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attraper le temps qui file…

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27 juin 2022

Les questions du dimanche soir

Mes réponses aux questions de Dr CaSo.

- Qu’est-ce que vous avez fait à manger cette semaine ?

Quand j’ai mangé à la maison : des courgettes, ça va être l’ordinaire de nos menus pour les deux mois à venir, tant nos trois plants sont productifs. Mais comme c’était une semaine typique de fin d’année scolaire, nous avons beaucoup mangé à l’extérieur, j'ai préparé un gâteau au chocolat (et à la courgette), un cake au citron, une salade de lentilles, un sandwich-cake aux poivrons et mangé pas mal de parts de quiches.

 - Aimez-vous faire du camping ou préférez-vous le confort d’un bon lit ?

Les deux ! Je dors généralement bien sous la tente (comme les bébés), jusqu'à ce que les douleurs me réveillent, parce que le sol est trop dur. En camping, ce n'est pas toujours idéal, mais dans un jardin (où l'herbe et la terre ne sont pas tassées), je suis très bien ! 

- Combien d’alcool est-ce que vous buvez en général ?

Quelques verres de vin le week-end, une bière de temps en temps. Un verre suffit à me faire tourner la tête, je pense que je ne suis plus en état de conduire avant d'atteindre le seuil autorisé, donc je fais attention. J'ai été vraiment saoûle une seule fois : on m'avait servi du pineau pétillant, j'avais accepté un deuxième verre, il m'a fallu me tenir aux chaises pour passer du canapé à la table (en plus, je ne connaissais presque personne à ce dîner…)

Qu’êtes-vous fière de ne PAS avoir fait dans votre vie ?

Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas faites, mais de là à en être fière… je n'ai jamais fraudé le fisc, ni fait du tord à quelqu'un pour me mettre en avant.

- Avez-vous plein d’aimants ou dessins ou autres trucs accrochés à votre frigo ou sur vos murs ?

C'est devenu une tradition : nous rapportons un aimant des lieux que nous avons visités, si nous en trouvons un à notre goût. Bientôt, il n'y aura plus assez de place sur le frigo ! Je constate que j'ai un aimant en commun avec Dr Caso, saurez-vous identifier lequel ? Et de quel lieu provient-il ?

28 juin - 1

Et la question d'Anne :

- Avez-vous le sens de l'orientation ? Savez-vous vous servir d'une carte ?

Oui, mais seulement depuis mes 20 ans, lorsque j'ai quitté ma ville natale reconstruite après-guerre avec des rues à angles droits, pour la préfecture au centre-ville médiéval. Je sais assez bien me repérer sur une carte (et j'en utilise encore, malgré le GPS), mais le plan de Grenade, avec l'est en haut, m'a beaucoup déroutée. Et j'adore marcher au hasard dans Paris, si je ne suis pas trop pressée d'atteindre ma destination.

 

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26 juin 2022

52/2022 : Là-haut

Cette semaine, c'est Mirovinben qui a suggéré le thème du défi photo de Virginie.

Je suis très loin d'avoir ses commpétences photographiques (et mon matériel est nettement moins performant). Mais j'ai tout de même levé la tête, pour me perdre dans les nuages.

26 juin - 1

 

… nuages qui se sont multipliés au fil des heures

26 juin - 2

 

Nous avons quand même fait un petit clin d'œil au dessin animé, grâce à un effet spécial très discret

26 juin - 3

23 juin 2022

Les questions du dimanche soir

Je me lance à mon tour pour le questionnaire de Dr CaSo. Mais je répondrai quand j'en ai le temps, lundi, mardi, mercredi… en cette "semaine de l'enfer", ce sera jeudi *

- Où est-ce que vous avez eu mal cette semaine ?

Comme d'habitude : au poignet (tendinite), au pied (séquelles de l'opération de février 21), à la tête (canicule de la veille + fête des voisins, et pourtant je n'ai pas tellement bu), rien de très gênant.

