Ce dimanche, Virginie nous propose une mise au vert, pile ce dont j'avais besoin après une semaine particulièrement difficile émotionnellement parlant ET particulièrement pluvieuse.
J'ai de la chance, je peux trouver la verdure à 300 mètres de ma maison (Aurore, qui part habiter en plein Paris, s'est rendu compte qu'il lui serait difficile de trouver un endroit pour courir sans faire 40 fois le tour du même square). Et elle est encore bien verte, ma forêt
Ce matin, j'ai évité les endroits les plus boueux et je suis sortie des mes itinéraires habituels, en allant redécouvrir un grand espace vert qui a été complètement réaménagé dernièrement.
Le labyrinthe vert (une charmille) commence, lui, à prendre des teintes automnales
tandis que les mares se sont couvertes de lentilles d'eau, ce qui ne semble pas déconcerter les canards
Il est temps de boucler ce tour de Paris, avant d'en commencer un autre (au niveau des Grands Boulevards, cette fois non-balisé, qui nous permettra de traverser les grands parcs haussmaniens et les cimetières)
Il nous a fallu trois mois pour avoir de nouveau une journée libre et reprendre la boucle où nous l'avions laissée : La Villette et son passé industriel.
Les premiers quartiers traversés n'étaient guère reluisants, avec les tentes le long du canal (et les déchets flottant sur celui-ci), un square sale…
Mais très vite, nous sommes arrivés dans des lieux plus accueillants
Puis devant des installations sportives en voie d'achèvement pour les JO
Une petite photo pour montrer à Aurore à quoi elle a échappé (le lycée Michelet avait plus de style)
Et, de nouveau, les beaux immeubles du début XXe côtoient de grands ensembles moches
dans les petites rues, ce sont des constructions plus originales qui nous attendent
Nous pouvons admirer de près le nouveau tribunal
et gagner le parc des Batignoles
Une passerelle nous permet de franchir les voies de St Lazare
Nous rencontrons une chapelle très discrète
une école ?
les beaux immeubles du 17e arrondissement
et nous voici dans la grande perspective : à gauche, l'Arc de Triomphe (dans le prolongement duquel se trouvait l'aArc du Carrousel)
à droite, l'Arche de La Défense
Après une pause-déjeuner chez un traiteur (ce n'était pas le quartier idéal pour manger vite et pas cher !), nous entrons dans le Bois de Boulogne et longeons le lac intérieur
Après une traversée du bois (sur un sentier très bien balisé), nous sommes surpris d'entrer dans le champ de courses d'Auteuil
une partie est aménagée en parc paysager (et ce jour-là, il y avait trop plu pour passer le gué à pied sec)
puis nous arrivons au milieu des serres, qui avaient été menacées par le projet d'agrandissement de Roland Garros, quelle erreur !
Et voici les courts de tennis
puis le Parc des Princes (il y avait match ce soir-là, tout le quartier était interdit aux voitures)
Nous longeons encore quelques stades (c'est fou comme les abords du périphérique sont dédiés au sport… ou comment courir dans la pollution !) et nous approchons du but : voilà la Seine
et notre point d'arrivée est juste de l'autre côté du pont
Total de la journée (trajets d'approche et de retour inclus) : 20,9 km
Ce dimanche, chez Virginie, nous sommes invités à célébrer. Pour ma part, je suis plutôt sous le coup de la terrible nouvelle apprise hier soir, mais cet été, nous avons bien célébré :
Des anniversaires, bien sûr, avec toujours une bonne dose de gourmandise
mais aussi, événement exceptionnel, une belle célébration de mariage en plein air
Une semaine plus tard, nous repartons pour la deuxième partie de la boucle, à l'endroit où nous étions arrivés : la BnF.
Dans le parc de Bercy, nous rencontrons de drôles de personnages, réalisés à partir de plaques d'égouts ou autres matériaux de voirie recupérés : les Enfants du Monde de Rachid Khimoune.
De l'autre côté de la Seine, le passé industriel côtoie les chantiers futuristes.
Très vite, nous retrouvons la petite ceinture dans des zones en friche.
