N comme Névache, que nous avons d'abord découvert du haut du sentier de Côte rouge, en venant du col du Granon

puis deux jours plus tard, en partant cette fois de ce charmant village

O comme une fleur au nom original l'œillet négligé

ou comme les Orgues de la cathédrale d'Embrun

ou, moins drôle, mon petit ongle devenu bleu après une longue descente (bien douloureuse sur la fin), qui a été la raison (avec les courbatures de Marie) d'une journée de pause dans nos randonnées, pour visiter Boscodon et Embrun

P comme l'autre nouveauté de cette semaine en montagne : le Purpura d'effort. 25 km de marche, 1000 m de dénivelé, la chaleur (relative, ce n'était pas la canicule) dans la vallée, des chaussettes qui me serraient aux mollets, j'ai d'abord cru à un coup de soleil (j'aurais marché dans des plantes photosensibilisantes, ou le produit anti-taons, mais dans ce cas, pourquoi étais-je rouge sous les chaussettes ?) ou des aoûtats, mais ça ne grattait pas… j'ai trouvé la réponse le lendemain matin sur internet.

Q comme cette photo où nous sommes tous les Quatre (une randonneuse a proposé de nous photographier) : notre ami (et ancien prof d'histoire-géo au lycée) passe tous ses été près de Briançon et est toujours partant pour nous faire découvrir une nouvelle balade, nous nommer les sommets, les glaciers, nous informer sur la possiblité de voir des bouquetins, nous raconter l'histoire des lieux (les anciennes mines, les soldats qui surveillaient la frontière avec la Savoie…)

R comme le Régiment des Gardes Écossais, qui parcourait cette semaine-là les rues de Briançon

ou comme la belle Rivière de la Clarée, à l'eau si transparente

S comme le Sentier, parfois facile à suivre, parfois à peine visible dans l'herbe ou dans les cailloux, il faut alors guetter le moindre indice

comme le lac Serpent, au-dessus du Laramon

ou les Sommets des Écrins que l'on admire au loin

G comme Glaciers, ils étaient roses cette année, à cause du sirocco qui a soufflé en février et déposé une couche de sable du Sahara sur la glace. Il en faudra, des couches de neige, pour le recouvrir durablement !

H comme… un sport dont je n'imaginais pas l'existence en France, avant de repenser au vieux générique de Médiavision, au cinéma !

H comme les Huttes de berger rondes, en pierres sèches, dont on devine les vestiges sur cette photo :

I comme Immortelles, des fleurs que l'on trouve aussi dans les landes bretonnes.

J, comme le Jardin alpin du col du Lautaret. Partis de Lyon dans la matinée, personne ne nous attendant à l'arrivée, nous avons pu y faire une étape en milieu d'après-midi, comme un avant-goût de nos randonnées à venir.

J comme le Jaune des gentianes

K comme Kaki, je n'ai rien trouvé d'autre que ce lichen qui met en valeur la joubarbe bordeaux

L comme Lacs, bien sûr ! L'Oule, Serpent, Laramon, Cristol, buts de nos randonnées, étapes pour le pique-nique

M comme la Meije, la montagne que l'on cherche toujours une fois arrivés en haut (notre autre repère étant les Agneaux)

M comme Marmottes, là il faudra me croire sur parole (ou avoir de bons yeux) : plusieurs marmottes figurent sur la photo,
c'est juste que je n'ai pas un objectif assez puissant. Ce matin-là, elles étaient nombreuses sur l'alpage que nous longions,
à siffler, s'appeler, se prélasser au soleil.

M comme Mélèzes, j'ai bien cherché, il n'y a pas un seul sapin dans la vallée (quelques pins cembro sur un autre versant)

Comme Loulou, comme l'a suvent fait Anne, je me lance à mon tour dans une tentative d'ordonner mes souvenirs de cette semaine de vacances.

A : la splendeur des Alpes, dès notre arrivée en lisière du parc des Écrins

L'Abbatiale romane, notre visite du jeudi, jour de repos bien nécessaire entre deux grandes randonnées

B : c'était l'abbaye de Boscodon, près du lac de Serre-Ponçon

La citadelle de Briançon vue du Fort des Trois-Têtes

C : 

Cette année, nos balades ont été particulièrement fleuries, grâce aux pluies de l'été : des Chardons bleus

et des Colchiques (j'ai eu la chanson dans la tête à chaque prairie traversée)

Enfin, le Cloître de Boscodon

D :

Avant chaque balade, vérifier le Dénivelé, même si la vitesse à laquelle nous grimpons me surprend toujours (mais ensuite, il faut descendre…)

Les Deux qui m'ont encouragée à monter 125 m plus haut, vers le second lac

 E : les Épilobes, du rose absolument partout !

