Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

attraper le temps qui file…

Newsletter
Albums Photos
12 septembre 2022

52/2022 : ça n'a pas de sens !

Ce dimanche Virginie nous a proposé une citation d'Elena Ferrante (L'Amie prodigieuse) : « Les choses qui n'ont pas de sens sont les plus belles ». Je suis très en retard, puisque tout le week-end a été consacré à une grande fête, mais surtout parce que nous avons été coupés d'internet et de téléphone suite à une brève panne de courant dimanche matin, même le réseau mobile a été touché, avec un débit très réduit et revenu à la 3G.

Est-ce que ça a du sens d'inviter 60 personnes chez soi, en espérant qu'elles se répartiront équitablement entre samedi soir et dimanche midi ? Non, bien sûr, mais il faut bien faire quelques folies de temps en temps.

La répartition n'a pas été égale : 40 samedi et 20 dimanche, quelques invités ne sont pas venus. Nous espérions débuter la fête sur la terrasse, mais un déluge s'est abattu sur la région jeudi matin et la pluie n'a pas cessé avant samedi soir, transformant la pelouse (ou ce qu'il en restait après la sécheresse) en véritable éponge. Nous étions 35 dans le salon, nous n'avons pas eu froid et il a fallu s'asseoir à tour de rôle, mais qu'est-ce que c'était chouette !

11 septembre - 1

Publicité
Publicité
9 septembre 2022

Couture pour homme : le duo de l'été

Dans un grand élan d'optimisme, je m'étais inscrite pour le defi de juillet chez Nabel, j'avais tracé mon patron et coupé le jean. C'était sans compter avec notre programme de fin d'année : des week-ends entiers à droite et à gauche, des soirées barbecue, des réunions, des anniversaires… le 8 juillet, je n'avais pas avancé d'un pouce ni même choisi le tissu pour les poches.

Plus raisonnablement, j'ai rangé mes morceaux de jean dans un sachet, j'ai cousu les 5 pantalons, la banane et la robe de ma voyageuse et j'ai attendu notre retour du pays basque pour coudre ce bermuda.

9 septembre - 1

Plutôt que d'acheter un nouveau patron, faire une toile et 50 adaptations, j'ai préféré m'en tenir à une valeur sûre : le Out of the middle de Biquette, ajusté par mes soins à la morphologie du destinataire. J'ai simplement réduit la largeur et la longueur des jambes en me basant sur ses bermudas préférés et tout est parfait, il ne l'a pas quitté du mois d'août !

9 septembre - 2

J'ai utilisé un beau seersucker Petit Faune, dans lequel j'avais cousu une salopette et un bermuda pour Paul, pour les fonds de poches et la doublure de ceinture. J'ai surpiqué avec un fil fantaisie bicolore, mais il n'est pas très visible.

9 septembre - 29 septembre - 3

Comme il n'y a pas de couture sans bêtise (surtout juste avant de partir pour Cambrai), j'ai cousu l'un des passants à l'envers, ce qui m'a valu de devoir découdre les points de bourdon et quelques centimères du haut de la ceinture, alors que je pensais avoir terminé.

9 septembre - 4

En complément, j'ai profité d'une commande chez Perles and Co pour prendre un mètre de maille polo qui était en soldes. Cette fois, je n'ai rien eu à découdre, mais j'ai moins bien réussi la patte de boutonnage que la première fois (décalage de repères lors du pliage, je ferai plus attention la prochaine fois). Il faudrait aussi que je me procure de l'intissé noir, j'en mets toujours un petit morceau sous le tissu avant de broder une boutonnière mais il reste toujours de petits bouts visibles sur l'envers… donc quand le col reste ouvert.

9 septembre - 69 septembre - 5

(oui, il a été porté…)

la patte de boutonnage est vraiment très moche à l'intérieur…

9 septembre - 8

Comme le suggère Nabel, j'ai allongé le dos de trois centimètres (ce qui n'empêche pas la tenue débraillée… mais je pense que c'est sans espoir, sauf à le persuader d'adopter les bretelles)

9 septembre - 7

Comme pour le premier, j'ai coupé un biais dans du Liberty pour la finition du col.

