Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
attraper le temps qui file…
Newsletter
Albums Photos
24 août 2024

52/2024 : devinette

Ce dimanche, Virginie nous propose de jouer aux devinettes. Et moi, j'ai un repas d'anniversaire à préparer !

Alors, je vous laisse deviner : quelle est la destination culinaire au menu du jour ?

Alors, vous avez trouvé ?

 

 

 

 

 

Non ?

 

 

 

 

 

Et si je reprends des photos une heure plus tard ?

 

 

 

 

Publicité
Publicité
18 août 2024

52/2024: Texture(s)

Ce dimanche, Virginie nous propose de photographier des textures.
Et moi, je vous propose des détails des œuvres exposées dans le cadre d'Un Été au Havre, et je vous laisse jouer à associer chaque texture à l'œuvre correspondante (et trouver l'intruse — qui ne l'est pas vraiment).

 

15 août 2024

Que la montagne est belle

C'est Aurore et Paul, qui ont testé la boucle du Sancy l'été dernier, qui nous ont donné envie de prendre notre revanche sur le Massif-Central : il y a 31 ans, avec deux amis, nous nous étions lancés sur le GR 4. Deux semaines pour relier Volvic à Saint-Flour, dans le Parc Naturel des Volcans d'Auvergne. Les deux premiers jours, tout allait bien, la montée du Puy de Dôme au milieu des moutons était un enchantement (l'arrivée sur le parking, beaucoup moins). Nous avons continué jusqu'au Mont-Dore et, pendant la nuit, se sont succédé plusieurs orages. Au matin, il pleuvait toujours et nous avons pris le téléphérique pour le Sancy. Nous n'avons pas gravi le sommet, le brouillard était dense et j'ai vu voler quelques flocons, en août ! Je me rappelle une descente vers Super-Besse (que j'avais trouvé super moche). Le guide mentionnait une ferme qui proposait un hébergement et cette nuit-là, nous avons dormi au sec, dans la paille, au-dessus de l'étable. Le lendemain, nous avons marché sous la pluie jusqu'au camping d'Égliseneuve, où le sèche-linge était pris d'assaut, nous avons téléphoné à la météo qui annonçait encore 4 jours de pluie et nous avons décidé de renoncer. De gentils agriculteurs belges nous ont pris dans leur van (avec leurs 4 enfants) et nous ont emmené à Murat pour prendre un train. La déception était grande et nous y avions laissé pas mal de sous (les billets de TGV prévus à peine remboursés + ceux pris à la dernière minute) pour notre petite bourse d'étudiants.

Nous avons donc décidé de tenter l'aventure si les prévisions météo étaient favorables. Les filles venaient d'essuyer de terribles orages dans les Vosges, pas question de prendre des risques. Et les planètes se sont alignées la semaine dernière ! Notre premier jour de congé a été consacré à la préparation du matériel (les filles nous avaient aimablement mâché le boulot) et, nos sacs bouclés, nous avons pris la route mardi matin. Nous avons commencé par une balade à la Bourboule avant de gagner le Mont-Dore.

Le camping était déjà complet, mais la gérante a accepté de demander à un groupe de jeunes randonneurs s'ils acceptaient de partager leur (tout petit) emplacement, sur lequel nous avons réussi à caser les 4 tentes. Et elle n'avait plus qu'un jeton de douche, que nous avons donc partagée (pas avec les jeunes !) La nuit a été réparatrice (malgré les hurluberlus qui ont trouvé très amusant de venir stationner, claquer les portières et vociférer à 5 mètres de nos tentes à 2h du matin).

Après un passage à la boulangerie, nous avons attaqué la montée un peu après 9 heures. Ça démarre par des escaliers, un peu rude quand on peine déjà à porter le sac à dos !

40 minutes plus tard, nous étions à la Grande Cascade, mais pas du tout au bout de l'ascension.

Nous grimpons encore un escalier, puis un raidillon, et arrivons sur un plateau avec une vue magnifique sur la vallée de la Dordogne (qui est la jonction de deux ruisseaux venant du Sancy : la Dore — d'où Mont-Dore — et la Dogne).

Nous franchissons une première échelle (ça semble facile, mais avec un sac bien lourd qui tire vers l'arrière, j'ai du mal à garder l'équilibre, il m'a fallu plusieurs essais pour être à l'aise) et nous voilà dans une pâture.

Coucou les moutons, vous nous faites de la place ou on saute par-dessus ?

On continue à monter, vers le roc de Cuzeau, avec une pause juste après le sommet pour manger, en profitant de la vue sur la vallée de Chaudefour.

Au loin, nous apercevons le lac Chambon, but de la journée.

Nous descendons par un sentier en lacets serrés, relativement enfoncé dans la terre,  à peine plus large que nos pieds. Il faut être attentif pour ne pas trébucher (j'ai glissé à plusieurs reprises sur des graviers).

Après avoir atteint un petit vallon, nous continuons dans un bois et parvenons à Chambon-des-Neiges, une ancienne station de ski qui a été démontée. Restent une auberge et une aire de bivouac où nous croisons deux jeunes randonneurs qui nous montrent comment ouvrir le robinet cassé. La suite du trajet est assez désagréable, avec de longues distances sur de petites routes bitumées. Mais nous évitons le pire : deux jours plus tard, une grande course de côte débute, trois jours de bruit et de pollution ! De très nombreux camions et véhicules sont déjà stationnés au bord de la route et, apparemment, une partie du GR sera déviée.

Nous arrivons enfin à Chambon-sur-Lac qui, surprise, n'est pas au bord du lac mais à deux bons kilomètres. Malgré le fléchage hasardeux (la plage semble s'éloigner à mesure que nous avançons), nous atteignons enfin une rive herbeuse et pouvons nous plonger dans l'eau. Que ça fait du bien !  

