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attraper le temps qui file…

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29 mars 2020

Défi de Virginie : 13/52 - bleu

Je n'ai pas eu de mal à trouver du bleu parmi mes dernières photos, alors que choisir ?

Le bleu du ciel, immuable depuis le début du confinement ?

29 mars - 1

Les fleurs croisées ce matin sur mon trajet ?

29 mars - 2

Ou les chaussures qui me permettent de m'évader un peu ?

29 mars - 3

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24 mars 2020

Corona-couture #2 - Urgence

Quand on a plusieurs réunions téléphoniques par jour (c'était déjà le cas avant le confinement) en continuant à taper sur son clavier, il faut être équipé. Guillaume s'était donc acheté un casque avec micro. Mais les mousses étaient en piteux état (carrément en loques) et il avait mal aux oreilles. J'ai donc cherché par quoi les remplacer :

24 mars - 124 mars - 2

Une chute de crêpe polyester (il fallait un tissu très fin pour se glisser dans la fente autour du haut-parleur), un morceau de chaussette trouée (que je n'ai finalement pas utilisé) et un petit rond de molleton épais. J'ai passé un cordonnet autour du cercle de crêpe et ensuite… j'ai bataillé pour que le molleton reste en place et que le crêpe rentre dans la fente, un tissu fuyant sur une surface de plastique glissante, imaginez le nombre d'essais ! Finalement, à 3 mains, et en poussant le cordonnet à l'aide d'une aiguille à bout rond, on a réussi ! Et pour l'instant, le tissu est resté bien en place.

24 mars - 324 mars - 4

23 mars 2020

Colibri #6 - l'hôtel est ouvert !

Voici un point positif du confinement : nous obliger à faire des des choses que l'on remettait sans cesse à la semaine suivante. Comme l'installation de ce samedi.

C'est resté longtemps à l'état de projet, j'avais pris des notes et j'attendais le retour de Marie (en juillet dernier donc…) pour le construire. En août, nous sommes allées acheter quelques fournitures nécessaires : une lame de terrasse en mélèze (il faut un bois qui résiste au pourrissement sans traitement), des vis, du grillage fin, un lot de petites équerres métalliques, deux briques creuses. Marie a dessiné les plans et s'est attelée à la découpe et au montage. Le toit et le fond ont été réalisés dans des chutes de lambris, nous avions suffisamment de chutes de tasseaux en tous genres pour renforcer les angles.

Et puis il a fallu le remplir… et nous avons regretté d'avoir exploité toute la longueur de la lame de mélèze : de toute évidence, nous avions vu (trop) grand ! J'ai quémandé des bambous auprès de collègues ou de voisins, récupéré des cageots, des branches de forsythia (très bien, les tiges à moëlle), percé des trous dans un billot de bois (et cassé deux mèches). Deux coffrets offerts avec des bouteilles de vin nous ont été d'un grand secours pour faire des abris à bourdons (l'un est rempli de feuilles sèches, l'autre de carton ondulé), mais nous avions toujours du mal à remplir les cases (c'est qu'il en faut, des tiges creuses !).

23 mars - 323 mars - 2

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Le fond des briques devait être bouché avec de l'argile (qu'ils disaient). J'ai acheté de l'argile, bouché tous les trous un à un ; au séchage, l'argile s'est craquelée et rétractée. J'ai recommencé, quand j'ai soulevé la brique après séchage, l'argile est tombée en morceaux. J'ai réalisé un coffrage avec du carton, coulé du ciment et posé la brique dessus : ça n'a pas tenu (franchement, je ne construirais pas un mur avec ces briques anti-adhérentes !). Pour finir, j'ai découpé une plaque de polystyrène que j'ai calée au dos des briques.

23 mars - 5

Une fois que nous avons estimé que c'était bon, Marie a agrafé une couche de grillage et nous avons posé l'hôtel sur la terrasse en attendant de lui trouver un emplacement (nous étions fin novembre, aucun insecte ne s'y installerait avant le printemps).

Et une tempête est arrivée, il est tombé, le pot de fleurs (rempli de paille, retenue par un bout de grillage) s'est cassé et les brindilles et bambous sont passés au travers du grillage, les "cases" qui n'étaient pas fixées se sont déplacées.

