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attraper le temps qui file…

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15 février 2021

Quand l'obstination paie

Trois semaines avant Noël, Marie m'a encouragée à me coudre une robe pour Noël « Ça fait des années que tu mets ta robe bleu marine ». Je n'étais pas très enthousiaste, à cause de l'incertitude sur le déroulement des fêtes, mais elle a insisté et j'ai décidé de m'offrir le patron que je lorgnais depuis plusieurs mois : Mademoiselle Joséphine de PM-patterns, en ajoutant des manches grâce au tutoriel offert. Elle a ajouté qu'elle m'imprimerait le patron en A0 ! 

Nous sommes allées ensemble choisir le tissu (crêpe de viscose), le choix était très limité en magasin, je souhaitais une autre matière pour les manches, idéalement de la dentelle, je me suis rabattue sur de la mousseline, et à part du noir et du blanc, il n'y avait que ce rose, qui ne m'enchantait pas trop, mais parfaitement identique pour les deux tissus.

J'ai évidemment fait une toile, dans un vieux drap. J'ai coupé une jupe de 20 cm de long, une manche papillon et un mancheron. Tout était parfait, à part les fronces qui partaient un peu en biais (ce n'est pas le cas sur les modèles présentés sur le site, mais toujours visible sur les robes cousues par diverses couturières), j'ai donc décalé les repères de 2 cm vers les côtés. Et dans la foulée, j'ai coupé mon crêpe et commencé l'assemblage. Et puis les problèmes sont arrivés…

Par précaution, j'avais décidé de préparer les manches à l'avance, de les fermer sous le bras par une couture anglaise, puis de les ourler avant de les monter sur la robe. Bonne idée ! J'ai d'abord tenté d'utiliser mon pied à ourlet étroit et ce fut une catastrophe, l'ourlet gondolait, ou laissait échapper le tissu. J'ai fini par jeter la manche et en recouper une nouvelle, puis piqué un ourlet classique, tout doucement, sans tirer. Ensuite, j'ai réussi à coudre le devant en décalant les milieux d'1 cm. Je m'en suis aperçue en essayant la robe, une fois la fermeture posée. Pas de panique, j'ai décousu soigneusement, repassé les fils de fronces et recousu correctement.

15 février - 8

Et je suis arrivée à la parementure ! Je me doutais qu'elle ne resterait pas en place. J'ai tenté de la couper dans un coton fin : échec. Je l'ai donc faite en crêpe, malgré l'épaisseur et la légère élasticité du tissu, je l'ai piquée dans les coutures d'épaule et le long de la fermeture, j'ai essayé ma robe : la parementure sortait sans cesse.

C'était le 23 décembre, le temps pressait. J'ai décidé de surpiquer le tour de l'encolure, tout en sachant que c'était une mauvaise idée. 
Effectivement : la parementure s'enfuyait toujours et la surpiqure tirait par endroits et gâchait le côté raffiné du crêpe. De plus, ma robe était trop grande ! J'avais sous-estimé la souplesse et l'élastité du crêpe par rapport au drap de la toile.

Le 24, j'ai porté la robe pour le réveillon, mais j'étais déçue. Puis j'ai réfléchi : l'idéal, pour régler le problème de la parementure, était de doubler le haut. Mais au niveau des fronces, avec un tissu un peu épais, j'aurais une sur-épaisseur trop importante. Et la ceinture devait être maintenue, mais là encore sans la doubler, comme préconisé par le modèle. 

Enfin, je me suis lancée : j'ai décousu tout le haut de la robe. Comme toutes mes coutures étaient surjetées, avec du fil de couleur identique au tissu, j'y ai passé une semaine, j'en avais des crampes dans la main !

Puis j'ai recoupé le corsage une taille au-dessous. Enfin, j'ai dessiné une parementure-doublure, de façon à ce qu'elle soit prise en partie dans les emmanchures et dans la taille, mais en laissant libres les parties froncées. Les photos de l'envers de la robe montrent bien cette demi-doublure.

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Enfin, j'ai sous-piqué la parementure sur les valeurs de couture de l'encolure et l'ai surpiquée dans les coutures d'épaules.