9 septembre - 9

Le premier polo est déjà tout bouloché (à cause de la teinte chinée ?) et bien décoloré sur les épaules, je ne suis vraiment pas contente du tissu ! J'espère que le nouveau sera de meilleure qualité (pour l'instant, après 3 lavages, il est toujours impeccable)

9 septembre - 109 septembre - 11

Ça fait un ensemble élégant, c'est-ce pas ? Surtout avec le chapeau acheté à Bayonne pour remplacer le bob que les filles ne voulaient plus voir ! 

9 septembre - 19 septembre - 1 (1)

7 septembre 2022

les questions du dimanche

 Mes réponses (en retard) au questionnaire de DrCaso :

7 septembre - 1

  • Quel prénom auriez-vous aimé porter ?

Lorsque j'étais à l'école, un prénom plus à la mode que le mien, ou plus courant : Delphine, Sophie, Anne. Maintenant, ça va, mais il m'arrive encore de devoir l'épeler !

  • Avez-vous l’habitude de saluer la lune quand vous l’apercevez dans le ciel ?

Je la regarde, je l'admire parfois mais la saluer, non. Tout au plus, je me demande quand arrivera la nouvelle lune en espérant (ou redoutant) un changement de météo)

  • Dans quelle mesure êtes vous encore capable de parler la (ou les) langue(s) que vous avez apprise(s) à l’école ?

Le français, ça compte ? J'ai toujours été nulle en langues, j'ai débuté avec l'allemand (7 ans) puis l'anglais (5 ans), je ne parle ni l'un, ni l'autre, je me débrouille à peine à l'écrit parce que j'y suis obligée. Je suis admirative de mes collègues qui en parlent 3 ou 4, parfois plus, et sont capables de faire une communication de colloque en anglais, italien, espagnol…

  • Si l’on vous proposerait une rente équivalente à un salaire modeste mais permettant de vivre décemment, arrêteriez-vous le travail qui vous permet de gagner votre vie ?

Mon travail me passionne mais mon salaire riquiqui ne me permettrait pas de vivre décemment si j'étais seule, donc…

  • Est il nécessaire d’avoir un grain de folie pour survivre dans ce monde de fous ?

La vie serait beaucoup trop ennuyeuse sans quelques folies !

Et la question subsidiaire d'Anne : 

  • Comment vous situez-vous dans le temps ?

Très bonne question : il est rare, malheureusement, que je sois bien dans l'instant présent. Le plus souvent, je regrette de n'avoir pas assez profité d'un moment passé, ou j'ai hâte d'avoir passé des heures pénibles, ou j'attends avec impatience un événement, des vacances… Le temps est élastique et jamais dans le sens que l'on voudrait !

5 septembre 2022

Le tour du monde en 80 livres #7

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En août, j'ai privilégié les auteurs des pays nordiques, pour avoir l'impression de me rafraîchir. J'ai visité 4 nouveaux pays européens et je suis repassée par 2 pays déjà visités, je suis déjà à la moitié du défi !

le-tour-du-monede-en-80-livres-1-201x300  Source: Externe

visited 40 states (18.2%)
Buy Douwe's Machine Learning Book" class="widthadapted nonealign" border="0" />

 