F : grâce aux nombreuses Fontaines d'eau potable, nous ne manquions jamais d'eau fraîche

Vite, vite, parce que je suis en retard… parce que j'ai passé la journée à Paris, et visité une expo, incroyable !

Quelques vêtements dessinés par Raoul Dufy pour la maison Poiret : le peintre, après la peinture, le dessin, le croquis, la gravure, la tapisserie, s'était lancé dans la création de motifs de tissus.

J'aime beaucoup la peinture de Dufy, l'exposition au musée de Montmartre m'a enchantée ! 

C'est sur notre lieu de vacances que j'ai trouvé un sujet pour cette photo. La randonnée de la veille avait été éprouvante, nous avons décidé de nous accorder une journée de repos et de visiter l'abbaye romane de Boscodon. Les tailleurs de pierre ont laissé leurs outils : barre à mines, bretture, équerre aux proportions du nombre d'or.

Évidemment, alors que Gribouille est toujours collé à nous, prêt à entrer dans la maison dès que nous tournons les yeux, depuis quelques jours il boude… alors qu'il est en manque d'affection, logiquement, puisque seul à garder la maison voisine pendant que ses colocataires sont en vacances (rassurez-vous, quelqu'un vient le nourir tous les jours). Ce chat est incroyable, quelle que soit l'heure, il surgit devant nous lorsque nous ouvrons une fenêtre ou une porte, à croire qu'il a un frère jumeau ou qu'il se téléporte ! Et quand Aurore rentre de l'internat, il l'attend devant la porte, probablement alerté par le bruit de sa valise à roulettes.

Mince et toujours en mouvement (sa maîtresse est prof d'EPS), très joueur malgré son âge, il n'est pas commode à photographier, mais je l'avais eu pendant sa sieste, l'an dernier (souvenez-vous, quand l'été était une saison chaude et sèche).

C'est notre "chat à temps partiel", qui vient réclamer des caresses, nous accompagne jusqu'au bout de la rue quand nous sortons, qui surveille notre jardin, mais que nous n'avons pas à nourir ni à soigner : idéal !

C'est à Dinard que Marie m'a demandé si je pouvais lui coudre un sac de voyage avant nos prochaines vacances, parce que le sien (cadeau Yves Rocher) commençait à lâcher. D'abord, ça m'a affolée : dix jours de travail, suivis du déménagement de Paul. J'ai dit « Peut-être, si j'ai le tissu à la maison ». Finalement, je ne suis pas allée à Lyon et, samedi, j'ai embarqué vers Mondial Tissus Marie, Paul (qui voulait un rideau noir mat pour ses photos), Alice (qui voulait faire des repérages pour sa future déco). Marie a choisi ce beau sergé imprimé bleu canard (ou vert canard ? Les couleurs sont le sujet de débats passionnés à la maison), je l'ai coupé dès le lendemain.

Pour les angles, j'ai utilisé une chute de jean noir épais et fabriqué du passepoil avec un coton uni assez bien coordonné.

J'avais une longue fermeture blanche, décousue d'un blouson, je n'ai eu qu'à couper une extrémité pour retourner les curseurs et passser d'un "bouche à bouche" à un "dos à dos".

Le sac est assez grand pour contenir deux oreillers, je l'ai doublé de drap blanc (oups, je n'ai pas effacé mes repères au stylo frixion)

Sur un côté, une poche plaquée à rabat (pour un billet de train, un livre de poche…)

La partie haute est en sergé blanc, un peu salissant à mon goût, mais la propriétaire se chargera de le préserver des taches.

Comme je le disais il y a 10 ans, j'use mes vêtements jusqu'au bout ! Encore que… il a plutôt bien vieilli, ce bermuda, le tissu a gardé son bel aspect, à peine pâli par rapport aux chutes que j'ai ressorties. Nos quelques voyages à vélo ne l'ont même pas usé et les taches n'y restent pas, le top ! En revanche, j'ai pris quelques kilos : l'été dernier, il était un peu serré, cette année, je ne suis plus du tout à l'aise dedans.