Nous longeons ensuite le lac par le nord, ce qui n'était peut-être pas la meilleure façon de trouver un bivouac (cette rive est très urbanisée) mais nous permet de boire un panaché en terrasse et de remplir nos gourdes aux toilettes de la plage. 18h30, il est temps de se poser pour la nuit. Nous explorons un petit sentier, sans succès : les clôtures sont au ras du chemin, dont les bords sont en pente. Nous croisons les deux randonneurs de l'après-midi : ils ont exploré une direction, nous une autre, nous partons sur les pentes du volcan, tandis qu'ils avancent un peu plus loin sur le GR. Après un bon kilomètre de marche (on en a vraiment plein les jambes : nous avons marché plus de 20 kilomètres), Guillaume trouve un tout petit espace plat, au croisement de trois chemins de promenade, mais la forêt semble déserte : en deux heures, deux joggeurs et une promeneuse sont passés, on n'entend même pas d'oiseaux. En revanche, tous les moustiques du coin nous ont immédiatement repérés, nous en avons en permanence une bonne douzaine sur les jambes et les bras ! C'est là que je me félicite d'avoir emporté un pantalon léger (mais je n'ai pas remis mes chaussettes, erreur fatale !), Guillaume a de grandes chaussettes qu'il remonte jusqu'aux genoux.

Nous montons la tente, après avoir à peu près dégagé les pommes de pin et les ronces, nous cuisons (pas facile d'équilibrer le réchaud) un mélange de riz et de soupe aux champignons, un peu de cantal et une compote, à 20h30, nous sommes couchés (et aucun moustique n'est entré dans la tente). C'est à la tombée de la nuit que la forêt s'anime : des promeneurs, un groupe très nombreux et très bruyant (pourquoi les gens, en voyant une tente au bord du chemin, pensent-ils immédiatement que nous sommes des SDF ?), un VTT qui nous frôle à toute vitesse (il ne peut pas rester sur le chemin ?), puis une petite averse (je redoute que la pluie nous arrive directement sur la tête, vu le trou dans le double-toit), et, déjà dans la nuit bien avancée, deux personnes qui braquent une lampe puissante à plusieurs reprises sur notre tente (mais qui c'est ? Mais qu'est-ce qu'ils font là ? — j'ai cru qu'on allait être délogés par les forces de l'ordre, en principe il faudrait demander l'autorisation de planter la tente, mais à qui ?)

Contre toute attente, nous avons dormi jusqu'à 7h40 : branle-bas de combat, la tente doit être repliée avant 8h, normalement. Nous déjeunons rapidement et gagnons Murol, tout près, où nous trouvons des toilettes publiques et une épicerie. Nous voilà parés pour la journée et le chemin doit être plus facile. Effectivement, à part un raidillon pierreux particulièrement long, la pente est plus douce et le chemin relativement ombragé.

Dans un petit hameau, nous retrouvons nos deux jeunes randonneurs et marchons un petit moment en discutant. ils viennent des Vosges et confirment que Marie et Aurore ont essuyé un orage exceptionnel la semaine dernière. Elles sont échappé au pire puisque certains villages ont été inondés. Nous nous séparons lorsqu'ils doivent revenir un peu en arrière, ayant manqué la fontaine et ce soir, ils poursuivront tandis que nous nous arrêterons à Besse.

Après un pique-nique en forêt et deux petites heures de marche, nous atteignons Besse, jolie petite ville médiévale. Un coup de fil au camping me rassure : ils gardent toujours de la place pour les randonneurs (franchement, ça devrait être obligatoire, c'était l'usage il y a une trentaine d'années). Nous sommes les premiers arrivés et pouvons choisir notre emplacement, il y a de l'électricité, de l'ombre, une piscine, le confort total ! J'avais bien senti une ampoule en formation, j'en découvre deux, dont une assez mal placée, qui devrait poser problème dans les descentes.

Une fois rafraîchis, nous allons visiter la ville, flâner, manger une glace, et décidons de manger au restaurant, pour goûter les spécialités locales : fondue au St Nectaire pour Guillaume, saucisse de pommes de terre pour moi, et pour finir nous partageons une part de tarte aux myrtilles. Bilan du jour (avec l'aller-retour Besse-Camping) : 21,7 km.

La nuit a été un peu hachée car nous sommes au bord du torrent. Nous repartons d'assez bonne heure, mais le temps de passer à la boulangerie, de manger un sablé aux myrtilles (le petit-déjeuner était trop frugal), de prendre de l'eau à l'une des nombreuses fontaines, il est déjà 10h lorsque nous quittons Besse.

La montée vers le Lac Pavin est modérée, un peu longue, mais nous résistons à la tentation de prendre l'un des raccourcis que nous croisons : on reste sur le GR !

Nous croisons des troupeaux,​​

un ancien lac qui se transforme en tourbière.

Depuis le départ, la végétation est très fleurie (un effet du printemps pluvieux ?) : bruyères, campanules, œillets, pensées, gentianes, genêts, chardons, arnicas, marguerites, linaigrettes,  achillées, et beaucoup d'autres fleurs dont je ne connais pas le nom.

L'arrivée au "point sublime" n'est pas mensongère, le bleu du lac est bien celui des photos.

Nous longeons la rive Est et le sentier du tour du lac est noir de monde. Il y a encore plus foule près de la route d'accès, nous peinons à trouver un petit coin à l'ombre pour manger (et croisons une fois de plus nos amis Vosgiens, qui repartent). Le seul avantage du côté touristique est qu'il y a des toilettes et de l'eau (c'est toujours appréciable de pouvoir se laver les mains après avoir remis de la crème solaire). Après une petite descente dans la vallée, une redoutable montée nous attend, d'abord entre des pâtures (coucou les Salers !), puis dans les prairies fleuries. Il suffit de se retourner pour admirer le lac.

Une fois au sommet, nous pensons nos efforts terminés, mais la descente est terrible : un raidillon de terre que, encore une fois, je me réjouis de ne pas affronter sous la pluie.

