Après un dimanche joyeux, on reste dans la même veine, chez Virginie, avec ce qui nous fait rire. 

Deux vidéos m'ont bien fait rire cette semaine : le futur prix Goncourt et les musiciens du MoZart Group.

Mais ce n'est pas le sujet du jour ! Je ne vous raconterai pas non plus notre visite, avec Aurore, de l'exposition "la musique dans les camps nazis" au Mémorial de la Shoah (très émouvant). En revanche, ce jour-là, j'ai reçu des messages intrigants au sujet d'un colis qui devrait m'être livré le lendemain, un SMS et un mail. J'ai cru d'abord à une nouvelle tentative d'escroquerie, puis je suis allée sur le site du transporteur et j'ai constaté que j'avais bien un colis à recevoir… mais je n'avais rien commandé ! (en revanche, notre nouveau four est arrivé tout cabossé et on aimerait bien avoir des nouvelles de l'expéditeur…). Enfin, jeudi, le mystère s'est éclairci : j'avais participé à un financement participatif pour le cahier d'été de Mâtin journal, il y a bien deux mois de cela, j'avais eu le temps d'oublier.

Et dans ce cahier, des pages sur les trois séries qui me font le plus rire (et que j'espère voir un jour sortir en BD) :
L'école des Lettres

La guerre des voisins (pour éviter de pleurer)

et Mamie Colette (comme exutoire à la colère)

C'est mardi, le jour de mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr CaSo, illustré par des photos de Vitré, jolie ville que nous avons découverte ce dimanche.

• Questions de Bleck: Au volant, vous klaxonnez facilement ou vous êtes cool Raoul ?

Je râle parfois sur les autres conducteurs, je klaxonne rarement parce que l'avertisseur n'est pas au même endroit sur nos deux voitures, donc le temps de le trouver, c'est trop tard (ça m'étonne toujours qu'un équipement d'urgence n'ait pas un emplacement imposé, comme les clignotants). Sinon, je conduis plutôt tranquillement, je déteste les accélérations brusques et les coups de frein.

• Comment êtes-vous devenus ce que vous êtes devenus (prof, coiffeur, conducteur de train, chimiste, etc.) ?

Totalement par hasard : en cours à la Sorbonne, ma directrice de recherche a relayé une anonce de l'institution où je travaille (et où je rêvais de travailler, tout en pensant que c'était inaccessible), qui cherchait un vacataire pour 6 mois. J'ai été la seule volontaire. Au bout des 6 mois, une autre vacation est arrivée, pour un tout autre travail. Et puis on m'a embauchée en CDD à mi-temps, puis de nouvelles activités ont été instituées, et j'ai fini par échanger mon poste avec une collègue que ce boulot ennuyait (et le mien ne m'enchantait pas vraiment). J'ai donc appris sur le tas (enfin, ma formation initiale est tout de même très utile pour savoir de quoi ça parle).

• Questions de Cinabre: Utilisez vous encore un dictionnaire papier ?

De moins en moins, mais il m'arrive encore de le sortir à la maison. En revanche, au boulot, je me sers de toute une collection de gros dictionnaires biographiques, on ne trouve pas tout sur internet ! 

• Que faisaient vos parents à votre âge ?

Maman n'était déjà plus de ce monde (sinon, je pense qu'elle aurait continué à enseigner en primaire) et Papa continuait à organiser le travail en usine, tout en construisant sa nouvelle vie familliale.

• Questions de Valvita: Pour vous, trier ses déchets c’est important ?

Oui, nous sortons de moins en moins les ordures ménagères, le bac de tri est toujours plein (de carton), je porte régulièrement le verre au collecteur, le compost fonctionne bien, les poules sont moins efficaces que nous ne le pensions (elles sont très difficiles). Dans la nouvelle ville de Marie, les déchets non triés sont facturés (mais au nombre de sacs, pas au volume ni au poids, ce qui est très injuste pour les célibataires qui ne peuvent quand même pas garder leurs ordures ménagères 3 semaines dans un studio ; elle doit se renseigner pour un compost de quartier), si c'était le cas ici, nous aurions une grosse réduction de la taxe (certains de mes voisins ont toujours des poubelles qui débordent, je me demande comment ils font). Et les objets trouvent souvent une nouvelle vie : dons, bacs de recyclage, transformation.