J'ai cherché dans mon stock de tissu celui qui pourrait convenir et sorti un lin extensible et épais, acheté chez Sacrés Coupons il y a bien dix ans en vue de me coudre une jupe. Une fois à la maison, j'avais estimé qu'il manquait de souplesse et de stabilité : assez raide, il a entre 35% et 40% d'élasticité ! Parfait, donc, pour me couper un nouveau bermuda bien confortable pour la randonnée. J'ai repris le même patron, pour ne pas avoir à faire des ajustements à n'en plus finir, j'ai simplement ajouté 5 mm supplémentaires de valeur de couture. Contrairement à ce que je redoutais, mon lin a été très agréable à coudre, sans s'étirer sous le pied de la machine. J'ai simplement collé une petite bande de solufix (intissé hydrosoluble autocollant) avant de plier l'ourlet des jambes.

Cette fois, j'ai pris le temps de surpiquer toutes les coutures. Et j'ai repris le même tissu (inusable également) pour doubler les poches).

On verra s'il dure aussi longtemps que son grand frère en tout cas, si je peine en randonnée, ce ne sera pas à cause de mon short ! 

Il y a trois ans, j'achetais ce jersey Petit Bateau sur le marché de Dinard, à la base pour cette robe. Mais je n'avais jamais trouvé le jersey uni gris assorti aux rayures. Et puis le coupon a été rangé, en attendant de trouver un projet. Durant les quelques jours d'été de juillet, j'ai eu envie de me coudre une chemise de nuit sans manches. J'ai repensé à ce jersey et aux robes debardeurs Petit Bateau qu'avaient mes filles, à fines rayures rouges et blanches (et dont je n'ai que des photos floues).

En dépliant le coupon, j'ai été surprise par ses dimensions : 3 mètres en 180 de large, j'ai de quoi faire ! 

Je suis partie d'un patron de débardeur Ottobre que j'ai simplement allongé. Le plus long a été de couper, puis de coudre les biais d'encolure et d'emmanchures avec des bandes de jersey qui roulaient, il m'a fallu beaucoup de patience et des épingles tous les 2 cm ! 

Le confort et la douceur sont au rendez-vous, j'ai hâte d'en profiter, mais j'attends le retour de l'été, parce que je supporte très bien ma chemise de nuit de mi-saison et la couette en ce moment !

Voici déjà la moitié de l'été passée… enfin, l'été… au moins, on ne souffre pas de la chaleur. Notre semaine à Dinard est arrivée à point nommé, alors que nous étions à bout de forces, pour nous donner l'énergie de reprendre le (télé)travail pour la deuxième quinzaine. J'ai toutefois été soulagée (bien que rongée de culpabilité) lorsque Paul m'a dispensée d'un aller-retour à Lyon en voiture (seule au retour), puisque leur camion était assez grand pour tout emporter et même pour passer acheter quelques nouveaux meubles, nous n'aurons qu'à embarquer leurs vélos en partant dans les Alpes. Je me suis rachetée avec une matinée de ménage intensif dans leur appartement, qu'ils rendront plus propre qu'ils ne l'ont eu. J'ai hâte de découvrir leur nouveau logis, plus grand, plus pratique (mais si loin !)