La station de Super-Besse est très étendue, nous avons perdu les balises et nous égarons un peu dans les rues avant de trouver l'office de tourisme, qui nous donne de vagues indications sur l'emplacement de l'aire de bivouac. Officiellement, il est interdit de monter la tente avant 20h, nous allons donc profiter de la plage où, quelle surprise, nous retrouvons nos jeunes amis. Quelques emplettes (toujours modestes : une boîte de lentilles, deux yaourts et du pain), un panaché et, oh bonheur, une douche, puisque les toilettes de l'office de tourisme en proposent une. Ensuite nous errons un peu à la recherche de cette fameuse aire, avant d'apercevoir quelques randonneurs qui montent vers une piste de ski. Enfin ! Une petite surface bétonnée avec un barbecue, une table en bois et un carré délimité par des ficelles, c'est là. Bilan du jour : 14,6 km, une "petite" journée.

Nous sommes une quinzaine, on monte les tentes, on se prête du matériel, on discute itinéraires, déboires ou équipement (combien pèse la tente, le matelas ?), on se donne un coup de main pour planter les sardines, l'état de notre tente amuse beaucoup, j'adore l'ambiance : c'est comme un camping, mais gratuit, avec des voisins qui vont se coucher tôt comme nous et essayent de ne pas faire de bruit. Bon, on aura quand même un ronfleur, un drôle de concert de fermetures à glissières à la tombée de la nuit et, plus pénible, deux gamins (10 ans !) en quad qui trouvent très amusant de venir déraper juste au-dessus de nous, nous envoyant de grands nuages de poussière, avant que notre voisin aille leur expliquer que c'est quand même très pénible pour tous. Alors que nous allons laver la vaisselle aux toilettes du téléphérique nous retrouvons nos jeunes vosgiens qui errent encore (franchement, l'aire est assez cachée, si je comprends qu'elle ne soit pas sur le plan de la station, elle pourrait au moins être fléchée depuis le GR). Ils se promettent de partir de bon matin demain car il va falloir grimper au sommet du Sancy, autant le faire avant la chaleur.

Nous sommes réveillés à 6h30 et ne tardons pas trop à déjeuner, démonter, ranger. Le temps de descendre aux toilettes, nous brosser les dents et faire le plein des gourdes, nous sommes déjà sur le GR avant 8h. Nos jeunes amis, eux, dorment encore…

Effectivement, ça grimpe : 400 m de dénivelé pour atteindre le col de la Cabane (où de nombreux promeneurs sont venus en téléphérique).

C'est alors que nous découvrons la pente à  40% qui nous attend pour les derniers 250 mères, des lacets puis de grandes marches soutenues par de grosses pierres (l'érosion et les 60 000 visiteurs par an usent le sentier).

Là-haut, il y a foule, mais nous avons pris notre revanche sur notre expérience passée !

Nous ne restons pas trop dans la foule et amorçons la première descente, des marches de bois inégales un peu casse-jambes.

Nous laissons partir les promeneurs vers le téléphérique et suivons un chemin de crête.

Un panneau avertit que le sentier est difficile et escarpé et, effectivement, la descente est raide, certains passages dans les rochers sont équipés de câbles. Nous arrivons au col de Courre et ça remonte, avant de descendre à nouveau, puis on remonte encore.

Il commence à faire chaud (midi approche) et nous croisons beaucoup de promeneurs qui vont affronter l'ascension du Sancy au plus fort de la chaleur, les malheureux !

Dès que nous apercevons quelques arbres, nous nous posons pour déjeuner et faire une bonne pause, car la descente qui nous attend est encore longue : dans la journée, nous cumulerons 600 m de dénivelé positif et plus de 800 m de négatif.

Alors que nous allons manquer d'eau, nous arrivons au Salon du Capucin, une belle clairière qui devait être le but de promenade des touristes de la Belle époque puisqu'il est desservi par le funiculaire construit en 1898. Aujourd'hui, le lieu propose de nombreuses activités de loisir. Nous avons pu y remplir nos gourdes avant d'affronter la dernière partie de la descente qui, une fois de plus, était bien raide. Il ne nous restait plus qu'à traverser le ville de bout en bout pour rejoindre l'ancienne gare où nous attend notre voiture, en plein soleil. Bilan du jour : 16,6 km, et pour les 4 jours, 2625 mètres de dénivelé, positif et négatif puisque c'est une boucle, nos courbatures en témoignent !

À part l'état de mon petit orteil, qui m'inquiétait un peu*, ce périple a été parfait en tous points, la météo était favorable, j'ai eu un peu froid la dernière nuit, mais Aurore et Paul avait souffert de la chaleur l'an dernier, pour nous le maximum est resté aux alentours de 25° et les prévisions des jours suivants étaient nettement moins bonnes : 29° et orages. Nous avons fait le plein de paysages grandioses, avec l'envie de recommencer, en allégeant nos sacs de quelques centaines de grammes, ce serait parfait.

* Après une bonne nuit de sommeil, je me suis réveillée avec le mot "panaris" en tête, dès lors je savais comment le soigner et c'est vite rentré dans l'ordre.

14 août 2024

22 mètres de biais

Les poules doivent manger de l'herbe, qui leur apporte notamment de la silice pour des coquilles solides. Mais les poules adorent gratter le sol, arrachent les racines et ont fini par désherber toute la surface de leur enclos. Nous les laissons donc sortir dans le jardin quelques heures par jour, ce qui a des avantages (elles ont réglé la question des limaces) et des inconvénients (quelques fientes à nettoyer sur la terrasse). Ça peut donner des situations cocasses, comme lorsque Lucette s'est campée à la porte-fenêtre pour regarder la finale de basket des JO.

