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attraper le temps qui file…

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18 mai 2022

Rapide et efficace !

Je déteste me sécher les cheveux, mais je prends facilement froid si je les garde mouillés. Alors j'essore au maximum mes cheveux, puis je les enroule tant bien que mal dans une serviette que je fixe avec une pince, qui finit immanquablement par glisser. Retour à la case départ et au dos trempé. Tout cela en me disant, depuis des années, que je pourrais me coudre un turban de douche.…
Jusqu'à ce que Marie décide de se coudre ce fameux turban. Elle a trouvé un tutoriel (ça ne manque pas), dessiné un patron, nous avons fouillé dans mes stocks d'éponge (et hop, une serviette de moins, ça fait de la place). Pour ne pas avoir à mettre de biais, nous avons conservé les ourlets de la serviette. Un bout d'élastique et un bouton plus tard, le tour était joué.
Je lui ai emprunté son turban une ou deux fois, puis j'ai sorti une nouvelle serviette (du temps où j'en achetais en solde pour couper des bavoirs) et consacré une demi-heure à me coudre mon turban. Comme la première fois, j'ai oublié d'insérer l'élastique dans la couture, mais j'ai caché les extrémités sous un petit carré de coton.

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Magnifique, n'est-ce pas ?

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Et c'est aussi un moyen d'utiliser les gros boutons dont je ne sais que faire.

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16 mai 2022

La relève

C'est Marie, qui continue à broder avec de plus en plus de talent,

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 qui a cousu et brodé toute seule un calendrier de l'avent,

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 qui a réalisé, avec un peu d'aide, une ravissante robe de bébé,

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(il a fallu faire un peu de patchwork parce que la chute de tissu à cerises était vraiment petite)

ou qui vient de se coudre une robe d'été, avec une répartition de fronces qui frôle la perfection, surtout pour une première fois !

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Quant à Aurore, à part des dizaines de carrés démaquillants (une face éponge, une face coton) cousus pendant ses rares moments de loisir pour financer son projet scout au Togo, elle m'a demandé il y a 15 jours de lui apprendre le crochet. Elle avait vu une vidéo pour réaliser un petit haut. Au bout d'une heure, elle avait compris la technique et commençait à crocheter assez régulièrement. Au bout de quelques heures (pendant le trajet en voiture vers vers Lyon), elle maîtrisait les débuts et fins de rangs, sans perdre de maille, et son morceau d'essai, après des débuts plutôt tortueux, ressemblait enfin à un rectangle. Elle s'est ensuite lancée dans son grand projet et, avec un peu d'aide de ma part pour les augmentations et diminutions, l'a mené à bien en une semaine ! 

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Ça y est, je leur ai transmis le virus, l'une et l'autre parlent déjà de leurs futurs projets.

 

15 mai 2022

52/2022 : limaçon aventureux

La phrase du jour, proposée par Virginie est : « Limaçon aventureux, le temps sera pluvieux »

Après plus d'un mois sans pluie, inutile de vous dire qu'aucun limaçon ne montre le bout de ses cornes, hélas. Pourtant hier, après avoir loué, à 3/4 d'heure de route, une motobineuse, l'avoir déchargée du coffre (ça pèse 65 kg, cet engin !), avoir constaté qu'elle se promenait allègrement au-dessus de notre terre dure comme de la pierre, après avoir pioché tant que nous pouvions pour que les lames s'enfoncent enfin dans le sol, vidé le fond du composteur (où j'ai eu la joie de trouver des centaines de vers eisenia fœtida, une première en quinze ans de compostage), repassé la motobineuse pour enfouir le compost, rechargé la machine dans le coffre, refait 3/4 d'h de route, puis autant au retour, en passant par la jardinerie, et mis en terre les plants de tomates, courgettes, concombres et potirons, je me suis dit qu'il serait dommage de voir ces jeunes plants ratiboisés par les gastéropodes en une nuit et j'ai épandu de petits granulés bleus (écologiques, tout de même), tout en me disant qu'avec cette sécheresse, c'était une précaution inutile.

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Mais finalement, j'ai eu raison : voici un limaçon qui a eu le temps de se promener sur un plant de concombre, mais pas d'en grignoter les feuilles.