Allemagne

Marlen Haushoffer, Le mur invisible.
La narratrice se trouve seule dans un chalet, en pleine montagne, séparée du reste du monde par un mur invisible, au-delà duquel toute vie semble pétrifiée. Grâce à la prévoyance de ses hôtes (qui étaient partis au village au moment fatal), elle dispose de réserves de toute sorte qui vont lui permettre de survivre quelque temps. Mais très vite, elle réalise qu'il va lui falloir s'organiser et travailler dur pour assurer sa subsistance et celles des quelques animaux qui partagent son isolement. Deux ans et demi après la catastrophe (et le drame survenu quelques semaines auparavant), elle entreprend son récit, comme « le seul moyen de ne pas perdre la raison… il est peu probable que ces lignes soient un jour découvertes. Pour l'instant, je ne sais pas si je le souhaite. Je le saurai peut-être quand j'aurai fini d'écrire ce récit ». Alors que je n'ai pas pu lire Je visais seul dans les bois, malgré tous mes efforts, j'ai parcouru sans ennui les 322 pages du Mur invisible. Pourtant, les deux ouvrages se ressemblent : l'inventaire des ressources, les tâches qui se répètent tout au long de l'année et des pensées sur la société et le monde extérieur. Mais j'ai été touchée par le texte de Marlen Haushoffer alors que Thoreau m'a profondément ennuyée. Peut-être parce qu'ici, l'héroïne est attachante, humaine, bienveillante…

« Il y a des moments où je pense avec plaisir au temps où il n'existera plus rien à quoi je puisse m'attacher. J'en ai assez de savoir d'avance que tout me sera enlevé. Mais ce temps n'arrivera pas, car aussi longtemps qu'il y aura dans la forêt un seul être à aimer, je l'aimerai et si un jour il n'y en a plus, je cesserai de vivre. SI tout les hommes m'avaient ressemblé, il n'y aurait jamais eu de mur »

Belgique

Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe ! 
René Magrite a des visions, qui lui inspirent ses tableaux. Mais cette fois, la femme qu'il a crue voir est dans le journal de lendemain, assassinée ! Le peintre et son épouse se lancent décident alors de mener l'enquête. Sauf que les crimes continuent…
Un roman plein de fantaisie, mais également une mine d'informations sur Magritte, les artistes de son entourage et Bruxelles à l'époque du Tram 33.

Danemark

Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie.
Ellinor a 70 ans et vient de perdre son mari, elle écrit une longue lettre à sa meilleure amie, Anna, rien d'extraordinaire ? Sauf qu'Anna est morte il y a 40 ans, dans une avalanche qui a également emporté le mari d'Ellinor, Henning. Et qu'Anna et Henning avaient une liaison. Qu'Ellinor a appris cette liaison de la bouche de Georg, le mari d'Anna. Et qu'a peu à peu pris la place de son amie auprès de Georg, devenu son second époux, et de ses enfants, des jumeaux. En quelque sorte, ce récit est une façon de rendre des comptes à Anna pour cette vie qu'elle a vécue à sa place, en faisant de son mieux. Quelques regrets, quelques rancœurs, un peu de jalousie, mais finalement un récit apaisé et sans reproche vis-à-vis de celle qui l'a trompée autrefois mais reste sa meilleure amie et confidente.

Irlande

Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel.
Daniel Sullivan vit avec sa deuxième épouse, Claudette, dans une maison perdue au milieu des bois en Irlande. Alors qu'il s'apprête à s'envoler pour Brooklyn, pour l'anniversaire de son père qu'il n'a pas revu depuis des années, il entend à la radio la voix d'une femme qu'il a connue dans sa jeunesse. Ses souvenirs se ravivent, ses regrets aussi, et sa vie tranquille va s'en trouver bouleversée.
Au fil de petites bribes d'histoires des uns et des autres, c'est la difficulté des relations sentimentales qui est abordée dans ce roman, les raisons aussi qui font que l'on reste ensemble ou pas. Avec, à la fin, une note d'espoir.

Norvège 

Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie.
Varg Veum (dont le nom signifie "loup dans le sanctuaire") est un détective privé un peu désœuvré. Il se désole devant sa pile de factures et sa salle d'attente vide, lorsque surgissent coup sur coup deux clients. Il décline la demande du premier, un avocat qui veut lui faire suivre sa femme, « l'infidélité est ennuyeuse à mourir, c'est le plus désopilant des péchés » mais le second lui demande de retrouver sa sœur… qui n'est autre que la femme de l'avocat. Il se lance alors dans une enquête qui va se révéler beaucoup plus compliquée et dangereuse que prévu. Et Varg Veum n'aime pas les enquêtes trop facilement bouclées, il va toujours au bout des pistes, même s'il faut prendre de gros risques.
Un roman policier à l'écriture pleine de fantaisie, de petites phrases amusantes, des réflexions désabusées sur le genre humain, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.