Ce dimanche Virginie a choisi un adjectif : Joyeux. Et c'était bien la tonalité de ce week-end de quatre jours ! Pendant que certains pédalaient, Marie et moi avons à peu près terminé l'aménagement de son studio, puis nous nous sommes occupées du jardin, en plantant tomates et courgettes, ainsi que quelques framboisiers et cassissiers qu'elle avait rapporté du boulot. Nous avons installé tant bien que mal des clôtures pour empêcher les poules d'aller gratter la terre fraîchement retournée, confié à une voisine le soin de leur ouvrir la porte pour qu'elles s'ébattent dans le jardin, et nous avons pris la route samedi de bon matin, arrivant juste à temps pour…

accueillir joyeusement les valeureux cyclistes

partis mercredi matin pour relier l'Île-de-France à la Bretagne

380 km, presque sans pépin technique et sans une goutte de pluie

(ils étaient trois au départ, un ami musicien les a accompagnés pour la première étape)

Dimanche, nos hôtes nous ont suggéré une étape à Vitré : très bonne idée ! Nous avons admiré les petites rues du centre historique, avons déjeuné en terrasse, avant de repartir de bonne heure : nous n'avions (normalement) plus que 3h de route devant nous…

Mais je dois avouer que l'ambiance s'est faite moins joyeuse au fil des heures, passées dans les bouchons, entrecoupés de ralentissements : toute la région parisienne semblait avoir passé ces quatre jours en Bretagne ! Enfin, nous sommes rentrés et les poules n'ont presque pas fait de bêtises (nos voisins ont quand même dû bricoler des barrières supplémentaires et tout le paillage est éparpillé, rien de grave !)

  C'est mardi, le jour de mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr Caso. Avec quelques photos des fleurs du jardin, inspirées par Mirovinben (le printemps est décidément en retard chez moi : les roses sont encore en boutons).

• Qu’avez-vous eu envie de faire cette semaine mais vous n’avez finalement pas pu faire ?

De la pâtisserie : le four nous refait le coup de la panne électronique et chauffe sans discontinuer. J'ai pu rôtir des légumes, cuire des lasagnes, à condition de rester à proximité pour l'éteindre dès que la température avait l'air trop élevée, et le rallumer 5 minutes plus tard, mais pour une tarte, c'est trop approximatif. 

(en revanche, chez Marie, la cuisine est installée et j'ai réussi à aligner les poignées du meuble !
(vendues sans gabarit, quel casse-tête)

• Questions de Cinabre: quelle est votre madeleine de Proust ?

Ah, je pense que ma madeleine est plutôt olfactive : assise dans l'herbe un soir d'été, je me retrouve adolescente, pendant un camp scout. Une odeur de renfermé un peu humide me renvoie dans la maison bretonne de mes grands-parents, dans le débarras sous l'escalier qui renfermait quantités de trésors des temps passés. Et le désinfectant employé dans la salle d'attente du kiné est le même que dans la clinique où j'ai accouché, je ressens alors ce mélange de peur, d'impatience et de confiance dans le médecin qui me suivait.

• Etes-vous plutôt frileux ou plutôt facilement surchauffé ?

Frileuse, sans aucun doute, ce qui pose quelques problèmes en ce moment avec les bouffées de chaleur qui me prennent par surprise au plus mauvais moment.

• Question de Bismarck: est-ce que vous rincez vos dents à l’eau froide ou à l’eau chaude / tiède ?

Drôle de question ! Je me rince à l'eau un peu tiède parce que mes mauvaises dents sont très sensibles au froid.

Les poules ont dévoré les feuilles de rhubarbe, pourtant réputées toxiques ! Elle ont été patraques pendant 2 jours,
râlant toute la journée, faisant des siestes et des œufs tout mous qu'elles ont mangés

• Comme c’est la fête des mères ici, est-ce que votre relation a changé au fil du temps avec votre mère ?

Nos relations ont toujours été bonnes, je me suis peu opposée à elle à l'adolescence… mais elle est partie alors que j'entrais à peine dans l'âge adulte. Peut-être que j'aurais eu bénéficié de son soutien ou de ses conseils à certains moments, mais j'ai dû faire sans.