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Quant à ce petit escargot, voilà bien deux semaines qu'il est installé dans l'oranger du Mexique (qui a très mal vécu sa transplantation et est en soins intensifs : un arrosoir matin et soir), je pense que ce n'est pas une très bonne idée (pour l'escargot)

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9 mai 2022

Couture pour homme : mai

Enfin, je sors du trio "Jean/Chemise/Caleçon" pour une nouvelle participation au défi de Coudre et découdre « Je couds (ou je tricote) pour un homme ». Je pensais pouvoir coudre ce polo pour mars, puisque j'avais acheté tissu et patron fin février, mais j'ai bien fait de ne pas me précipiter car il m'a fallu du temps pour comprendre le montage et soigner les finitions.

Nabel m'avait donné envie, avec ses superbes polos Aspen, mais j'hésitais à acheter un numéro de La Maison Victor pour un seul modèle, j'ai déjà bien assez d'Ottobre ! En février, ce patron est sorti à l'unité. Au même moment, Guillaume a constaté que l'un de ses polos, d'une marque réputée, était couvert de petits trous et que la manche se déchirait au niveau d'une couture. Comme ça faisait plusieurs mois que je lui demandais de me laisser lui coudre un polo, je lui ai montré les jerseys que proposait l'Atelier de la création (4 coloris), appelé la boutique parisienne pour vérifier le stock et le lendemain, Marie et moi prenions le train pour une matinée bien remplie (maille polo, puis marché St Pierre, puis Fil 2000, avant de rejoindre le reste de la famille pour déjeuner et visiter le Musée de la chasse).

J'ai pu faire imprimer les deux planches de patron en A0, ce qui m'a évité l'étape fastidieuse de collage/découpage. En revanche, j'ai trouvé que les explications étaient vraiment sommaires, ne serait-ce que pour savoir si les marges de couture sont comprises ou pas… (non). J'ai rapidement contrôlé les mesures en posant un polo du commerce sur le patron, tout m'a semblé parfait. J'ai un peu hésité à couper des pattes de boutonnages ou un col en tissu trame et chaîne, mais cette maille polo est assez fine. J'ai simplement supprimé le bord-côtes au bas des manches, faute d'en avoir de la bonne couleur. Un ourlet fait aussi bien l'affaire, en rallongeant un peu les manches.

Je ne sais pas si LMV explique toujours ainsi, mais j'ai trouvé que c'était très confus (digne de Burda), en plus d'être truffé d'abréviations et de pièces nommées par leur lettre sur le patron : « Faites concorder les extrémités du col avec les repères MDV de l'ouvrage. Pliez maintenant C et D par-dessus le col sur leur ligne de pli, les envers vers l'extérieur. Épinglez ensuite H sur C et D, l'endroit vers le bas ». 

Et puis je me suis rappelé que Nabel avait fait quelques tutoriels et là, j'ai retouvé le bonheur de coudre sans me creuser la tête ! Enfin… j'ai quand même un peu décousu :  le biais du col qui était trop large (2,5 cm suffisent, à mon avis, au lieu des 3 cm préconisés par le patron), le rectangle au bas de la patte, parce qu'il est beaucoup plus simple de le coudre à la fin, après les surpiqûres de la patte de boutonnage, la boutonnière du haut, que j'avais placée trop près du bord, le petit ruban de sergé qui finit la fente, qui était parti de travers…  et puis j'ai oublié de régler le point et cassé mon aiguille double… mais je suis coutumière du fait et j'en ai toujours une d'avance.

 

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Et je n'ai même pas réussi à trouver 3 boutons identiques et assortis dans mon stock, il m'a fallu aller en mercerie (qui, pour une fois, ne les vendait pas au prix de l'or).

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Enfin je suis pleinement satisfaite de ma couture, ce n'est pas toujours le cas ! 

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8 mai 2022

52/2022 : Suivre sa voie

C'est une citation que Virginie nous propose ce dimanche : « La recette du succès : suivre sa propre voie », Moses Isegaw.

Je n'étais pas très inspirée, alors j'ai fouillé mes archives.

Au début, ils nous ont suivis sur les chemins, à pied, à vélo, parfois à ski, ce n'était pas toujours facile !