1/ Malgré la fatigue, nous sommes contents de retrouver tous les musiciens et une partie des danseurs de Calibeurdaine pour un bal en extérieur, avec beaucoup de papotages entre les danses (et il n'a même pas plu !)
2/ Et ce soir, c'est sortie resto avec nos futurs lyonnais.
3/ Musique le matin, atelier couture l'après-midi, puis je profite d'une douce fin de journée pour diviser mon anthurium qui grimpe beaucoup trop au-dessus de son pot : si tout va bien, j'en aurai trois à offrir.
4/ Une sieste de deux heures ! Le dimanche est vite passé, mais c'était nécessaire.
5/ Contre toute attente, le garage nous trouve un RV pour réviser la voiture avant notre départ en vacances, alors qu'un bruit inquiétant est apparu du côté de la roue avant gauche (un bruit inhabituel est toujours inquiétant pour une voiture)
6/ Ma deuxième dose de vaccin, pas mal d'attente (c'est plutôt bon signe) en regardant l'équipe de France de cyclisme s'entraîner pour les jeux olympiques.
7/ Je craignais les effets du vaccin, mais je suis assez en forme pour préparer de la gelée de groseilles et du sorbet avec la belle récolte faite chez un voisin hier soir, et aller jusqu'à la médiathèque en vélo, le long des rigoles et autres étangs. Et je me réjouis pour la très bonne nouvelle médicale reçue par une amie !
8/ Une soirée à l'opéra, le dernier concert de notre chef avant sa retraite, ainsi que la courte cérémonie de remise de légion d'honneur qui suit, ce qui me permet de revoir plein d'anciennes collègues.
9/ Avant-hier soir, Marie a été alertée par des bourdonnement et grattements derrière sa tête de lit, hier matin, j'ai aperçu les guêpes passant entre les tuiles, ce midi, le nid est détruit par un apiculteur (je pensais les laisser vivre, mais à cet endroit, elles auraient pu ronger l'isolant, le placo et même les parpaings !), heureusement que la demoiselle a l'oreille fine !
10/ Une route sans problème, arrosée de quelques averses, pour arriver à Dinard au moment d'une éclaircie et trouver une table dans une crêperie : les vacances peuvent commencer.
11/ Moules le midi, artichauts le soir, on ne fait pas plus local !
12/ Deux séances de cinéma en deux jours, un exploit !
13/ Marie nous tient au courant de son voyage : train de banlieue à l'heure, TGV aussi, elle est radieuse lorsque nous la récupérons à la gare de Saint-Malo.
14/ Le beau temps est arrivé, de quoi se motiver pour aller se baigner en fin de matinée (l'après-midi, c'est marée basse)
15/ Un quatuor de bassons (venu pour le festival) donne un petit concert impromptu près du marché, juste au pied de l'immeuble.
16/ Une grande marche sur la voie verte (que nous découvrons) avant le traditionnel plateau de fruits de mer.
17/ La journée typique de Dinard : marché, sieste, baignade, lecture sur la plage, un épisode de série, moules-frites, promenade pour admirer le coucher de soleil sur la mer.
18/ Après avoir vidé et nettoyé l'appartement, une dernière baignade (l'eau est presque bonne), un resto, puis trajet du retour (pénible sur la fin) et Paul nous accueille à la maison avec un taboulé.
19/ À défaut de tomates (ravagées par le mildiou), nous croulons sous les courgettes et concombres et les hortensias sont magnifiques, pour une fois.
20/ C'est confirmé, la maison vide depuis janvier 2020 a été vendue (pas à la sympathique famille rencontrée le 28 février) : c'était le dernier propriétaire désagréable (odieux, même) de la rue.
21/ Avec soulagement, je termine les deux travaux de couture que je déteste le plus et que j'ai néanmoins acceptés pour la collègue de Marie : réparer la fermeture d'un manteau et raccourcir une robe de soirée (sans pied ourleur, rien à faire ça ne marchait pas), note à moi-même : je peux dire “non”.
22/ Dernière séance Mamma mia avec les filles, je ne connaissais pas plus que ça les chansons d'Abba, mais je les ai dans la tête pour plusieurs jours !
23/ Les légumes farcis : le top 10 des recettes d'été (quand les températures permettent d'allumer le four)
24/ Tous vaccinés, nous pouvons enfin nous réunir au Havre sans crainte !
25/ Baignade matinale pour certains, marché, concert violoncelle/piano, déjeuner d'anniversaire, départ des bretons, un tour sur la jetée avec ma sœur (de passage, quel heureux hasard !) et son chéri et un retour sans ralentissements pour déposer nos futurs lyonnais à la gare de Versailles avant de rentrer chez nous.
26/ Une petite pause rafraîchissement chez ma voisine, à échanger les nouvelles du quartier et se réjouir de la réussite de ses jeunes.
27/ À midi, j'ai bouclé mon travail d'avant-vacances, ce qui me laisse le temps de sauvegarder correctement et tout noter pour la reprise (j'aurai tout oublié).
28/ Une journée de vacances inattendue me permet de reprendre pied dans l'océan de linge qui menaçait de me submerger.
29/ Des nouvelles de nos lyonnais, bien arrivés sur place avec leur camion, avec un remplissage suppémentaire chez le suédois, avant de tout décharger dans leur appartement. Et des nouvelles de Vati, bien remonté dans sa chambre après l'opération. Ouf !
30/ Un bricolage facile, satisfaisant et fort utile, depuis le temps que je rêvais de ce tiroir !
31/ Une matinée de grand ménage avec Paul et Alice dans leur ancien appartement, un après-midi à faire des projets de couture et un resto japonais pour finir.