C'est la question que nous pose Virginie, ce dimanche. Et je dois dire que c'est celle que je me pose aussi chaque matin, avant de m'habiller, ainsi que chaque mercredi, au moment de prévoir les menus pour la semaine à venir, pour remplir ma liste de courses. Parce que nous avons eu un mois d'avril glacial, que mai nous a fait croise au printemps enfin arrivé, mais que depuis quelques jours, les températures jouent aux montagnes russes. Si hier matin, je suis sortie avec un petit gilet, aujourd'hui, les saints de glace sont bien là !

Pluie et soleil se sont succédé sans arrêt depuis 15 jours alors que j'étais bien occupée ailleurs, j'essaye tant bien que mal de reprendre le contrôle de cette jungle qu'est devenu le jardin

mais au bord des étangs, il y en a qui sont très contents de la météo (c'est la saison des amours, ils font un boucan d'enfer)

Je parle des trousses bébé ! La première m'a été demandée par une ancienne collègue, pour l'un de ses petits-neveux, mais je n'ai pas réussi à la remettre en main propre, j'étais absente à chaque fois qu'elle passait, l'échange s'est fait par un tiroir de mon bureau. Du coup, j'avais oublié de publier les photos ici.

 Je dois varier les tissus et les motifs, afin que les petits-cousins aient tous des trousses bien différentes. J'avais trouvé ces robots mignoons au salon CSF.

 Et c'est aussi à ce salon que j'avais acheté ce coton aux joyeuses baleines :

 J'ai brodé et cousu pour le petit Joachim, dont la maman est revenue mardi de congé maternité (comme elle est japonaise, j'ai un peu hésité pour les baleines, mais elles sont tellement mignonnes…)

Avec un peu de retard, avec ce lundi férié qui m'a désorientée, mes réponses au questionnaire de Dr CaSo.

• Qu’est-ce qui vous a fait peur cette semaine ?

Le jeune conducteur qui s'est brutalement rabattu devant nous, sans clignotant ni regard dans son rétroviseur (c'est là que je vois que Marie, qui a abandonné son A depuis quelques mois, a de bons réflexes). 

contrairement à nos habitudes, les voitures ont beaucoup servi la semaine passée

• Questions de Bleck : Cornage de la page du bouquin en cours ou utilisation d’une serviette hygiénique ou ticket de métro usagé ou carte postale ou liste des courses ou le livre reste ouvert sur la machine à laver la vaisselle ?

J'ai longtemps corné (je ne le fais plus puisque les livres ne sont pas à moi) ou mémorisé le numéro de la page en cours, j'ai quelques beaux marque-pages, que j'utilise quand je remets la main dessus, mais pour mes lectures autour du monde, j'utilise le papier de réservation de la médiathèque, sur lequel je note les passages que je souhaite citer.

• Vous arrive-t-il de vous traiter de tous les noms, d’être vraiment fâché.e contre vous-même ?

Bien sûr ! Dernières fois : samedi, lorsque je me suis aperçue que j'avais acheté un "prolongateur d'alimentation" (dont je ne sais à quoi il sert, vu que les raccords n'avaient pas le bon diamètre) au lieu d'un tuyau d'alimentation de lave-linge. Et dimanche soir, quand je suis allée enfermer les poules dans le noir et que j'ai mis les pieds dans une auge remplie d'un fond de sable et de beaucoup d'eau de pluie, que j'ai moi-même laissée traîner dans le passage : je me suis aspergée d'eau sale jusqu'à la taille, mais j'aurais pu faire une mauvaise chute.

• Question de Valvita: Avez-vous de bonnes relations avec vos voisins ?

Ah oui, quelle chance ! Nous avons été accueilis chaleureusement dans notre impasse, les soirées un peu bruyantes des jeunes adultes ne sont plus qu'un lointain souvenir et les quelques voisins acariâtres ont déménagé (leurs successeurs sont simplement discrets). Mais notre rue est aussi une petite communauté où, tout en gardant leur intimité, tous s'entraident si besoin : prêt d'outils, d'échelles, de voitures, de place dans le frigo ou le congélateur, hébergement occasionnel de famille, surveillance de maisons pendant les vacances, accompagnement aux urgences ou à l'aéroport, clés de secours (mes voisins de droite sont très étourdis). J'ai failli, lundi, aller faire cuire mes lasagnes chez mes voisins de gauche, mais mon four (dont le thermostat s'est mis en grève) a re-fonctionné pendant 20 minutes.

nos concerts du vendredi pendant le confinement

• Comment lacez-vous vos chaussures ?