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Il y a aussi une voie qu'ils ont empruntée avant nous et où ils nous ont entraînés

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Maintenant, peu à peu, chacun prend son envol et choisit sa propre voie

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Et nos chemins vont se différencier, même s'ils se croiseront souvent

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7 mai 2022

Jupe-challenge le retour

Aurore voulait elle aussi sa jupe portefeuille volantée. Il a fallu trouver un tissu qui lui plaise : nous avons passé, avec Marie, une bonne heure aux coupons de St Pierre, à lui envoyer des photos pour qu'elle choisisse "trop clair, les fleurs sont trop réalistes, trop grandes, trop petites… ah, le violet tout en bas me plairait" (en guise de violet, il est bleu). Une fois le tissu entre les mains de la demoiselle, il lui plaisait, ouf ! 

Ensuite, j'ai essayé de retrouver le patron sur le site de Love Sewing, en vain. Visiblement, les anciens patrons ne sont plus disponibles gratuitement. Enfin, j'ai fouillé dans mes classeurs, en me disant que j'allais adapter celui de Marie, et j'ai retrouvé la Vera Wrap Skirt que j'avais imprimée en trois tailles ! 

Pour la couture, ça n'a pas été trop difficile. J'ai commencé par le très long volant, que j'ai coupé un peu plus large afin d'employer cette méthode pour coudre un fin ourlet en arrondi. Une fois les trois morceaux de la jupe assemblés, nous avons procédé à un essayage et décidé qu'il faudrait des pinces dans le dos. Enfin, j'ai fait valider le résultat à ma fille en la prévenant que le volant allait allonger la jupe.

6 mai - 5

Mais lorsque je lui ai présenté la jupe terminée, j'ai bien vu qu'elle était chiffonée (la fille, pas la jupe) : trop long. Forte de l'expérience de quelques vêtements amoureusement cousus qui sont restés au placard, j'ai décousu la ceinture (non sans soupirer), recoupé le haut, repris les côtés, creusé les pinces. Comme la boutonnière me gênait pour remettre la ceinture à l'envers, j'ai simplement raccourci cette dernière de 2 cm, décousu une petite partie du volant et réduit la largeur du panneau devant (celui qui se trouve au-dessous). J'ai pu ainsi recoudre proprement la ceinture, sinon j'aurais dû en couper une nouvelle. Mission accomplie !

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6 mai 2022

Collection été 2022 #2

L'été dernier a été fatal à plusieurs de mes jupes ! Trois ans après son sauvetage et son recyclage en jupe, le tissu de ma robe favorite s'est déchiré de nouveau. J'ai bien tenté de poser une rustine, grâce aux chutes que j'avais conservées, mais j'ai dû me faire une raison, il fallait lui dire adieu…

J'ai visité des magasins de tissus, réels ou virtuels, fait de longues recherches sur internet, lancé un appel sur Thread & Needles, en vain. Impossible de retrouver ces grandes fleurs bleu porcelaine. Et puis une newsletter des Coupons de St Pierre m'a mis cette photo sous les yeux : 

Capture d’écran 2022-04-11 à 15

Je devais vérifier la dimension des motifs, la couleur, l'épaisseur du tissu et son toucher (la viscose peut ressembler à du coton comme au pire synthétique). J'ai décidé de laisser faire le hasard et attendu un passage à Paris pour me rendre dans la boutique. J'ai passé en revue tout l'étalage de viscose, trouvé les coquillages verts ou beiges sur fond noir en plusieurs exemplaires. Le tissu me semblait parfait, mais allais-je devoir le commander ? Enfin, j'ai re-parcouru tout le rayon pour la troisième fois et trouvé LE coupon de coquillages bleus sur fond blanc !

Capture d’écran 2022-05-06 à 17

Une fois mon tissu lavé et repassé, je me suis attaquée au patron : j'ai feuilleté tous mes Ottobre et trouvé une robe à manches longues et col, boutonnée devant, qui pouvait convenir (il faut un peu d'imagination) dans le numéro automne-hiver 2018.

J'ai coupé une toile sans les manches, creusé l'encolure, recoupé les côtés et cousu deux pinces dans le dos : j'avais mon patron de base, il ne restait qu'à prévoir une patte de boutonnage qui descende sous la taille et à décider si j'allais reproduire, ou pas, les plis religieuse de la robe d'origine. 
Outre le temps passé à tracer, épingler, repasser, coudre chaque pli, le résultat peut être désastreux avec un tissu trop souple qui se déforme et se détend. J'ai donc essayé de coudre trois plis de 50 cm de long sans couper le tissu : essai réussi. J'ai décousu, mouillé puis repassé de nouveau le tissu pour y couper la robe.