En février, j'ai décidé de reprendre les choses en main, j'ai racheté un pot, posé de nombreux tasseaux pour solidifier les séparations, j'ai resserré les bambous, posé une couche de grillage supplémentaire sur les petits éléments, j'en ai profité aussi pour aller chercher des pommes de pins, que nous avions oubliées la première fois, et les installer dans l'espace libéré par le tassement.

23 mars - 923 mars - 10

Et j'ai choisi l'emplacement de l'hôtel. Et peint une enseigne.

23 mars - 823 mars - 7

Restait à retourner la grosse pierre qui lui sert de base… un mois plus tard, c'est donc chose faite !

23 mars - 6

 

 

22 mars 2020

Défi de Virginie : 12/52 - fumée

Le thème du jour a été choisi par Mirovinben et m'a donné du fil à retordre : comment photographier la fumée ? Le sujet lui-même a été facile à trouver, en soufflant la bougie posée sur la fenêtre, jeudi soir, j'ai vu qu'elle fumait joliment. Et c'est une odeur que j'apprécie particulièrement, qui me rappelle de bons moment : les bougies de l'Avent, les anniversaires, la veillée pascale…

Mais pour la photo, j'ai eu du mal, avant de trouver ce qui fonctionnait : avec flash, sur un fond foncé non-réfléchissant (donc pas devant la fenêtre ou la cheminée). Avec une bougie allumée pendant au moins deux minutes, sinon ça ne fume pas. J'ai utilisé pas mal d'allumettes avant d'avoir une photo assez nette. Et ça m'a pris du temps, ça tombe bien, du temps, j'en ai en ce moment !

22 mars - 1

 

21 mars 2020

J-8

Voilà  une semaine que nous sommes à la maison et la vie s'est organisée, enfin… se réorganise plutôt, au fil des nouvelles restrictions.

Samedi, nous avons réduit nos sorties au minimum : un tour à la pharmacie, au magasin bio. Nous avons été désappointés de constater que la médiathèque était déjà fermée.

Dimanche, après être allés récupérer mon matériel de travail, nous sommes sortis voter, puis faire un tour en forêt. Il y avait du monde autour des étangs, mais dans l'ensemble, personne ne commettait d'imprudence, les familles restaient à l'écart les unes des autres.

21 mars - 1

21 mars - 221 mars - 3

 

Lundi, Marie a pris la voiture plutôt que le bus pour sa dernière journée dans l'entreprise, son ordinateur personnel a été équipé du nécessaire pour télétrévailler, elle a récupéré ses dossiers et reçu les consignes de ses responsables. À son retour, nous sommes sortis faire quelques achats alimentaires, j'ai bien regretté de ne pas avoir fait demi-tour à l'entrée du magasin en voyant les gens, pris de folie après l'annonce d'une nouvelle allocution présidentielle à 20h, se jeter sur les rayons presque vides avec frénésie et entasser tout ce qui pouvait se manger. Enfin tout… seulement des conserves, de l'eau, des pâtes (encore !), des mouchoirs jetables. Comme nous avions besoin de produits frais, nous avons pu remplir notre panier sans problème (à part la farine, le sucre, le lait). Je me suis indignée de trouver des melons et des haricots verts en provenance du bout du monde, et qui allaient être jetés, en plus, faute de trouver preneurs.

Mardi, chacun est installé dans son bureau, que l'on a tenté de rendre aussi agréable que possible :

Ici, des tests informatiques sont programmés, des milllons de données transitent et encombrent les serveurs, des réunions se succèdent, en anglais pour la plupart et le manque de personnel dans les équipes est critique.

21 mars - 8

Là, un livre avance bien, des allers-retours se font entre l'autrice et l'équipe d'éditions (sauf que je suis l'équipe à moi toute seule : maquettiste, sécrétaire de rédaction, correctrice, graveur de musique, infographiste…), un autre livre démarre et je jongle entre les outils de messagerie instantanée et les conversations pour garder le contact avec mes collègues. La pause café de 10 heures est maintenue, où l'on parle de tout sauf de travail.

21 mars - 16

Au lycée, ça s'organise tout doucement, certains professeurs ne sont pas à l'aise avec les outils numériques et nous avons fini par comprendre que le travail et les cours provenaient de différents canaux : ENT, pronote élève, pronote parents.

21 mars - 10

Le bureau d'études de l'entreprise de paysage n'est pas encore au chômage : pour l'instant, une partie des chantiers perdurent et il y a de toutes façons beaucoup de travail en amont qui garantit à Marie 3 semaines de boulot au moins (c'est le moment aussi de rattraper les retards et de cesser de faire des heures supplémentaires).

