Colibris #8 : réparer
La lutte écologique, c'est aussi conserver longtemps les objets ou appareils, notamment en les réparant. L'exercice a ses limites : notre ponceuse a fini à la déchetterie, faute de trouver les pièces nécessaires à sa réparation (pourtant de simples galets sous la semelle). Notre imprimante a été vendue pour pièces, car sa coûteuse réparation n'avait duré que 8 mois : même panne, après un nombre de copies dérisoire et un usage parfaitement "dans les clous". Adieu Brother, bienvenue à notre HP, moins performante mais bien plus fiable.
Cette fois, c'est la mini-guirlande électrique du sapin qui nous a lâchés un peu avant Noël : les piles ? Non. Le boîtier en plastique, dont le couvercle était déjà scotché, était fissuré et ne tenait plus la pression. Cet après-midi, alors que je rangeais les décorations, j'ai décidé de trouver une solution, pas question d'attendre novembre prochain. Et si possible, d'éviter la poubelle, même si cette guirlande est à un prix dérisoire.
J'ai sorti la caisse remplie de trucs "on garde, ça pourra peut-être servir un jour". J'y ai trouvé : une petite équerre longue (démontée de notre ancienne cuisine ?), une mini équerre de chaise. Les deux, assemblées, faisaient juste les 7 cm nécessaires ! Et un ressort métallique destiné à tenir en place les plinthes sous les meubles de cuisine, il y en a toujours en trop. Une toute petite vis, un minuscule écrou et une petite rondelle.
J'ai coupé le ressort pour avoir une fine barette métallique destinée à renforcer le bord fissuré de mon boîtier (sinon, il casserait à côté de l'équerre) et je suis sortie acheter de la super-glu.
Et une vingtaine de minutes plus tard :
ça marche !
Bon, il n'y a plus qu'à tout ranger, maintenant… (c'est quasiment le plus long dans le bricolage)