3 mai - 1

Autre difficulté : si les plis ne sont pas réguliers au millimètre près, la pièce de vêtement n'aura plus les dimensions requises. J'ai donc posé mes deux demi-devants à 4 cm des lisières et coupé très largement autour du patron. Puis j'ai réalisé mes plis, parallèles aux lisières. Enfin, j'ai bien aligné le patron sur les plis et coupé mes pièces, qui étaient donc parfaitement symétriques.

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Pour la jupe, c'était plus facile, il me suffisait de la rallonger. En revanche, coudre trois plis religieuse de 2m20 chacun, c'est… long ! Mais sans pression ni échéance, avec un bon podcast (et un stylo frixion), ça se fait.

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Pour la patte de boutonnage, je reste fidèle depuis 10 ans à mon pas-à-pas Ottobre, malgré nos débuts orageux. J'ai espacé les boutons grâce à ma règle magique (pas si magique que ça, d'ailleurs, je trouve qu'elle se déforme un peu trop)

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 Enfin, j'ai attendu le soleil et profité d'être en bord de mer pour des photos "ambiance plage"

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Cette robe est large (je peux l'enfiler sans défaire les boutons), parfaite pour les grosses chaleurs. Là, nous sommes plutôt dans du "dépêche-toi, que je remette mon gilet" parce que le vent soufflait fort (d'où ma coiffure de plus en plus échevelée)

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Et en mode ton-sur-ton avec le store : 

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En parlant de ton-sur-ton, les filles trouvent que ce tissu ressemble un peu trop à celui de notre sac de plage. Une bonne excuse pour me dispenser de le porter ! 

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5 mai 2022

Jolis souvenirs d'avril

J'ai trouvé ce mois d'avril très long ! Il a commencé par le retour brutal du froid et des averses de neige, alors que le covid triomphait à la maison. Nous avons réussi, par je ne sais quel miracle, à préserver Aurore. Puis la ronde des aniversaires est arrivée, en petit comité puisque Aurore passait son concours à Dijon avec 4 amies. Le beau temps est revenu avec Pâques, mais également la fatigue (contre-coups du virus ?) et de nouvelles atteintes de microbes, toux sèche pour moi et bronchite pour Guillaume, alors que nous reprenions un rythme de réunions/sorties/invitations. C'est donc fatigué, malade et sous-entraîné que Guillaume a enfourché son vélo en direction de Lyon et enchaîné les problèmes (câble de dérailleur cassé, puis chute et roue voilée), mais au prix de quelques adaptations, Paul et lui sont arrivés à bon port. Le mois s'est achevé par un séjour lyonnais bien agréable et estival.