- Si vous ajoutez un point par “bonne chose” que vous faites/pensez, et soustrayez un point pour chaque “mauvaise chose” que vous faites/pensez et chaque règle à laquelle vous n’obéissez pas, pendant une journée typique, est-ce que votre total sera plutôt positif ou négatif à la fin de la journée ? (Attention, “c’est con d’attendre que le feu soit vert pour les piétons, c’est parfaitement mon droit de traverser s’il n’y a personne !” c’est ce que j’appelle “ne pas obéir à une règle.” Allez, hop, un point de moins !)

Je respecte assez scrupuleusement les règles (sauf traverser quand il n'y a personne, en région parisienne, l'inverse serait étonnant) et je m'arrête au feu rouge à vélo (je suis bien la seule !) mais si l'on prend en compte les mauvaises pensées, alors là mon score est certainement négatif ! J'ai maudit un certain nombre de personnes qui m'ont compliqué la vie, cette semaine.

- Quel personnage de bande dessinée est votre préféré ?

Je peux en citer plusieurs ?  Tom Tom et Nana (j'ai abonné mes enfants à J'aime lire mais je me jetais dessus dès qu'il arrivait), Pico Bogue, Carmen Cru.

- Êtes-vous plus souvent en avance, à l’heure, ou en retard dans votre vie en général ?

Je suis (presque) toujours à l'heure et ça m'agace prodigieusement d'attendre ceux qui ne le sont pas  (et ne parlons pas des trains…)

- Est-ce que le Covid a encore une influence dans votre vie ?

Positive : le télétravail est devenu possible, j'apprécie beaucoup mes jeudis à la maison.
Négative : je n'arrive plus à me projeter dans l'avenir, de peur de devoir tout annuler. J'ai aussi perdu un peu de mon optimisme à toute épreuve, devant ce virus imprévisible, qui semble résister à tout. 
Neutre : j'ai ralenti le rythme, le matin je ne regarde pas l'heure, je pars quand je suis prête.

Et la question d'Anne :

- Êtes vous collectionneur ?

Pas au sens littéral, mais j'ai une tendance à garder "au cas où", une hérédité familiale, je revois les bouts de fil de fer ou de ficelle précieusement accumulés par mon grand-père.

 

 

* Vendredi : apéritif paroissial, Samedi : aménagement du poulailler et fête des voisins, Dimanche : déménagement de la chambre d'Aurore (avant l'arrivée du peintre), Lundi : fête des pères en retard (hier, Aurore dépouillait), Mardi : fête de la musique, Mrcredi : ah, tiens, rien !, Jeudi : AG Calibeurdaine suivie d'un repas et d'un bal, le 2e de la semaine, Vendredi : barbecue de l'équipe liturgique, Samedi : on va chercher nos poules.

 

19 juin 2022

52/2022 : si je vous dit… méditation

C'est le sujet proposé par Virginie pour ce dimanche. Alors, comment dire ? La méditation et moi, ça fait deux ! 

D'abord, je ne reste jamais sans rien faire, j'ai l'impression de perdre mon temps, mes temps de repos sont consacrés à la lecture.

Ensuite, la position du lotus serait une torture, si j'arrivais ne serait-ce qu'à m'asseoir jambes croisées : je suis raide comme un bout de bois (malgré 10 ans de danse classique dans mon jeune âge)

19 juin - 1

Pourtant, ça me ferait peut-être du bien, si j'en crois le Télérama de cette semaine (quel sens du timing, Virginie !)

19 juin - 4

Oui, mais les rares fois où j'ai essayé, une fois trouvé une position confortable… je me suis endormie !

Finalement, la solution est peut-être dans cette activité des moines tibétains : créer avec ses mains en laissant vagabonder son esprit. Cet immense mandala a été réalisé avec du sable ! 

(Museum aan de Stroom, Anvers, octobre 2016)
19 juin - 219 juin - 3

 

 

12 juin 2022

52/2022 : L'amitié, un placement ?

Le phrase du jour prête à controverse : « l'amitié est une banque à laquelle il faut toujours penser à verser ». Donner du temps, avoir des attentions pour ses amis, oui, bien sûr, mais pas en espérant une contrepartie.

Et puis je constate souvent que nous avons bien peu d'échanges avec nos amis qui sont loin, mais lorsque nous les revoyons, c'est comme si on s'était quittés hier.