21 mars - 621 mars - 5

Paul, en chômage partiel, se contente de faire la cuisine pour tous le midi : il a laissé tout ses dossiers en cours chez A. (il a lui aussi du retard à rattraper). La nouvelle du confinement ne le réjouit pas du tout. Les autres membres de la famille prendront le relais à tour de rôle (sauf moi : je cuisine déjà tous les soirs)

21 mars - 9

Les jolies assiettes des filles : 

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En fin d'après-midi nous sortons faire le tour des étangs au soleil, nous ne croisons pas grand-monde, le chemin est assez large pour laisser plus d'un mètre de distance entre les familles.

21 mars - 721 mars - 12

Le soir, petite réunion WhatsApp avec notre DT et l'aumônier : le scoutisme doit perdurer, il faut juste trouver de nouvelles façons de fonctionner, sans trop retenir les enfants devant les écrans. Nous optons pour l'opération « Ensemble, illuminons la France de la lumière de l’Espérance » qui propose de placer une bougie à sa fenêtre pour la St Joseph (jeudi) et l'Annonciation (le 25). Nous trouvons une prière adaptée aux circonstances et qui parlera à tous les âges.

Mercredi, j'ai donc 291 mails à envoyer… cela m'occupe un bon moment, je ne peux pas envoyer à plus de 10 personnes à la fois et je dois laisser un petit délai entre chaque envoi, sous peine d'être bloquée ! Comme je ne travaille pas, je m'enferme dans la lingerie pour poivoir coudre et écouter mes podcasts sans gêner personne. Il fait toujours aussi beau, nous pouvons garder les fenêtres ouvertes tout l'après-midi et c'est un bonheur d'aller en lisière de forêt admirer les premiers arbres fleuris ou voir les cygnes en pleine parade nuptiale.

21 mars - 1121 mars - 13

Paul a décidé de retourner chez A. Je n'étais pas ravie de le voir prendre les transports en commun, mais maintenant c'est impossible. En voiture ? Il ne saurait pas où stationner. Il décide d'y aller en vélo, c'est le plus raisonnable : aucun contact avec personne, il peut passer la forêt. Mais c'est risqué car l'autorisation qu'il faut remplir pour se déplacer ne prévoir évidemment pas ce cas de figure, même s'il ne met personne en danger avec son déplacement, pas comme les milliers de parisiens qui se sont rués dans les bars samedi soir, ou dans les gares lundi et mardi. Il part jeudi, en début d'après-midi et je guette son coup de fil. Ouf, il est bien arrivé, il n'a vu qu'un seul barrage et il s'agissait de contrôler les automobilistes (et de toutes façons, il était à 400 m de la maison). J'ai eu l'impression qu'il passait la ligne de démarcation… pour retourner en zone occupée : à deux dans un petit appartement, c'est beaucoup moins confortable qu'à la maison. Surtout qu'il n'y a aucune date prévue pour son retour.

Je profite du soleil pour déplacer les primevères qui ont poussé sur la pelouse, avant que Marie passe la tondeuse, puis je vais acheter mon panier de légumes, le maraîcher s'est installé sur le parvis devant la gare. Il n'y a qu'un seul client et la place est déserte, quel calme !

Le matin, je commence par un coup de ménage, je n'allume pas l'ordinateur avant mon heure habituelle de travail. Certains de mes collègues font de très longues journées, il faut se fixer un rythme, conserver ses horaires, garder de vrais temps de pause, se lever régulièrement de sa chaise. La première mauvaise nouvelle arrive vers 9h30 : le préfet a décrété que les forêts, plaines et étangs seraient des lieux interdits !  

Dimanche dernier, j'écrivais « En principe, personne ne nous interdira d'aller marcher en forêt, nous n'avons que deux rues de notre hameau à emprunter pour cela », oui mais voilà, il reste encore beaucoup d'inconscients qui manquent de civisme au point de braver les interdictions : des familles qui envoient jouer leurs enfants dehors sans les surveiller, des ados qui ne peuvent supporter de ne pas voir leurs copains, fumer en groupe ou jouer au foot, sans parler des provocations délibérées (certains qui sont allés se pavaner devant un commissariat). Je suis en colère, j'ai l'impression que nous sommes injustement punis à cause de quelques-uns, comme autrefois, à l'école, toute la classe subissait les conséquences des bêtises de 3 ou 3 élèves. 