Elles ignorent toute notion de zone interdite, il fallait donc protéger le potager de leurs pattes gratouilleuses ou de leurs becs trop gourmands (les coups de bec dans les tomates ou courgettes sont fatals). Dans l'urgence, en juin, j'avais installé le filet de badminton, deux morceaux de grillage, une palette… qu'il fallait déplacer ou enjamber pour accéder à un tiers du jardin, pas très pratique ! Mais j'avais aussi acheté un métrage de moustiquaire, que j'ai enfin pu coudre fin juillet. La laize étant de 3 mètres, je l'ai d'abord découpée en quatre, puis j'ai assemblé les bandes deux par deux. J'ai sorti mes chutes de viscose (le coton se décolore et se détériore, exposé sans cesse à la pluie et au soleil, je verrai si la viscose résiste mieux), choisi toutes les chutes trop petites pour une toile — j'ai également décousu quelques toiles, dès qu'il était possible d'y couper des bandes de plus de 30 cm de long. J'ai plus ou moins coupé dans le droit-fil, sans y regarder de trop près.

Puis j'ai cousu tous mes morceaux bout à bout, jusqu'à obtenir une dizaine de mètres, avant de border tous les côtés de ma première moustiquaire. J'ai cousu des liens aux angles et je suis allée mesurer, sur place, où placer les liens intermédiaires (pour le poteau d'angle).

Les deux premiers côtés du potager étaient fermés. J'ai recommencé l'opération pour le deuxième filet et j'ai admiré le résultat : je pense qu'en plus de protéger des poules, la moustiquaire apporte un peu d'ombre aux plants de courgettes, ce qui est appréciable en ce moment.

Une tâche fastidieuse mais indispensable, qui m'a permis de vider un peu mon sac de chutes. Il m'en reste largement de quoi renouveler l'opération l'an prochain si nécessaire, mais j'espère que ça tiendra quand même quelques étés.

13 août 2024

Aurore aux manettes

Cette fois, ça n’est pas Agnès au clavier mais sa fille Aurore ! J’en profiterai ici pour vous raconter moi-même mes aventures de couture :)

 

J’ai décidé de réaliser un ensemble short-chemise pour l’été. Pour les patrons, une chemise d’homme et un short que Maman avait dessiné faisaient largement l’affaire. Dès le départ, deux enjeux se présentaient déjà : premièrement, j’avais trois jours pour le terminer afin de l’emporter dans ma valise des vacances. Je me suis donc fixé comme objectif de le terminer en deux jours maximum. D’autre part, très influencée par les modèles trouvés sur Pinterest, j’ai choisi comme tissu de la double-gaze. On reviendra sur les conséquences de cette décision dans les lignes suivantes (mais quelle erreur !).

 

Précision : avant cela, je n’avais réalisé qu’une robe pour Noël ainsi qu’une demi-douzaine de shorts à élastiques. On était donc sur un niveau nettement supérieur.

 

J’ai donc commencé par le short, dont la couture s’est réalisée sans encombre (au bout de sept fois, on prend le coup de main). Une fois le short terminé, j’ai attaqué la chemise avec la précieuse aide de Maman. Le début s’est très bien passé, j’ai assemblé le dos et le devant avant de poser le col. C’est là que la double-gaze a commencé à poser problème : bien plus épaisse qu’un tissu classique, elle rend la réalisation du col avec pied de col beaucoup plus technique. De plus, même avec toute la précaution du monde, le tissu se déforme inévitablement et il est donc complexe de faire bien concorder les pièces. Regret immédiat. Comme si la précision que cette pièce nécessitait ne suffisait pas ! Pour la relative novice que je suis en couture, on me pardonnera donc mes quelques points de travers.

 

Après plusieurs combats pour placer le tissu au bon endroit, la couture du col était enfin terminée. Le plus dur était fait. J’ai ensuite cousu les manches et assemblé les côtés de la chemise. J’avoue avoir habilement évité de faire des poignets : je trouvais l’entreprise suffisamment difficile pour ne pas me compliquer davantage la tâche. Je les ai donc remplacés par un ourlet simple. J’ai ensuite placé et cousu les boutonnières ainsi que les boutons. Après ça, il n’y avait plus qu’à faire l’ourlet du bas, et, petit ajout, deux bandes afin de retrousser mes manches.

 

Comme prévu, en deux jours, la couture était terminée, et je pouvais enfin me dire que j’avais cousu ma première chemise (pas seule, certes, mais ça compte quand même). Je compte bien refaire cet ensemble, mais mais cette fois avec un pantalon et un short. Ce qui est sûr, c’est que la double-gaze ne sera pas de la partie !

 

NDLR (Maman) : Je ne croyais pas du tout que cette chemise serait cousue en deux jours, dont un où je travaillais à l'extérieur. Elle m'a vraiment impressionnée par ses rapides progrès en couture et la chemise n'a pas plus de défauts que la première que j'ai cousue (dans un coton bien stable)

 

 

— Bonus —

 

Pour continuer dans mes coutures estivales, j’ai aussi réalisé une jupe à volants en broderie anglaise (excellent choix de tissu, cette fois). Maman étant en vacances en train de gravir le Sancy, c’est Marie qui m’a aidée dans ce projet et qui a tenté de me transmettre son savoir dans la réalisation des fronces, qu’elle a le don de réaliser parfaitement —ce n’est pas moi mais Maman qui le dit !

 

NDLR : Clairement, mes filles sont les reines des fronces. Et ce n'est pas de moi qu'elles le tiennent, j'ai beau découper ma largeur en quarts, en huitièmes et essayer de les répartir au mieux, le résultat n'est jamais probant.

 

 

Après un nombre infini d’heures à froncer tous les volants, la jupe était enfin terminée.

 

 

Publicité
Publicité
11 août 2024

52/2024 : bleu

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est en accord avec le ciel : tout bleu !

Bleu comme le lac Pavin, où nous sommes passés avant-hier midi, superbe mais envahi par les visiteurs ! Mieux vaut y passer tôt le matin ou tard le soir, d’autant que le parking sud (accès interdit aux véhicules en été) fait, paraît-il, un excellent emplacement de bivouac.