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1/ Après un début de journée pas facile (un vent glacial qui m'envoyait neige et grésil dans les yeux, pendant mon trajet à vélo, 20 min d'attente sous la neige devant le labo, un test positif reçu une fois arrivée au bureau, puis un nouveau temps sous la neige pour cause d'alarme incendie), je suis rentrée télétravailler au chaud, et l'après-midi a été bien plus agréable.
2/ Il fait beau mais froid, je dois me forcer pour ouvrir les fenêtres régulièrement… Nous terminons par une raclette, répartis aux deux bouts de la table allongée au maximum (celle de Poutine !)
3/ Je sors marcher avec Marie, 8 km de marche rapide en forêt.
4/ Je ne tousse plus, ça n'aura pas duré longtemps, ce variant B2.
5/ Le tissu que j'ai trouvé pour remplacer ma robe préférée semble avoir toutes les qualités requises : c'est décidé, je me lance dans la version "avec plis".
7/ Tout ce que je peux faire, quand elle flanche, c'est lui préparer ses plats favoris et acheter les en-cas qui iront bien (les épreuves durent 6h !)
8/ Aurore vient me dire qu'elle a retrouvé tout son courage, mais je l'avais déjà deviné au son de sa voix (elle révise à voix haute)
9/ Fêter (toujours masquée et reléguée au bout de la table, parce que je tousse de nouveau et que je suis toujours positive) les 20 ans de ma petite dernière, sans y croire vraiment.
10/ Petite dernière que nous avons accompagnée (avec sa lourde valise pleine de livres) à Paris et laissée sur le quai en compagnie de ses amies de prépa, direction Dijon ! Cette fois, c'est parti…
11/ Retour au bureau (toujours masquée par précaution), où un nouveau stagiaire est arrivé : je me demandais ce que l'on apprenait en master "métiers du livre"… ben ça dépend de l'université.
12/ Les petits matins sont encore frisquets, mais il fait beau et chaud l'après-midi et le jardin commence à embaumer.
13/ Je prends mon temps pour coudre une belle patte de boutonnage, sans me tromper une seule fois.
14/ Je n'ai pas trop perdu, malgré ces 2 semaines de repos, j'ai couru 25 minutes !
15/ Prendre le temps de faire mes achats chez les petits commerçants et préparer un dîner d'anniversaire pour Marie.
16/ Longue répétition à l'église, puis quelques préparatifs, un concert à l'école de musique et la très longue Vigile pascale, une journée fatigante pleine de musique.
17/ Ma première sieste dans le hamac (je me suis installée dehors pour ne pas dormir trop longtemps… je me suis réveillée 1h30 plus tard)
18/ Déjeuner pascal avec Paul et Alice, avant de les reconduire, l'un à la gare, l'autre à son pied-à-terre.
19/ Une journée d'anniversaire beaucoup moins agréable que l'an dernier… mais un dîner festif quand même.
20/ Le retour d'Aurore et un court spectacle au théâtre.
21/ Une sortie surprise en famille dans un très bon restaurant.
22/ Dîner chez des amis, pour clôturer une semaine ni reposante, ni diététique !
23/ Je trouve un peu de soutien pour organiser notre journée scoute de demain, tout est presque prêt… à part les gâteaux qui seront brûlés (panne de four)
24/ Encore une fois, les participants sont beaucoup moins nombreux que souhaité, mais très contents (et le lieu était parfait)
25/ J'ai bien fait de conduire Guillaume au départ de son périple, sinon il aurait dû renoncer pour cause de casse… et la bonne surprise du soir : Marie, qui avait oublié la panne, enfourne une tarte à la tomate qui cuit sans aucun problème. J'essaye donc d'annuler la visite du réparateur…
26/ Après avoir contacté la plate-forme par tous les moyens possibles, j'obtiens l'annulation du RV et de la facture salée que j'avais reçu, par erreur, pour le four. Une course à pied avec Aurore comme "lièvre" : j'ai souffert mais j'ai tenu bon ! Et, échange de bons procédés, je lui apprends le crochet. Au bout de 4 rangs seulement, elle réussit à faire des points réguliers.
27/ Une journée seule à la maison où je couds tranquillement… avant que mon fer ne me lâche (un tous les 4 ans, décidément, c'est une habitude ! Il est vrai que je l'utilise beaucoup)
28/ Départ en "vacances" avec les filles, avec une escale pour découvrir Autun, avant de rejoindre nos cyclistes et Alice.
29/ Lyon, quelle belle ville ! Nous avons marché (et monté, descendu) plus de 20 kilomètres, sous le soleil.
30/ Et c'est reparti : Halles Bocuse, Musée des tissus (ah, non, il est fermé pour travaux), pique-nique au bord du Rhône, Confluences, le tout sous un temps estival.

3 mai 2022

Le tour du monde en 80 livres #3

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En avril, j'ai lu 5 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays, sur 4 continents.

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Pour un billet de suivi plus lisible, je vais mettre en début de liste les livres du mois, sans les classer par continent et pays.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora. Un village de Colombie vit en paix, après des années de terreur. Le maire tient la population d'une main de fer, sous des abords débonnaires. Mais des affiches anonymes, placardées pendant la nuit, vont raviver la haine et rappeler les crimes du passé, malgré les efforts de quelques-uns, dont le Père Angel, pour ramener chacun à la raison.

