… je peux enfin ouvrir mes volets !
Ces dix jours m'ont semblé longs… pourtant, ce n'était pas si terrible que prevu : les volets bloqués par l'échafaudage ? Pas tous, heureusement. Le froid ? trois jours difficiles, lorsque toute la toiture a été "déshabillée", mais les températures ont été douces pour la saison. La météo ? Incroyablement favorable, juste une journée d'interruption en raison de la pluie et du vent. Le bruit ? Supportable mais inquiétant (quand on entend les ouvriers parler comme s'ils étaient dans la pièce et qu'on réalise que seul 1,5 cm de placo nous sépare de l'extérieur) ; deux jours de coups de marteau et de scie électrique lors de la pose du parquet. Le manque d'intimité a été supportable également (le plaquiste aurait pu se plaindre, en revanche, d'entendre jouer de la flûte pendant deux jours. Je crois qu'il connaît par cœur tout notre répertoire Calibeurdaine désormais).
Comme nous avons renoncé à pousser les murs des chambres mansardées (charpente trop fragile, trop compliqué et coûteux), seules les filles ont dû déménager.
Un mur manquant :

Oui, oui, juste 10 cm de laine de verre contre le placo et le vide derrière… une partie des plafonds du rez-de-chaussée sans aucune isolation, donc !

Il n'y a jamais eu de trous plus grands que ceux-là et ils étaient recouverts le soir-même


Pas très rassurant, cependant, de partir en week-end avec un échafaudage sur sa maison ! (nous avions rentré les échelles)

Le parterre de rosiers a été sérieusement ratiboisé… Marie plantera ce qu'elle voudra.

Le grenier, tout déshabillé également

Ah, voilà l'isolant !

Le grenier, côté parquet, pour quelques cartons et objets rarement utilisés (l'isolant est dessous)

Et de l'autre côté, les flocons ! À l'étage, nous vivons désormais dans une couette ; pour l'instant, pas moyen de voir la différence thermique (il fait 16°C dehors, en novembre !) mais phoniquement, c'est flagrant.


Et la chambre des filles : au boulot, maintenant, c'est mon tour !

Voilà une bonne chose de faite ! Et nous ne regrettons absolument pas d'avoir choisi l'entreprise la plus chère, tout s'est vraiment bien déroulé, le suivi était sérieux, le chef de chantier joignable à tout moment… maintenant, il va falloir faire le chèque !
(et la maison semble toute nue sans échafaudage, c'est fou comme on s'y habitue vite)