On commence à perdre le compte non ?
Les vacances sont déjà loin, drôles de vacances ! Aurore a continué de travailler comme si de rien n'était, passant de ses devoirs à son dossier de camp (costaud, cette année, il a doublé en nombre de pages depuis notre première année d'AC). Nous avons fêté Pâques et les anniversaires, cela rythmait notre vie.

La période "interdiction de sortir faire du sport entre 10h et 19h" a porté un coup fatal à mes efforts pour essayer de reprendre la course. Tourner sur 3 ou 4 rues est vraiment peu motivant, courir sur des trottoirs qui empestent (forcément, les chiens sortent plus souvent dans un espace restreint) est vraiment désagréable. Mais je ne fais pas non plus de sport à la maison, je sors de moins en moins marcher… il va falloir trouver une motivation !


Les filles ont campé une nuit dans le jardin, pour se donner une impression de vacances. Le beau temps nous a permis de garder les fenêtres ouvertes toute la journée… et tant pis pour les pétales de fleurs de cerisier partout et l'aspirateur à passer tous les jours. Les fleurs sont devenues des cerises, qui grossissent à vue d'œil. Il va nous falloir trouver un dénoyauteur performant (quoique… Paul ne va peut-être pas reprendre le travail de sitôt ?). Les fraisiers, groseillers, framboisiers nous font de belles promesses.




Aurore a eu sa période "broderie", à présent, elle coud à la chaîne des sacs à linge sale en tissu, pour financer le camp. Après des débuts difficiles, elle est devenue la plus performante de son équipe, avec deux à six sacs par jour (me voilà mise à la porte de ma lingerie). Celle qui a des tissus est confinée près de Nantes, celle qui a les cordons est dans le Sud-Ouest, alors je fouille mes placards, à la recherche de vieilles housses de couette, et je sacrifie quelques coupons.


Les vendredis sont très attendus par toute notre rue ! Après le Te Deum, joué en commun avec nos voisines en guise de générique, nous exécutons quelques pièces, répétées durant la semaine : Canon de Pachelbel, valses, danses folk, Petite musique de nuit, Vivaldi au cor. Nous préparons une thématique "musique de film" et, depuis peu, il y a aussi une ou deux chansons au programme, j'envoie les paroles et un lien vers une vidéo aux voisins, pour qu'ils répètent. Une petite demi-heure où tout le monde est sorti sur la placette (dont l'acoustique est parfaite), distances de sécurité respectées bien entendu. Ça commence à se répandre dans le quartier, des promeneurs s'approchent "par hasard"…


Faute de mésanges, le nichoir accueille une colonie de bourdons noirs. Nous avons été alertés par le bruit, il y a eu une activité intense pendant deux jours, à présent qu'ils ont fait le nid (très désordonné), ils sont moins nombreux à entrer et sortir. C'est bien la peine de leur installer un hôtel 4 étoiles ! (début avril, un bourdon solitaire à cherché à s'istaller dans un trou du vélux de la lingerie. Je l'ai capturé dans un verre pour le relâcher devant l'hôtel, trois fois, puis j'ai mis du scotch sur les trous, il a longtemps continué à s'y cogner, ne comprenant pas pourquoi il n'arrivait pas à entrer…

Le temps passe vite, nos journées sont bien occupées, contre toute attente ! Sauf peut-être pour Marie, qui est au chômage partiel désormais… mais elle a spontanément repris son statut d'elfe de maison.
Ah : et il a plu !