Allez, on reprend le chemin pour le voir de plus haut

Bleu comme mon sac, un peu trop lourd une fois les gourdes remplies. Au bout de deux jours, j’avais trouvé la technique pour le charger sur mon dos sans souffrir, mais je cherche comment enlever le kg de trop (franchement, je ne vois pas ce que je peux éliminer, à part la cuvette pliante et le short de rechange. Il va falloir trouver des équipements encore plus légers).

Bleu comme le ciel pendant ces quatre jours, à part une petite averse un soir, et heureusement car nous avons eu une mauvaise surprise en dépliant la tente le premier soir ! 

(« ils sont féroces, les moustiques », a commenté notre voisin de bivouac)

4 août 2024

52/2024 : chaud devant !

Ce dimanche, Virginie a choisi comme thème "chaud". Ah, merci, Virginie, fallait pas ! Passer d'une semaine de vacances rafraîchissantes en Bretagne à une semaine de télétravail sous les tropiques a été éprouvant. Les 31°, passe encore, mais 70 % d'humidité, on n'est pas habitués. 

J'ai accueilli avec soulagement les 17° hier matin, mais j'avais tout de même prévu deux choix pour le café gourmand : chaud ou glacé. 

 

2 août 2024

Le tour du monde en 80 livres #28

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. Juillet a été propice à la lecture, j'ai lu 5 livres (presque 6, il ne me reste que deux chapitres du suivant) et visité 4 nouveaux pays, notamment au Proche-Orient. J'ai aussi découvert en cherchant mes prochaines lectures, que j'avais fait une erreur : Gaël Faye n'est pas Rwandais mais Burundais, donc… j'arrive à un total de 126 pays (je suis encore loin des 206 délégations aux JO !) 

Liban
Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l'air.

Un roman, le dernier de l'auteur qui est mort en 2021, décrit comme "un chant funèbre pour le Liban". Il raconte la déchéance du pays, la guerre civile qui s'installe, la société qui se désagrège, jusqu'à l'explosion dans le port de Beyrouth. De la même façon, le narrateur, d'abord plein de grands projets, se laisse aller à ses goûts morbides. L'héritage de sa riche tante, revenue d'Amérique, ne l'aidera pas à s'élever dans la société mais, au contraire, le pousse encore plus à s'isoler et à baisser les bras. Malgré tout, on prend plaisir à découvrir les mille petits détails de la vie beyrouthine.

« Nous vivions dans un quartier populeux où les portes ne se fermaient qu’au moment du coucher. Chaque heure avait ses bruits. La nuit, c’étaient le coassement des grenouilles et les glapissements lointains des renards. Nous étions réveillés par les klaxons des voitures que les conducteurs actionnaient sans raison. Du côté ouest, il y avait ce voisin qui commençait à lamper de l’arak pur au saut du lit. Il crachait sur le plancher, récitait des Notre Père d’une voix forte et tournait dans la maison en cherchant une excuse pour frapper sa femme, qui répondait à ses insultes par d’autres encore plus éloquentes, tout en se cachant le visage entre les mains. Alors, enfilant mes vêtements, je me dépêchais d’aller contempler la scène avant l’arrivée du bus scolaire. »
« Les choses ne se dégradèrent pas d'un seul coup. Les armes restèrent cachées dans les larges poches des manteaux et derrière les portes des maisons, bien huilées, prêtes à l'emploi. Il n'y avait pas de morts, mais il y avait du poison dans l'air. »
« J'écrivais avec une aisance sans égale. Un flot de mots ininterrompu ruisselait sous mes doigts. Puisant dans le désordre de sentiments et des choses d'un monde sans cohérence où j'étais ballotté par trop de possibilités, j'ouvrais une brèche de sens avec ma plume. Brèche qui ne tarda pas à se refermer. Il y avait dans ces lettres comme une substance lumineuse qui s'éteignit lorsque nous tournâmes la page en descendant à Beyrouth. J'avais vécu un été singulier. Je m'étais jeté dans les bras d'une jeune femme qu'il me semblait avoir inventée à partir de fragments de lectures. Je n'avais pas pu - ou peut-être n'avais-je pas voulu - connaître son vrai visage, et jamais je ne saurais si elle avait réellement existé, l'extrême parcimonie avec laquelle elle m'avait livré des bribes de son histoire ayant contribué à entretenir le séduisant brouillard qui l'enveloppait. »

 

Palestine
Sahar Khalifa, Chronique du figuier barbare.

Dans les années 60-70, Oussama, un jeune palestinien revient des pays du Golfe dans sa ville natale en Cisjordanie près de Naplouse. Il revient pour participer clandestinement à la lutte pour la libération de la Palestine, mais il ne trouve pas dans cette ville occupée l'esprit de résistance qu'il imaginait : les hommes, à commencer par son cousin Adil, préfèrent travailler en Israël, où les salaires sont plus élevés, malgré les difficultés et la précarité de ces emplois. Chacun vit dans la peur de la répression, un acte de résistance, même minime, peut conduire à la prison, voire à la destruction des habitations.
« Des semaines  passèrent, Oussama   n'avait pu  exécuter aucun de ses projets. Ni joindre Adel. Ni accomplir ses missions secrètes. Deux facteurs contradictoires le déchiraient. Il croyait  ferme qu'il fallait faire sauter tous les bus Egged. Que les ouvriers avaient le devoir de mettre fin à ce rôle abo­minable qu'ils jouaient. Mais la présence imprévue de Adel parmi ce groupe d'égarés le précipitait dans un impitoyable dilemme. Il faisait  des efforts  pour  se convaincre  que Adel n'était qu'un  individu  parmi  des  milliers, que l'éventualité de sa mort au cours  des opérations projetées  faisait  partie du grand  sacrifice dont  il avait  pris le risque.  Car il était engagé, et dans de telles situations les sentiments quels qu'ils soient  sont  à bannir. Et  après,  Adel  pouvait  mourir ?   Et alors ?   Dix  autres Adel pouvaient  mourir.  L' individu  n'a aucune  importance face à  l'intérêt commun. Et Adel n'est qu'un individu. »
« Les hommes se dispersent. Les femmes descendent des toits. Il se dégage de la foule. Il marche dans les ruelles cherchant son chemin vers la place. Sur le trottoir. Il regarde les gens aller et venir. Vivre leur vie quotidienne en silence, patiemment. Rien n'a changé dans cette ville. La place à sa place. L'horloge y va lentement. Seules les fleurs ont poussé et grandi. Rien n'a changé. L'odeur du café grillé. Le parfum des knafi. Les fumées en nuage des savonneries par-dessus les vieux toits. Les gens achètent, mangent, rient. Il marche en silence. Il traverse la rue principale au cœur de la ville. Les vendeurs crient : Poisson de Ghaza ! Oranges de Jaffa ! Bananes de Jéricho ! Les cymbales du vendeur de réglisse et de caroubes rythment des airs dansants. Le vendeur de journaux hurle : Al-Qouds, A-Chaab, Al-Fajr ! Kissinger annonce la fin du conflit. Farid al-Atrache pleure toujours sa  naissance douloureuse. Les gens achètent du pain, des légumes et des fruits. »