Pays-Bas

Toine Heijmans, En mer.
Pour oublier un peu un travail qui lui pèse, Donald a pris un congé sabbatique de trois mois pour partir seul sur son voilier en mer du Nord et faire le tour du Royaume-Uni. Pour la dernière étape, sa fille Maria, âgée de 7 ans, le rejoint dans un port du Danemark. La navigation devrait durer un peu plus de deux jours et s'annonce idyllique, avec une météo parfaite et un père et une petite fille qui retrouvent leur complicité et leurs habitudes. Mais la dernière nuit vire au cauchemar, lorsque Donald s'aperçoit que sa fille a disparu. Il revit ces deux jours et l'on découvre un homme de plus en plus tourmenté qui essaye en vain de tout maîtriser… jusqu'au dénouement inattendu. Un livre que j'ai lu d'une traite, commencé l'après-midi et terminé le matin suivant, tant j'étais prise par le récit !  

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Ghana :
Yaa Gyasi, No home.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo : 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Brésil :
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili : 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Cambodge :
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine :
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran :
Fariba Vafi, Un secret de rue

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Sri Lanka :
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.

Espagne :
Carlos Ruiz Zafón, Marina

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie :
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse :
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande :
Eleanor Catton, La répétition.

4 septembre 2022

52/2022 : ciel gristouille

Le thème du jour est une citation que Virginie a prise chez Mirovinben : « Le ciel s’amochit, il en est tout gristouille. Souhaitons qu’il s’archange bientôt et devienne merveibleu... »

C'est un peu ce qui se passe depuis quelques jours, mais contrairement à la citation, je ne souhaite pas trop voir revenir le bleu… enfin pas tout de suite ; après quelques bonnes averses qui redonneront un peu de vert au jardin et rempliront les réserves d'eau. Tant pis si l'on se fait un peu mouiller. Bon, l'averse d'hier après-midi, pile au moment où nous allions jouer sur une scène en plein air, aurait pu attendre une petite demi-heure pour tomber, les guitares et violons ne font pas bon ménage avec l'humidité. Et si je peux émettre un souhait : que la pluie tombe jusqu'à vendredi, puis nous laisse recevoir nos 40 invités de samedi dans le jardin, sinon on risque d'être à très à l'étroit !

4 septembre - 1

Publicité
Publicité
3 septembre 2022

Bonheurs d'août

Un beau mois d'août durant lequel j'ai pris un peu plus de 3 semaines de vacances, occupées par un petit séjour dans le Nord, quelques visites, un peu de bricolage dans la maison, de la couture, de la cuisine, des repas entre amis… et les poules dont il faut s'occuper tous les jours et que nous apprivoisons peu à peu. De petites périodes à deux, lorsque Marie était en voyage. Quant à Aurore, elle a passé presque tout ce mois au Togo et les nouvelles que nous recevions régulièrement étaient toujours bonnes (je me suis aussi beaucoup moins tracassée que lors du camp de Marie au Sénégal).