21 mars - 15 
Allez, on va manger le dessert sur la placette, pour se réconforter.

Un peu plus tard, j'apprends que plusieurs collègues ont été testés positifs au virus. La nouvelle m'affecte peu : ils vont bien, et ça doit bien faire 15 jours que je n'ai embrassé ou serré la main de personne, que nous avons tous gardé nos distances. Au pire, j'ai touché des poignées de porte, mais je me lavais systématiquement les mains après chaque déplacement. Je suis plus inquiète, paradoxalement, de sentir s'installer des douleurs à l'épaule, dans le haut du bras et des brûlures au coude, malgré tous mes efforts, je n'ai pas une position idéale pour travailler et les tendinites menacent. Je choisis donc de travailler un peu plus sur papier, ça soulagera mes yeux aussi.

45 minutes de jardinage, je me fais sauvagement agresser par les orties (qui me piquent au travers des gants et du jean !), mais j'ai arraché tous les chardons et pissenlits du parterre, je suis contente de moi. Nous voilà en week-end, il va falloir s'occuper. Nous commençons par chanter avec les filles, à 4 vois, avant de suivre notre retraite de carême du vendredi. Le thème colle parfaitement à l'actualité : apprendre à relativiser les petites contrariétés, se dire que ce n'est pas grave que ce sont juste des expériences supplémentaires et ne pas les laisser affecter notre humeur pour la journée. On est en plein dedans ! Et on relativise beaucoup, depuis quelques jours.

Nous voici en week-end, qu'allons-nous faire ?

 

 

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18 mars 2020

Corona-couture #1

Mi-février, bien avant que notre quotidien ne soit bouleversé, j'avais coupé une nouvelle blouse Be Pretty dans ce coton fleuri des Tissus du Chien vert. Je savais qu'elle ne serait pas cousue tout de suite : j'avais un pantalon à coudre en priorité, et puis il y avait le concert Purcell (tout un samedi), la messe des scouts (en plein air, sous la pluie, puis la neige), les portes-ouvertes de Nanterre, les répétitions de la chorale qui allaient débuter, le stage et le bal de la Saint-Patrick, les animations de messes, la fête de groupe des scouts… et soudain, notre emploi du temps s'est vidé, pour une période indéterminée. Il a fallu d'abord procéder à quelques aménagements, déplacer des meubles, installer un bureau dans chaque pièce, ranger.

Mais dimanche, j'ai pu commencer à coudre ma blouse, sans me presser. Et réaliser les finitions cet après-midi seulement (c'est fou comme les journées passent vite, en télétravail !), juste avant notre petite sortie quotidienne pour prendre l'air, dûment munis de nos attestations (comment ça, la case "prendre des photos pour le blog" n'existe pas ?)

18 mars - 1

 Je mesure à quel point nous avons de la chance, de pouvoir marcher 4 km sans croiser plus de 15 personnes, chacun s'écartant bien de part et d'autre du chemin pour laisser la distance réglementaire.

18 mars - 218 mars - 3

Chez Fil 2000, le vendeur m'avait d'abord présenté des passepoils ton sur ton « Non, je veux quelque chose qui tranche, avais-je répondu, je trouve que ça manque de couleur ». J'en ai donc choisi un qui brille !

18 mars - 418 mars - 7

Je n'ai pas fait les poignets boutonnés mais comme les manches longues sont plutôt larges, je les ai réduites en faisant deux plis superposés, fixés par l'ourlet et un joli bouton.

18 mars - 518 mars - 6

J'ai encore quelques en-cours, mon cuir jaune qui attend toujours que je surmonte ma peur de le couper, du stock de tissus  et des patrons jamais testés, je peux tenir un siège !

15 mars 2020

Défi de Virginie : 11/52 - Loisir

En début de semaine, j'avais plein de photos à faire, notre emploi du temps de fin de semaine était bien rempli… et puis tout s'est vidé en deux jours : les scouts, le bal de la St Patrick, nos rencontres paroissiales. J'ai eu un dernier cours de musique samedi matin ; en allant faire le plein de livres et de DVD, nous avons constaté que la médiathèque était déjà fermée. Je me souviens d'une longue période où j'étais alitée, sous menace d'un accouchement prématuré, ma radio préférée était en grève et je n'avais pas beaucoup de livres, quel ennui ! À présent, il y a les podcasts, on peut louer des films, j'ai ma liseuse. Pour la musique (activité sociale avant tout), nous avons encore le droit (la chance) d'improviser des quatuors en famille. En principe, personne ne nous interdira d'aller marcher en forêt, nous n'avons que deux rues de notre hameau à emprunter pour cela.