Puis nous marchons un bon kilomètre sur les Maréchaux, c'est le seul endroit où nous aurions tout aussi bien pu prendre le tramway : il n'y avait rien à voir !
et nous voici dans le bois de Vincennes, pour un petit tour de lac
avant d'arriver à la Porte Dorée
puis de regagner la ligne de train et de charmantes petites ruelles
Nous quittons l'itinéraire pour faire quelques achats vers Nation et le regagnons par la rue de Bagnolet
Autour de Saint Germain de Charonne, on se croirait dans un village
avant de retrouver un milieu plus urbain
Encore un jardin traversé
au Pré Saint Gervais, une église immense est dédiée à ND de Fatima
juste à côté d'un parc qui domine Les Lilas
et nous plongeons dans le quartier très récent de la porte de Pantin
la Philarmonie
J'en ai plein les jambes. On s'arrête dans un café, puis il nous faut encore traverser le Parc de La Villette
longer le bassin…
et atteindre les vestiges des grands abattoirs de La Villette
C'est là que nous reprenons le métro, le trajet est encore long jusque chez nous : changement Gare de l'Est, puis Montparnasse, puisque la ligne E n'allait pas encore jusqu'à La Défense.
À quand la dernière étape ?
La rentrée n'est jamais un moment serein, mais nous avons eu une bonne dose de stress en prime, cette année encore (je rappellerai juste pour mémoire le parcours du combattant que représente parfois une inscription à l'université, quand l'informatique débloque : après les inscriptions de Paul aux concours, la pré-inscription laborieuse de Marie à Épinal (et nous étions encore loin du but…), mes démêlés avec la plate-forme de l'Université de Nanterre, quand Paul était au fin fond de la campagne sans aucun réseau).
Depuis fin juin, c'est le parcours universitaire d'Aurore (pourtant, en principe sans histoire, puisqu'elle obtient de très bons résultats, récompensant un travail acharné) qui a été bien perturbé.
Ce jeu se pratique avec un dé particulier : il n'a que le chiffre 1 sur toutes ses faces, impossible donc de sauter une case ! Après avoir parcouru sans anicroche (mais pas sans de longues réflexions à la case 9) le début du parcours, la case 11 a subitement été déplacée après la 14, pour cause de maladie d'un membre du jury : soutenance reportée à début septembre. Ce n'est pas grave, il faudra juste se remettre dans le bain après les vacances, une sorte de rentrée anticipée. Elle a obtenu son premier vœu, trouvé un stage et la soutenance s'est plus que bien passée, la case 12 a été atteinte. Et là… le master n'a pas été validé. J'ai pensé à une synchronisation nocturne, mais le lendemain, rien n'avait changé. Aurore a envoyé un mail au secrétariat.
Deux jours plus tard, ce sont toutes ses notes qui avaient disparu et le téléphone de la secrétaire sonnait dans le vide, pas de réponse à son mail non plus. Il ne lui restait plus que 3 jours pour s'inscrire avant le choix des TD de langue (et là, mieux vaut être à la première heure devant son écran, sous peine d'obtenir des créneaux mal placés et à l'autre bout de Paris). Aurore a commencé à douter de ses capacités : Et si le stage lui prenait trop de temps ? Et si la charge de travail était écrasante ? Et si elle arrivait mal préparée au concours ? En même temps, elle devait indiquer ses jours de présence sur son lieu de stage sans connaître son emploi du temps (mais sans inscription, on ne reçoit pas les infos).
J'ai embarqué ma fille pour un grand tour d'étang et je l'ai convaincue d'appeler sa future tutrice (échanger des dizaines de mails n'est jamais efficace à ce stade) et de se rendre le lendemain au secrétariat de l'université pour voir s'il y avait quelqu'un dans le bureau. Ce qu'elle a fait, avec un progrès notable : le master a été validé et elle a reçu la proposition de la case 15, qu'elle a aussitôt acceptée. Ce matin, le relevé de notes était récupéré. Il n'y a plus qu'à faire l'inscription, croisez les doigts pour nous ! Ensuite… c'est reparti pour un (demi-)tour.
C'est mon kiné qui m'en a parlé la première fois : un GR a été balisé spécialement pour les JO, le GR 75, qui fait le tour de Paris, entre périphérique et Maréchaux. Par endroits, il suit l'ancienne ligne de train de Petite Ceinture, qui a transporté des voyageurs entre 1862 et 1934. Certains tronçons de cette ligne désaffectée servent encore à faire transiter des trains d'une gare à l'autre, d'autres ont été complètement détruits, mais quelques kilomètres ont été transformés en promenades piétonnes, qu'ils soient en tranchée ou surélevés.
Le GR75 mesure un peu plus de 50 km et traverse 75 espaces verts, il a l'avantage d'être accessible en métro (une station tous les 4 km environ). C'était un itinéraire parfait pour marcher en hiver : pas de boue, la possibilité à tout moment de se mettre au chaud pour un café ou un déjeuner.
Nous sommes partis, un beau jour de fin décembre, de la station de RER la plus proche, nous avons eu un peu de mal à trouver le GR qui passait par une zone du Parc André Citroën en travaux.
Un petit square, deux rues, et il faut grimper pour atteindre l'ancienne ligne de ceinture, construite en hauteur, entre immeubles haussmanniens, immeubles d'artistes et constructions futuristes des années 70-80.
Quelques gares jalonnent le parcours, transformées en restaurants ou espaces associatifs.
Après un petit passage moyen vers la porte de Vanves, on enchaîne sur une jolie promenade, avant de retrouver la voie ferrée, cette fois en contrebas.
Et hop, on remonte de nouveau.
C'est là que l'application komoot nous a lâchés : comme nous étions à contre-sens du circuit prévu, elle voulait sans cesse nous faire faire demi-tour. Mais là, elle a trouvé un "raccourci" en coupant le cercle. J'avais beau dire que c'était étrange d'aller vers le centre de Paris, il nous a fallu un moment pour identifier le problème et nous avons retrouvé l'itinéraire en traversant le parc Montsouris.
Nous sommes ensuite passés dans la Cité Universitaire Internationale : chaque maison a été bâtie par un pays pour y loger ses étudiants.
Nous traversons le parc Kellerman
et nous voici dans le 13e, le quartier des Olympiades et son architecture des années 70
où subsistent des rues plus anciennes
pour finir, nous gagnons le quartier de la BnF, en pleine transformation
Là encore, le passé n'a pas été oublié : les Grands Moulins, une immense minoterie des années 1920, ne sont plus en activité mais abritent une résidence étudiante.
Nous errons un peu à la recherche de la station RER, cachée sous un échafaudage, nous avons marché plus de 20 kilomètres, et pas que sur du plat, il est temps de rentrer à la maison.
L'été dernier, je m'étais promis de transformer l'essai de panty anti-frottement avec un tissu plus léger et extensible et j'ai profité d'une commande de fournitures pour la robe bustier pour prendre de la résille extensible (prévue pour doubler de la lingerie ou des vêtements de sport), un tissu très doux et léger qui laisse passer l'air. Je n'ai pas eu le temps de m'en occuper avant l'été (marathon-couture spécial mariage), puis les vacances sont arrivées, mais heureusement, ce petit accessoire ne m'a pas manqué : l'été a été moyennement chaud – pendant les quelques jours caniculaires, j'étais en télétravail, donc pas en balade – et, comme j'ai perdu un peu de poids, le problème de frottement est moins crucial.
Cependant, c'est un dessous très pratique, autant pour marcher pendant des heures que pour faire du vélo décemment avec une jupe un peu courte qui vole au vent (ou marcher sur une grille d'aération : le mois dernier, à Paris, ma robe est remontée en une seconde jusqu'à ma tête !). La découpe demande un peu de minutie : ce tissu glisse beaucoup.
En revanche, la couture se fait facilement, quasiment sans avoir besoin d'épingle (heureusement car elle restent assez peu en place et les pinces sont beaucoup trop lourdes). J'ai fait un simple ourlet au point zig-zag en bas et inséré un élastique fronceur dans la ceinture. Après essayage, c'est très confortable.
Pour tester l'efficacité et le confort sur toute une journée, il va falloir attendre l'été prochain, je pense.
Parfois, le thème choisi par Virginie me laisse perplexe : comment l'illustrer ?
Et puis j'ai retrouvé, dans mes photos récentes, cette tombe anonyme du cimetière du Montparnasse : je n'ai pas vu de nom, elle n'était pas sur le plan des tombes de célébrités, mais cette décoration de petits personnages et d'objets de métal, surmontée d'un mobile et de flûtes, m'a donné à penser que celui qui repose là a dû faire de généreuses actions durant sa vie, peut-être a-t-il créé une fondation charitative, un hôpital…
Qui pourrait m'en dire plus ?
(ou bien je me trompe et c'est simplement un sculpteur)
Il y a des travaux de couture que je remets toujours à plus tard et cette semaine, j'ai décidé de m'y atteler. J'ai commencé par découdre une ceinture dont l'élastique, pris dans la couture, était détendu. Facile. J'avais la même tâche à réaliser sur le short de course de Guillaume (qui le fait tenir depuis plus d'un an à l'aide d'épingles à nourrice). Mais là, ce sont 6 coutures qu'il m'a fallu défaire avant de libérer l'élastique défectueux. J'ai fait plus simple : un coup de surjeteuse au bord, une coulisse et un zig-zag dans le nouvel élastique.
Ensuite, je me suis attaquée à un sac de voyage (je me souviens l'avoir acheté en 1994 pour un déplacement professionnel), qui nous sert depuis des années à transporter le linge de maison de nos vacances. J'avais déjà recousu à la main le long de la fermeture. Cette fois, 4 paires de draps, 7 taies d'oreiller et 7 serviettes lui ont été fatals.
Comme la doublure tenait le coup et que cette poche n'est pas utilisée, j'ai introduit un morceau de la toile du barbecue et j'ai piqué à travers toutes les épaisseurs, non sans mal (le passepoil des angles ne passait pas sous le pied de la machine, je devais forcer, et l'anse venait sans cesse buter, m'empêchant d'avancer.
C'est du travail grossier évidemment, je n'allais pas découdre toute la doublure pour travailler plus proprement et la partie effilochée est toujours visible, mais ça fera l'affaire pour quelques années de plus. Hop, le sac est rangé avec son contenu, prêt pour les prochaines vacances.
Au suivant : le sac de la tente achetée l'été dernier n'a pas résisté, dès le premier soir, la bâche qui le composait s'était effilochée et les deux extrémités avaient lâché. Là encore, c'est un travail que j'ai repoussé de mois en mois, les filles sont parties fin juillet sans le sac, portant la tente dans un sac à dos et le double-toit dans un autre, je leur avais juste cousu en vitesse un étui pour les arceaux.
J'ai employé une toile imperméable dans laquelle j'avais cousu un poncho de pluie pour siège-bébé lorsque j'emmenais Marie au jardin d'enfants à vélo, pas de première jeunesse donc mais en très bon état. J'ai commencé par vouloir reproduire le sac d'origine, en remplaçant les parties "bâche" par ma toile jaune. Et puis j'y ai rangé la tente et constaté que ce sac n'était qu'une housse ouverte qui glisse, vaguement enroulée sur elle-même et fermée par deux élastiques trop souples : aucun moyen qu'elle reste fermée !
J'ai donc décidé, tant qu'à accomplir la corvée, de la faire convenablement et je me suis mise en quête d'une fermeture à glissière solide MAIS légère. Exit donc les fermetures métalliques ou autres mailles moulées. J'en ai trouvé une, récupérée d'un blouson, qui avait la longueur idéale. J'avais dû la stocker un jour de grand tri et j'avais simplement coupé la toile du blouson de part et d'autre de la fermeture, remettant le décousage à plus tard. Alors j'ai sorti mon découd-vite et j'ai passé une petite heure à découdre les 4 ou 5 piqûres et surpiqûres. Puis j'ai posé la fermeture sur le bas du sac de tente, j'ai commencé à épingler l'autre côté après avoir remonté le curseur et… le curseur est resté bloqué en position fermée. Même en tirant de toutes mes forces, pas moyen de le redescendre.
La mort dans l'âme, j'ai refouillé ma boîte à fermetures, en ai trouvé une autre un peu plus courte, que j'ai testée plusieurs fois, puis j'ai décousu la fermeture que j'avais solidement cousue, avant de poser la nouvelle. Je savais bien que ça ne serait pas un travail agréable !
Du coup, j'ai renoncé à coudre un joli sachet à sardines, le noir moche tiendra assez longtemps pour que je retrouve mon courage enfui.
Dernière réparation, et pas la moindre : remplacer les "fenêtres" du double-toit de notre tente, en plastique souple, qui étaient rapidement devenues jaunes, puis opaques, avant de partir en lambeaux cet été. J'ai commencé par chercher une matière adéquate : du plastique transparent pour nappes ? Celui de notre table de cuisine se fend très vite dans les angles, ne résistant pas au pliage. Du ciré transparent ? Introuvable. Du nylon pour coupe-vent ? Les sites de vente indiquent que c'est "déperlant", or il me faut un véritable imperméable. J'ai bien trouvé quelques sites proposant de la toile de tente, mais c'était souvent bien trop épais (pas question d'alourdir encore la tente) et surtout vendu en grande largeur et longueur, avec des frais de port élevés et je n'avais pas l'intention de me lancer dans l'industrie…
J'ai lancé une discussion sur Tread & Needles et j'ai ai trouvé la solution : déjà, j'ai appris que la toile de montgolfière (parfois déferlante, parfois vraiment imperméable) dont j'ai des chutes s'appelle du ripstop. C'est plus facile de chercher un matériau quand on connaît son nom ! Mais surtout, la couturière qui me l'a indiqué avait une grande chute de blanc et proposait de me la céder. Restait à rendre les coutures étanches. Sur la tente, elles sont recouvertes à l'intérieur d'une bande d'étanchéité, que j'ai trouvée à vendre au mètre sur plusieurs sites, je pensais auparavant tester l'odicoat, donc j'ai décidé d'attendre pour cette étape.
Quelques jours plus tard, j'ai donc reçu mon ripstop blanc et j'ai pu me mettre au travail. Tracer un patron n'a pas été trop difficile, même si le trou avait tendance à se déformer : c'est une bande horizontale, qui se rétrécit légèrement en allant vers l'extrémité arrondie. Les deux ouvertures ont presque les mêmes dimensions : le côté "abside" est plus long de 2 cm et l'arrondi est un peu plus prononcé.
Avant de coudre, il m'a fallu enlever le plastique d'origine. j'ai tout d'abord retiré les bandes d'étanchéité, avec une bonne surprise : elles se sont décollées sans se déchirer. Puis j'ai commencé à découdre le bord d'une fenêtre, constaté que le plastique était parfois pris directement dans les coutures de la tente, que je ne voulais pas défaire, alors j'ai retiré autant de petits morceaux de plastique que je pouvais. Cette étape a été la plus fastidieuse du travail et j'en ai semé partout dans la maison (le plastique en voie de décomposition devient collant et s'accroche sous les semelles).
Puis j'ai commencé à coudre en repliant simplement le bord du ripstop et en l'épinglant (avec les épingles les plus fines possibles) sur le bord de l'ouverture. J'ai cousu avec un fil polyester ordinaire et une aiguille microtex 70, pour réduire au maximum les trous. Je me suis beaucoup piqué avec les épingles durant cette étape !
Enfin, j'ai tenté de reposer la bande d'étanchéité, en la thermocollant avec un fer réglé sur soie (et en intercalant un morceau de coton, évidemment) et, bonne surprise, la bande semble être bien soudée !
Verdict début novembre, pour notre prochain WE scout (s'il pleut, bien sûr… ce que je ne souhaite tout de même pas)
C'est avec une grande satisfaction que j'ai pu enfin ranger ce dernier vestige de nos vacances qui encombrait le garage !