3 septembre - 1

1/ La visite de nos amis suisses, 4 ans après nos vacances là-bas.
2/ Me voilà en vacances pour de bon.
3/ Les petites nouvelles de nos voyageuses : contrôle à Orly OK, décollage à l'heure, arrivée à Casablanca, avion suivant à l'heure.
4/ Et une photo de leur arrivée à Lomé, avec un beau comité d'accueil, scouts et bénévoles de l'association, malgré l'horaire (2h30 du matin)
5/ Je reçois une bien jolie montre… pour remplacer celle que je croyais perdue et qui est réapparue par hasard. Heureusement qu'elle n'était pas chère et bien soldée.
6/ Les tomates du jardin sont délicieuses, cette année.
7/ L'opération "lavage de poule" a été menée à bien, après quelques déboires et fous rires.
8/ Nous goûtons peu à peu les tablettes de chocolat suisse, en essayant de faire durer le plaisir.
9/ Marie a reçu ses indemnités maladie du mois d'octobre ! (la gestion de la MSA est tout simplement scandaleuse)
10/ Une nouvelle chemise de nuit = un coupon de jersey en moins (ça ne se voit même pas…)
11/ Le bermuda de Guillaume lui va parfaitement : un nouveau patron validé.
12/ Un petit apéro dinatoire pour fêter les vacances et liquider le contenu du frigo.
13/ Début de notre séjour nordiste : on visite Cambrai de long en large (plus de 10 km parcourus dans l'après-midi)
14/ Une petite balade à vélo le long du canal, puis deux musées pour rester au frais.
15/ À Saint-Quentin, après quelques péripéties, nous nous installons dans notre studio (nous en avons même deux…)
16/ Le familistère, une magnifique visite grâce aux conseils de Chickypoo.
17/ Après un petit passage à Compiègne, nous retrouvons la maison, le jardin arrosé (enfin, de la pluie !) et nos animaux.
18/ Les câlins que me fait la petite Hémiole, lorsque je vais lui donner à manger, me donneraient presque envie d'adopter un chat.
19/ Un peu de tourisme à Paris, pendant que les rues sont à peu près désertes.
20/ Une crémaillère chez des amis partis habiter dans le département voisin, nous ne connaissions personne, mais nous avons passé une bonne soirée, à discuter avec les uns et les autres.
21/ Contre toute attente, nous avons remis en place nos portes de placard sans trop de difficultés, et elles coulissent sans effort maintenant.
22/ Je m'attaque au gros nettoyage du jardin : un grand sacs de ronces et chardons, un autre de feuilles mortes, déjà et deux autres sacs de végétaux divers arrachés entre les pavés, j'ai mal partout mais je suis satisfaite ! Et l'althéa, qui semblait ne pas avoir supporté sa transplantation en mars, a encore des branches vivantes, on va peut-être le sauver.
23/ Le retour de Marie, ravie de ses vacances lorraines (sauf le fait que TOUS les musées de Nancy, ainsi que l'office de tourisme, sont fermés les lundis et mardis !)
24/ Un joli faire-part de naissance reçu = une nouvelle trousse bébé en projet. Et l'action du jour « inscription en double-licence à la Sorbonne » menée à bien, malgré les nombreuses embûches du site (toujours nouvelles, de façon à ne jamais apprendre de ses expériences précédentes — Nancy et Nanterre)
25/ Nous empruntons la nouvelle ligne de tramway de bout en bout pour nous rendre au château de Saint-Germain-en-Laye qui accueille le Musée d'archéologie nationale. Un moyen de passer quelques heures au frais dans une journée de fournaise (et l'orage annoncé en soirée n'a jamais éclaté, hélas)
26/ Mon Tonton et ma Tatie préférés se sont invités pour la soirée et la nuit, 5 ans après leur dernière visite, quelle bonne surprise !
27/ Décidément, les universités ne font rien pour faciliter les démarches des étudiantes, mais je réussis, après un jeu de piste en ligne, à trouver les dates, heures et lieux des réunions de pré-rentrée pour Aurore. Très bonne nouvelle : elle aura tous ses cours près de la gare Montparnasse.
28/ Nos invités sont repartis tard hier soir, après un agréable dîner et… le téléphone a sonné à une heure du matin (je me suis levée d'un bond, évidemment l'interlocuteur inconnu a raccroché sans parler), heureusement que nous n'avons rien de prévu ce dimanche. Après une matinée tranquille et une petite sieste, l'après-midi est rythmé par les SMS de Marie dont le train est retardé, elle va louper sa correspondance à Nantes, ah, non, finalement on leur propose un autre train, mais il n'arrivera peut-être pas à temps, ah finalement le TGV pour Paris attendra les 60 voyageurs en rade. Je finis par la récupérer à l'heure prévue, mais pour nous faire préférer le train, il va falloir faire des progrès !
29/ Même si mes congés sont prévus de longue date, ce lundi supplémentaire est presque une surprise (on ne devrait jamais reprendre le lundi !). J'en profite pour vider la congélateur des fruits rouges cueillis au cours de l'été  et en faire une délicieuse gelée de grenadine (beaucoup de groseilles, des framboises, des cassis et une gousse de vanille).
30/ La rentrée est difficile (j'aurais dû préparer mon cartable et mon vélo hier soir et vérifier que mon ordinateur était chargé, sachant que j'avais une réunion en visio à 9h !), mais je suis contente de retrouver mes collègues — enfin ceux qui sont là — notamment celui qui était en arrêt depuis avril ! Et j'ai trouvé un kiné qui va s'occuper de mon poignet.
31/ Je me lance, avec Marie, dans les préparatifs de la fête à venir, ça commence à devenir concret, cette affaire !