Et que ce soit pour un déménagement (ou tétris grandeur nature),

12juin - 2

 un coup de main pour des travaux,

12juin - 1

une fête prévue de longue date (ou une invitation de dernière minute à un mariage, pour pallier une défection — car ces amis savaient que cela nous faisait plaisir et ne nous vexerait pas),

12juin - 3

 ou pour un pique-nique, une randonnée prévus au dernier moment, en fonction de la météo,

12juin - 4

nos amis répondent présents et nous sommes prêts à faire de même !

 

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5 juin 2022

52/2022 : un dicton

Le thème du jour proposé par Virginie est un dicton : « Travaille dûment ton domaine, si tu veux récolte certaine ».

Désherber, piocher une terre tassée pendant une quinzaine d'années, puisque cet emplacement était celui des balançoires, enfouir du compost, installer les jeunes plants, arroser durant 15 jours de sécheresse… et voir tous ces efforts réduits à néant par un orage ?

5juin - 15juin - 3

Je n'ai pas de photos, et pourtant elles auraient été mémorables : debout, en sandales, jupe et tee-shirt, un grand parapluie à la main, abritant autant que possible les fragiles plants de concombres, après avoir jeté quelques cageots sur les courgettes, et regardant tomber pendant 10 minutes des grêlons de 2 à 3 cm de diamètre ! 

Je n'ai pas pu sauver les plants de courges, qui devraient toutefois se remettre de leurs blessures :

5juin - 2

Et ensuite, je suis allée m'excuser auprès de mes voisins pour avoir confondu le lierre qui envahit nos palissades avec un rejet de leur vigne vierge… et compris mon erreur au bout d'une dizaine de jours.

5juin - 4

(mais les voisins sont sympas et la vigne vierge, ça pousse très vite !)

 

31 mai 2022

Le tour du monde en 80 livres #4

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En mai, j'ai lu 5 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays, sur 4 continents.

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Burkina Faso :

Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes. C'est le premier roman de cette jeune actrice et humoriste, je ne manque pas une de ses chroniques dans l'émission Par Jupiter.
L'héroïne, choisie comme marraine de la journée de la francophonie, retrouve au petit-déjeuner le goût des galettes au miel que sa mère préparait et vendait, pour faire vivre ses 7 enfants pendant la détention de son mari. Tout en nous faisant vivre sa journée chargée (table ronde, conférence, cocktail, dictée, entretien, cocktail, photo officielle… avant d'aller jouer son spectacle), elle relate ses souvenirs d'enfance, les voyages et les démarches de sa mère, qu'elle accompagnait partout, bien attachée sur son dos, mais aussi l'école, les repas, les bêtises de son frère, les visites à la prison ou chez son grand-père. On rit souvent (le match des Mamans !), on est ému, on pleure aussi aux moments douloureux. Cette journée particulière se terminera comme elle a débuté : avec des galettes au miel de Fada N'Gourma.

Canada :

Nancy Huston, Le club des miracles relatifs. Varian, un garçon hypersensible et surdoué, a bien du mal à s'adapter à la société, surtout lorsqu'arrive l'adolescence. Lorsque son père, qui a dû quitter son emploi de pêcheur et leur île pour retrouver du travail, disparaît, Varian décide de partir à sa recherche en laissant sa mère, vieillissante et perdue. Il se retrouve dans le monde violent de l'exploitation pétrolière à outrance. Ce roman a un côté science-fiction, mais Nancy Huston aborde des problèmes bien réels : l'exploitation du gaz de schiste, mais également des hommes, sacrifiés à la recherche du profit; la difficulté à communiquer avec les autres quand on n'est "pas dans la norme"; la lutte écologiste durement réprimée; la dure vie des femmes dans un monde masculin. J'ai eu du mal, tout d'abord, avec l'écriture des monologues intérieurs de Varian, mais j'ai vite été prise par l'histoire, même si elle est sombre et pessimiste.
Petite anecdote : je pensais compléter mes lectures canadiennes par une auteure anglophone, après Jean-Paul Dubois… mais Nancy Huston est francophone ! Je n'ai plus qu'à chercher un nouveau roman canadien…

Chine :

Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao. Un roman policier dans la Chine contemporaine. L'inspecteur Chen est chargé d'une enquête particulière : pourquoi la jeune Jiao, petite-fille de l'actrice Shang qui a eu une liaison avec Mao, est-elle devenue subitement si riche ? Et que détient-elle de si précieux, un objet ou un documents que les équipes spéciales de l'époque auraient cherché en vain chez sa grand-mère. L'inspecteur ne sait ni ce qu'il cherche, ni pourquoi, mais doit mener ses recherches en deux semaines… et cette enquête s'avère bien plus dangereuse que prévu. 
Le texte est mêlé de poésies (surtout celles de Mao), de nombreuses références littéraires chinoises et d'une multitude de proverbes. J'ai bien envie de lire d'autres enquêtes de l'inspecteur Chen, pour me familiariser un peu plus avec cette culture.

Belgique :

Amélie Nothomb, Antéchrista. Entre Maigret et Amélie Nothomb, j'ai un peu hésité. Je suis un peu déçue par ce roman, qui se lit très vite (160 pages, en assez gros caractères). En fait, je suis souvent déçue par cette auteure, à part le remarquable Stupeur et tremblements, je trouve que ses histoires sont assez banales, sous des dehors originaux (les noms des personnages). Je devrais peut-être lire ses premières œuvres ?
Ici, Blanche, jeune fille timide, se lie avec Christa, aussi jeune qu'elle, mais très extravertie. Elle lui propose de partager sa chambre une nuit par semaine, pour lui éviter un train trop matinal, mais sa nouvelle "amie" va devenir très encombrante, puis manipulatrice. Jusqu'à ce que Blanche réussisse à retourner la situation, quoique…

Pérou :

Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard. Varguitas a 18 ans, il devrait étudier le droit, mais passe ses journées à rédiger les bulletins d'information de la Radio Panaméricaine et écrire des nouvelles. Arrivent alors de Bolivie un auteur de feuilletons radiophoniques excentrique, Pedro Camacho et la tante par alliance du jeune homme, Julia, fraîchement divorcée et décidée à se trouver un nouvel époux. Malgré les 14 ans qui les séparent, il va la séduire, par défi. Mais leur amour devient sérieux, tandis que Pedro Camacho, de plus en plus prolixe, se perd dans ses intrigues, au point d'en perdre la raison.
Au début de la lecture, je pensais que les personnages des chapitres pairs allaient rencontrer ceux des chapitres impairs (la vie de Varguitas), avant de comprendre la structure du livre et de chercher les recoupements et similitudes (ce paragraphe qui revient toujours « un homme dans dans la fleur de l'âge — la cinquantaine — large front, le nez aquillin, regard pénétrant, esprit plein de bonté et de droiture… »). Je me suis beaucoup amusée durant cette lecture de 450 pages de texte serré (c'est en Folio, mais la police de caractères est petite. Et c'est encore pire dans la collection Découvertes Gallimard : j'avais initialement prévu de lire La maison verte
 mais j'ai rendu le livre à la médiathèque au bout de 3 pages, tant c'était écrit petit. Je n'ai plus l'âge…)

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

30 mai 2022

Parfaitement romantique

Après avoir essayé une robe du commerce qui était trop moulante, mal coupée, elle m'a demandé de coudre un modèle similaire. J'avais déjà deux bases de patrons maison : son top blanc (porté et reporté, malgré la détente progressive du tissu) et sa jupe verte, très portée elle aussi. J'ai cousu une toile rapide et très moche, à base de chutes de viscoses diverses et fort mal assorties. Comme m'ont dit mes filles : il faut vraiment savoir se projeter ! Mais au moins, tout tombait parfaitement.

Et puis elle a choisi un tissu que je n'aurais pas acheté… rien que l'intitulé : "viscose fleurs - blanc délavé". Il me rappelle les papiers peints de salle de bains de mon enfance.

30 mai - 2

Mais ce n'était pas moi qui allais la porter ! Le tissu (Butinette) est arrivé, une horreur au toucher très synthétique. Je me suis réjouie d'avoir pu commander juste le métrage nécessaire : il n'en reste presque rien.