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Pour donner de la tenue à la ceinture, je l'ai entoilée avec du coton thermocollant (destiné à protéger l'envers des broderies), coupé dans le biais. J'ai réussi une seconde fois l'exploit de faire correspondre exactement tous les repères.
La fermeture invisible ne l'est pas vraiment : je n'ai pas trouvé la bonne couleur et je l'ai cousue à 2 mm du bord, car dans ma première version, cousue presque au ras des mailles, elle passait très difficilement les coutures et j'ai eu peur de la déchirer (vécu plusieurs fois avec des vêtements du commerce)

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La doublure du dos a permis de régler aussi le problème de l'effilochage du tissu (pourtant surjeté) et des fils qui se prennent dans la fermeture. Reste à coudre un fin biais le long de celle-ci, au niveau de la jupe.

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Enfin, je suis fière de ma couture et je porterai ma robe avec plaisir, lorsque l'occasion se présentera…

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… ce qui n'est pas pour tout de suite ! Photos prises par - 4°C, il fait tellement froid et sec que le tissu est chargé d'électricité statique et me colle aux jambres (ce n'était pas le cas le soir de Noël)

15 février - 115 février - 2

 

 

 

 

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14 février 2021

Défi 52/2021 : partie du corps

Ah, tu ne sais pas ce que tu as fait là, Virginie ! Voilà une photo que je n'avais jamais osé publier, et pourtant en posant devant l'objectif (parce que je n'avais que ce moyen pour voir l'étendue des dégâts), j'avais dit à mon (ou ma) photographe du jour « si je la poste sur mon blog, j'aurai des centaines de visites ». Alors, voilà.

Un petit chemin bien raide que l'on redescend, des graviers qui roulent sous les pieds et une pierre qui dépasse, là, juste sous mon postérieur, au moment où je glisse.

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Et le lendemain :

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7 février 2021

Défi 52/2021 : Arbre en hiver

Heureusement que Virginie a précisé, la semaine dernière, que cet arbre serait notre fil rouge au long des quatre saisons ! Il m'a semblé plus pertinent de choisir un arbre fruitier. Impossible cependant, dans notre petit jardin, d'isoler un seul arbre. Le sujet principal sera le cerisier, mais le bouleau s'invite forcément en arrière-plan. Nous l'avions planté il y a une dizaine d'années : notre voisin avait proposé que nous achetions un cerisier ensemble, et que nous le plantions juste contre la clôture, afin de profiter en commun des cerises. Et je dois dire qu'à part les premières années, où les oiseaux se sont servi largement plus que leur part, et un printemps trop pluvieux où les cerises ont pourri sur les branches avant de mûrir, la nature est généreuse !

Pour l'instant, les branches dénudées servent de perchoir aux mésanges, qui ont besoin de se poser plusieurs fois, de plus en plus près de la mangeoire, afin de vérifier qu'aucun danger ne les menace. La méfiance de ces oiseaux est incroyable ! Les rouge-gorge préfèrent picorer les graines tombées au sol, bien à l'abri sous l'oranger du Mexique.
Le bouleau, lui, accueille le nichoir à balcon, assez haut perché pour être hors d'atteinte de Gribouille, le chat acrobate des voisines.

7 février - 1

4 février 2021

Bonheurs de janvier

Dans la morosité ambiante, il m'a semblé vital de recommencer à noter mes petits bonheurs du jour. J'ai connu un gros coup de blues au début du mois, en constatant que j'étais très isolée de mes collègues, pour la plupart tellement débordés qu'ils ne m'informent plus de rien, ni des projets qui ne me concernent pas directement (et dont j'entendais parler, dans la vie d'avant, à la pause-café ou dans les couloirs), ni même de la sortie des livres que j'ai mis en page du printemps à l'automne ! J'ai même été "zappée" à une réunion. Pire, j'ai été accueillie, lors d'un bref passage au bureau, par un « Tu es encore là, toi  Ça fait au moins un an que je ne t'ai pas vue ! » — « Heu… le premier confinement n'a commencé qu'il y a 10 mois et je suis revenue tout septembre et octobre, quand même ! »
 — « Ah bon, je ne m'en souviens pas ». Très agréable, de la part de la standardiste que je salue tous les matins en arrivant…

La météo maussade et quelques petits déboires domestiques ont achevé de me déprimer, heureusement qu'il y a tout de même eu de bons moments.