« Autrefois, nous nous plaignions car nous trouvions qu'il ne se passait rien dans ce village, poursuivit la veuve. Et brusquement la tragédie a commencé, comme si Dieu avait décidé de nous envoyer d'un coup tout ce qui depuis tant d'années n'arrivait plus. »

États-Unis :
Harper Lee, Va et poste une sentinelle. Ce roman est la suite, vingt ans après de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Jean Louise Finch (la petit fille en salopette surnommée Scout) revient dans sa ville natale, qu'elle a quitté pour New York. Elle retrouve sa famille, ses souvenirs, la société qui l'a façonnée, dont beaucoup d'aspects l'agacent ou la révoltent. Elle découvre aussi d'autres facettes de ses proches, doit dire adieu aux idoles de son enfance, apprend, dans la douleur, le compromis et la tolérance.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde. Un très gros roman (presque 900 pages). Dans l'Inde des années 70 et 80, nous suivons la vie de quatre personnages : Ishvar et Omprakas, les deux tailleurs « intouchables », Dina, la jeune veuve et Maneck, l'étudiant venu de ses lointaines montagnes. Tous quatre ont été bien éprouvés par la vie et sont devenus méfiants, voire agressifs. Les hasards de la vie vont les réunir sous le même toit et peu à peu, les barrières de castes, de culture, de niveau social vont tomber, jusqu'à unir leurs forces dans le même but. Mais l'équilibre qu'ils ont construit reste fragile, le moindre incident peut le détruire et les jeter de nouveau dans la tourmente du malheur.

« Chaque jour, songea Dina, se déroule suivant un modèle aussi précis que celui d'une robe bien coupée, chaque membre de leur quatuor s'ajustant aux autres sans qu'il y eût à tirer ou à presser pour que les bords coïncident. Les coutures étaient nettes et droites. »
Le couvre-lit en patchwork que réalise Dina, avec les chutes des tissus utilisés par les tailleurs, devient le support matériel de leurs souvenirs communs « Ces fleurs bleues et blanches, dit Maneck, c'étaient les jupes que nous étiez en train de coudre le jour de mon arrivée ici […] Ishvar montra un bout de percale :  Notre baraque a été détruite par le gouvernement le jour où nous avons commencé à coudre ces modèles […] Ce tussor mauve, quand nous avons commencé à cuisiner tous ensemble » « La nuit, une fois couchée, elle tira le couvre-lit à elle et se mit à récapituler les innombrables événements que recelaient tous ces bouts, tous ces fragments qu'elle avait étroitement rssemblés avec une aiguille, du fil et de l'affection. »

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov. Igor, trentenaire désœuvré, vit avec sa mère dans la banlieue de Kiev, lorsque survient Stephan : étrange, ce jardinier, qui demande un salaire si dérisoire. Étrange aussi ce tatouage sur son épaule, illisible… sauf lorsqu'un habile informaticien réussit à le déchiffrer. Igor et Stephan font  alors un petit voyage à Otchakov, au bord de la mer noire. Un voyage qu'Igor renouvellera régulièrement, mais dans de très étranges conditions.

« Cet uniforme, ainsi que ces bottes qui en font partie, ce n'est rien d'autre que le passé. Or le passé change de taille en fonction de qui cherche à l'endosser… »

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
L'histoire douloureuse de Paul Hansen, fils d'un pasteur danois et d'une française passionnée de cinéma, qui voit son bonheur s'effondrer subitement, perd pied, commet un acte terrible, purge sa peine puis remonte à ses origines pour tenter une nouvelle vie. Un roman triste mais beau. 
« Je respire l'air marin de ce nouveau pays. C'est tout ce que je possède. Tout à l'heure, au bout de ce long chemin, j'irai saluern les miens, je frapperai à la porte d'entrée, quelqu'un m'ouvrira, et, comme me l'a appris mon père, je dirai : « Jeg er Johanes Hansen søn ».

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

États-unis :  
Jack London, Martin Eden

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 

Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Japon :

Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin

Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Océanie

Australie :

Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

1 mai 2022

52/2022 : ancien

C'est le thème proposé aujourd'hui par Virginie. Ancien, certes, mais à quel point ?

Datant de l'Antiquité, comme le théâtre antique de Fourvière ?

1er mai - 2

Du Moyen Âge, comme les magnifiques chapiteaux de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun ?

1er mai - 1 
Ici, Noé chargeant les animaux dans son arche

Ou de la renaissance, comme les petites rues du Vieux-Lyon ? (et cette porte qui, visiblement, a menacé de s'effondrer à une époque, mais est toujours debout)

1er mai - 3

De l'ancien, nous en avons admiré, durant ces trois jours. Mais aussi des escaliers, des rues en pente, des quais… nos pieds vont avoir du mal à s'en remettre ! 

 

 

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