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attraper le temps qui file…

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23 décembre 2014

Ma première Belladone…

… qui ne sera pas la dernière, c'est sûr !

Lorsque j'ai sorti mes achats du salon Créations et savoir-faire, Aurore a tout de suite posé une option sur le patron Belladone (que j'avais acheté pour moi, à la base) : « Tu peux me faire une robe bleu canard ? ». Oui, la demoiselle a des idées très précises de ce qu'elle veut. Par chance, le bleu canard est un peu à la mode cette année (parce qu'elle avait développé un amour immodéré du vert lorsqu'elle avait 9 ans et que le vert n'était pas du tout à la mode… il l'a été l'année suivante, mais la miss était passée au violet et au bordeaux). Je vous passe l'écumage de sites de vente en ligne pour trouver LE vert canard de son choix, de préférence sur un site qui vendait par 10 cm (parce qu'il fallait 1m20 de tissu) et qui proposait aussi du tulle rose pailleté (histoire d'optimiser les frais de port). Nous avons trouvé la perle rare chez Avenue des tissus, sauf qu'après avoir commandé, j'ai eu des doutes sur l'épaisseur du velours.

Bon, le tissu est arrivé, j'ai mesuré la demoiselle qui fait un petit 34 mannequin, à quelques cm près, j'ai coupé, cousu, eu effectivement quelques sueurs froides sur la surpiqure du biais des emmanchures (8 épaisseurs), cassé une aiguille, posé avec bonheur la fermeture invisible, essayé, repris 3 cm dans le dos. C'est encore un peu grand, mais parfait pour une jeune fille en pleine croissance.

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(et puis je garde espoir de la convaincre de porter quelque chose dessous, mercredi et jeudi, mais elle est têtue !)

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Les poches sont doublées de Madras   

 

 

Et je confirme ce que j'ai lu sur d'autres blogs : ce patron est un plaisir à coudre, les explications m'ont semblé très claires (mais je ne suis pas débutante, non plus). Reste à le tester sur une plus grande taille.

 

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22 décembre 2014

Dans l'atelier des lutins, 2014 #4

Pour deux jeunes filles, des foulards cousus en suivant ce tuto. (enfin, pas tout à fait, car, pour ne pas avoir les coutures qui tombent au même endroit sur le voile de coton et la doublure, j'ai eu la lumineuse idée de découper mon rectangle de jersey en deux triangles au lieu de trois… et évidemment, j'en avais un à l'envers, alors j'ai cousu le droit-fil du coton sur le biais du jersey, avec tout ce que cela implique comme complications et usage du découd-vite… hum, c'est toujours ma façon de gagner du temps !)

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Il m'a été impossible de dénicher de jolis pompons pour la bordure, j'ai donc fait sans. Comme promis, on arrive avec un métrage minime (30 cm ici) à réaliser un foulard pour 3 tours de cou. Batiste France Duval Stalla et popeline Poppy de ma mercerie, jeyseys viscose tout doux de mon stock, le gris a un petit fil argenté que l'on ne voit pas sur la photo.

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21 décembre 2014

Dans l'atelier des lutins, 2014 #3

Ça brille de mille feux ! Un nouveau sac pour Marie, pour aller en cours de temps en temps, lorsqu'elle n'est pas trop chargée.

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Une couture assez rapide, en principe, si ce n'est que n'ayant pas trouvé de galon à 4 rangées de paillettes de la couleur souhaitée, il m'a fallu coudre deux galons étroits côte à côte (j'ai bien essayé de négocier un changement de couleur, ou un galon moins large, mais ma commanditaire s'est montrée intraitable). Pour le bas, en revanche, j'ai fait l'inverse : un galon très large plutôt que deux moyens. Et puis, comme j'étais très en avance… j'ai découvert, une fois le tout assemblé, que j'avais cousu les rectangles de l'intérieur, dûment pourvus de poches, tête en bas ! Ah, les poches qui s'ouvrent vers le bas, un système à faire breveter de toute urgence dans la catégorie "inventions absurdes". Alors j'ai joué du découd-vite, évidemment.

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Un beau sergé de coton épais (Reine), doublure en simple toile, cinq poches intérieures dont une spéciale téléphone et un mousqueton pour les clés.