La couture a été facile, le plus compliqué étant de faire les ajustements, notamment régler les élastiques, quand la demoiselle était de passage entre deux semaines de cours : d'abord les encolures devant et dos, avant la pose des manches. J'ai coupé une parementure de têtes de manches pour former la coulisse au niveau des épaules.

30 mai - 1

 

Au moment de coudre l'ourlet, elle m'a rappelé qu'elle voulait une jupe fendue. L'ourlet avait tendance à gondoler, puisque bord des pans de jupe sont un peu en biais mais avec un bon coup de fer, il est revenu à sa place.

30 mai - 330 mai - 4

 

29 mai 2022

52/2022 : Le voyage pour moi…

Le thème du jour est une citation : 
« Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain », Roland Dorgelès
Pour l'auteur, né en 1985, un voyage devait effectivement être toute une aventure : voiture à cheval, train à vapeur, bateau… mais surtout beaucoup de marche à pied, ça laisse le temps de découvrir le pays.
Aujourd'hui, un voyage se mesure en heures de trajet, qu'on espère le plus bref possible. Quant à l'inconnu… on sait déjà tout du lieu qui va nous accueillir, grâce aux photos, on n'erre plus dans une ville ou un village, à la recherche du camping (il fallait trouver la mairie, devant laquelle on était certain de trouver un plan, qu'il fallait ensuite mémoriser le mieux possible), le GPS nous conduit sans erreur à l'adresse indiquée. Ne faudrait-il pas, de termps en temps, se fier plutôt à notre sens de l'orientation, au risque de le perdre ? (pour ma part, ayant été totalement dépourvue de cette aptitude jusqu'à l'âge de 18 ans, où j'ai été lâchée dans une ville sans rues à angles droits — adieu Le Havre, bienvenue à Rouen — je préfère me passer de ctte béquille quand ne suis pas pressée par le temps)

Lorsque nous avons du temps devant nous, le trajet est un voyage en soi : comme lorsque nous sommes allés à Dinard en juillet 2017, en passant par Chaumont-sur-Loire, puis la Hirlière, ou un an plus tard, notre grande traversée, de la Bretagne à la Suisse, avec une étape aux Hospices de Beaune, une autre à Dôle, puis Arc-et-Senans. Ou le mois dernier, où nous avons profité d'un trajet vers Lyon pour visiter Autun.

Lorsque les enfants étaient petits, rien ne pouvait leur faire plus plaisir, comme prélude aux vacances, qu'un petit-déjeuner sur l'autoroute : on les transportait dans la voiture à 4 ou 5h et ils terminaient leur nuit, avant de se réveiller 150 ou 200 km plus loin, c'était toujours ça de gagné sur les disputes, les « on arrive bientôt ? » ou les histoires du Perce-Oreille écoutées en continu sur l'autoradio.

29 mai - 129 mai - 2

29 mai - 329 mai - 4
(et hop, au passage, je m'offre un voyage dans le temps ! )

Tandis que pour moi (et toutes, ici, me comprendront), avant le plaisir du voyage, il y a une corvée beaucoup moins agréable (sans compter son pendant au retour, avec en plus les machines à enchaîner)

29 mai - 5

22 mai 2022

52/2022 : petits et grands projets

Cette semaine, c'est Loulou qui a choisi le thème, mais le récapitulatif sera toujours chez Virginie.

Je vais commencer par le grand projet : notre traversée de la France en juillet, pour un rassemblement scout, précédé (et peut-être suivi) de quelques jours pour découvrir le pays basque visiter deux personnes chères qui sont parties là-bas. Nous avons commencé à réserver nos hébergements, c'est déjà un début !

22 mai - 7

Et le petit projet du jour (qui m'a tout de même demandé pas mal d'efforts) : arranger un petit coin de jardin, au bas de la clôture.

Arrachage des herbes en tous genres, puis des racines avec l'aide de la houe, épandage de compost, puis semis de graines de cosmos et arrosage. Il n'y a plus qu'à attendre que ça pousse…

22 mai - 222 mai - 3

22 mai - 422 mai - 5

 

 

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