4 février - 1

1/ Ciel bleu, grand soleil, brunch du nouvel-an avec les filles, puis nous partons à pied goûter chez des amis. Nous rentrons à 20h04, ce couvre-feu est vraiment trop tôt (ah, ah, je ris !). 2/ Je prépare une pâte feuilletée maison, puis une galette pour la manger avec nos amis de toujours, venus en coup de vent, avant de terminer la journée par une messe animée avec notre clarinettiste préférée. 3/ Enfin, le lycée d'Aurore nous envoie une attestation pour la raccompagner le dimanche soir en toute légalité. 4/ Dans la série "où est notre deuxième place de parking ?", j'appelle le syndic, qui m'informe qu'il existe un plan détaillé de ce labyrinthe et me l'envoie (quand je m'étonne qu'aucun copropriétaire n'ait connaissance de ce plan, on me répond que personne ne l'a jamais demandé). 5/ J'appelle ma collègue fraîchement retraitée et nous discutons longuement. 6/ Trois cartons déposés chez Emmaus, le garage redevient praticable. Marie ouvre la lettre recommandée arrivée ce matin et découvre… la conversion de son CDD en CDI, avec 6 mois d'avance ! 7/ Mon kindle ne démarrait plus après être resté trop longtemps déchargé, mais je trouve sur un forum une manipulation improbable qui le ressuscite (appuyer 40 secondes !! sur le bouton). 8/ Aurore qui rentre tôt cet après-midi : sa prof de philo est absente et elle n'a pas de DS demain. Je m'étonne, à chaque fois, de voir qu'à l'instant où elle pose sa valise devant la porte, Gribouille est là pour quémander des caresses (nous n'avons pas ce privilège). Nous fêtons le week-end en commandant un repas libanais. 9/ J'essaie une nouvelle recette de cake au potimarron. 10/ Nos voisins viennent partager le dessert (avec quelques distances) et restent tout l'après-midi, ça fait du bien de discuter un peu plus que sur le pas de la porte. 11/ Le cadeau de Noël offert par Paul et Marie arrive enfin, il a passé plus de 3 semaines en quarantaine à Roissy ! 12/ Un devis demandé en mai, reçu en octobre, un rappel de notre part hier et… les ouvriers arrivent ce midi, mais n'ont pas le bon devis ni la VMC à installer ! Pendant qu'ils attendent que leur conducteur de travaux (c'est le troisième que nous voyons à ce poste en 6 ans et visiblement, il ne fait toujours pas l'affaire) leur apporte le nécessaire (45 minutes), nous leur offrons un café et leur donnons des nouvelles de la rue : ils ont refait notre isolation, ainsi que celle de deux maisons voisines, changé nos fenêtres et se souviennent bien de nous et de nos habitudes ! 13/ Fatiguée, ces jours-ci, j'ai beaucoup de peine à me lever le matin et je me traîne toute la journée. Une courte réunion territoriale, suivie d'un coup de fil de Paul et Alice, puis je rejoins la conversation skype de Guillaume avec le parrain d'Aurore et nous sommes au lit de bonne heure, malgré tout (vive le confinement). 14/ Le panier de légumes contient exactement ce que je voulais : chou-fleur, poireaux, potiron, salade. 15/ Marie garde le sourire, malgré le sort qui s'acharne contre elle (beaucoup de pertes/casses cette semaine) 16/ Il neige à gros flocons, nous repoussons à demain la visite chez Paul et Alice. 17/ Un bon moment passé chez nos jeunes, un retour un peu stressant (pas facile d'estimer l'ampleur des bouchons pré-couvre-feu et nous trouvons mon filleul et son adorable chérie devant la maison : ils s'arrêtent pour la nuit sur la route de leurs vacances. 