Il me reste un loisir solitaire et sans risque, j'ai des stocks de tissus et patrons et mes filles m'ont passé de nombreuses commandes.

15 mars - 1

À part Paul, encore dans l'incertitude (sera-t-il réquisitionné pour aller garder à domicile des enfants de médecins ?), aucun de nous n'est au chômage technique, chanceux que nous sommes ! L'espace de co-working est en plein aménagement : Guillaume est installé depuis déjà quelque temps sur le bureau (pour cause de ligne de train fermée), Aurore va étudier dans sa chambre, Marie sera dans la chambre d'amis (elle aura dès demain une connection à distance avec le serveur de son entreprise) et, après un peu d'hésitation (je suis théoriquement seule dans mon bureau et à mon étage), j'ai décidé hier soir de ne plus prendre le train et je suis allée récupérer mon ordinateur professionnel et les quelques documents nécessaires pour travailler… dans notre chambre. Reste à organiser la vie commune,  fixer des horaires et des tours de cuisine pour la "cantine".

10 mars 2020

10 du 10 : la lettre F

Sur une proposition de J'habite à Waterford (c'est bon, on n'a jamais fait la lettre F).
À chaque fois, je pars le matin en me demandant ce que je vais bien pouvoir photographier et puis, en fin de journée, j'ai parfois trop de clichés ! 

C'est le Feu que je guette chaque matin, parce que je le vois de loin : rouge ? J'avance à mon rythme. Vert ? Je pédale plus vite : si j'arrive avant qu'il ne passe au rouge, ou peu après, j'ai encore 17 secondes pour traverser.

10 mars - 1

Puis commence la deuxième partie de mon trajet, Ferroviaire cette fois (alors, il arrive ou pas, ce train ?)

10 mars - 2

Sur l'avenue, les Fleurs de printemps sont déjà bien installées (si la météo pouvait d'y mettre aussi, ça nous changerait)

10 mars - 3

Je pense en avoir déjà parlé ici : l'impôt, introduit par la loi du 4 frimaire an VII ( 24 novembre 1798 ), qui est resté en vigueur de 1798 à 1926, taxait les propriétaires de maison en fonction du nombre de portes et fenêtres de leur construction. Si bien que le nombre de fenêtres réelles était réduit, mais pour conserver l'équilibre de la façade, de fausses fenêtres ont été intercalées entre les vraies. Beaucoup de maisons versaillaises ont encore leurs Fausses Fenêtres, soit juste soulignées par une bordure

10 mars - 5

ou encore peintes en trompe-l'œil

10 mars - 4

Les Flaques ne manquent pas, ces temps-ci. Celle-ci dessine des arbres sur le trottoir.

10 mars - 6

Ordinairement, à cette heure, il y a Foule ! Mais la suppression d'une ligne de train et la crainte de la contagion ont vidé la gare (depuis le début de l'épidémie, je n'ai pas croisé le moindre voyageur enrhumé, c'est étrange, d'habitude, en février-mars, ça tousse et ça mouche dans le wagon)

10 mars - 7

L'immeuble de cinq étages a été démoli en un temps record, mais pour les Fondations, ça semble plus compliqué.

10 mars - 8

Un Fromager vient de s'installer dans notre centre commercial, je le trouve bien courageux ! Il y a peu de petits commerces traditionnels, par ici.

10 mars - 9

J'ai eu peur en découvrant mon épicerie asiatique Fermée ! Mais ils ont simplement pris deux semaines de congés (du jamais vu en cette saison, j'espère qu'il n'y a pas de lien avec le coronavirus)

10 mars - 10

 

9 mars 2020

Récidive

Une fois le premier pantalon validé, je me suis attaqué au deuxième, celui pour lequel j'avais acheté du tissu en 2015 (j'ai même eu un peu de mal à le retrouver parce que ma mémoire l'imaginait plus clair). Comme c'est du jean, j'ai décidé de faire des surpiqûres visibles et profité d'une visite chez Fil 2000 pour me fournir en fil épais. J'ai appris à cette occasion que le numéro du fil est inversement proportionnel à sa grosseur : c'est la longueur en kilomètres d'un kilogramme de fil. Le fil 30 (ou cordonnet) m'a été fortement déconseillé par le vendeur, je risquais d'endommager ma machine, surtout si je le mettais dans la canette. Il m'a orientée vers un fil 50.

8 mars - 5

Coudre un deuxième pantalon peu de temps après le premier m'a semblé bien plus facile, je n'avais pas besoin de me reporter sans cesse aux explications et j'ai évité quelques erreurs. Le montage de la braguette, notamment, s'est mieux passé. En revanche, comme j'ai cousu en polyester marron et surpiqué en coton beige, j'ai dû réenfiler ma machine un nombre incalculable de fois.

J'avais coupé le tissu juste avant mon angine, ainsi que deux autres vêtements, et je savais qu'il risquait de rester dans les en-cours pendant un certain temps… aussi dès que j'ai vu passer le défi « Je couds pour un homme » chez Coudre et découdre, je m'y suis inscrite.

Pour les poches et la doublure de ceinture, j'ai évidemment utilisé le coton à carreaux acheté le même jour chez Sacrés coupons, dans le but de coudre deux chemises assorties. J'avais cousu rapidement la chemise à manches courtes. Pour être sûre d'avoir assez de tissu, j'en ai profité pour couper également la chemise et j'ai eu des sueurs froides, non pas sur le métrage, mais sur la déformation du tissu : il m'a été impossible de plier sur une ligne et de superposer ensuite les carreaux sur les deux épaisseurs. J'avais, sur la largeur du devant, au moins 8 cm de décalage, même en essayant de redresser le tissage avant de repasser ! Pire, au niveau de la lisière, le tissu se détendait de 2 cm entre chaque ligne. Je ne me souviens pas avoir eu des problèmes à ce niveau en coupant la chemise à manches courtes ! Probablement s'agit-il de la fin du rouleau ?

8 mars - 6

Mes craintes au sujet des épaisseurs de jean n'étaient pas fondées : la surpiqûre des passants s'est faite sans aucun problème. J'avais pris soin de régler la pression du pied au maximum. Et l'élasticité du tissu ne m'a pas gênée non plus, ce n'est pas toujours le cas.

8 mars - 4

Comme je trouvais le pantalon bleu marine un peu grand, j'ai légèrement réduit l'ampleur de celui-ci en prenant des marges de coutures plus grandes. Confiante en mon premier essai, j'ai tout cousu jusqu'au bout sans essayage… et catastrophe ! Il était trop serré. J'ai décousu la ceinture au milieu dos sur quelques centimètres et réduit toutes les marges de couture, sans démonter les passants et déplacé légèrement le bouton, pour gagner 1,5 cm de tour de taille.

8 mars - 18 mars - 2

Ce pantalon est mieux ajusté que le précédent. Il reste un petit défaut : des plis sur l'arrière des jambes, mais dans le mouvement, ça ne se voit pas ! 

8 mars - 3

 

 

Tenue 100% maison (caleçon compris, mais je ne vous le montrerai pas)

8 mars 2020

Défi de Virginie : 10/52 - Terre

Aujourd'hui, parmi les cinq éléments, Virginie nous propose d'illustrer la terre.

Elle est argileuse, notre terre, lourde, collante et gorgée d'eau en ce moment, ou dure comme de la pierre après une période de sécheresse. Le moindre trou se creuse à la pioche. Cet automne, Marie, assistée de son fidèle ouvrier, a repris en main l'aménagement du jardin : ils ont arraché les pommiers et poiriers malades, qui ne donnaient plus rien. Déplacé le rosier d'Anne (qui s'est révélé grimpant, il fallait donc le rapprocher d'un support), planté un mirabellier, un chèvrefeuille, déménagé le potager deux mètres plus loin. Pendant ce temps, je dégageais le pied du houx, tendais d'arracher toutes les repousses de ronce (le supplice de Sysiphe), tout en évitant de blesser le crapaud qui s'était installé dans le coin et se trouvait toujours à l'endroit où je devais piocher.

9 mars - 19 mars - 2

Et puis Marie a dit qu'il ne fallait pas laisser la terre nue, alors elle a semé de la moutarde, malgré la date un peu tardive… et ses semis ont bien donné. Le mois prochain, on pourra retourner la terre pour enfouir cet engrais vert.

9 mars - 3

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