1 septembre 2022

Les étapes de l'été #10

Une fois rentrés chez nous, il nous restait une dizaine de jours de vacances, de quoi faire un peu de tourisme francilien, entre une journée de bricolage, une autre consacrée aux confitures et une autre pour se reposer.

Tout d'abord, nous sommes allés à l'Hôtel de la Marine, qui a rouvert en 2019 après des années de restauration par le Centre des munoments nationaux. Nous avions déjà tenté de réserver, mais les créneaux qui nous intéressaient était toujours complets. Cette fois, nous avons pu anticiper et nous ne regrettons pas la visite, tant cet ancien logement du garde-meubles royal recelle de trésors !

Papiers peints, parquets, boiseries, tout était resté sous des couches de peinture ou de nouveaux revêtements ! 

30 août - 2 (1)30 août - 4 (1)

30 août - 3 (1)30 août - 5 (1)

Une partie du mobilier, dispersée à travers le monde, a pu être récupérée, des teintures et tissus anciens ont été achetés pour regarnir les sièges ou pour les rideaux.

30 août - 6 (1)

 

Au XVIIIe siècle, ces salons se visitaient et présentaient au public les joyaux de la couronne. L'entrée était même gratuite le premier mardi du mois !

 30 août - 7 (1)30 août - 8 (1)

Une partie du bâtiment abrite désormais un restaurant et un café, des bureaux, ainsi que dans une autre aile la collection d'œuvres d'art du Cheick Al Thani du Qatar, que j'irais bien voir également une autre fois.

Petit clin d'œil à nos dernières vacances : la verrière très moderne couvrant l'une des cours

30 août - 1 (1)

 

Quelques jours plus tard, nous avons décidé d'aller au Msée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye, dans lequel Aurore avait effectué son stage de troisième et que nous ne connaissions pas. Surtout que depuis début juillet, une toute nouvelle ligne de tramway nous permet de laisser la voiture à la maison (en bus, c'est vaiment très très long).

Le premier château a été bâti pear Louis VI au XIe siècle. Saint Louis fait édifier la chapelle palatine, qui servira de modèle à la Sainte-Chapelle.

1 septembre - 21 septembre - 1 (2)

Le château est incendié pendant la guere de cent ans, seule une tour et la chapelle subsistent et seront englobées dans le nouel édifice bâti sous François Ier (dont on reconnaît les salamandres).

1 septembre - 11 septembre - 7

1 septembre - 1 (1)1 septembre - 1 (1)

Henri IV fait construire un château neuf à quelques pas de là. Ses nombreux enfants, légitimes ou pas, sont élevés au château vieux car le roi souhaite les éloigner de Paris. Le futur Louis XIII déteste cette promiscuité, mais il reste très attaché à Saint-Germain, où naîtra Louis XIV. C'est aussi là que trouvera refuge Jacques II Stuart, avec toute sa cour, lorsqu'il doit fuir l'Angleterre.

Le château neuf a quasiment disparu et le château vieux abrite le Musée d'Archéologie Nationale depuis Napoléon III. 