Comme elles sont lacées quand je les achète, le n° 2 le plus souvent il me semble. Je ne cherche pas d'effet de style dans ce domaine !

C'est le jour du défi bimestriel de Coudre et découdre "Je coud ou je tricote pour un homme" et cette fois, je ne vais pas vous montrer un caleçon, une chemise ou un polo.
J'ai commencé par une demande de Guillaume, qui trouvait sa trousse de toilette trop grande (et puis ça fait bien 25 ans qu'il la traîne), notamment pour les randonnées à vélo. Il m'en a parlé à Séville, puisque nous avions dû réduire nos bagages au minimum, avion oblige. Je lui ai parlé d'un tissu enduit aux motifs d'azuleros, je pensais qu'il le trouverait trop coloré, mais finalement, lorsque je lui ai présenté tous les cotons enduits que j'avais, il a choisi celui-ci, qui porte justement le nom de "Séville" (collection Mondial tissus 2018).
Il voulait aussi une large ouverture, j'ai trouvé un patron parfait chez Huguette-Huguette : la trousse pipelette.

J'ai imprimé simplement un quart du patron, puis j'ai élargé et allongé selon mes besoins (pour y loger la brosse à cheveux), j'ai également un peu aplati le dessus (la partie arrondie).

J'ai coupé la doublure en tissu enduit également et j'ai ajouté une petite poche à l'intérieur pour le coupe-ongles (pas sûr qu'il ne glisse pas, il faudrait trouver autre chose)

Enfin, j'ai pris un petit morceau de sangle étroite dans les coutures pour pouvoir suspendre la trousse quand il n'y a rien pour la poser.

Encombrement minimum dans le sac de voyage, je pense que je vais m'en coudre une, un peu plus haute peut-être, pour caser tous mes remèdes.

Deuxième couture : l'un de mes collègues a déménagé il y a presque deux ans et, malgré nos allusions régulières, n'a toujours pas fait de crémaillère. Mais quand il a su que Marie allait devenir sa voisine d'en face, il nous a invités à fêter la signature du bail. J'en ai donc profité pour réaliser le cadeau que j'avais imaginé. Après quelques recherches sur Etsy, j'ai trouvé une couronne proche de celle de Louis XIV.

Le voilà équipé pour cuisiner royalement !

Depuis une vingtaine d'années, la marque Pantone choisit une couleur phare pour chaque nouvelle année et les créateurs de mode s'y plient. Les fabricants de tissus également et ça me fait râler, parce que l'un des avantages de coudre est justement de pouvoir s'affranchir de la mode… sauf que la couleur que je recherche, en général, est celle qui ne se fait pas, comme l'été dernier où j'avais désespérément cherché un tee-shirt ou un jersey rouge profond assorti à ma jupe (j'en ai trouvé un cet hiver dans une recyclerie).
Cette année, LA couleur est "Viva magenta" et pour une fois, Aurore est d'accord. Elle m'a demandé de lui coudre un pantalon, avec des critères précis, comme toujours en terme de coupe, de tissu et donc de couleur. Pour plus de sûreté, je lui ai demandé de m'accompagner pour choisir le tissu, je suis passée la chercher à la sortie des cours et nous avons pris la direction du Marché St Pierre (avec un petit détour par une boutique de chocolats).

Elle portait le pantalon qu'elle souhaitait que je copie, ce qui nous a permis de comparer la fluidité et l'épaisseur du tissu avec ce que nous trouvions. Ça n'a pas été facile, nous avons hésité entre plusieurs compromis pour nous fixer finalement vers un crêpe envers satin, assez lourd. Pour le patron, j'avais déjà une base : le Brooklyn de Maison Fauve (en supprimant les plis, en réduisant l'ampleur des jambes, en ajoutant des pinces sur le devant et en supprimant les poches…). J'ai cousu une toile rapide dans un crêpe fin, mais assez lourd lui aussi, reste d'une robe ratée. Il y avait quelques ajustements minimes, que j'ai reportés sur le patron, puis je me suis lancée.