18/ Blue monday ? Pas du tout : il fait beau, nos visiteurs repartent en milieu de matinée, après le travail, je regarde un concert auquel nous aurions dû assiter, puis j'appelle mon Tonton préféré pour prendre de ses nouvelles (elles sont bonnes). 19/ Paul s'invite pour le déjeuner, après sa mise à jour vaccinale. 20/ Une réparation réussie suffit à me mettre en joie pour la journée ! 21/ Je retrouve le bureau pour mon entretien individuel : j'y vais à vélo, je discute avec les collègues présents, fais le point sur mes activités à venir, puis rentre sous un véritable déluge : je suis trempée jusqu'à la petite culotte ! Un bon repas de fête préparé par Guillaume et Marie me remet d'aplomb (et Aurore est rentrée !). 22/ J'aime bien avoir tout mon monde à la maison : Aurore a son premier jour de cours à distance. Une raclette pour bien terminer la semaine. 23/ Des amis nous ont invité pour la galette. Avec une bonne distance entre nous, nous passons l'après-midi à discuter de vive-voix, ça fait du bien ! 24/ Neige, le retour. Guillaume part pour Le Havre, je fais un tour d'étang avec Marie, puis nous vidons une bibliothèque (de l'eau renversée s'est infiltrée dessous) et faisons un grand tri des BD et albums enfantins. Puis je reconduis Aurore en un temps record grâce au couvre-feu qui a vidé l'autoroute et le périph. 25/ Désœuvrée, j'attends qu'on m'envoie du travail en rangeant mes fichiers, puis l'autre bibliothèque de l'étage. Un coup de fil me rassure, j'aurai du travail demain. Pendant ce temps, au Havre, la cuisine est démontée, avec une bonne surprise : les meubles tenaient par leur propre poids, le carrelage est donc intact (à part 45 ans de saleté accumulée), et l'électricien s'active. 26/ La valise commandée dimanche soir est déjà là ! Aurore aura une bonne surprise (espérons que la sienne tienne le coup samedi, toutes les coutures lâchent). Guillaume nous envoie des photos du chantier en cours, le poseur travaille vite et bien. 27/ Je passe la journée à découdre ma robe de Noël, qui était trop grande. Le soir, nous continuons avec Marie notre intégrale Harry Potter commencée… en octobre. 28/ Super, le changement de compteur inopiné ! Un quart d'heure de coupure l'électricité, mais toutes les pendules à remettre à l'heure, je bataille avec le radio-réveil puis laisse tomber, mon téléphone fera l'affaire. J'appelle mon Papa : la vente de leur maison est confirmée (après 3 ans presque sans aucune visite) et ils achèteront la nouvelle le même jour (et se préparent activement au déménagement en triant, donnant, vendant meubles et objets). 29/ Une petite séance de musique avec Marie, avant de poursuivre notre programme de cinéma. 30/ Aurore rentre pour déjeuner, puis file aux portes-ouvertes de son ancien lycée pour retrouver sa grande amie, Guillaume rentre ravi de sa semaine havraise (et moi, j'ai profité du silence), nous prenons la voiture pour acheter du tissu et chercher une souris pour Marie, mais le couvre-feu (et la fermeture annoncée des centres commerciaux) a des effets indésirables : il nous faut 25 min pour sortir du parking du magasin (et pas de souris à essayer). 31/ Un après-midi passé à coudre avec Marie, en écoutant de la musique et en buvant du thé, pendant que la tempête fait rage au-dehors.