1 septembre - 3

Je trouve toujours quelques objets ayant trait à la couture !

1 septembre - 51 septembre - 4

Ce collier d'or gaulois est incroyablement moderne ! La boutique en vend d'ailleurs une reproduction

1 septembre - 6

 

Une salle entière est consacrée à la bataille d'Alesia (Napoléon y attachait une grande valeur symbolique) et aux fouilles effectuées à Alise Sainte-Reine en Bougogne. La localisation d'Alesia est discutée par les chercheurs, mais il est certain qu'une grande bataille a eu lieu à Alise. On y a notamment retrouvé de très nombreuses monnaies gauloises et romaines.

1 septembre - 8

 

Après le déjeuner, nous avons traversé l'esplanade pour admirer la vue sur Paris que l'on a de la terrasse.

1 septembre - 10

 

Nous aurions pu faire une belle balade jusqu'à la forêt, mais un soleil de plomb nous a fait rester le plus possible à l'ombre.

1 septembre - 111 septembre - 12

Nous avons bien vite regagné le château pour une petite exposition sur le pillage des sites archéologiques (les détecteurs de métaux sont une véritable catastrophe), puis les petites rues piétonnes juste à côté pour déguster une glace avant de reprendre le tramway (qui était climatisé).

1 septembre - 13

 

 

 

 

 

31 août 2022

Les questions du dimanche soir

Mes réponses qu questionnaire de DrCaso, avec la question subsidiaire d'Anne.

  • Qu’avez-vous vu de joli cette semaine ?

Le château de Saint-Germain-en-Laye et la magnifique vue vers Paris que l'on a de la terrasse.

31 août - 1 (1)

  • Quand et contre qui étiez-vous fâché.e la dernière fois et pourquoi ?

Je me suis vraiment mise en colère au téléphone, au cinquième appel du « Service digitalisation France connect » qui se disait chargé de créer un lien entre mes comptes administratifs… la personne au bout du fil me demandant de confirmer mon nom, puis de lui donner ma date de naissance. J'ai répondu qu'il s'agissait de données confidentielles et j'ai eu l'embrouillamini habituel « mais non, Madame, d'ailleurs vous avez dû recevoir un mail de la part d'Ameli. Non ? Ah, je vous le renvoie tout de suite ». Au début j'ai raccroché, mais la 5e fois, j'ai expliqué (sur un ton passablement énervé) à cette dame qu'elle effectuait des opérations illégales, que si elle n'était pas au courant (ben oui, elle travaille pour un salaire de misère et fait ce qu'on lui dit), elle devait se renseigner auprès de son employeur et chercher bien vite un autre boulot, et que si elle était au courant, je voulais bien savoir comment elle pouvait dormir la nuit, puisqu'elle passait ses journées à essayer d'obtenir frauduleusement des données confidentielles pour détrousser ensuite ses interlocuteurs de leurs droits CPF, ou détourner des remboursements de l'assurance maladie en facturant de fausses consultations en visio. Elle n'a pas raccroché et m'a écoutée pendant 10 minutes, en disant qu'elle allait faire remonter l'information. Je ne crois pas avoir fait avancer le schmilblick, mais ça m'a soulagée !

  • Quels aliments n’aimez-vous pas mais vous pouvez quand même les manger si vous êtes invités, par exemple ?

Ah, je ne suis vraiment pas difficile et il est rarissime qu'on me serve un aliment que je n'aime pas (comme des huîtres). Mais je dois me forcer pour manger : une portion trop copieuse, un dessert trop sucré, du mousseux ou du vin liquoreux avec le dessert

  • Si vous pouviez ajouter un mot dans le dictionnaire, lequel serait-ce ?

Je sèche… ah, si, celui qu'on cherchait hier : l'antonyme de « ingrat »

  • Quelles traditions familiales de votre enfance avez-vous adopté avec vos enfants, et/ou quelles traditions avez-vous créées avec votre famille et espérez-vous que vos enfants gardent avec les leurs ?