 

Palestine et Jordanie
Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.

Dans un Proche-Orient médiéval, Aiza, qui appartient au peuple soumis des Ornu, espère échapper à sa condition en devenant chevalier, le plus haut grade militaire de l'empire Bayt-Sajji. La tâche n'est cependant pas aisée entre l'entraînement rigoureux de la générale Hende, les relations avec les autres écuyers et la tension grandissante à cause de la guerre qui approche. Un roman graphique qui aborde la question de la guerre, de la propagande et de la manipulation des peuples, des choix difficiles à faire et de la fidélité en amitié, avec, bien entendu, des allusions à la situation politique actuelle au Proche-Orient. J'ai eu parfois un peu de mal à différencier les personnages, le dessin n'est pas toujours lisible. La fin de l'histoire manque de développement également (une contrainte de nombre de pages ?). En bonus, les deux autrices expliquent leur démarche et ce qui les a conduites à cette œuvre commune.
« — C'est vraiment si nul, ici ? Tu me dis que tu préfères partir plutôt que d'avoir tout ce qu'on peut te donner ici ?
— Je veux avoir la chance d'essayer. Avoir la chance de partir à l'aventure et de me battre. Tous les jours je me rends au marché, en étant sur la route, et quand j'y suis... Je ne peux pas juste faire ça. Je veux être une héroïne. C'est... c'est mon rêve.

« De qui est faite l'histoire, Aiza ? — Du passé ? — Et quelle importance a le passé ? — Il… nous dit ce que nous devons savoir. — Quand on raconte l'Histoire, on raconte une histoire. L'Histoire nous permet de savoir qui nous sommes, ce que nous avons fait. Ce qu'il nous reste à faire. Tu comprends ? […] Le mérite et le talent sont utiles à la guerre. Pour la gagner, cependant, le talent ne suffit pas. Il faut une idée, une idéologie. L'histoire c'est cela, et plus encore. L'histoire est le récit que l'on fait de soi-même. »

 

 

France
Sophie Hénaff, Art et décès.

Après les lectures précédentes, et dans ma grande fatigue d'avant-vacances, j'avais vraiment besoin de légèreté. J'ai donc été ravie de voir que ma médiathèque avait le troisième volume des aventures de la brigade d'Anne Capestan, et je n'ai pas été déçue, c'est toujours aussi drôle. Cette fois, la nouvelle recrue de la bande des bras cassés ne fait pas l'objet d'une sanction disciplinaire : il s'agit de Joséphine, la fille de la commissaire, elle-même en congé parental, qu'elle n'a pas l'intention de raccourcir… sauf lorsque la commandante Eva Rosière en disponibilité pour tourner son premier film, se trouve impliquée dans le meurtre du réalisateur. Alors que tout semble l'accuser, toute la bande de policiers va voler à son secours pour une enquête pas vraiment dans les clous… et se laisser en prime embarquer dans le tournage. 
« Rosière lui avait longuement expliqué les tenants et les aboutissants. Avec une certaine ironie, Lebreton avait noté qu'il fallait souvent la sauver ces derniers temps, meurtre, carrière, mais Rosière n'avait ni ri ni protesté, elle ne voulait qu'une chose: voir Louis-Baptiste, la réincarnation de tous les demi-dieux, prononcer son texte devant sa caméra. »

« Heureusement que le café avait été inventé en même temps que les bébés. »

 

Angola
Ondjaki, GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique. 

Dans une banlieue de Luanda, GrandMèreAgnette (renommée GrandMèreDixNeuf quand on l'ampute d’un orteil) s’occupe de toute une bande de gamins, curieux et débrouillards, avec sa mystérieuse sœur, GrandMèreCatarina. Des coopérants soviétiques construisent un Mausolée gigantesque pour la momie d'Agostinho Neto, le père de la Révolution. La guerre civile est terminée, ils vont moderniser le quartier et détruire toutes les maisons. Le soupirant de GrandMère, le CamaradeBotardov, la supplie de le suivre, il se languit des hivers russes. En attendant, il lui procure de l'électricité grâce à un câble pirate. Les enfants ne veulent pas qu’on touche à leur quartier, ils prennent les choses en main pour éviter les travaux, quitte à braver le danger. L'histoire est racontée à hauteur d'enfant, dans un langage naïf, poétique et imagé. Les personnages sont attachants et hauts en couleurs.

« Cette fraîcheur marine apportait avec elle une profusion d'odeurs dont on ne pouvait comprendre le mélange qu'en gardant les yeux fermés, un mélange qui ressemblait à un carnaval de couleurs — les mangues encore bonnes et vert tendre pendues dans les arbres, les mangues à moitié mangées par les chauves-souris, l'odeur verte du sape-sape, la poudre qui enveloppait les goyaves sur le point de tomber, le mélange de l'odeur du pitanguier et celle du néflier, odeurs de la brousse mêlées à celles des poules et des cochons, le cri des perroquets et des chiens, deux ou trois tirs d'AK-47, une radio oubliée par quelqu'un à l'heure des infos en langues nationales, le bruit des gens qui couraient pour arriver à la maison ou au moins quelque part où s'abriter de la pluie et même, si l'heure était avancée, les rumeurs de la boulangerie de la rue derrière où on commençait à travailler très tôt et pendant toute la nuit, pour être sûr que le pain du lendemain arriverait chaud chez ceux qui avait dormi toute la nuit. Ce qui veut dire que l'odeur de la pluie est quelque chose de difficile à faire comprendre à ceux qui ne connaissent pas la salle de bain de la maison de GrandMèreAgnette. »

« C’était la façon du CamaradeBotardov, trois coups, un peu allongés. 
— GrandMèreGnette, pouvoir ouvrir, c’est moi, Bilhardov. Pleuvoir beaucoup dehors. — Dix ans qu’il est là et il n’a toujours pas appris le portugais d’Angola. Ces Soviétiques sont la honte du socialisme linguistique, a dit GrandMèreCatarina. 
Tandis qu’il entrait ruisselant de pluie et serrait la main de GrandMèreAgnette, nous nous sommes assis sur les marches de l’escalier comme pour assister à une séance de cinéma.
— Botard, minine. — Botard, comrad, l’avons-nous imité, sous le regard courroucé de GrandMère. »

 


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Bénin
Florent Couao-Zotti, La traque de la musaraigne.

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Burundi 
Gaël Faye, Petit pays.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Côte d'Ivoire
Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 1, 2, 3.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Niger
Fatima, Esclave à 11 ans.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Ouganda
Jennifer Nansubuga Makumbi, Kintu.

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guatémala
Miguel Angel Asturias, Le Pape vert.

Guyane française
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Paraguay
Augusto Roa Bastos, Fils d'homme.

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Salvador
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Irak 
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Mongolie
Galsan Tschinag, Belek, une chasse dans le Haut-Altaï, suivi de Une histoire Touva.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Biélorussie
Sacha Filipenko, La traque.

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Chypre
Tefcros Michaelides, Petits meurtres entre mathématiciens.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés, Rester groupés.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Monaco
Prince Albert II, L'homme et l'océan.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

Vatican
Pape François, Laudato si, encyclique sur la sauvegarde de la maison commune.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

1 août 2024

Juillet ensoleillé

Nous voici déjà à la moitié de l'été, alors que j'ai l'impression qu'il débute à peine ! Les préparatifs du mariage m'ont bien occupée, entre la couture, les bagages où il ne fallait rien oublier (surtout pas les partitions et les pupitres), les arrivées des uns et des autres… Nos activités associatives ont joué les prolongations, avec deux mini-bals les 11 et 14 juillet et j'ai fait un premier rangement/nettoyage de la maison un peu en urgence la veille de notre départ, lorsque j'ai décidé de laisser les clés à Magali, qui avait besoin d'une douche et d'un lieu sûr pour garer son van. Une confiance immédiate suite à une simple conversation téléphonique, ma première impression était la bonne : nous avons retrouvé une maison impeccable et reçu des nouvelles (pourquoi nos poules meurent-elles pendant nos vacances ? Bertille semblait tellement épuisée avant notre départ que ça n'a pas été une surprise, nous avions laissé des sacs pour l'emballer et elle attend au congélateur que nous trouvions l'énergie de creuser une fosse dans le béton qu'est devenue la terre argileuse du jardin). La canicule nous est tombée dessus juste après une semaine très fraîche en Bretagne et je manque un peu d'énergie pour ranger les bagages (et les 8 lessives qui en découlent), mais ça devrait s'arranger sous peu. Le beau mariage auquel nous avons participé était très réussi, j'ai dansé jusqu'à 2 heures sans avoir mal aux pieds dans des sandales neuves, c'était un pari risqué.

1/ Après les coquelicots, ce sont des bleuets qui fleurissent dans mon parterre, et le jasmin, qui végétait depuis 10 ans, est couvert de fleurs et embaume.
2/ Je fais toujours un peu traîner ma mammographie, mais cette fois, ils étaient à l'heure, ça a été rapide et je n'ai pas eu mal ! (et le résultat est négatif, comme toujours)

3/ J'ai couru 6 km en augmentant ma vitesse, finalement je réussis à progresser encore un peu.
4/ Je démarre une journée de réunions avec ma collègue florentine (et notre petite heure de travail se termine par un café et des cantuccini), puis un échange de bonnes pratiques, puis le repas annuel, précédé du discours pas réjouissant du tout de notre directeur. Mais on a très bien mangé ensuite ! Pour finir, je récupère chez l'imprimeur les carnets de chants d'Aurore, qui me rejoint à l'hypermarché pour les courses hebdomadaires (de son côté, elle a été un peu trop optimiste en pensant faire ses achats pour les premiers jours du camp avec 3 tote-bags… je la décharge de ses 4 boîtes de ratatouilles, 4 bocaux de compote et 2 kg de pommes et elle est encore bien, bien chargée).
5/ Sitôt ma journée de télétravail terminée, je mets les derniers points à la robe d'Aurore et nous partons faire des photos dans le quartier.
6/ Ce samedi a un petit air de début de vacances, surtout qu'il y a un mini-concert de l'harmonie (où joue une amie) dans le parc près de chez nous (rarement ouvert au public). La messe qui suit est un peu acrobatique, sans possibilité de répéter, avec baptême surprise (que la marraine a visiblement oublié), heureusement que notre fidèle pianiste était là.

7/ Journée couture avec Marie, où nous alternons devant la machine (tantôt enfilée en rose, tantôt en blanc) et devant la table à repasser. Elle termine son top et (presque) sa jupe pendant que je couds (presque) une chemise.
8/ Les groseilles sont un peu en avance (rien à voir avec la météo), la récolte n'est pas énorme mais ça suffira pour la gelée. Et, oh surprise, nous aurons UNE mirabelle !
9/ Un petit tee-shirt rayé cousu vite-fait pour notre mini-bal de jeudi.
10/ Et un petit haut déclic que je vais adorer porter, tant le tissu est doux et léger.
11/ La guinguette improvisée par la ville dans un jardin a attiré du monde et l'ambiance est très sympathique (les danseurs, toutefois, ne sont pas très nombreux à oser s'essayer aux cercles, bourrées et autres contredanses)

12/ Voilà deux nuits que je dors plus de 3 heures en continu et je me sens presque reposée : ce début d'été frais n'a pas que des désagréments.
13/ Aurore rentre de camp ravie, fatiguée évidemment, mais trouve l'énergie de venir à notre petit bal, avant une pause à la pizzeria puis un très beau feu d'artifice.

14/ Robe terminée, après bien des péripéties, je pense que c'est ma préférée pour le mariage qui vient.
15/ Le rythme se calme peu à peu et le soleil semble s'installer enfin, encore quelques efforts pour finir les coutures en cours, préparer les bagages et nettoyer un peu la maison et je vais pouvoir souffler.
16/ Les livres réservés sont arrivés à la médiathèque, je ne serai pas en panne de lecture pendant les vacances (et 3 nouveaux pays à cocher).
17/ Couture à quatre mains avec Aurore : je l'aide à coudre une chemise, puis nous confectionnons des nœuds papillon.
18/ La dernière incertitude pour les vacances est levée (et c'est une très bonne nouvelle), ouf ! Une cousine souhaite que nous l'accompagnions pour une chanson et je trouve le temps, dans un planning très serré, de préparer une partition.
19/ Petit arrangement de dernière minute : nous laissons l'accès à notre salle de bains à Magali, qui travaille pour les JO, elle s'occupera de nos poules et du potager (et surveillera la maison).
20/ Les bagages sont bouclés, je couds un ourlet de pantalon oublié, j'arrose le potager, nettoie le poulailler, remplis mangeoire et abreuvoir et nous partons (en oubliant, on s'en apercevra le soir, quelques objets indispensables pourtant bien en évidence sur le canapé), pour un trajet sans problème (mais chaud !) C'est un orage qui nous accueille : tant pis pour le premier bain, nous nous contenterons de manger nos crêpes devant un magnifique arc-en-ciel.

21/ Pour notre premier bain de l'année, nous bénéficions de l'aide de grosses vagues pour nous mettre à l'eau, qui n'est pas si froide (19°) mais saisit un peu quand même. Puis nous regardons la finale du championnat international de beach tennis (50 spectateurs qui essayent de mettre une ambiance digne de Roland Garros), avant d'aller écouter une fanfare étudiante, puis de rencontrer d'anciens paroissiens (sur le point d'emménager) qui nous invitent à boire une bière.

22/ Nous partons pour une marche sur le sentier côtier. Je n'avais jamais trouvé le passage après l'hôtel de thalasso, effectivement il est bien caché, mais le panorama vaut le détour et nous croisons nombre de randonneurs, sacs et tentes sur le dos (c'est la première fois que j'en vois à cet endroit).
23/ Le jour J approchant, nous répétons pour la première fois avec notre pianiste (et hôte). La mise en place de certains passages entre nous quatre avait été difficile, mais à part deux petits ajustements, tout roule à peu près. Nous verrons ce que donne la générale (avec une altiste débarquant de douze heures de car…)

24/ Ma course du matin est agrémentée par une "pause dauphin". Le soir, nous récupérons Marie à Saint-Malo, ravie d'être enfin en vacances.
25/ Nouvelle journée de répétitions, entrecoupée par un aller-retour Saint-Malo où Aurore et Paul sont arrivés avec 30 min, 45 min, 55 min 1h25 de retard, en bus depuis l'Espagne, et un mini-concert pour un couple de voisins bien sympathiques (c'était bien d'avoir un avis sur l'équilibre sonore de notre quintette).
26/ Une dernière journée de farniente… avec course, baignade, cours de repassage de chemises et crêperie, bien sûr (avant et après, nous avons suivi la belle mais longue cérémonie d'ouverture des Jeux)
27/ Après avoir chargé la voiture (ça ça plus vite à 5 qu'à 2), nous partons vers Renac, où nous attend une location très originale. Paul et Alice nous rejoignent et nous partons pour un beau et joyeux mariage.

28/ La nuit a été courte. Encore un bon moment en famille, un peu de musique dans le château, des embrassades, avant de remplir la boîte à sardines : coffre de toit bien rempli, mini-coffre de voiture blindé, des bagages sur les genoux et sous les pieds, reste à caser un violoncelle, un violon et un alto et… ça rentre (heureusement qu'il n'y a que 50 min de trajet, je frôle le torticolis). Notre arrivée devant la gare de Rennes aurait dû être filmée !

29/ Il fait encore un peu frais quand je m'assieds devant mon ordinateur, mais ça ne va pas durer. Dans l'après-midi, les filles s'activent pour préparer leurs sacs de randonnée, c'est parfait, ce sont des préparatifs que je n'aurai pas à faire quand nous partirons à notre tour.
30/ Les filles partant pour leur grande aventure dans les Vosges, je cours un peu pendant qu'il ne fait pas trop chaud, avant de m'installer devant l'ordinateur où j'ai l'impression de passer une journée dans un hammam.

31/ Malgré les orages de la nuit, il fait toujours aussi chaud et humide, mais j'ai préparé du bissap, du thé glacé et il y a des esquimaux au congélateur.

 

 

 

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité