Le calendrier joue parfois des tours pendables : mercredi, j'avais LE concert de l'année de l'ensemble baroque, ce qui signifiait, en cette semaine de rentrée, une répétition lundi soir, une autre mardi et un rendez-vous au théâtre à 18h30 le jour J pour une fin de spectacle proche de minuit (enfin, nous sommes un peu restés discuter à la fin…). Passons sur mes recherches à 17h20 pour retrouver mon débardeur noir dans les vêtements d'été et sa découverte vers 17h35, roulé en boule et puant la transpiration dans la chambre des filles… vive le sèche-linge ! (oui, je suis arrivée à l'heure)
Mais hier, c'était la profession de foi d'Aurore ! J'ai donc passé également cette semaine en préparatifs : mercredi, courses, rangement, ménage, un peu de jardinage (évidemment, c'était aussi la semaine où Marie avait un cours supplémentaire l'après-midi, mais elle a trouvé le temps de tondre) ; jeudi, cuisine, déchetterie, puis répétition de la messe. Vendredi matin, ateliers familiaux :
Tartinage de mini-bagels


Remplissage de choux

Croquante (ça, je le fais seule car la manipulation de la nougatine demande du calme et d'avoir le champ libre !)

Soupes glacées : courgettes à la menthe, gaspacho, fonds d'artichauts

Marie a coiffé et maquillé sa sœur (il en faut, de la diplomatie, pour contenter à la fois l'adolescente en demande d'originalité et la maman soucieuse d'éviter le mauvais goût…)

Et puis nous sommes partis pour l'église, à la quête de micros qui fonctionnent et de pieds qui tiennent debout ; tout cela nous a occupés une bonne heure, entrecoupée de petits bouts de répétition. J'ai fini la messe au bord de la tendinite de l'épaule (jouer du violon penchée vers l'unique micro, tout en évitant les coups de flûte, ce n'est pas la position idéale) et sourde de l'oreille gauche (la flûte, toujours… la musique en couple peut conduire au divorce !).
Nous sommes rentrés vers 20h30, avons vidé le réfrigérateur des voisins (je ne sais pas comment je ferais sans eux !), un petit coup de stress pour réchauffer ce qui le demandait, démouler, disposer… et puis j'ai enfin pu me détendre.

Comme d'habitude, il y en a deux qui ne savent pas se tenir !

Il y avait largement de quoi manger… (je suis dispensée de cuisine au moins jusqu'à lundi)

mini-bagels, financiers noix-roquefort, financiers aux tomates séchées, cannelés au comté, saucisses feuilletées, méridien d'Eryn


crèmes brûlées au foie gras, bavarois au saumon fumé
Il y avait aussi une terrine de poissons, une terrine de légumes grillés, des pains de viandes, une salade de haricots aux gésiers confits… nous avons décidé d'un commun accord de laisser de côté les fromages pour passer aux desserts :


Paul avait préparé son fameux brownie qui a trouvé des amateurs. Les jeunes ont liquidé les brochettes de bonbons en un éclair.Et, bien sûr, la croquante a fait son petit effet !

(je lui trouve – à Aurore, pas à la croquante – un air de Lady Edith avec cette coiffure — enfin, plutôt vestiges de coiffure à cette heure)
Puis, peu avant minuit, certains parents ont réalisé que leurs filles avaient cours au lycée le lendemain matin (et moi, j'ai carrément oublié mon cours de viole, je m'en suis souvenue, en pyjama, les mains dans l'eau de vaisselle, bien trop tard !)
À venir : la recette de la croquante, parce que c'est très simple à faire. J'espère récupérer au moins une belle photo d'Aurore en aube (je ne l'ai pas vue avec, à part de loin quand j'animais un chant)