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Et hop, un cadeau de plus sous le sapin !

19 décembre 2014

Dans l'atelier des lutins, 2014 #2

J'avais parlé de déguisementS. Les destinataires étant jumelles, je devais coudre deux tenues différentes et c'est le tablier d'infirmière d'Isabelle, dans Cousu-main, qui m'a inspirée. Voici donc un tablier croisé au dos (Citronille, voilà une éternité que je n'en avais pas cousu), en satin de coton (reste de la robe de Marie) avec le bandeau assorti et l'indispensable trousse pour les instruments.

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 Allez, courage, il ne me reste plus que 6 cadeaux, une robe et un tee-shirt à coudre !

Beaucoup sont en bonne voie d'avancement, il me manque juste… de l'énergie (le stress des concours et les petites contrariétés de la vie quotidienne commencent à perturber sérieusement mes nuits), du temps (les achats de Noël sont loin d'être terminés), certaines matières premières (les stocks des merceries locales sont bien limités en choix) et un peu de chance aussi (si les aiguilles pouvaient cesser de se tordre ou de se détacher, les poches de se prendre dans une couture quand on ne leur a rien demandé, les pièces de patron, les découd-vite et les ciseaux de se cacher dans des endroits improbables, ça irait plus vite).

Mais on y croit !

 

14 décembre 2014

Week-end… quel week-end ?

Samedi : Paul passe un concours à l'autre bout de Paris, convocation pour 9h. Il va donc conduire sur le périphérique, une nouveauté.

Marie a une “journée de permanence” à l'école, la nouveauté de l'année, dont l'éventualité n'avait jamais été évoquée lors de la réunion de rentrée… ah non, en fait, il n'y a pas eu de réunion de rentrée cette année, de quoi nous plaignons-nous donc ? Qu'elle ait été prévenue de cette journée 10 jours avant ? Mais voyons, c'est merveilleux, d'habitude les changements d'emploi du temps sont annoncés la veille. Mais c'est samedi… un jour où l'ensemble de cordes participait à un stage de danses renaissance, entre autres, sachant qu'elle est en général la seule violoncelliste… Bon, début à 8h30, je suis trop bonne, je vais la conduire sur place.

9h15, début de mon cours, je ne suis pas très fraîche et j'ai les pieds mouillés, mes chaussures prennent l'eau.

10h, je rentre prendre un café, je parfais le trempage de mes chaussures. Je croise mon mari, rentré de Paris (eh oui, Paul est en conduite accompagnée encore), qui va repartir pour la réunion parents-professeurs au collège, pour montrer à Aurore que nous ne nous désintéressons pas complètement de sa brillante scolarité.

10h45, consort de violes, nous ne sommes que deux, finalement, plus le professeur. J'ai changé de chaussures mais j'ai encore les pieds mouillés, chic, je viens de tremper ma seconde paire de chaussures d'hiver !

11h45, retour à la maison, je retrouve Guillaume et Aurore sur le chemin, le prof de français avait 1h de retard (mais à quelle heure a-t-il fini, le pauvre ?) et a qualifié ma fille de "véritable bénédiction" (hum, dans un collège laïque, vraiment ?)

Midi, aucune nouvelle du week-end campé des scouts, dont le RV est fixé à 14h. Personne ne sait où ils doivent camper… (enfin, j'ai bien une idée, c'est à 45 min de route et ça ne me réjouit pas du tout)

13h50 : nouvelles des chefs scouts : compte tenu des circonstances – il pleut depuis 4 jours), ils ne camperont pas, passeront le week-end au local avec une nuit chez eux. Pour ceux qui habitent loin où dont les parents ne seraient pas disponibles, ils pourront dormir chez un autre jeune… joie des enfants, tractations, supplications aux parents… Aurore dormira avec 2 amies chez l'une d'entre elles, mais elle avait vidé son sac avant le départ, il faut donc lui raporter ses affaires de nuit.

14h, répétition de musique ancienne, j'ai mis mes bottes de pluie, elles font "scritch, scritch" sur ma viole pendant 2 heures, ça m'énerve !