De mon enfance : les cabanes en carton, le "goûter dinatoire" devenu "que des desserts le soir de mardi gras", les soirées déguisées.
J'espère qu'ils garderont le goût des vacances à vélo (pour Paul, c'est déjà gagné), les petits concerts impromptus offerts aux voisins et les petites fêtes improvisées au moindre prétexte.

  • Si vous pouviez observer un événement historique pendant quelques heures ou quelques jours, comme si vous y étiez, quel événement choisiriez-vous ?

L'armistice de la seconde guerre mondiale et les scènes de liesse dans les rues !

  • Et la question subsidiaire d'Anne :  Avez vous une manie, un "toc", bizarre ? 

Oui, je compte tout dans ma tête : mes pas, les marches, les secondes quand je cours (mais là, c'est que je trouve le temps long), le nombre de chemises repassées… c'st grave, docteur ?

29 août 2022

Les étapes de l'été #9

Pour revenir de St Quentin, nous passions près de Compiègne et j'avais émis l'idée de faire un peu de vélo dans la forêt pour aller voir le wagon de l'armistice, j'en avais gardé un vague souveir de mon enfance. Mais :
- il y avait une alerte météo aux orages ce jour-là
- le wagon n'est pas du tout dans la clairière, enfin, si, mais dans un musée. J'avais vraiment un vague souvenir…

30 août - 1

Finalement, nous avons décidé de ne pas sortir nos vélos du coffre et nous avons visité le petit musée qui abrite la fameuse voiture-restaurant 2439D de la Compagnie des wagons-lit. Ce n'est pas la voiture originale (2419D) mise à disposition de l'État-major pendant la 1re guerre mondiale, puisque celle-ci a été envoyée à Berlin après l'armistice de 1940, puis incendiée accidentellement en 1944, mais une voiture-restaurant de la même série, réaménagée avec le mobilier qui avait été mis à l'abri à Compiègne pendant la 2de guerre mondiale.

30 août - 6
30 août - 4
30 août - 5

Nous avions passé beaucoup de temps à Péronne en 2019, j'ai parcouru rapidement les salles présentant les uniformes, l'équipement des soldats, les batailles et les morts… mais les courriers de négocation entre le 6 et le 10 novembre étaient nouveaux pour moi. J'ai aussi trouvé très émouvantes les vues stéréoscopiques de la mobilisation, des tranchées, des mouvements de troupes qui rendaient ces scènes, tant vues en photo, bien plus réelles.

30 août - 8

L'artisanat de tranchées, les objets-souvenirs sont également touchants.

30 août - 730 août - 9

Dans la clairière, un nouveau monument a été installé à l'automne 2014 : l'anneau de la paix, créé par Clara Halter

30 août - 230 août - 3

Après cette visite, nous sommes passés par Compiègne pour nous restaurer, avant de rentrer prendre le relais de Marie auprès des poules et du chat de nos amis. Pendant ce temps, Paul essayait de parcourir Lyon-Épinal en train… il est arrivé avec 3 heures de retard, le pauvre, quelle belle journée d'anniversaire !

30 août - 10

Ah… et il n'a pas plu !

 

28 août 2022

52/2022 : Historique

Si le thème du dimanche proposé par Virginie me laisse parfois perplexe, cette fois je n'ai que l'embarras du choix, vu tous les musées que nous avons visités ces derniers temps. Alors, quelle sera la photo du jour ?

Le wagon de l'armistice du 11 novembre 1918 (ou plutôt sa réplique), dans la clairière de Rhetondes, en forêt de Compiègne ?

29 août - 1 (1)

ou, si l'on remonte le temps jusqu'à la fin du XVIIIe, la première lampe de poche de l'histoire ?
 (Hôtel de la Marine, Paris) 

29 août - 3

ou bien, en remontant carrément jusqu'au Paléolithique moyen, le premier collier de nouilles de la fête des mères ?
(Musée d'archéologie nationale de St Germain en Laye)

29 août - 1

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité