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attraper le temps qui file…

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8 août 2022

Les étapes de l'été #5

Cette fois, c'est dans notre maison que s'est faite l'étape. Un mail de Loulou, la semaine précédente, m'avait fait grand plaisir : nous étions sur la route de leurs vacances normandes, est-ce que c'était possible de passer par chez nous ?

Évidement, lorsqu'ils sont arrivés lundi dernier, j'avais pris du retard pour rentrer du boulot, Guilaume et Aurore étaient en visio, alors nos visiteurs suisses sont allés faire un petit tour d'étang. Puis nous avons partagé une soirée crêpes, rattrapé toutes les nouvelles que nous n'avions pas échangées par mail et ils sont repartis au matin vers leur première destination, et une autre rencontre.

C'est passé trop vite, mais ils nous ont laissé quelques gourmandises de leurs montagnes !

8 août - 1 
(et puis du gruyère sans trous et une bonne bouteille, merci encore !)

Me voici enfin en vacances, avec du temps libre pour m'occuper de quelques petits problèmes en souffrance, comme l'organisation des œufs : noter la date de ponte au crayon est fastidieux, j'ai donc mis en place un collecteur pour 2 semaines. Reste à faire comprendre aux récalcitrants le principe des semaines A et B, bien connu des collégiens et tout devrait rouler.

8 août - 5

Maintenant, je m'attaque au récupérateur d'eau de pluie dont l'eau ne reste jamais propre : trouver un système de filtrage au bout de la gouttière, c'est fait.

8 août - 4

J'ai même balayé le toit avant l'orage tant espéré (qui n'a pas apporté beaucoup d'eau, hélas, la réserve est déjà vide). Reste à remédier au couvercle qui ne ferme pas, pour empêcher les moustiques d'y pondre… j'ai une idée.

8 août - 28 août - 3

Et le petit bonheur du jour : j'ai trouvé un minuscule trou dans notre matelas pneumatique, celui sur lequel nous débutions des nuits confortables avant de les terminer sur un sol dur et froid.

 

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7 août 2022

52/2022 : Magritte et l'amour

Le thème du jour choisi par Virginie m'a laissée perplexe : 

« Existe-t-il un amour plus fort que celui qui ne peut être assouvi ? Parce qu’il ne peut jamais être déçu ». Pensée attribuée à Magritte par Nadine Monfils dans Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette : Nom d'une pipe ! 

J'ai recherché les photos que j'aurais prises au musée Magritte de Bruxelles, je ne les ai pas trouvées, probablement parce que les photos devaient être interdites…

Puis j'ai cherché dans l'œuvre de ce peintre et j'ai trouvé sa série Les amants. J'ai demandé à mes acolytes s'ils étaient partants pour un tableau vivant, ils ont dit oui et se sont gentiment prêtés à la mise en scène. Ça nous a bien fait rire (surtout quand le locataire des voisines est sorti à ce moment-là, il doit maintenant nous prendre pour des fous !)

7 août - 1

J'ai vérifié : le livre est à la médiathèque. Hop, réservé !

 

6 août 2022

Robe champêtre

Elle s'est dit qu'elle pourrait emporter une robe légère pour le Togo, au cas où elles seraient invitées à une fête quelconque (comme un mariage ?). Il restait peu de temps avant le départ, mais pas question d'acheter une robe, surtout qu'elle souhaitait que je lui en couse une dans le reste du coupon de viscose bleue et qu'elle avait déjà choisi le modèle : son top favori pour le haut, une jupe un peu large pour le bas. J'ai bien vu qu'elle s'attendait à ne pas avoir sa robe à temps : une semaine avant, je ne l'avais pas encore coupée, mais de mon côté j'étais tranquille (sauf que j'ai passé une bonne heure à retrouver le patron du top, que j'avais rangé dans la mauvaise pochette).

Pour la jupe, j'ai repris le patron de la robe hippie, que j'ai élargi, et j'ai préféré faire quelques plis plats plutôt que des fronces. Bien évidement, il y a eu un petit cafouillage au niveau du cahier des charges (c'est une habitude), je n'avais pas entendu la mention "avec un volant dans le bas". Mais puisque j'ai à la maison la reine des fronces et qu'elle voulait absolument faire baisser le niveau de stress de la future voyageuse (étant déjà passée par là), j'ai recoupé 10 cm au bas de la jupe, deux bandes de 14 cm dans la laize du tissu et confié le tout à Marie, pendant que nous allions animer la messe puis dîner chez des amis, samedi soir.

6 août - 1

 

Mardi, la robe a été mise dans le sac à dos et me voilà délestée d'un grand coupon.

6 août - 2

6 août - 3

J'espère qu'elle aura l'occasion de la porter, même très froissée ! 

5 août 2022

Collection voyage 2022

« Il faudrait que je m'achète une banane » : cette phrase était une provocation, non ? « Tu vas plutôt choisir un tissu qui te plaît et je t'en couds une sur-mesure. »

Elle avait d'abord choisi un milleraies rose pâle, j'ai pensé que le rose allait très vite virer au gris sale, alors elle a changé pour ce velours côtelé bleu marine dans lequel Marie s'était cousu un tote-bag. Il restait pile-poil la quantité nécessaire, j'avais des fermetures et de la sangle de coton, ça n'a donc pas traîné, en un après-midi, la banane était prête.

4 août - 1

Patron maison, j'ai copié celle que je m'étais cousue, en veillant juste à mettre les deux fermetures dans le même sens, parce que c'est très agaçant de chercher sans cesse le curseur du mauvais côté. La banane est revenue à la mode, mais ne se porte plus à la ceinture !

4 août - 24 août - 4

4 août - 3

Et pendant ce temps, la demoiselle posait des pièces sur une tente, couture fastidieuse s'il en est : elles ont récupéré une vieille tente (plutôt en bon état, quand même) dont le groupe n'avait plus besoin, elles l'ont emportée au Togo, pour camper quelques jours avec les scouts locaux, et la laisseront sur place. Des liens ont déjà été tissés via internet et les scouts togolais sont venus les attendre à l'aéroport au beau milieu de la nuit !

4 août 2022

Serial couture, c'est reparti !

Il y avait eu les pantalons légers pour le Sénégal, suivis de trois autres (dont un a mystérieusement disparu). Quatre ans plus tard, c'est au tour d'Aurore de partir avec son équipe, au Togo. Alors nous sommes retournées au marché et j'ai fait provision de tissus légers.

Le rose est de composition incertaine, au toucher c'est un coton grossier, je pense qu'il s'usera vite. Le vert est un coupon de viscose du marché de Dinard et est de très belle qualité. Je lui avais déjà cousu une jupe qui est beaucoup portée et toujours impeccable.

2 août - 12 août - 2

Je n'étais pas emballé par le noir, plutôt fin et synthétique, mais le pantalon rend vraiment bien. Quant à la viscose blanche, elle est magnifique et j'ai pris de quoi me coudre une robe (ce tissu était "cher" : 3 euros le m !)

2 août - 32 août - 4

Pour celui-ci, le métrage a été coupé au plus juste (en général, je prends 1m, sachant qu'il m'en faut 1m05 mais que les vendeurs mesurent généreusement) et le tissu a beaucoup rétréci au lavage (est-ce vraiment de la viscose ?), il m'a fallu rallonger le bas du pantalon avec une bande contrastante.

2 août - 5

Avec les deux de 2018, la voilà bien équipée.

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3 août 2022

Bonheurs de juillet

Nous voici déjà à la moitié de l'été, je n'ai pas vu le temps passer ! Heureusement que nous avons eu de petites vacances pour souffler (enfin, changer d'air plutôt, car elles ont été actives). Il a plu deux jours entiers, ce qui est peu, mais suffisant pour remplir les réserves et sauver le potager (à défaut de crouler sous les courgettes) et les périodes caniculaires sont entrecoupées de journées plus fraîches, qui nous permettent de récupérer. Les retrouvailles familiales ont été un vrai bonheur après ces deux ans de séparation.

3 août - 1

1/ Ce petit groupe local de dons est une bonne idée : l'abat-jour d'Aurore va connaître une deuxième vie.
2/ Pour le dernier cours de viole, nous avons une remplaçante ; je fais donc un effort, malgré ma tendinite, pour revoir mes "collègues" avant l'été.
3/ Journée scoute, avec le soleil, suivie de la présentation du camp d'Aurore. Heureusement que tous ces gens sont bien sympathiques, parce que je suis à bout de forces.
4/ Dernière soirée Calibeurdaine : un peu de musique et un barbecue dans le jardin du chef. La fatigue ne s'étant pas arrangée, je repars sans mon violon…
5/ Une journée de travail très décousue, où je dois traiter tous les dossiers à la fois, mais tout a bien avancé (et j'ai beaucoup moins mal au poignet, forcément, à parler au lieu de jouer de la souris)
6/ Kiné, café, récupération de mon violon, passage à l'épicerie du village pour la menthe marocaine (et la gentillesse du patron), récupération de colis, cueillette de groseilles, couture, ménage… je reprends un peu le contrôle (j'en avais des bouffées d'angoisse, de ne plus rien maîtriser). On termine par l'anniversaire d'un filleul (15 ans !)
7/ Pendant que le caissier plaisante avec la cliente précédente et se fait expliquer ce qu'est le champagne (!), la cliente derrière moi m'interroge sur mon caddie spécial vélo, je lui explique les différents modes de fixation, elle le prend en photo et note l'adresse du site vendeur… je pense que je l'ai convaincue.
8/ Ça commence à sentir les (petites) vacances… 
9/ Direction la Normandie pour une journée festive de cousinade : nous n'avions pas revu la plupart des cousins depuis 2 ans 1/2.
10/ Premier bain de mer de l'année.
11/ Après une petite matinée pour remettre un peu d'ordre dans la maison, nous prenons la route vers Bordeaux (et ce fut long… avec une fermeture d'autoroute pour cause d'accident) et nous arrivons dans un chouette hôtel.
12/ Nous repartons vers la première destiation de nos vacances : Bayonne, et un AirBnB en sous-sol, ce qui semble judicieux pour lutter contre la canicule. Un déjeuner, une petits sieste et nous partons découvrir la ville.
13/ Sur les conseils de notre hôte, nous prenons le sentier littoral de Bidart à St Jean de Luz, un déjeuner avec vue sur mer, une petite pause dans l'église, un bain de mer et nous prenons le bus jusqu'à la plage de Bidart, pour nous baigner de nouveau (cette fois dans les rouleaux) avant de retrouver notre voiture chauffée à blanc.
14/ L'option musée en début d'après-midi est optimale quand il fait très chaud. Un dernier tour dans Bayonne (en passant par l'atelier du chocolat), puis une dernière soirée au frais dans notre appartement.
15/ Direction Biarritz : le petit port, le rocher de la Vierge, une baignade dans une petite crique, quelques sardines grillées, un dernier bain de mer et nous partons vers Lourdes.
16/ Une journée bien remplie et pleine d'émotions : la belle messe du centenaire, la procession et le renouvellement des promesses dans la grotte.
17/ La montée dans la nuit vers la bergerie de Bernadette, puis le sommet du Béout, une messe tout simple en pleine nature, un très beau souvenir pour clôturer notre séjour.
18/ Hier soir, nous avons trouvé la clé comme prévu, Boulette nous a souhaité la bienvenue, Annabelle est rentrée pour le petit-déjeuner, nous visitons la belle basilique et puis… nous restons au frais, à papoter
19/ Une journée entière de voiture, c'est long, mais heureusement nous n'avons eu que quelques ralentissements (et une centaine de kilomètres dans la fumée — qui doute encore de l'urgence climatique ?) et le restaurant choisi sur le trajet était à la fois rapide, bon et pas cher.
20/ Fin de l'épisode caniculaire et une bonne journée de pluie, ça fait du bien à tout le monde, même aux poules.
21/ Quelle chance de pouvoir dormir la fenêtre ouverte, nême sur la rue ! 
22/ L'arrivée tardive de nos lyonnais, pour que nous aprtions tous ensemble en Normandie demain matin.
23/ La visite du port, en bateau et en famille.
24/ Une jolie fête d'anniversaire en famille (mon filleul covidé nous manque, le pauvre !)
25/ Je devais déjeuner avec mon ex-collègue de bureau, finalement nous sommes 12 à table (un annniversaire).
26/ J'aide Aurore à planifier ses achats anti-moustiques et  nous récupérons une tente en meilleur état que prévu.
27/ Et nous trouvons le meilleur taux de change pour ses francs CFA…. à Versailles.
28/ Les premières tomates du jardin, quel délice ! 
29/ À défaut de Dinard, cette année, la soirée moules-frites se fait au restaurant.
30/ Un apéro/échange de clés qui se prolonge chez nos amis, pour entendre le début et la fin d'une émouvante histoire familiale dont nous avions manqué quelques épisodes.
31/ Premier week-end à la maison depuis fin juin, un certain nombre d'aménagements et petits bricolages ont pu avancer.