La demoiselle souhaitant ce pantalon pour son anniversaire (10 jours après l'achat du tissu) j'avais peu de temps. J'ai coupé et cousu le bas, bâti la fermeture avant un nouvel essayage, à la suite duquel j'ai décousu la pince du devant pour la remplacer par deux pinces, repris les côtés et recoupé le devant pour ajouter une ceinture, alignée sur celle du dos. J'ai bien noté, au passage, que ça tirait un peu au niveau des coutures mais j'ai pensé que le repassage allait régler le problème. 

J'avais déjà, à ce stade, bien usé du découd-vite, enfin, vite… les coutures verticales sont très difficiles à défaire dans cette armure satin, elle s'enfoncent dans la matière, et je devais prendre garde à ne pas prendre les fils du tissu au lieu de ceux de la couture. En revanche, les coutures une fois défaites ne laissent pas de trace, c'est un bon point.

La demoiselle voulant des passants (pour faire joli), je les ai cousus en vitesse la veille du jour J, puis, comme les extrémités surjetées se voyaient trop à mon goût, j'ai décousu les passants (au point où j'en étais), défait les surjets que j'ai remplacés par un zig-zag plus discret. Dans la journée du 9 (le dimanche de Pâques, donc), entre deux séances de cuisine, j'ai épinglé et cousu les passants pour pouvoir lui offrir le pantalon le soir-même. J'ai donc remarqué l'erreur de positionnement d'un passant seulement lorsqu'elle a enfilé son pantalon.

À ce stade, les coutures tiraient effectivement, mais ça pouvait passer. Mais lorsque nous avons fait les photos, l'effet repassage avait cessé d'agir et je trouvais le résultat épouvantable (même si ma charmante fille m'assurait que ça allait). Alors, en plus de découdre le passant mal placé, j'ai décousu le côté d'une jambe, et j'ai fait des essais sur une chute.

Ma machine a toujours eu une tension de fil trop forte, j'avais déjà réglé le boîtier de canette à deux reprises. L'an dernier, elle s'est mise à débloquer complètement, je l'ai envoyée chez Stecker pour une grosse révision, mais à son retour, je n'étais toujours pas satisfaite des coutures, je devais régler la tension supérieure au-delà du maximum préconisé. J'ai donc de nouveau démonté le bloc-canette (j'en ai profité pour faire mon grand nettoyage mensuel) et j'ai desserré la vis d'un quart de tour, ce qui m'a permis de retouver une tension à peu près normale. La tension du fil n'était pas seule en cause, puisque les surjets étaient également trop serrés. J'ai réglé le différentiel au minimum, baissé les tensions de tous les fils et obtenu enfin un bord droit.
Une fois les jambes décousues puis recousues, j'avais un décalage de presque 1 cm au niveau de l'ourlet, ce qui veut dire que j'avais un peu tiré sur le tissu lors du premier épinglage et que les jambes devaient légèrement vriller. Maintenant, il y a tujours une légère tension au niveau de l'ourlet, mais j'ai remarqué cela également sur des vêtements du commerce. Je suis preneuse de conseils pour avoir un ourlet bien droit sur toute la circonférence des jambes, mais le résultat est, à mon goût, bien plus satisfaisant.

Et les passants du dos ont retrouvé leur symétrie

Maintenant, je vais décalquer le patron pour Marie, car c'est elle qui l'a acheté, à la base (ainsi qu'un beau tissu au coloris automnal)

Ce dimanche, chez Virginie, ce sont les souvenirs qui reviennent : cette fois, c'est le souvenir des enfants quand ils étaient petits qui est à l'honneur.
Alors que je suis fourbue, courbaturée, d'avoir aidé ma grande à déménager, à se meubler, à aménager son studio, je me souviens de ces samedis de fin avril-debut mai où nous prenions quelques minutes de repos, sur le banc, devant la maison,  après un goûter d'anniversaire (voire entre un après-midi avec les petits et une soirée pizza avec les "un peu plus grands", parce que jamais je n'ai voulu grouper leurs fêtes d'anniversaires). Tant de jeux, de gâteaux décorés, d'animations, de piñatas maison, de déguisements !