1 février 2021

Roulement de tambour

Puisqu'il y avait 11 participantes, j'ai fait cela à l'ancienne. J'ai écrit les noms sur de petits papiers avec ma plus belle plume.

1er février - 11er février - 2

Puis j'ai appelé la main innocente  (qui m'a prêté sa boîte à bazar) et…

1er février - 3

Bravo Mme Chapeau !

 

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31 janvier 2021

Défi 52/2021 : Art urbain

Facile, me suis-je dit ! Notre agglomération est la première ville nouvelle à être labellisée Ville d'Art et d'Histoire, les sculptures, ensembles architecturaux remarquables, aménagements paysagers sont présents dans tous les quartiers. J'ai pris deux exemples à dix minutes de vélo de la maison, je suis sortie entre deux averses pendant mes pauses-déjeuner pour avoir un peu de lumière :

J'ai choisi la perspective Marta Pan, parce que nous avons eu la chance de la (re)découvrir lors de journées du patrimoine, en présence de l'architecte. En principe, le bassin est rempli d'eau, dans laquelle se reflète la flèche, symbolisant les sources de la Bièvre, et une fontaine coule au travers des deux grands cercles. Mais l'œuvre nécessite une importante restauration, les études sont en cours.

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En prime, une photo avec l'immeuble Louis Lumière (et mon vélo que le vent vient de jeter par terre)

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Côté architecture, il y a de belles réussites : la première fois que nous sommes allés en promenade aux Arcades du Lac de Ricardo Bofill, j'ai eu la sensation fugace d'être sur la terrasse du château de Versailles, que je connaissais si bien. Quelque chose dans la proportion des fenêtres.

En revanche, parfois, c'est d'un goût plus discutable (comme mon jeu de mot : les bras m'en tombent !)

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27 janvier 2021

Chouette calendrier #2

Dans mon calendrier, il y avait des fiches couture avec les fournitures. Je n'ai pas eu le temps de réaliser les activités pendant l'avent, alors je les rédécouvre maintenant (parfois, j'avais complètement oublié ce que contenait l'enveloppe, c'est donc un calendrier d'Avent "d'après", c'est encore plus chouette)

Le 8 : un coupon de coton imprimé très fin et doux, pour coudre un mouchoir. Après des années de mouchoirs en papier, nous avons ressorti les mouchoirs en tissu, bien usés et tout doux, et nos achats de mouchoirs jetables (réservés aux vrais rhumes) ont considérablement diminué. Mais il fallait quand même renouveler un peu le stock, entre les mouchoirs troués et ceux qui ont servi, au fil des ans, de draps ou habits de poupées et autres détournements. Ce petit coupon est donc tombé à pic pour me motiver à ourler des mouchoirs (en écrivant ceci, je revois Les Contes du Chat perché et mon année de sixième). J'ai coupé dans de vieilles chemises et un drap housse hors d'usage pour avoir du coton bien doux, ainsi qu'un petit morceau d'imprimé "Londres" qui avait la texture adéquate. Mais, comme  Delphine et Marinette, je trouve qu'il y a plus amusant comme couture…

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Un peu plus tard, le calendrier proposait une petite pochette à mouchoirs (peut-être plus indiquée pour ranger un ou deux mouchoirs en papier). J'ai commencé par une bêtise : après avoir ouvert le biais, je l'ai repassé et il s'est plissé et collé au fer !

J'ai tout de même réussi à le récupérer. Et j'ai ajouté, pour des finitions plus soignées, un biais pour cacher les coutures intérieures.

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Dans l'esprit "zéro déchet", des sachet de thé en étamine, avec le petit détail qui change tout : une breloque à la place de l'étiquette en papier des sachets traditionnels, vous savez, celle qui tombe deux fois sur trois dans la tasse lorsqu'on verse l'eau ! Grâce à son poids, le petit sujet métallique reste bien à l'extérieur. Mon paquet contenait deux morceaux d'étamine au lieu d'un seul, ce qui m'a permis de coudre six sachets. Trois petits flocons étaient fournis, j'y ai ajouté cet éventail et je n'ai plus qu'à trouver deux autres breloques lorsque les salons reprendront (si, si, un jour…). Lorsque j'offre du thé en vrac, j'y ajoute un petit sachet.

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Toujours dans le même esprit, un petit coupon de filet de coton, pour confectionner un filet à savon, idéal pour utiliser les petits restes de savons jusqu'au bout. C'est très efficace, le savon mousse bien et le filet est assez doux sur la peau.

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Enfin, un joli morceau de coton et un lien en suédine pour coudre un étui à couverts. L'idée me plaisait bien et Marie était preneuse, mais il faudrait des couverts un peu plus droits et plus longs, les miens ne tiennent pas dans les angles. J'ajusterai le patron et celui-ci servira plutôt pour  autre chose : des pinceaux, peut-être, ou des baguettes chinoises.

J'ai remplacé le lien en suédine par un morceau d'élastique et un petit bouton.

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Et, bonheur, il me reste encore quatre activités "couture", dont deux que je dois détouner car je n'aurai pas l'usage des objets proposés. 

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26 janvier 2021

Réparation, encore

La chaise de bureau de Marie était vraiment trop basse (bizarre d'ailleurs car la mienne, identique, monte plus haut ; mais pour travailler sur une table de cuisine, il me faut aussi un petit coussin supplémentaire). Comme elle télétravaille sur la table de la salle à manger, elle a dû racheter une chaise, plus confortable. Et comme je télétravaille toujours, que j'en ai assez de transporter ma chaise à roulettes de la chambre vers la lingerie et de la lingerie vers la chambre, j'ai récupéré celle de Marie pour coudre (mon plan de travail de couture est assez bas). L'assise était vraiment défraîchie et le rembourrage s'était tassé. Je me suis donc motivée pour la refaire.

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Avant tout, j'observe : la garniture actuelle est agrafée dans le bois de l'assise. Il y a 10 vis à retirer, pour démonter le pied et le dossier, rien de compliqué.

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J'enlève les vis, puis je commence à extraire les agrafes, en les soulevant avec un tournevis avant de les arracher avec une pince.

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50 agrafes plus tard, horreur : il y en a encore tout autant sous la couche de doublure, profondément enfoncées dans le bois.

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Avant d'enlever la toile, j'ai tracé les contours de l'assise, puis je l'ai découpée en ajoutant 3 cm de marges. Ce morceau m'a servi de patron pour couper mon nouveau revêtement, un damassé d'ameublement épais, chute d'une grande nappe ronde que j'avais cousue il y a une vingtaine d'années, ainsi qu'un non-tissé bleu (housse fournie avec un sac à dos). J'ai ensuite assemblé en zig-zag l'ancienne toile (lavée et séchée) et la nouvelle, puis les deux dessous. Enfin, j'ai cousu les bords de ma "housse" sur un peu moins de trois côtés (pour laisser le passage à l'assise en bois). J'ai tranché mon morceau de mousse dans l'épaisseur pour obtenir deux longs rectangles de 3 cm d'épaisseur, assez grands pour recouvrir toute la surface, je les ai simplement posés sur l'ancienne mousse, puis enfilé tant bien que mal ma housse. Enfin, j'ai fermé l'ouverture à la main avec du cordonnet.

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À l'aide du découd-vite, j'ai percé les deux couches de non-tissé pour repositionner les vis fixant le pied et le dossier, et je me suis enfin assis sur ma nouvelle chaise si confortable !

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24 janvier 2021

Défi 52/2021 : Photo rêve

Ce dimanche, chez Virginie, on rêve !

Et en ce moment, ce qui me fait rêver, c'est de pouvoir, dans un avenir plus ou moins proche, aller marcher à la tombée de la nuit sur la promenade du Clair de lune, sans regarder sans cesse ma montre pour rentrer avant le couvre-feu

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Ou retourner dans les Alpes, prendre un chemin, se demander ou bout de deux heures si l'on ne s'est pas trompé d'itinéraire, se dire que le paysage est tout de même très beau et qu'on arrivera bien quelque part, voir un edelweiss sur le bord du sentier, arriver au lac, puis puiser dans ses dernières forces pour une descente interminable, manger une glace au village avant de reprendre la voiture.

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Et j'espère bien que ce n'est pas qu'un rêve !

23 janvier 2021

Crumble de légumes d'hiver

Je prépare régulièrement des crumbles salés, c'est une façon de donner un air de fête à un plat de légumes. L'été, pour varier les façons de manger la ratatouille bi-hebdomadaire (telle quelle, froide, en tarte…), l'hiver pour passer quelques légumes moins aimés de certains.

Cette fois, j'avais du panais, je suis la seule à aimer ça (je vais être seule tous les midis cette semaine, je vais pouvoir me faire une cure de panais et de poireaux-vinaigrette), un demi-potimarron, pas assez pour une soupe ,et un fond de bocal de châtaignes.

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Pour 4 personnes, il vous faut des légumes d'hiver, par exemple :

- un petit panais
- un gros poireau
- un petit potimarron
- 2 échalotes
- 1 gousse d'ail
- 150g de champignons de Paris
- 1 oignon

Épluchez et découpez en cubes tous vos légumes et faites-les revenir dans une cuillère à soupe d'huile, puis couvrez et laissez mijoter en remuant régulièrement. Salez et poivrez

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Pour le crumble :

- 200g de châtaignes cuites à la vapeur
- 50g de farine
- 50g de parmesan
- 1 CS de graines de courge
- 2 CS de noix décortiquées
- 1 CS d'huile de noix
- 50g de crème fraîche
- sel et poivre

Préchauffez le four à 200 °C. Mixez grossièrement tous les ingrédients secs, puis ajoutez l'huile et la crème et mixez jusqu'à ce que le mélange forme des grumeaux.

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Mettez vos légumes dans un plat à gratin, répartissez le crumble par-dessus. Enfournez pour 20-25 minutes.

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