2 août 2022

Le tour du monde en 80 livres #6

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En juillet, j'ai lu seulement 4 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays sur 3 continents.

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Espagne :

Carlos Ruiz Zafón, Marina.
Oscar, à l'âge de 15 ans, a disparu pendant une semaine du lycée où il était interne. Bien des années plus tard, il raconte ce qui lui est arrivé durant ces quelques jours, ainsi que les rencontres qu'il avait faites durant les mois précédents, dans un quartier de Barcelone délabré et peuplé de fantômes. Comme dans L'ombre du vent, le fantastique se mêle à la réalité et l'on ne sait plus trop ce qui appartient au rêve, à l'imagination des personnages. Ce qui est certain, c'est que tous vivent dans la nostalgie de leur bonheur disparu.

Iran :

Fariba Vafi, Un secret de rue.
Au chevet de son père mourant, Homeyra se souvient de son enfance iranienne, dans un quartier pauvre, entre ce père colérique et une mère mutique, un oncle ne vivant que pour ses livres et son jardin et une grand-mère aimante.

« Son nom est Abou ; Abou est mon père. J'ignore pourquoi le mot e père, si chargé de sens, n'en a aucun pour moi. Même à présent que je suis sur le point de le perdre pour toujours. »

Pourtant, cette enfance a été heureuse, elle a fait les 400 coups avec son amie Azar, même si celle-ci était durement punie pour ses bêtises. Les habitants du quartier étaient poches, solidaires les uns des autres, mais aussi trop curieux : aucune vie privée, aucun secret n'est possible. C'est cette vie que la jeune femme a fui, préférant la capitale, pour oublier le drame qui a mis fin à son enfance.

« Pendant des années, je me suis exercée à oublier une part du temps dans mon existence. Je me suis souvent répété que seule celle que j'étais devenue avait de l'importance. Peu importait d'où je venais. Je ne dis pas à mon oncle que je n'ai pas seulement disparu dans le souvenir d'Abou ; parfois même, c'est dans mon propore souvenir. Je m'éclipse dans l'oubli. Il ne reste de moi que peu de chose, presque rien. »

Ghana :

Yaa Gyasi, No home.
Elles ont la même mère mais ignorent tout l'une de l'autre. Effia et Esi ont des destins différents, l'une capturée et vendue comme esclave, l'autre épouse d'un négrier anglais. Durant presque trois siècles, nous suivons leurs descendants, génération après génération. Ce roman dénonce les conséquences de l'esclavage, tant aux États-Unis où hommes et femmes sont jugés pour la couleur de leur peau, bien après l'abolition, qu'au Ghana où le souvenir des guerres entre tribus reste vivace.

