder un peu d'espoir. Nos 5 jours de vacances florentines ont été une vraie pause, durant laquelle mes tensions se sont dénouées, j'ai presque réussi à tout oublier. Le retour a été d'autant plus rude, avec une poule à enterrer, l'autre à surveiller de près, une centaine de mails qui m'attendaient, avec une interminable liste de corrections à apporter à l'un des ouvrages en cours. Il m'a fallu faire un tri entre ce qui était possible à court terme, moyen terme ou impossible, ce que je jugeais important ou pas. Et négocier avec l'auteure, elle aussi sous pression. Enfin, j'ai redouté le basculement de mon blog sur la nouvelle plate-forme de canalblog. J'y ai perdu quelques fonctionnalités (il me faudra charger les photos une à une, c'est long) et je ne comprends pas encore totalement le fonctionnement, mais j'ai eu de la chance car mon blog n'est resté "dans les limbes" que quelques heures, alors que plusieurs blogs que je suis ont, pour l'instant, disparu ou sont vides.

1/ Les visites de Marie à St Germain s'espacent, tant mieux, même si j'apprécie ces moments à deux dans la voiture (mais pas le stress d'arriver à l'heure malgré les bouchons).
2/ La crêpe pomme-tatin au caramel beurre salé était une merveille (le pot de caramel qui restait n'a pas survécu longtemps).
3/ Une visite surprise pour le déjeuner : Anne et Suzanne, qui font le tour des portes-ouvertes des formations.
4/ Nous passons l'après-midi chez Marie, pour un goûter/bricolage.
5/ Paul (le jeune) va passer un semestre dans la région natale d'une de mes collègues et peine à trouver un logement : celle-ci me donne le contact de son petit-cousin qui étudie dans l'université en question et aura bientôt une chambre libre dans sa collocation, croisons les doigts !
6/ Un nouveau musicien nous a rejoints, avec un instrument qui nous faisait défaut : la percussion.
7/ Je me suis décidée à prendre RV chez une dététicienne, même si je sais déjà où sont mes erreurs, mais j'ai besoin d'un soutien officiel (et bienveillant).

(certes, une pizza bien garnie, mais quand on marche 25000 pas par jour, ça ne compte pas)

8/ Après une journée intense où j'ai enfin pu me consacrer entièrement à l'énorme travail en cours et évaluer le temps nécessaire pour le mener à bien, je me rends en vélo à une réunion constructive avec nos nouveaux DT : nous avons des idées, eux aussi, au travail maintenant ! 
9/ Une petite animation musicale et dansante dans un lieu original : la grande salle d'une résidence inter-générationnelle. Il y a du monde (mais peu de résidents finalement) et l'ambiance est très festive.
10/ Après maintes modifications de la future veste d'Aurore, je suis enfin arrivé à un résultat qui la satisfait, il n'y a plus qu'à couper et coudre l'autre face, le biais, et trouver un système de fermeture…
11/ Finalement, c'est par un autre biais que Paul a trouvé une colloc, mais il a pris contact avec plusieurs de ses futurs camarades, il se sentira moins perdu les premiers jours (j'ai oubié de lui demander si les cours seront en italien !)

(14h58, la porte ne s'ouvre pas : il fallait attendre 15h)

12/ Canalblog, en rade depuis 3 jours, refonctionne ce soir ! 
13/ Au soir d'une nouvelle journée "jeu de piste", j'ai réussi à reconstituer le catalogue sur lequel je travaille, qui m'avait été livré dans le plus grand désordre, avec quelques jours d'avance sur mes prévisions.
14/ Effervescence en cuisine : Aurore et Paul se préparent un grand menu japonais (gyozas faits maison de A à Z, brochettes et sushis) pendant que je concocte un repas léger mais festif.

15/ J'ai réussi à terminer le travail en cours malgré le délai très serré, je vais pouvoir l'envoyer en relecture pendant mes congés.

16/ Une journée à la maison pour préparer les bagages, ranger un peu et me reposer.
17/ Levés de bon matin, nous partons pour Orly, laissons notre véhicule au voiturier (une première, mais c'était le moins cher et quel confort !), l'avion est à l'heure, le vol tranquille et le soleil de Florence nous accueille à l'arrivée.
18/ Nous avons bien fait de réserver le musée des Offices de bonne heure, nous entrons sans attendre et c'est parti pour près de 3 heures de merveilles à admirer.
19/ Je me faisais tout un défi de ces 463 marches, mais c'est passé sans problème, et quelle expérience d'admirer les fresques de la coupole de tout près !

20/ Après une grande journée à déambuler, entre palais, jardins, églises et marché, nous retrouvons une "collègue d'une année" à la pizzeria, pour une bonne soirée (elle nous a montré quelques endroits secrets et raconté l'histoire de la ville).
21/ Une fois délestés de nos valises, nous retraversons la ville : un visite d'un atelier de mosaïque de pierres dures, une dernière église, un dernier tout de marché et nous prenons le tramway vers l'aéroport. Après un atterrissage un peu secoué, nous récupérons tout de suite nos valises, puis notre voiture.

22/ Dur retour à la réalité, sous la pluie, dans le froid et la gadoue, nous creusons une fosse pour y déposer Alphonsine, que notre petite voisine a trouvée endormie pour toujours mardi matin. Du coup, Bertille devient bien plus familière (elle s'ennuie visiblement).
23/ Un peu de soleil me motive pour un grand tour de vélo.
24/ Un samedi sans activités, ça fait du bien.

25/ Dimanche couture, je termine mon pantalon, Marie commence ses rideaux.
26/ Surprise, mon blog est passé sur une nouvelle plate-forme, je savais que c'était prévu et j'appréhendais un peu, mais j'ai l'impression que tout est là sauf, mauvaise surprise, mon article de dimanche, les deux (longs) brouillons rédigés vendredi et samedi et… la moitié de cet article. J'ai dû faire travailler ma mémoire pour retrouver ce que j'avais écrit après le 15. Eh oui, je rédige ces petits bonheurs quasiment au jour le jour, sinon j'oublie ! 
27/ J'ai trouvé où acheter une poulette, reste à occuper 
Bertille jusqu'à son arrivée, elle commence à déprimer.
28/ Je commence à prendre quelques repères sur cette nouvelle plateforme de blog et j'alterne ma journée entre couture et rédaction des brouillons que j'ai perdus (pour une fois que je prenais de l'avance…) 
29/ À force de marcher ou pédaler sous la pluie, il va me pousser des nageoires ! Je ne regrette pas l'achat de ma nouvelle veste, dont la doublure est amovible, ce qui été très commode en Italie.

 

28 février 2024

Du fil à retordre

Les demandes de ma plus jeune fille sont toujours un défi en couture, mais cette fois, j'ai battu mon record de temps passé : mi-octobre, elle a fait le tour des friperies parisiennes  à la recherche d'une veste matelassée, c'est à la mode paraît-il. Elle n'a rien trouvé et je me suis réjouie : je tenais une occasion de coudre quelque chose de nouveau ! J'ai regardé les patrons du moment, rien ne la tentait plus que ça, alors je suis partie d'une veste que j'ai eue avant la naissance de Marie, que j'ai beaucoup portée et qu'Aurore a fini d'user. J'ai ensuite calculé le métrage nécessaire et nous avons fait un tour au Marché St Pierre. Hélas, en terme de matelassé, nous ne trouvions que des piqués de coton destinés à des tours de lit de bébés, ou des doublures synthétiques… en 125 de large (et chères en plus). De fil en aiguille, j'ai fait la folle proposition de partir de simples cotons et de les matelasser moi-même, en sachant bien que je m'engageais à quelques heures de travail supplémentaire. Ses choix ont été pour le moins originaux :

J'ai commencé par tester mon patron maison avec de vieux draps et une couette premier prix Ikea (l'étiquette indique "lavable à 60°C" mais un lavage à 30° a suffi à la rendre inutilisable). Tant que j'y étais, j'ai matelassé chaque pièce d'une façon différente : losanges, carrés, rectangles en biais, rayures…
L'essayage a été concluant, j'allais pouvoir me lancer. J'avais trouvé un molleton garni d'une face d'intissé qui me semblait plus facile à piquer (chez Snaply — très bon choix effectivement : aucun faux-pli) et, après hésitations, nous avions opté pour 2 cm d'épaisseur. J'ai demandé conseil aux couturières de Thread and Needles pour l'éventuel rétrécissement dû au matelassage et conclu qu'il me fallait laisser 4 cm de marge tout autour des pièces.
Nous étions donc arrivés fin novembre et la demoiselle a souhaité se coudre une robe

Et puis j'ai cousu mes pantalons, mon chemisier et enfin coupé le molleton. J'ai matelassé une pièce et nous l'avons trouvée trop rigide, alors j'ai décousu, puis enlevé 1/4 d'épaisseur du molleton (qui avait l'avantage de "peler"  à peu près régulièrement. Là-dessus, elle a eu besoin de sa housse d'ordinateur et la fine couche de molleton retirée m'a été utile. Enfin, début février, elle a tiré la sonnette d'alarme en me rappelant qu'elle aimerait bien emporter sa veste à Florence. J'ai passé quelques soirées à piquer, épingler, piquer, épingler… et je suis enfin venue à bout du matelassage. Avant de recouper les pièces, j'ai piqué tout autour juste après la ligne de couture, pour empêcher les piqures du matelassage de se défaire. Et j'ai cousu la veste.

L'essayage a été catastrophique : à cause d'une certaine raideur du molleton et du coton, d'une épaisseur plus importante que celle de la toile, elle avait de grosses masses de tissu sous les bras, les manches étaient trop larges et la veste trop grande dans l'ensemble. Je ne savais pas trop comment modifier sans risquer de mal couper et de tout perdre, alors j'ai cherché de nouveau et trouvé ce patron gratuit. Moyennant quelques modifications (notamment de raccorder les deux pièces de manches), ça passait dans mes pièces décousues. Pour respecter la forme arrondie des épaules, j'ai créé une pince en haut des têtes de manches.

J'ai recoupé, non sans trembler, cousu et c'était parfait.
La suite a été plus facile : couper l'autre veste en coton, la coudre, puis l'insérer dans la première, bien épingler au niveau des coutures, vérifier la longueur des manches, couper 3 mètres de biais (blanc, vu les couleurs des cotons) et le coudre très soigneusement, puisque la veste est réversible. 

Finalement, il a fait trop chaud à Florence pour les photos, la veste est restée à l'appartement, sauf le soir où nous sommes ressortis pour la pizzeria.

Il me reste à ajouter un système de boutonnage, mais nous hésitons encore : boutonnières ou pressions ?

 

25 février 2024

52/2024 : C'est du sport

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est "sport".

Si j'ai eu, sur le tard, une période assez sportive, depuis quelques années j'ai bien perdu de mon endurance. Après ma tendinite d'Achille, j'avais réussi à reprendre un certain entraînement que le confinement est venu stopper net (tourner en rond dans les 10 rues qui restaient autorisées autour de chez nous, puisque nous sommes cernés par la forêt, le parc et l'autoroute, avait eu raison de mon courage), puis l'arthrose du pied est devenue handicapante, j'ai été opérée, la convalescence a été longue et je n'ai jamais réussi à m'y remettre.
Alors la perspective de monter les 463 marches du Duomo (l'équivalent de 27 étages) m'inquiétait un peu : au Havre, lorsque je délaisse l'ascenseur, j'arrive à bout de souffle et les cuisses douloureuses au 9e étage. J'ai bien essayé les 15 derniers jours de monter plusieurs fois par jour les escaliers vers mon bureau (63 marches), mais ça restait dérisoire.

Et pourtant, lundi, l'ascension s'est faite sans difficulté aucune, il faut dire qu'il y a eu une pause presque à mi-chemin pour laisser sortir les derniers visiteurs du groupe précédent (et admirer les fresques).

25 février - 225 février - 3

La récompense nous attendait une fois là-haut.

25 février - 4

Et la descente que j'appréhendais tout autant m'a laissé simplement un peu de tournis et quelques tremblements dans les jambes vers la fin, mais, étonnament, aucune courbature le lendemain, pour monter les deux étages (qui en valent au moins 10) du Palais Pitti.

25 février - 6
25 février - 5

25 février 2024

52/2024 : C'est du sport

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est "sport".

Si j'ai eu, sur le tard, une période assez sportive, depuis quelques années j'ai bien perdu de mon endurance. Après ma tendinite d'Achille, j'avais réussi à reprendre un certain entraînement que le confinement est venu stopper net (tourner en rond dans les 10 rues qui restaient autorisées autour de chez nous, puisque nous sommes cernés par la forêt, le parc et l'autoroute, avait eu raison de mon courage), puis l'arthrose du pied est devenue handicapante, j'ai été opérée, la convalescence a été longue et je n'ai jamais réussi à m'y remettre.
Alors la perspective de monter les 463 marches du Duomo (l'équivalent de 27 étages) m'inquiétait un peu : au Havre, lorsque je délaisse l'ascenseur, j'arrive à bout de souffle et les cuisses douloureuses au 9e étage. J'ai bien essayé les 15 derniers jours de monter plusieurs fois par jour les escaliers vers mon bureau (63 marches), mais ça restait dérisoire.

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Et pourtant, lundi, l'ascension s'est faite sans difficulté aucune, il faut dire qu'il y a eu une pause presque à mi-chemin pour laisser sortir les derniers visiteurs du groupe précédent (et admirer les fresques).

25 février - 1

25 février - 225 février - 3

La récompense nous attendait une fois là-haut.

25 février - 4

Et la descente que j'appréhendais tout autant m'a laissé simplement un peu de tournis et quelques tremblements dans les jambes vers la fin, mais, étonnament, aucune courbature le lendemain, pour monter les deux étages (qui en valent au moins 10) du Palais Pitti.

25 février - 6
25 février - 5

 

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