15h, une petite chorale s'est installée devant l'église pour chanter, ils se gèlent (je n'en suis pas, je n'ai pas le don d'ubiquité)

16h, Marie a fini un peu plus tôt, elle rentre donc en train. Je la retrouve à la gare pour faire quelques achats au centre commercial (j'ai gardé mes bottes)

18h, départ pour l'église, je revise rapidement les partitions et m'aperçois qu'il manque des accords (je suis organiste-autodidacte, il me faut les accords de guitare pour jouer…)

19h30, nous sommes tous épuisés, direction le restaurant japonais !

Sachant que le samedi d'avant, je me levais à 6h30 pour le Stoffenspektakel (et que donc j'étais réveillée depuis 4h30), qu'il y a 3 semaines, Paul avait déjà une convocation à 8h30 pour un concours, il ne faut pas s'étonner que nous arrivions en cette fin d'année sur les genoux !

(la semaine qui vient est pas mal remplie non plus et les achats de Noël sont à peine commencés, souhaitez-nous bon courage !)

 

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10 décembre 2014

10 du 10 : lumière(s)

C'est le thème de ce mois, proposé par J'habite à Waterford. En période d'avent, c'est trop facile, me suis-je dit !

Bon, au réveil, je vois que la lumière naturelle, c'est pas gagné… après un mardi froid et ensoleillé, voici un mercredi frais et pluvieux. Mais je dois aller courir quand même, je n'ai pas assez d'entraînement pour pouvoir sauter impunément une séance… je choisis juste un chemin moins boueux que d'ordinaire. On ne le croirait pas, mais il est déjà 10 heures !

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Je vais donc garder la lumière allumée en permanence dans la maison. Il n'a pas été évident de trouver des ampoules économiques adaptées au style de notre lustre, acheté chez un brocanteur à Versailles lorsque nous avions l'appartement assorti (moulures et boiseries XVIIIe). Ces ampoules à LED sont un peu faibles, mais nous ont permis de passer de 240 à 15 W au total ! Quant aux boules de verre, elle y restent toute l'année, je n'ai pas envie de les ranger une fois les fêtes passées.

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En début d'après-midi, le soleil vient nous faire une petite visite (mais il ne s'attarde pas, hélas)

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Je copie des patrons, je coupe, je range… il est temps d'aller chercher ma lumière, mon rayon de soleil, mon Aurore (la bien-nommée) à l'école de musique. Remarquez les lumières allumées en grand dans cet immeuble de bureaux vide, car pas encore aménagé. Quel gâchis !

10 décembre04

Deux heures plus tard (pour une fois que l'orthodontiste était à l'heure, c'est la nouvelle secrétaire qui a oublié de signaler notre arrivée), nous rentrons dans la nuit. Le centre commercial s'est paré de ses lumières de fête.

10 décembre05

Les dalles mouillées (très glissantes) jouents aux miroirs

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Je me suis demandé comment photographier ces illumations très colorées (qui ne font pas trop Noël), dont les couleurs sont tellement affadies par l'appareil, j'ai exploré un peu les menus que je connais si mal et trouvé un mode "feu d'artifice" qui rend bien les couleurs (mais j'ai un peu bougé, on dirait…)

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Sous la roseraie, des projecteurs dessinent des pétales de fleurs sur le sol, l'effet est très réussi.

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Un réconfort qui se mérite : j'ai dû allumer trois fois le feu pour qu'il prennne, ce soir ! Mais nous risquons d'être bientôt privés de ce plaisir quotidien (sans compter une économie de chauffage électrique conséquente), nous habitons dans la zone "sensible" dans laquelle seuls les appareils labellisés flamme verte seront autorisés, or notre insert date d'une époque où ces questions ne se posaient pas…

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9 décembre 2014

Dans l'atelier des lutins, 2014 #1

Cette année, j'ai décidé de ne plus me faire avoir par des idées de cadeaux cousus main trouvées à la dernière minute ! Alors qu'aucun de nos achats pour Noël n'est encore fait (merci internet), les lutins se sont déjà mis au travail derrière la machine à coudre. Certains de leurs travaux doivent rester secrets jusqu'au jour J, mais je ne pense pas recevoir la visite des destinataires des déguisements. Le but étant d'utiliser au maximum les tissus en stock, histoire de ne pas ajouter à la surpopulation dans mon atelier, j'ai déterré un petit coupon de panne de velours acheté un jour d'égarement (je déteste coudre la panne de velours… enfin, ça c'était avant d'avoir une surjeteuse), pris un patron Ottobre tout simple et mes 10 mètres d'élastique à culottes (là aussi, je me demande si j'ai toute ma tête, parfois).

Et le résultat est tout mignon, j'espère juste que la taille conviendra ! (je n'ai pas de petite fille de 4 ans sous la main)

9 décembre1

Pour compléter la tenue, j'ai quand même acheté un métrage de tulle pailleté ; j'ai des paillettes partout, c'est déjà Noël dans la maison, si ça continue, nous allons manger des paillettes — bon, ce sera moins pire  que ce que j'ai fait l'an dernier : après avoir commencé à quilter le plaid, j'étais descendue préparer un gâteau aux pommes. Le lendemain, un malheureux invité a trouvé une épingle dans sa part ! Heureusement qu'il l'a vue dans son assiette…

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Voici donc l'ensemble

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Patrons Ottobre, taille 4 ans.

 

8 décembre 2014

C'était le 6 décembre…

C'était donc la Saint Nicolas, que nous fêtons habituellement avec de petits biscuits aux épices ou des mannele en brioche, bien que n'ayant aucune origine alsacienne, allemande ou nordique, juste parce que c'est bien, dans cette période grise et froide, d'avoir quelque chose à fêter. Cette année, nous avions acheté à Amsterdam ce qui semble être LE cadeau traditionnel de la Saint Nicolas aux Pays-Bas : des initiales en chocolat (nous en avons vu partout dans les magasins). Trouver pour chacun son initiale avec son chocolat préféré a été un peu laborieux (et encore, nous n'avons pas de Yann ou de Zéphirine) mais nous y sommes arrivés : chocolat au lait pour Aurore, lait-noisettes pour Marie, blanc et riz soufflé pour Paul.

6 décembre26 décembre36 décembre46 décembre5

6 décembre66 décembre7 (petite révision d'algèbre : avec N lettres, on peut faire N x (N-1) x (N-2)… combinaisons)

Et dimanche, nous avons découpé, cuit et décoré les petits bonhommes de pain d'épices, j'ai trouvé une recette de pâte que l'on peut étaler et découper mais qui reste moelleuse à l'intérieur après cuisson :

6 décembre1

Pour 12 grands bonshommes :

150 g de farine de seigle
180 g de farine de blé
1 cc de bicarbonate
1 cc de levure chimique
1 cc de sel
1 cc de quatre-épices
1 cc de cannelle
1/2 cc de gingembre en poudre
100 g de cassonade
100 g de beurre fondu
100 g de miel liquide
1 œuf
Le zeste râpé d'une orange

Bien mélanger le tout, laisser reposer 24 h au frais, étaler la pâte assez épaisse (1 cm environ), découper, enfourner à 170 °C pendant 15 minutes.

Pour le décor, je mets habituellement mon chocolat dans un cornet de papier sulfurisé, mais il faut éviter le papier haut-de-gamme : le scotch ne tient pas dessus ! J'ai bien galéré !

 

Dimanche, donc… avec un jour de retard… parce que samedi, j'était à Reims ! Voyage entre copines pour le Stoffenspektakel, qui a pris de l'ampleur depuis l'an dernier, pour notre plus grand plaisir (et dont la fréquentation a triplé, à vue de nez, ce qui est bon signe : ils reviendront), une bonne journée passée à regarder (et toucher) les tissus, à se raconter en vrai ce que l'on s'est dit sur le forum ou par mail… et le pique-nique directement sur le sol de ciment (nous étions tentées d'emprunter quelques coussins au stand de tissus d'ameublement voisin, mais il n'aurait certainement pas apprécié), avec de la soupe chaude, quel luxe (et d'autres choses beaucoup moins diététiques je vous rassure…)

Mais s'il n'y avait pas eu ce marché aux tisssu, samedi, c'est à Lille que je serais allée. Car c'était le grand jour :

Wool War One D Day

L'idée est toutefois d'y aller en famille ; d'ici le mois d'avril, nous devrions trouver un moment propice.

 

 

 

 

5 décembre 2014

Aaaa… dou, dou, dou, dou…

Comment ça, mes références télévisuelles datent un peu ? Je regarde rarement la télévision, en fait, que des DVD ou des films enregistrés, pour lequels on zappe la pub, alors forcément, pour une petite page de pub, c'est la seule chose qui me soit venue à l'esprit !

Ma copine Mélanie vit sur l'Île d'Yeu ; elle y a créé une petite boutique enchanteresse où l'on peut boire du thé, lire et acheter toutes sortes de fournitures pour la broderie et la couture. Un endroit où l'on est bien surtout quand il pleut au dehors. Il y a quelques années, nous sommes allés passer une petite semaine dans la maison de vacances de nos voisins (oui, j'ai des voisins formidables), nous passions chaque jour à la boutique, les filles avaient participé à un atelier de broderie, nous avions goûté le fabuleux cake aux Mars et je rêve d'y retourner un jour (parce que se retrouver tous les 2-3 ans dans les allées de l'aiguille en fête, c'est un peu court pour se raconter nos vies).

 

Et depuis quelques jours, Mélanie a ouvert sa boutique en ligne !

ile-etait-une-fois

Un site à son image, je trouve, calme, pétillant, aéré, organisé. N'hésitez pas à y faire un tour : pour fêter cette ouverture, les frais de port sont offerts jusqu'au 20 décembre !
Pour ma part, je ne brode pas à la main, mais j'ai repéré les flex pailletés de toutes les couleurs, dès que mes filles ont fait leur choix, je passe commande.

 

 

2 décembre 2014

La délicatesse

C'est le film que nous avons regardé en famille la semaine dernière. C'est aussi le premier terme qui me vient à l'esprit à propos de ma dernière couture. Aurore voulait "une blouse mignonne" pour assortir à un pantalon acheté cet été (vous remarquerez le délai incompressible entre le projet et la réalisation…), nous avons acheté ce voile de coton aux vacances d'automne, je lui ai dit qu'il faudrait l'égayer un peu avec une dentelle de couleur… puis je suis allée voir les dentelles disponibles en mercerie, n'ai rien trouvé d'enthousiasmant, me suis souvenu que j'avais des kilomètres de dentelles anciennes dans "la boîte de Tante Jeanne" (celle où les étiquettes de prix sont en anciens francs). Dentelles jaunies par le temps, mais que j'arrive souvent à remettre à neuf grâce à mon arme magique : le percarbonate de sodium. 15 minutes de trempage, quelques heures de séchage et une longue séance de repassage plus tard, j'avais 10 mètres de dentelle blanche.

2 décembre52 décembre6 avant

2 décembre7 après                     Magique, non ?

Le patron, je l'avais déjà copié et cousu pour Marie, il m'a suffi de trouver des manches longues compatibles. Et puis je me suis mis en tête d'insérer une bordure de dentelle dans la patte de boutonnage (en passant, je n'ai toujours pas compris le point 4 du schéma, qui doit permettre d'obtenir une belle finition à l'envers), et là, évidemment, j'y ai passé un certain temps. Alors tant que j'y étais, j'en ai fait autant pour le biais d'encolure… et je suis fière de moi ! (oui, évidemment si on y regarde de près, le biais d'encolure a un tout petit peu tourné dans le dos — le voile contient un petit pourcentage de lycra qui n'est pas très propice à ce genre de finitions — et la boutonnière du haut pourrait être plus près du bord, mais ça, c'est à cause de ma machine à coudre qui ne veut rien savoir dès qu'il y a des différences d'épaisseurs : pour réussir à broder cette boutonnière correctement, j'ai dû prendre le vêtement en sandwich entre deux couches d'intissé, sinon ça faisait du sur-place)

2 décembre2

2 décembre42 décembre3

Vous allez me dire que pour égayer la blouse, c'est raté… mais bon, en voyant ce matin ma lutinette partir en sautillant pour le collège, dans son manteau rouge, avec ses bottes fourrées, son bonnet à pompons, son écharpe rayée et ses mitaines à capuche, j'ai trouvé qu'elle était un antidote à la grisaille à elle toute seule, pas besoin d'en rajouter !

2 décembre1

 (oh, mais qu'elle est bien assortie aux rideaux, comme ça !)

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