 « Les Grands Hommes, les guerriers, les chefs et leurs semblables amenaient tous les jours des esclaves par dizaines. Le commerce s’était tellement développé, et les méthodes pour rafler les esclaves étaient devenues à ce point hasardeuses que de nombreuses tribus avaient pris l’habitude de marquer les visages de leurs enfants afin qu’on puisse les reconnaître. »

« Comment parler de l’histoire de son arrière grand-père sans parler aussi de celle de grand’ma Willie et des millions d’autres Noirs qui avaient émigré au Nord, fuyant les lois Jim Crow ? Et s’il mentionnait la Grande Migration, il lui faudrait parler de ces villes qui absorbèrent ce flot d’hommes et de femmes. Il lui faudrait parler de Harlem. »

Et puis, un jour, se produit LA rencontre…

Sri Lanka :

Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.
Ce recueil de nouvelles évoque l'histoire des Tamouls, au nord du Sri Lanka : Diana la Ronde, pétrifiée par le bruit des bombes, Pratheeban, le demandeur d'asile qui échoue une erreur de quelques kilomètres, Layla, l'ancienne combattante réfugiée en France, les 37 Mouvements de rébellion, la communauté tamoule dans le quartier de La Chapelle, de petites tranches de vie racontées de façon plutôt sombre.

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo : 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Brésil :
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili : 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Cambodge :
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine :
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie :
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse :
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande :
Eleanor Catton, La répétition.

 

1 août 2022

Les étapes de l'été #4

Nous n'avions pris que 9 jours de vacances, il fallait songer à rentrer, mais puisque nous étions au pied des Pyrénées, c'était l'occasion idéale de passer chez Annabelle. Nous avions quitté la maison depuis 30 minutes lorsque je me suis aperçue que j'avais oublié mon badge de l'OTAG ! Trop tard pour faire demi-tour.

 

Fin juin, j'avais vu des motifs de broderie machine qui lui étaient forcément destinés. Après quelques hésitations, je les ai brodés sur des pochons pour ranger ses en-cours de tricot.

30 juillet - 130 juillet - 2

30 juillet - 330 juillet - 4

En quittant Lourdes, notre GPS nous a joué des tours, voulant absolument nous ramener vers l'autoroute, alors j'ai sorti la carte routière et nous avons mis un peu plus de temps que prévu. Aucune importance : seul Boulette nous attendait ce soir-là, puisqu'Annabelle devait prendre un train de nuit. Nous avons donc trouvé une maison fraîche et accueillante et un chat bavard et pas du tout farouche.

29 juillet - 8

Après une nuit répératrice (nous avions dormi à peine 5 heures la précédente), la maîtresse de maison est rentrée, comme prévu. Nous avons trouvé un peu d'énergie, malgré la canicule, pour aller admirer la superbe basilique romane et son cloître.

29 juillet - 129 juillet - 2

29 juillet - 329 juillet - 4

29 juillet - 530 juillet - 1 (1)

29 juillet - 629 juillet - 7

Mais la chaleur a eu raison de notre (vague) projet de pousser jusqu'à Saint-Bertrand-de-Comminges (où nous étions allés en 1999), nous sommes restés au frais, à discuter, et c'était une bonne idée, vu la longue route qui nous attendait le lendemain.

Un dernier dîner et au matin, une petite photo pour immortaliser l'instant, avant de repartir, l'une vers sa réunion, les deux autres vers la région parisienne. C'était court, mais quel bonheur d'avoir pu se voir ! 

30 juillet - 6

 

 

31 juillet 2022

52/2022 : Recyclage

Cette semaine, j'ai eu l'honneur de choisir le thème du défi photo chez Virginie.

C'est la question des déchets qui nous a décidés à adopter deux poules : depuis janvier, tous les emballages, cartons, papiers, plastiques, vont dans le bac jaune. Comme nous avons un composteur et que nous générons peu de déchets, notre poubelle de cuisine durait facilement deux semaines, d'où un gros problème d'odeurs. Nous avons pensé que les poules mangeraient les quelques déchets organiques qui ne vont pas au compost. C'est un peu plus compliqué, mais elles raffolent des croûtes de fromage (c'est l'éleveur qui nous l'a conseillé), des pépins de melon et des (rares) couennes de jambon. Nous n'avons pas encore essayé les peaux et arêtes de poisson. Quant aux coquilles d'œufs, une fois bien écrasées, elles retournent directement au poulailler pour être recyclées… en œufs tout frais pondus. Un recyclage parfait ! 

31 juillet - 131 juillet - 2

27 juillet 2022

Les étapes de l'été #3

Les instructions reçues étaient sommaires : nous vous attendons au Village des jeunes jeudi à 14h. J'imaginais le sanctuaire de Lourdes immense et rempli par la foule et je me demandais comment nous allions retrouver les autres Cléophas, mais tout s'est fait très simplement : arrivés devant le portail, nous avons rencontré un aumônier en chemise violette, qui nous a dit de garer notre voiture et de monter à la chapelle pionniers pour la messe qui débutait dans 5 minutes. Pas le temps de décharger ou de monter la tente, nous avons attrapé nos foulards et nous nous sommes laissés guider jusqu'en haut du village.

28 juillet - 1

Ensuite, nous avons procédé rapidement à notre installation avant de rejoindre le groupe pour le dîner, nous avons retrouvé ceux qui nous connaissions déjà (notamment la maman d'une camarade de classe de Paul… en maternelle !) et fait connaissance avec d'autres. 

Le vénérable Père Sevin est revenu parmi nous pour le dessert et la veillée.

28 juillet - 2

Puis nous avons regagné nos tentes et essayé de dormir (entre la chaleur et les jeunes espagnols en grande forme juste à côté) car le lendemain, les laudes commençaient à 7h15 (mais nous n'étions qu'à quelques mètres de la chapelle).

28 juillet - 3

Samedi, nous avons constitué des ateliers pour échanger sur nos pratiques, discuter des orientations du mouvement et des moyens de les mettre en œuvre ou découvrir des outils ou des ressources. En début d'après-midi, nous sommes descendus au sanctuaire pour un termps de relecture personnelle, puis d'échange, avant la grande messe du centenaire. Le psaume du jour « Seigneur qui séjournera sous ta tente ? » était parfaitement approprié.

28 juillet - 428 juillet - 5

Pour fêter ce centenaire, les scouts ont eu droit à un privilège rare : conduire la procession mariale. Le cérémoniaire est monté jusqu'à la chapelle pour donner les instructions aux jeunes qui porteraient la statue ou les flambeaux.

28 juillet - 628 juillet - 7

28 juillet - 828 juillet - 9

28 juillet - 1028 juillet - 23

Nous sommes descendus en lente procession jusqu'à la basilique, puis nous avons attendu que tout se mette en place (un concert se terminait). C'était une première pour moi (j'ai un vague souvenir de "retraite aux flabeaux dans mon enfance, je ne sais pas où).

28 juillet - 11

28 juillet - 1228 juillet - 13

28 juillet - 1428 juillet - 15

La procession est vraiment impressionnante, d'abord les quelques centaines de scouts, puis les malades, par centaines également, enfin les pélerins.

28 juillet - 24

Après ce grand moment, nous avions encore rendez-vous à la grotte pour renouveler nos promesses. Les souvenirs de mes camps, adolescente, sont remontés.

28 juillet - 25

Nous avons essayé de dormir quelques heures (toujours les espagnols) car une aventure un peu folle nous attendait : partir à 5h30, gravir la montagne et célébrer une messe au sommet du Béout, au lever du jour.

28 juillet - 1628 juillet - 17

28 juillet - 18

28 juillet - 1

La simplicité des célébrants m'a fait un bien immense. 

28 juillet - 19

28 juillet - 20

Nous avons laissé nos noms sur le petit carnet, partagé fruits secs et fromage (nous avions dîné très tôt la veille)

28 juillet - 21 

… avant de redescendre, prendre un petit déjeuner, une douche et plier nos tentes. Un dernier repas, un temps d'échange et nous sommes tous repartis vers nos territoires, pleins d'enthousiasme pour les nouvelles missions qui nous attendent.

28 juillet - 22

 

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